third date : how to get burned
→ ft. @Jude Montgomery
sensation grisante, enivrante que je ressens quand tes lèvres touchent les miennes. comme une petite décharge électrique qui vient éveiller mes sens. c'est pas évident pour moi de tout recommencer quand je vois ce que j'ai vécu dernièrement avec Wesley et Mikke. des sentiments que je me suis autorisée à ressentir et qui finalement m'ont encore une fois brisé. je crois qu'au fond de moi, j'y ai cru à ce mariage. je me voyais finir mes vieux jours avec lui, adopter un enfant et continuer la médecine. et quand il a choisi de me quitter pour Ella, c'est tout un potentiel futur qui s'est fracassé en mille morceaux. alors maintenant, j'ai l'impression de marcher sur des oeufs dans ma vie. j'ai discuté un peu avec quelques personnes sur tinder avant de tomber sur toi, notre conversation qui a tout de suite été d'une fluidité si agréable que je me suis même mise à sourire en voyant ton prénom s'afficher sur mon téléphone. alors ce soir, voir que même en face à face tout reste si facile, c'est aussi agréable que sentir tes mains quitter mes joues pour venir se poser sur mes hanches. mes mains à moi glissent de ta taille jusqu'à tes épaules que j'entoure de mes bras pour te garder contre moi. « non t'es pas du tout le seul. » je grimace un peu. raaaah je me déteste tellement. je me mords la lèvre, frottant légèrement mon nez contre le tiens. Gaïa m'a dit de la jouer au feeling, mais elle sait que mon feeling il foire tout le temps tout. inspiration profonde qui gonfle ma poitrine, ma tête qui vient se laisser tomber sur ton épaule. allez kennedy, soit une adulte. je relève ma tête, mes iris qui captent les tiennes, petit sourire qui se dessine sur mes lèvres.  « tu veux monter prendre un café ? » en espérant que gaga ne soit pas en train de cuisiner une choucroute pour la troisième fois de la semaine.  

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→ ft. @Jude Montgomery
C'est sûr que ça n'est pas forcément joyeux, de tout recommencer à zéro avec quelqu'un. Apprendre à connaître la personne, développer un attachement, des sentiments, ce lien. Je ne voulais pas revivre ça après la taulée que je me suis pris avec Alaska en début d'année et si j'étais déterminé à récupérer Leandra il y a de cela encore quelques mois, à force de me prendre des vents ou des "je ne suis pas prête", je commence à perdre un peu patience et à me dire que je dois aller voir ailleurs. Si ça doit se refaire avec Leandra, ça se refera. Sinon, mon bonheur est peut-être ailleurs. Alors j'essaie de ne pas trop me prendre la tête avec Hope, même si ça n'est pas forcément facile. Un peu frustré du fait qu'on ne va pas se revoir de suite après, elle semble dans la même situation que moi. « non t'es pas du tout le seul. » Je souris légèrement, malheureusement, on a pas vraiment le choix. Mais ça peut être excitant non ? De pouvoir que se parler par sms avant de pouvoir se revoir. Ce qui est sûr, c'est qu'on apprendra à se connaître. Elle se redresse, me regarde et me demande,  « tu veux monter prendre un café ? » Je lève le regard vers son immeuble, puis je la regarde à nouveau. Pourquoi pas, après tout ? J'hoche la tête sans y réfléchir à deux fois. "Un café, pourquoi pas" Les italiens aiment le café, ça reste dans la même lignée de notre resto non ? Je me décolle d'elle, la suis même jusqu'à chez elle et je suis assez curieux de découvrir son environnement. Il parait qu'on en apprend beaucoup sur une personne en allant chez elle. En montant, je louper une marche et je me rattrape sur la rambarde, riant, "C'est moi qui suis nerveux maintenant", que je lance en me redressant. Faut dire que j'ai pas été dans cette situation depuis longtemps et je ne sais pas ce qui va se passer chez elle, mais avec la maladie, j'ai un peu perdu confiance en moi physiquement parlant, alors ça me rend forcément un peu nerveux. Je la suis jusqu'à la porte de chez elle et je m'appuie contre le mur à côté de la porte en la regardant ouvrir, "Tu dois être dans les cartons, non ?" A cause de son déménagement si j'ai bien compris, mais aussi de son départ à Paris.

