(i think i want you in my life forever) ―

c’est un temps de paix qu’il s’octroie lorsqu’il pose sa tête sur sa cuisse. juste un temps de calme après la tempête & la tornade ; le coeur s’apaise du contact, les paupières se ferment un instant alors qu’il savoure l’apaisement. les doigts qui caressent en tiny la peau de la jeune femme. comme un doudou qu’il aurait retrouvé après des jours de recherche, désespéré. les doigts de la jeune femme s’attarde dans ses mèches et il ronronne presque, jaehwa. se fond un peu plus dans l’étreinte alors que le palpitant ralenti la course, que les muscles se détendent. son parfum de vanille empli les narines. il se sent en sécurité l’enfant. puis la question caresse ses lèvres dans une attention prononcée. le regard qui se relève vers elle, tente de la capter mais elle fuit adhara. détourne le regard. l’allusion à un ménage imposé pour réparer les dégâts causés résonne et jae, il dépose son regard vers les débris. les cadavres de sa colère gisent sur le parquet. ne t’inquiète pas pour ça, on s’en occupera à deux qu’il souffle. tente de la rassurer. les pouces qui caressent la chair de ses hanches. les lèvres se pincent, le ça va sonne comme un pansement sur une plaie béante, inutile et désordonné. tu❝ tu n’as pas à t’excuser babe qu’il murmure, la tête penchée sur le côté. papillonne des cils quand elle approche le muffin à ses lèvres. y plante ses canines pour en prendre un bout. le ventre se tord et il se rend compte qu’il a faim, jae. mais, les confessions et l’état de la belle sont plus importants. alors, il écoute. attentif. l’envie pressante de la prendre dans ses bras pour recoller les morceaux. baisse les yeux un instant, caressent la poitrine à peine dissimuler.❝ tu as le droit de craquer adhara qu’il laisse entendre, un peu plus distinctement.

comme toi, jae. baisse la tête, le front qui atterri contre son ventre. la rapproche un peu plus de lui. lui, aussi, il a envie de lui dire ce qu’il ressent, mais il n’y arrive pas. il n’arrive pas ; refuse encore la disparition de sirius et de yeji. mais, l’état constant de sa meilleure amie, suhee, à ses côtés lui rappelle un peu plus chaque jours, qu’ils lui ont été enlevés. il relève la tête. gonfle les joues d’air. ❝ si tu ne veux pas craquer en public, sache que je suis là - pour encaisser ou pour te calmer ; laisse moi être ta bouée de secours, adhara. il y a ce besoin de vouloir alléger la peine de la jeune femme. ❝ tu peux me faire confiance qu’il murmure, les mains qui se lèvent pour capturer le visage de l’étoile. vient l’embrasser de façon la plus chaste possible ❝ i’m here for you if you want me here qu’il susurre contre sa bouche. plonge ses prunelles dans les siennes. ❝ i mean it, addie parce qu’il n’a pas pour habitude de mentir, d’échouer à ses promesses. se lève du tabouret, reprend de la hauteur. glisse ses mains vers le noeud qui attache la robe. défait lentement le noeud pour glisser ses bras en-dessous du tissu, encercle la silhouette pour la coller à lui. ❝ je ne vais rien faire, don’t worry. i just wanna be close, feel you against me. i need it and i feel like you need it too le visage qui se niche dans son cou. ❝ je suis désolé pour ce que j’ai été … pour avoir essayer de t’éloigner de moi … i was scared … confesse-t-il, les bras qui se resserrent un peu.

