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Lien du postSam 21 Mar - 4:23
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Vendredi, 20 mars 2020
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@Nadia A-Sherwood ✧ Nixon Sherwood
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J'avais besoin de la voir, de la savoir près de moi, puiser en elle de quoi me calmer et me redresser. J'avais besoin de sa délicatesse parfois subjective pour me remettre sur pied. Quitte à me prendre une claque derrière la tête! De quoi me ramener sur terre correctement et me remettre les idées en place. Parce que je suis bien forcé d'admettre que je sais plus comment réagir présentement. Entre les aveux sur son passé, les promesses qui ont flottées, cette conversation pour essayer de le ramener alors qu'il voulait reprendre l'avion et finalement son repêchage hier… Neal a réussi à lancer mon coeur de tous les côtés et ma tête fait grève parce que c'est trop compliqué. Depuis qu'on l'a ramené à la chambre, hier, j'admets que je n'ai pas fait grand chose d'autres que fixer le vide, incapable de dormir alors qu'il y a passé une partie de la journée, une crainte de ne plus le trouver au réveil planant constamment sur une part de mon cerveau, m'empêchant réellement de fermer l'oeil. Je n'avais fini par sombrer réellement que cet après-midi alors qu'il s'était endormi plus qu'à demi couché sur moi. J'avais sombrer pour quelques heures en sa compagnie avant de me réveiller dans des draps encore tièdes, qu'il n'était pas parti depuis longtemps. Ayant l'idée qu'il n'avait probablement pas pu gambader très loin avec sa jambe, j'avais enfiler en vitesse les premiers vêtements qui m'était passer sous la main. ...jusqu'à ce que la notification de messagerie me fige sur place, glaçant mon coeur. Pas encore…
Récupérant l'appareil sur la table de chevet, je n'avais retrouvé une respiration normale que lorsque ses mots étaient apparus à l'écran, rassurant de vie et de simplicité. Assez pour me laisser choir sur le lit alors que la panique quittait mes veines. Mes doigts avaient courus sur le clavier pour lui répondre. Normalement, je l'espérais. En me laissant retomber sur le lit, un profond soupir franchissant mes lèvres alors que j'avais fermé les yeux. La nouvelle vibration dans ma main me tirant de l'immobilité, j'avais ramener le téléphone dans mon champ de vision et un sourire doux c'était inscrit sur mes lèvres. Il pouvait bien le garder ce t-shirt, je le lui donnais avec plaisir. Simplement pour la pensée. Pour ses mots. Simplement parce que j'étais encore capable d'interagir avec lui…
Je ne sais pas combien de temps je suis resté à fixer le plafond à nouveau, mais j'avais fini par bouger, n'étant simplement plus capable de rester immobile alors que la tempête de ressentis flous et mixtes se pointait à nouveau. Me redressant, mon regard avait accroché sur le paquet de clopes de Neal, resté sur la table de chevet. Quatre ans bientôt que j'avais éteint ma dernière cigarette et pourtant aujourd'hui, ça me faisait terriblement envie. Le goût de la nicotine... Son effet calmant... Trois ans à fumer et, le soir de mon vingtième anniversaire, il n'avait fallu qu'une raillerie de mon parrain pour que j'éteigne celle que j'avais au bec pour ne plus en rallumer une par la suite. Par défi. Par entêtement. Je n'y avais pas regoûter autrement que sur les lèvres des personnes que j'avais fréquenté par la suite. Et au lieu de plonger à nouveau, ne sachant pas où ça me conduirait, j'avais plutôt choisir de tendre la main vers ma soeur pour qu'elle m'aide. La conversation avait été courte, mais vive, et pourtant, ce n'était pas celle qui semblait avoir fait le plus d'éclats. Je m'étais changé lentement, avais récupérer mes effets pour les fourrer dans les poches du jeans que j'avais enfiler, avant de me diriger à pas plus lents qu'à l'habitude vers le bar de l'hôtel. La simple vue de ma blondinette préférée m'avait tiré un sourire, peut-être plus faiblard qu'à l'habitude, certes, mais je n'essayais même pas de lui cacher ma fatigue, physique ou mentale.