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→ ft. @Jude Montgomery
frustration qui prend le dessus quand je réalise vraiment que ce soir c'était génial mais que ça n'arrivera pas à nouveau avant un moment. ou peut-être plus, selon comment l'été se passe pour nous. j'ai pas envie que tu partes maintenant. alors ouais dans les films le baiser à la fin du rendez-vous il est mignon, le prétendant qui rentre chez lui après la dernière étreinte c'est romantique mais on est pas dans une série netflix. alors même si je m'étais dit un diner et au lit, je suis en train de revenir sur la promesse que je me suis faites. parce que j'ai pas envie de te regarder partir en regrettant, j'ai pas envie de me retenir de vivre quoi que ce soit alors qu'avec ma vie personnelle à chier en ce moment, je mérite bien encore quelques étoiles dans les yeux. alors je te fais signe de me suivre dans l'immeuble, entamant la montée des trois étages. je passe en première et je m'arrête dès que je t'entends louper la marche. je me retourne en riant.  « chacun son tour » que je souffle avant d'arriver devant la porte d'entrée. clés dans la serrure, je tourne la tête dans ta direction avant d'hocher à la positive.  « alors avant qu'on entre j'ai deux trois trucs à te dire. premièrement c'est un champs de carton donc pardon du bazar. deuxièmement mon meilleur pote d'enfance squatte l'appartement avant le SC et il a la manie de laisser trainer ses calbutes partout donc.. voilà. et pour finir, je ne suis pas responsable si une odeur de choucroute embaume l'appartement. ma meilleure amie est tellement contente de partir à Paris qu'elle a passé la semaine à cuisiner français. mardi c'était cassoulet.. » j'explose de rire parce que tu dois savoir que c'est deux plats qui sont réputés pour être lourds et odorant. j'ouvre la porte, passe la tête avant de te laisser entrer.  « alan ? gaga ? » visiblement alan ne doit pas être là et gaga dort déjà. pas d'odeur suspect mais un foutoir pas possible avec encore une fois deux caleçons d'Alan qui traine sur le canapé. ce gosse est incroyable. je les attrape du bout des doigts avant de les foutre dans la poubelle. à peine le temps de poser mon sac qu'une boule de poil sort de ma chambre comme une furie et te saute dessus. « je te présente mon chien. roosevelt » en référence au président franklin roosevelt. j'allais pas l'appeler kennedy, c'était too much.

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→ ft. @Hope J.F. Kennedy
Bien sûr, je suis celui qui manque de se casser la figure quand j'emboîte ses pas pour monter chez elle et elle ne se prive pas de pouffer de rire et de me dire,  « chacun son tour » je lui offre une petite grimace et reste silencieux jusqu'à ce qu'on soit devant la porte de chez elle. La clef dans la serrure, elle se tourne vers moi et finis par me dire,  « alors avant qu'on entre j'ai deux trois trucs à te dire. premièrement c'est un champs de carton donc pardon du bazar. deuxièmement mon meilleur pote d'enfance squatte l'appartement avant le SC et il a la manie de laisser trainer ses calbutes partout donc.. voilà. et pour finir, je ne suis pas responsable si une odeur de choucroute embaume l'appartement. ma meilleure amie est tellement contente de partir à Paris qu'elle a passé la semaine à cuisiner français. mardi c'était cassoulet.. » Je souris en coin en l'entendant parler et me déballer tout ça et je me contente de me pencher vers elle pour poser mes lèvres sur les siennes, comme pour la faire taire. "T'en fais pas pour ça Hope", que je murmure contre ses lèvres avant de la suivre à l'intérieur de son appartement. Elle appelle ses colocs, je me contente de regarder autour de moi en silence jusqu'à ce qu'une magnifique boule de poils court vers moi pour me sauter dessus. « je te présente mon chien. roosevelt » Je me mets à croupie, caressant la tête du toutou complètement fou qui se redresse et pose ses pates avant sur mes genoux. "Dis donc, t'es beau comme tout toi" Je regarde Hope, sourire sur les lèvres, "Très bon choix de prénom" Avec un peu de chance il va bien s'entendre avec ma chienne que j'ai adopté il y a plusieurs mois histoire de palier à la solitude. Je me redresse, retire ma veste et je la suis jusqu'à la cuisine, "Pas trop corsé le café, sinon je vais pas dormir de la nuit" Il est déjà tard et je suis assez sensible à la caféine. C'était pratique quand j'étais en médecine, maintenant j'aime dormir la nuit.