(i think i want you in my life forever) ― tout garder sous scellé. intérioriser. conserver une image neutre. voilà ce qu'elle a appris depuis l'enfance. voilà ce qu'elle a retenu de sa mère mannequin. devoir briller en tout temps, prénom étoilé qui n'a pas été choisi par hasard. au point de s'en rendre malade. par terre, tu vois la face cachée de la lune, jaehwa : les accès de colère, quand elle ne parvient plus à garder sa vie sous contrôle. et pourtant il est resté. il est resté quand elle hurlait, jetait des objets, pleurait à chaudes larmes, elle qui ne pleure jamais. il reste, là, à dire qu'il l'aidera, à dire de ne pas s'excuser, pouces venus caresser les hanches menues, l'aide curieusement à respirer. distraitement, elle tend la patisserie au brun, le laisse mordre dedans, et même le finir, libérant ses doigts qu'elle laisse courir sur les lippes pour les essuyer.  le droit de craquer. elle baisse les yeux, songeuse, la poitrine qui s'abaisse et se soulève sur le rythme de son souffle. « si je craque, ma famille n'a plus aucune ancre, jae. non... j'ai pas le droit. » pression qu'elle s'impose seule. mais le besoin de veiller sur les autres vient au delà de son propre bien. les paumes appuient sur le corps, approchent l'étoile du bord de l'îlot. la poupée se courbe en avant, quand jae vient poser son front contre son ventre. geste tendre qu'il ne se serait jamais autorisé deux heures plus tôt encore. et c'est si étrange, et en même temps si doux, de le découvrir différemment.  elle poursuit ses caresses dans les mèches. niche son nez dans les cheveux, hume l'odeur de son propre shampooing, mélangé à l'odeur de sa peau. puis il redresse la tête, et elle se relève également. veut endosser sa peine, son chaos, ses tourments. « même si je casse des objets ? même si je hurle ? même si je t'insulte ? » parce qu'elle est capable de tout ça quand elle est en colère, dee. repousse tout ce qui peut lui être bénéfique. si tu l'avais pas embrassé, jae...si tu ne l'avais pas surprise... probablement qu'elle l'aurait repoussé. de toutes ses forces. quitte à le perdre à tout jamais. et pourtant, il assure. il insiste. se redresse pour venir délicatement effleurer ses lippes. douceur exquise. et ça cogne, dans la poitrine. if you want me here. « i don't want to hurt you. » et tu peux la voir, la détresse. adhara elle séduit, elle détruit. une étoile est un soleil, et elle brûle, dee. « but i- » elle s'interrompt quand il se redresse. vient lentement défaire le noeud de satin. dénuder la peau encore moite. et il l'attire contre lui. étreinte simple. et elle abandonne. les bras s'accrochent, les jambes l'enserrent. se moque de la nudité. elle a juste besoin de ça, dee. et c'est ça qu'elle allait lui dire ; elle a besoin de lui. elle écoute silencieusement les excuses qu'il formule. la brune caresse son épaule du bout du nez. secoue la tête de gauche à droite. « ne t'excuse pas. pas à moi. » ni à personne, pour être qui tu es jaehwa. elle ferme les yeux, le serre un peu plus contre elle. encore un peu. « chacun à notre façon.. on est fucked up. tu le sais. je le sais. » elle recule doucement. pose son front contre le sien, tout en remontant ses doigts jusque sa nuque, ses épaules, trace des allées et venues délicatement. « mais je suis une égoïste. » qu'elle affirme sans hésitation. approche sa bouche de la sienne. « ... alors je ne regrette rien. » derniers mots tandis qu'elle remplit le vide pour lui voler un nouveau baiser, doux, chaste.

(i think i want you in my life forever) ―

derrière les prunelles de l’étoile, se dresse un tableau. il est secret, gardé sous scellé. impossible à regarder. pourtant, il voit son ombre, jae. elle se protège. s’embrase quand on s’approche de trop près. il essaye jae, d’avancer, de se rapprocher, quitte à se brûler les ailes tel icarus. il avale lentement le reste de nourriture, les doigts de l’étoile essuyant le reste de miettes du gâteau. les orbes s’éclairent tristement devant la réalité qu’elle dépeint. pilier de toute une famille. et il sait ce qu’elle ressent ; pour le faire avec ses amis actuellement, essayer de le faire avec sa mère. ô pourtant, qu’il échoue à chaque fois l’enfant. bien trop souvent sous l’emprise de ses démons passés. tu as tout les droits, vous êtes trois. vous pouvez vous aider qu’il susurre ; mais, elle semble refuser cette vision des choses. se fait pilier principal d’une famille à la dérive. le souffle s’échappe de ses lippes quand il vient poser le front contre son ventre. s’apaise à son toucher. ❝ oui, même si tout ça qu’il susurre en promesse. ❝ i’m here if you want me to qu’il laisse entendre, une nouvelle fois avant de se redresser. secoue doucement la tête. ❝ even if you hurt me, i’ll be there, i promise les lèvres qui se frôlent alors qu’il détache le noeud de la robe, la rapproche contre lui. le coeur qui sursaute à son contact. le visage qui se niche une nouvelle fois à sa place. l’étreinte est confort, protectrice, il s’attache à elle comme jamais - elle est spéciale. ❝ je sais mais, il le fallait qu’il ronronne contre sa peau. il est fucked up, bouffé par des choses qu’il tait sans cesse de peur d’être moqué, d’être bafoué à nouveau. elle recule un peu, les fronts rentrent en contact et il la regarde. ❝ moi non plus qu’il souffle contre sa bouche. l’embrasse avec un peu plus de fermeté.