- Hey sis'...
Récupérant l'appareil sur la table de chevet, je n'avais retrouvé une respiration normale que lorsque ses mots étaient apparus à l'écran, rassurant de vie et de simplicité. Assez pour me laisser choir sur le lit alors que la panique quittait mes veines. Mes doigts avaient courus sur le clavier pour lui répondre. Normalement, je l'espérais. En me laissant retomber sur le lit, un profond soupir franchissant mes lèvres alors que j'avais fermé les yeux. La nouvelle vibration dans ma main me tirant de l'immobilité, j'avais ramener le téléphone dans mon champ de vision et un sourire doux c'était inscrit sur mes lèvres. Il pouvait bien le garder ce t-shirt, je le lui donnais avec plaisir. Simplement pour la pensée. Pour ses mots. Simplement parce que j'étais encore capable d'interagir avec lui…
Je ne sais pas combien de temps je suis resté à fixer le plafond à nouveau, mais j'avais fini par bouger, n'étant simplement plus capable de rester immobile alors que la tempête de ressentis flous et mixtes se pointait à nouveau. Me redressant, mon regard avait accroché sur le paquet de clopes de Neal, resté sur la table de chevet. Quatre ans bientôt que j'avais éteint ma dernière cigarette et pourtant aujourd'hui, ça me faisait terriblement envie. Le goût de la nicotine... Son effet calmant... Trois ans à fumer et, le soir de mon vingtième anniversaire, il n'avait fallu qu'une raillerie de mon parrain pour que j'éteigne celle que j'avais au bec pour ne plus en rallumer une par la suite. Par défi. Par entêtement. Je n'y avais pas regoûter autrement que sur les lèvres des personnes que j'avais fréquenté par la suite. Et au lieu de plonger à nouveau, ne sachant pas où ça me conduirait, j'avais plutôt choisir de tendre la main vers ma soeur pour qu'elle m'aide. La conversation avait été courte, mais vive, et pourtant, ce n'était pas celle qui semblait avoir fait le plus d'éclats. Je m'étais changé lentement, avais récupérer mes effets pour les fourrer dans les poches du jeans que j'avais enfiler, avant de me diriger à pas plus lents qu'à l'habitude vers le bar de l'hôtel. La simple vue de ma blondinette préférée m'avait tiré un sourire, peut-être plus faiblard qu'à l'habitude, certes, mais je n'essayais même pas de lui cacher ma fatigue, physique ou mentale.
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mots : 645 • nightgaunt
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Lien du postSam 21 Mar - 6:47
Nixon & Nadia Un cri, un SOS, un appel en détresse. Nixon lui avait toujours semblé fier et fort, voir même inébranlable, jouant à merveille son rôle de grand-frère protecteur avec elle. Et pourtant... Pourtant ce soir, il semblait désireux de laisser ce rôle de côté, de tout laisser tomber à ce niveau. Un mal-être provoquer par un duo de personne que la jeune femme connaissait et dont elle en haïssait déjà l'un des protagonistes à cause d'un triste passé commun. Des coups au coeur de son frère, imprévu, mais dont elle aurait pourtant pu le préserver en le prévenant que Lukas tournait autour de Neal. Ce son Lukas tournait autour de l'amant de son frère. Un Lukas nocif, un Lukas destructeur, parce qu'il n'était plus que cela à ses yeux, un poison douloureux du début à la fin, comme un mauvais repas, du lait caillé ou encore de la viande avarié. Pour la blonde, il n'est qu'un nuisible et elle ne se retient aucunement de l'insulter en passant par Neal qui passe la soirée avec, incendiant l'italien au passage. Après tout, pourquoi son frère serait le seul à souffrir ? Pourquoi ce soir, il n'y aurait qu'une âme en peine au lieu de trois ? Elle sait Neal émotif et sensible et elle joue de cela, usant de mot blessant pour le jeune homme pour gâcher sa soirée avec son ex. Si Nixon passe une mauvaise soirée, eux aussi devront en passer une mauvaise, c'est simple et égalitaire, même si bien entendu, elle aurait préféré que son aîné se porte comme un charme... Mais à fréquenter les mauvaises personnes on ne peut que se