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→ ft. @Jude Montgomery
à cet instant, je me sens obligée de me justifier pour tout les trucs étranges que tu pourrais découvrir chez moi mais qui pour moi sont.. normaux. les caleçons d'Alan qui trainent partout, c'est une habitude. on se connait depuis le jardin d'enfant, on a été à la mather ensemble. alors moi ça me choque plus de m'assoir dessus. Gaïa et sa passion cuisine, ça date de mon emménagement ici. à l'époque où j'étais une loque, lessivée, fatiguée et droguée. elle nous faisait nos tartines le matin, comme si on était ses petits. elle a toujours aimé manger, alors quand je lui ai demandé de venir avec moi en france, parce que c'était une évidence que je pourrais pas être deux mois sans elle, elle s'est dépêchée de tester les plats les plus lourds. voilà à quoi ressemble ma vie. je suis entourée de personnes parfois plus étranges les unes que les autres mais Alan, Gaïa, Mikke, Mave, Mickey, Marla.. ce sont mes rayons de soleil qui font de moi celle que je suis aujourd'hui. j'ai pas vraiment le temps de finir ma phrase que tes lèvres viennent se poser sur les miennes. je ne m'attendais pas vraiment à ce genre de réaction et je dois bien avouer que ça me plait. je me mords la lèvres alors que tu me dis de pas m'en faire. ok j'ai chaud. on entre, personne ne se ramène dans le salon, sauf ma petite tornade qui déboule à toute allure. « c'est un alaskan klee kai. c'est un peu un husky en plus petit. » c'est mon bébé. « mon meilleur ami à adopté un chien l'année dernière et quand j'ai vu le bien que ça lui a fait, je me suis dis que ça pourrait être une bonne idée pour moi aussi. » et pour tout ce qui ne va pas dans ma vie. à commencer par mon comportement auto destructeur, ma peur de l'abandon, mon caractère un peu trop explosif et ma vie sentimentale pourrit. « roosevelt comme Franklin, le démocrate. pas Theodore hein » ouais quand on vient de la famille Kennedy on se doit de connaitre les anciens présidents américains, leur partis politiques et ce qu'ils ont plus ou moins fait dans leurs mandats. ridicule hein. je me dirige vers la cuisine pour te faire un café, toi et roosevelt derrière moi. « tu préfères peut-être une tisane du coup ? » que je te demande en me moquant ouvertement. je prépare donc deux cafés. un léger pour monsieur et un extra fort pour moi, parce que j'ai du café dans les veines. je te fais signe de me suivre et je m'assois sur le canapé. je garde ma tasse en main, balayant du regard la pièce, mélancoliquement.  « j'ai du mal à croire que je vais quitter cet appartement. c'était un peu comme la mather ici, y avait toujours du monde, c'était bruyant et là j'ai l'impression qu'une page se tourne et je suis .. nostalgique je crois. » j'aime pas quand les choses changent. j'aime pas quand je dois me réhabituer aux choses alors qu'avant, j'avais tout ce que je voulais.