❝ do you want to be .. fucked up with me qu’il laisse entendre en se détachant d’elle, filet de salive les reliant encore. le pouce qui vient effacer la bouche de la jeune femme. et il se bouffe la lèvre. le regard qui se baisse, la main aussi. le pouce qui effleure le sein gauche. ❝ je crois que- qu’il commence, avant de poser la paume sur le galbe de ce sein. ❝ je veux être égoïste et avare … pour une fois dans ma vie à déglutir difficilement. il ne sait pas dans quoi il fonce jae, mais il y va tête baisser. ❝ j’ai jamais rien demander, j’ai toujours vécut la tête baissée … mais pour une fois, j’ai juste envie d’être là. d’être là pour toi même si t’es entrain d’exploser … je veux pas que ce soir, ce soit notre dernière nuit ensemble … je- j’ai envie de continuer ça avec toi qu’il murmure du bout des lèvres ; rouge de gêne. ❝ je sais que je t’ai fuis, toi et izaya mais .. j’avais mes raisons et … aujourd’hui, je peux plus le faire … parce que t’es devenue trop importante à mes yeux les orbes se relèvent un instant, un flash express d’espièglerie dans le regard. ❝ puis … your pussy tastes so fucking good … tu serais vraiment horrible de me priver de ton corps, n’est-ce pas ?

(i think i want you in my life forever) ―

la dualité d'adhara réside là: la belle s'auto-proclame égoïste, et pourtant elle place sa famille avant tout le reste. même avant elle-même. elle se contente de secouer la tête. non ils ne sont pas trois. elle ne peut pas partager le fardeau, quand elle est capable de le porter sur ses épaules. et pourtant voilà qu'il veut partager, lui. jaehwa qui s'estime capable de la supporter. elle. le meilleur... comme le pire. « don't say that... » ne lui donne pas envie de s'accrocher, l'envie d'y croire. et pourtant c'est ce qu'elle fait, adhara. corps qu'il approche, corps qui s'accroche. fort. étreinte qui transpire le désespoir. deux gamins chaotiques, morcellés, et qui pourtant semblent étrangement se compléter. elle reste là, silencieuse quelques secondes. à l'embrasser calmement. puis plus longuement. dépendance qui s'installe déjà, prend de la place dans le myocarde battant contre le sien. puis il recule, jae. question qui roule entre les lippes, quand le pouce s'invite sur la bouche de la gamine, qui vient le prendre entre ses lippes. doucement. lèvres entrouvertes, elle l'observe, lueur curieuse dans les grands yeux noirs. « comment ça ? » tête qui se penche sur le côté, le dévisage, tandis que la paume glisse plus bas. vient doucement épouser le galbe de son sein. je veux être égoïste et avare. au delà du désir, c'est une volonté qu'il affirme. celle de continuer. peu importe ce qu'ils font. ne rien arrêter.
et elle écoute en silence, adhara. respire plus fort. consciente du danger dans lequel elle s'engage. est-ce que ça change quelque chose ? absolument pas. fonce dans le mur, dee, tu regretteras (( peut-être )) plus tard. elle ouvre la bouche. se ravise. trop importante, qu'il dit. et elle a ce sentiment de partage. cette envie de lui confier qu'elle aussi. le rire qui vient même secouer les épaules à sa dernière phrase.« je ne suis même pas sûre de le pouvoir pour être honnête. » qu'elle ronronne, la brune. le regard se baisse sur les corps entrelacés, tandis qu'elle laisse courir ses ongles le long de l'échine. « [color=#2fc0d4]capable de... m'arrêter après ce soir. même pour ton propre bien, jaehwa. tu vois qu'elle est égoïste, adhara. « j'ai besoin de toi. je sais pas si c'est une bonne idée. je sais pas où ça va, mais... moi non plus je veux pas que ça s'arrête ». elle se penche vers son visage. s'arrête à quelques centimètres de ses lèvres. « et si.. on restait en roue libre ...? » à voir où ça les mènera.