brûler les ailes. Elle n'a d'ailleurs pas mâché ses mots vis à vis de cela par texto, mais elle sait qu'une fois face à lui, il ne lui sera pas réellement permit de dire ce genre de choses. Parce que c'est un rendez-vous improviser entre un frère et sa soeur. Un rendez-vous dont tout le monde se serait bien passé, mais qui pourtant va bel et bien avoir lieu dans le bar de cet hôtel dans ce lieu qui se veut soi-disant paradisiaque. Elle l'attend au bar, en pianotant rapidement sur son téléphone, répondant aux piètres excuses de Neal, qui se voulait comme elle le pensait réellement touché par ses propos et même blessé. Elle ne peut réprimer sa satisfaction de cela. Blesse mon frère et je te blesserais au centuple s'il le faut, tel est la devise de la demoiselle. Après tout, il faut toujours se méfier de l'eau qui dort, elle qui semble si facilement douce et gentille, la gaieté à l'état pure comme durait son frère, mais la vérité est bien plus loin, à cause de ce qu'elle a déjà traversé, à cause de son fort caractère également. Elle n'est pas faible et fragile, elle n'est pas douce et aimante avec les êtres qu'elle considère mauvais et nocif. Certes, la danseuse peut faire des efforts, comme ça avait été le cas lors de la soirée d'anniversaire de Neal. Elle n'avait pas fait d'éclat, alors qu'elle aurait pu si facilement gâcher encore plus la soirée, pourtant elle n'avait rien fait, se posant en simple spectatrice d'une soirée où elle était en grosse partie une inconnue. Une figurante voilà ce qu'elle avait été, même si elle n'avait pu réprimé plus d'un regard noir à l'attention de son ex. Après de longue minutes, il est enfin près d'elle, ne cachant aucunement son malaise. Peut-être aurait-elle du éviter de l'inviter dans un lieu public, sa chambre aurait été peut-être plus appropriée pour ce genre de discussion ? Après tout, il y avait un mini-bar. Mais bon, si besoin, il était tout à fait possible d'y aller, ils n'en étaient pas si loin que cela, puis il y avait quand même très peu de monde ce soir au bar. "Nix..." Lance-t-elle son ton laissant entendre de la compassion pour lui. "Je pense que tu comprends maintenant ce que je voulais te dire..." Elle fait référence à son texto, quand ils avaient parlé de cette histoire de bague et d'engagement. Neal semblait vouloir prendre de l'ampleur dans la vie de son aîné et pourtant, il ne semblait aucunement dérangé à lui piétiner le coeur de cette façon si... irresponsable, désagréable, etc. Elle dépose alors son téléphone sur le bar, ouvrant les bras pour inviter son frère à venir s'y réfugier pour un câlin réconfortant. Une étreinte chaleureuse et sincère, chose dont Nixon ne devait plus avoir réellement l'habitude à cause du double jeu de Neal. "Qu’il fait sombre tout en bas quand t’es perdu sans lanternes(@Diam's) |
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Lien du postDim 22 Mar - 6:42
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Vendredi, 20 mars 2020
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@Nadia A-Sherwood ✧ Nixon Sherwood
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@Nadia A-Sherwood ✧ Nixon Sherwood
J'entre-ouvre à peine les lèvres, mais les referme bien vite sans pour autant formuler le moindre son. Je comprends ce qu'elle voulait dire, il y a quelques jours. Ses raisons pour ne pas valider ma relation avec Neal. Ou du moins ne pas la valider si on s'engage sur du long terme. Mais je ne sais plus si elle dira la même chose en connaissant toutes les données, tous les détails. Pourtant, je ne crois pas avoir la force de tout expliquer, de tout remettre en ordre dans ma tête. Ce ne serait peut-être pas mauvais comme exercice cependant. Ça me permettrait peut-être de voir un peu plus clair. J'ai l'impression qu'un mois est passé depuis qu'on est arrivé. Pourtant, il n'y a eu que… combien de jour? Quel jour est-on aujourd'hui? Jeudi? Non… Vendredi? Oui, il avait dit qu'il irait voir Lukas vendredi… et motocross pour le samedi.