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→ ft. @Hope J.F. Kennedy
Encore un point commun, que je me dis quand sa petite boule de poils me saute dessus pour des caresses. Autant dire qu'il a beaucoup d'énergie, et ça me fait penser au chien que j'ai moi même adopté il y a six mois histoire de pallier à la solitude quand je n'avais pas mes enfants. « c'est un alaskan klee kai. c'est un peu un husky en plus petit. » Je souris, caresse sa tête et il en redemande. « mon meilleur ami à adopté un chien l'année dernière et quand j'ai vu le bien que ça lui a fait, je me suis dis que ça pourrait être une bonne idée pour moi aussi. Roosevelt comme Franklin, le démocrate. pas Theodore hein » Je ris et j'hoche la tête, me redressant pour la suivre jusqu'à la cuisine, "C'est une bonne idée. J'ai adopté une chienne en fin d'année dernière histoire de me sentir un peu moins seul quand mes enfants sont chez leur mère." Et je dois dire que ça a pas mal marché. Maintenant que même Alaska est partie, ça me fait du bien d'avoir au moins une petite présence chez moi quand je rentre le soir du boulot. « tu préfères peut-être une tisane du coup ? » Je lui offre une légère grimace et la regarde faire le café avant de m'installer avec elle dans le canapé. « j'ai du mal à croire que je vais quitter cet appartement. c'était un peu comme la mather ici, y avait toujours du monde, c'était bruyant et là j'ai l'impression qu'une page se tourne et je suis .. nostalgique je crois. » Je regarde autour, prends la tasse pour souffler un peu sur le liquide encore bouillant, "C'est normal que tu sois nostalgique mais imagine toutes les aventures qui t'attendent", que je lui dis en souriant. "Paris, ton nouveau chez toi.." Je présume que si elle déménage, elle va dans un endroit encore mieux qu'ici, même si cet appart est déjà franchement pas mal.

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→ ft. @Jude Montgomery
roosevelt n'a pas toujours été aussi câlin. au début il restait camouflé sous mon lit, tellement apeuré. je l'ai récupéré à la spa, petit chiot de quelques mois battu et abandonné par ses précédents maitres.. je ne comprendrais jamais comment on peut aimer faire du mal à autrui, prendre du plaisir à assener des coups à plus faible et plus petit que soi. alors cette boule de poil aussi brisé que moi par la vie, je l'ai prise sous mon aile. il a encore un peu de mal avec les gens qui m'entoure et il a ses petites préférences. les inconnus c'est pas son truc, pourtant il s'approche de toi avec un aisance que je ne lui connaissait pas. il se fait câliner et en redemande encore et encore. sourire qui apparait sur mes lèvres, visiblement, je ne suis pas la seule à être sensible à ton charme. « ne jamais sous estimer le pouvoir des bêtes. » je lance un bisou dans le vent à mon chien qui aboie une fois, comme pour dire qu'il me renvoie mon bisou. « c'est une véritable béquille. » il sent quand je suis triste, il vient lécher mes larmes quand je suis abattue et il me pousse hors du lit les matins où tout semble si compliqué. je te prépare un café léger à défaut d'une tisane pour grand père, même si ma taquinerie me fait beaucoup rire, mais pas autant que ta grimace. on prend place dans le canapé, côte à côte, étrangement proche pour deux personnes qui seraient là uniquement pour un café. vent de nostalgie qui s'empare de moi. j'ai vécu tellement de chose ici. j'ai été recueillis par ma famille alors que j'étais comme roosevelt. cassée, en mille morceaux, peureuse. si j'ai la force de me réparer, c'est grâce à ces murs et à ses habitants. « je suis une sorte d'aventurière ? qui part à la découverte d'un nouveau trésor dans un nouveau pays ? » je souris doucement. « j'aime beaucoup l'idée.   » je trempe mes lèvres dans ma tasse avant de la poser sur la table basse. ce qu'il s'est passé en bas de l'immeuble, il se pourrait qu'il ait un petit goût de reviens-y. à moitié rassurée par l'atmosphère de mon chez moi, à moitié pétrifiée par ce dont j'ai envie, je me mords la lèvre avant de plonger mes iris dans les tiennes. « je recommence à être nerveuse. je .. mh » je me mets à rire toute seule, comme une enfant. « j'ai très envie de t'embrasser encore une fois. » comme si je te demandais la permission, mon regard soutenant toujours le tiens.