(i think i want you in my life forever) ―

❝ it’s my truth addie qu’il proclame. elle n’arrivera pas à lui faire changer d’avis, même si le monde s’écroule sur lui demain. il veut être là, pour elle. ((pour lui)) parce que lui aussi veut être égoïste pour une fois, s’accrocher à ce qui le rend heureux rien qu’un peu. et s’il l’est entre ses bras, alors, jamais il ne veut les quitter. l’étreinte qui se ressert malgré tout des deux côtés; à démontrer que les raisons ne sont pas plus fortes que les coeurs unis. ❝ alors ne t’arrêtes pas qu’il demande ; et cette fois, c’est lui qui implore, c’est lui qui chasse la jeune femme. retourne les rôles quand ce fût elle, après tout ces mois à lui courir après. un sourire se dessine sur le bout de ses lèvres, le bout du nez qui se retrousse un peu; bunny smile devant ce visage trop proche. avant d’hocher la tête, son nez qui touche le sien. ❝ en roue libre … okay … j’suis plutôt bon en roue libre avec toi qu’il ricane avant d’embrasser ses lèves en baisers papillons.❝ la seule bonne idée, c’est ma présence ici après … il hausse les épaules, l’air taquin sur le visage. les mains qui remontent le long des côtes. ❝ la moins bonne … c’est cette robe indécente que tu oses porter devant mes yeux … je ne sais pas si c’est toi que je veux bouffer ou ce que tu viens de sortir de ton placard qu’il laisse entendre, le regard prononcé sur sa silhouette dénudée, offerte sur un plan de travail et tout ce qu’elle possède à manger. fait mine de penser, le regard qui se pose plus sur elle que sur la nourriture. fait grimper le suspense avant qu’il ne se détourne d’elle pour attrape un des paquets de gâteau, s’installe de nouveau sur le tabouret pour en manger. en tendre un vers ses lèvres pour qu’elle le mange alors qu’il en est à son troisième. ❝ m’en veux pas si je mange beaucoup, besoin de force pour après c’est un gourmand jae et malheureusement, pas si pur qu’il ne le prétend; l’appartement d’adhara regorge de recoins qui donnent des idées. attrape une brique de jus de fruit pour boire. liquide sucré glissant le long de sa trachée. et quand bien même il est occupé à manger, une de ses mains ne quitte jamais le corps de l’étoile. tantôt sur une cuisse, tantôt sur une hanche. grignotant un des muffins, le garçon s’aventure à faire glisser sa main sur l’un de seins de la jeune femme. le palpe du fond de sa paume, hoche la tête de bas en haut puis regarde sa main, son sein, sa main. ❝ damn, elle est faite pour toi qu’il ricane, plongé dans son monde alors qu’il fait glisser sa main sur le ventre, touche le nombril puis plus bas. là aussi qu’il minaude, fier comme un paon quand la main enlace l’intimité. chaude, malmenée, humide. ❝ toujours aussi wet qu’il chantonne. l’index et le majeur qui se glissent en elle. ❝ oops qu’il marmonne, lèvres pincées. ❝ don’t mind me et ils s’agitent le plus discrètement possible alors qu’il reprend un muffin.

(i think i want you in my life forever) ―

« ça, j'ai remarqué. » rire dans la voix, la bouche qui vient répondre à la sienne ; baisers sucrés. et elle fronce les sourcils, dee, affiche un air amusé lorsque les opales du garçon s'égarent sur sa silhouette dénudée, offerte à la vue, nœud défait. « j'étais parfaitement bien couverte, jusqu'à ce qu'une certaine personne ne vienne exhiber ce qui se passe en dessous. » peau senteur vanille et corps réagissant aux paumes avec un brin trop de force. « occupe toi plutôt de ce qu'il y a à manger à côté, je sais pas ce que tu voulais. » elle tourne les yeux vers les boites éparpillées ; salé, sucré, jus de fruit frais et autres douceurs pour le palais. et après un échange de regard interminable - dans lequel elle aurait pu se perdre et abandonner toute bonne résolution - il cède enfin, se saisit d'une boite de gâteaux qu'il porte avec appétit à sa bouche. un, deux, trois. elle ne décolle pas, adhara, le détail du regard. « quoi, t'as prévu quelque chose après ? » question risquée d'un air espiègle, tandis que du bout des lèvres, elle se saisit du gâteau qu'il lui tend. elle se courbe en arrière, saisit une boite de céréales dans laquelle elle pioche à pleine poignée. « y a aussi de quoi faire des oeufs, du bacon, whatever si t'as envie de salé. »mais de toute évidence, il est plutôt captivé par autre chose, jaehwa. poupée dégustant soigneusement ses lucky charms tout en suivant la paume qui glisse de la cuisse jusqu'à l'arrondi léger de son sein. et c'est vrai, qu'ils se complètent bien. qu'il épouse parfaitement chaque courbe. et elle rit, l'étoile. elle rit de le voir admirer des détails aussi anodins. « c'est pas difficile de pouvoir les recouvrir tho. » elle fronce le nez. silhouette fluette, a toujours assumé son manque de relief, comme ont pu dire certains magazines. elle s'en fiche.