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→ ft. @Hope J.F. Kennedy
« ne jamais sous estimer le pouvoir des bêtes. C'est une véritable béquille. » J'hoche la tête : je suis fils unique et depuis que j'ai eu mon fils, je sais que je veux une famille. J'ai vécu des années avec une famille, d'ailleurs. Quand j'étais avec Leandra, que les enfants étaient là, il y avait toujours du mouvement dans l'appartement, toujours des voix, des rires, des pleurs aussi parfois. Cet endroit est tellement vivant. Alors quand elle est partie, quand j'ai commencé à n'avoir mes monstres qu'une semaine sur deux, je me suis vite senti très seul, dans cet appartement vide et silencieux. La présence d'un chien a beaucoup aidé, je dois dire. Et elle continue d'aider, maintenant que mon quotidien est revenu à la normal après l'accident et la maladie. Je comprends sa nostalgie par rapport à cet appartement, mais il faut qu'elle voit les choses sous un autre angle, pour aller de l'avant. « je suis une sorte d'aventurière ? qui part à la découverte d'un nouveau trésor dans un nouveau pays ? » Hoche la tête, la comparaison est plutôt mignonne. "Pourquoi pas" Dans un nouveau pays, une nouvelle ville où elle va pouvoir se réinventer complètement. Quand on a vécu des merdes comme elle, cette idée doit être bien plus que séduisante. « j'aime beaucoup l'idée.   » Je termine ma tasse et la pose sur la table basse, me réinstallant en me tournant vers elle, le coude sur le dossier du canapé. Je sens son chien qui vient se caler contre mes jambes, réclamant encore des caresses, jusqu'à ce qu'elle me dise : « je recommence à être nerveuse. je .. mh » mon attention est alors attirée par autre chose que son petit Roosevelt, « j'ai très envie de t'embrasser encore une fois. » Un sourire se dessine sur mes lèvres et ma main glisse sur son genou alors que je me penche pour plaquer mes lèvres contre les siennes, sans prévenir, sans demander. A quoi bon demander la permission ? C'est arrivé il y a dix, quinze minutes maintenant ? Ma main passe de son genou à sa nuque sous ses cheveux alors que je prolonge le baiser au maximum, peut-être un peu moins timidement que la première fois, quand nous étions en bas de son immeuble. On ne va pas se voir avant un moment alors, alors pas la peine de douter ou d'être dans la retenue, non ?  

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→ ft. @Jude Montgomery
Pourquoi pas. j'aime l'idée que tout est possible. que finalement il n'existe que les limites qu'on se fixe nous même, dans nos têtes. et ça je suis douée pour en créer. professionnelle de la construction de barrières psychiques, capable de refouler le monde entier pour soulager mes démons intérieurs. technique pas toujours très probante quand la fameuse poudre blanche faisait office de marchand de sable pour mes nuits les plus difficiles. je voudrais parfois pouvoir redevenir cette gamine insouciante qui pensait qu'elle pourrait sauver le monde, qu'être une femme du clan Kennedy, c'était porter le monde du bout de ses doigts pour en faire quelque chose de meilleur, peut importe ce que ça voulait dire. au lieu de ça, la vie m'a battue à coup de ceinture, de poing, d'héritage. et quand bien même je suis usée de tout ça, entendre les encouragements de personnes extérieurs, c'est agréable. surtout comme toi, quand on sait que tu t'es aussi battu, que t'as dû aller chercher ce que tu voulais, que t'as dû te battre pour avoir ce que tu possèdes. se battre le leitmotiv de notre société peut importe les origines ou le genre. alors ce petit pourquoi pas il veut dire tellement de chose. il m'ouvre réellement un champ de possibilité incroyable. je veux être médecin, pourquoi pas ? je veux servir à quelque chose, être utile pour ceux qui en ont besoin, alors pourquoi pas ? une idée séduisante, comme la situation, comme toi. je retrouve mon état de nervosité du début de soirée. l'impression d'être une petite fille, impressionnée par la présence que tu as et dont tu ne semble même pas avoir conscience. je vois pas un malade quand je regarde dans tes yeux, je vois un homme courageux, un battant. et je suis impressionnée par toi, pour toutes ces fois où moi, j'ai choisi d'abandonner. mais pas cette fois, pas ce soir. maladroitement, je te dis que j'ai envie de t'embrasser à nouveau et ta réponse à la douceur d'un sourire, la délicatesse de tes lèvres qui viennent à la rencontre des miennes. t'as pas besoin de me demander la permission, tu l'a, clairement tu l'a. ta main qui glisse le long de mon genou pour atteindre ma nuque, la mienne qui se pose sur ta joue alors que j'entrouvre mes lèvres pour faire danser ma langue avec la tienne. respiration qui bloque comme le temps qui semble s'être arrêté. je rapproche un peu mon corps contre le tiens, oubliant totalement que je suis en pleins milieu de mon salon, que Gaïa peut sortir de sa chambre à tout moment ou que Alan peut rentrer de soirée là maintenant tout de suite. je m'en fiche royalement en fait. parce que ce qui est en train de se passer ne m'est pas arrivé comme ça depuis très longtemps, que je vais bientôt m'envoler pour Paris, qu'on ne va peut-être pas se revoir avant un moment, alors je ne veux pas regretter. mes lèvres qui se décollent des tiennes pour que je puisse reprendre ma respiration. je souris comme idiote, le rouge qui me monte aux joues quand je me lève du canapé et que je te tends la main. « viens avec moi » que je te chuchote, attrapant ta main et te guidant jusqu'à ma chambre, prenant bien soin de fermer la porte derrière nous.  

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→ ft. @Hope J.F. Kennedy
J'peux pas me relancer dans une nouvelle histoire. C'est toujours ce que je me dis. Et je n'y arrive jamais. En réalité, quand j'ai commencé à fréquenter Alaska l'année dernière, on devait pas tomber amoureux. Du sexe. Ça devait être que du sexe. Et les sentiments sont venus s'en mêler, histoire de bien compliquer la situation. Histoire que le destin se foutre de ma gueule, moi qui n'avait jamais compris comment Leandra pouvait m'aimer moi et Jasper en même temps. Pourtant j'ai compris, l'année dernière, me retrouvant dans la même situation. Je sais pas vraiment dans quoi je m'embarque avec Hope, et peut-être que ça me fera un peu flipper quand je vais y penser demain matin, mais j'ai décidé de ne pas le faire ce soir. De ne pas penser, ne pas me poser de questions. J'ai assez morflé ces derniers mois pour ne pas profiter du moment présent un maximum. Je sens sa main glisser sur ma joue, le baiser qui se prolonge, son corps qui se rapproche du mien, jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'on est en plein milieu de son salon et que n'importe qui peut probablement débarquer à n'importe quel moment. Ses lèvres finissent par quitter les miennes et elle se lève, tendant la main en me disant, « viens avec moi » J'hoche la tête, encore une fois sans me poser plus de question et je prends sa main pour la suivre jusqu'à sa chambre. Elle ferme la porte, ma main est toujours dans la sienne et j'en profite pour la tirer contre moi et capturer ses lèvres de plus belle. Mes bras entourent sa taille, mon corps pousse le sien contre la porte de sa chambre fermée sans jamais quitter ses lèvres. Mon souffle s'accélère, le sang devient chaud. J'ai juste décidé de ne pas réfléchir ce soir. Alors mes mains descendent sous ses fesses pour la porter, toujours contre la porte et mes lèvres finissent par lâcher les siennes pour dévier le long de sa mâchoire, reprenant mon souffle au passage.