Ne cherchant pas plus dans mon esprit, ne sachant déjà plus pourquoi je le cherchais la date d'aujourd'hui, je ne fais que réagir comme un automate lorsque Nadia ouvre les bras, faisant le pas et demi qui m'en sépare pour la serrer à mon tour, y trouvant réconfort et énergie. Au moins tout un peu. Assez pour ne plus avoir l'impression d'être au milieu de nul part et sur un terrain instable. C'est un sentiment plus familier qui m'enveloppe et arrête de me faire tanguer par ses vérités. Elle a toujours le même parfum bien que l'odeur de la crème solaire s'y mêle, ses cheveux sont toujours aussi doux sous mes doigts lorsque je m'y égare en un mouvement d'affection en me redressant, effleurant ensuite sa joue pour la remercier alors qu'elle arrive, par sa simple présence à rallumer une étincelle de vie dans mon regard, à faire relever le coin de mes lèvres un tant soit peu.
Tirant un banc, je prends place au bar à ses côtés, signe qu'attendait apparement le barman pour apparaître et s'enquérir de nos consommation.
- Une Bohemian Vienna, articulais-je à son attention, étant la seule bière que j'aie trouvé ici - et dont je suis plus ou moins capable de prononcer le nom en étant compréhensible - qui ne s'apparente pas trop à de l'eau. Je ne supporte pas la légèreté de la Corona que les serveurs sont si enclin à apporter. Avec le temps, j'ai développé une préférence pour les bières foncés. L'une des bières de Grannie, ça aurait été super, ce soir, soupirais-je, le coude posé sur la surface du bar, mordillant le bout de mon pouce pour faire passer ...je ne sais plus quoi, un mélange d'un peu tout ce que je ressens à la fois. Nervosité. Tension. Angoisse. Panique. Peur. Fatigue également... Bref, rien de réellement positif et que je n'arrive pas à gérer. Alors ça s'exprime par des tics, par des mots lâchés sans filtre pour exprimer un goût qui aurait été appréciable. Rassurant et connu. Mais j'aurais probablement vider une trop grande quantité si on avait été à la maison et que j'en avais sous la main. J'aurais vider la réserve et ça n'aurait, en aucun cas, arrangé les choses. Trop habitué au goût de la bière de la distillerie de notre grand-mère, j'y reste fortement attaché malgré les miles qui nous séparent, mais c'est toujours avec plaisir qu'elle fait parvenir une cargaison à qui en veut dans la famille. Suffit de demander, en fait, alors il y en a toujours dans le frigo à l'appart. L'ennui, c'est que pouvoir y mettre la main facilement m'aurait probablement fait oublier une certaine limite, donc peut-être est-ce mieux ainsi.
Tournant la tête pour poser à nouveau les yeux sur Nadia, j'accroche plutôt un instant sur son téléphone laissé sur le comptoir. Arrêtant de mordiller mon doigt, j'en pointe plutôt l'appareil d'un geste légèrement vague.
- T'as dit quoi à Neal? La questionnais-je en fronçant légèrement les sourcils au rappel de l'échange que j'ai eu avec lui avant de venir la rejoindre, plus incertain que colérique, croisant finalement ses iris dont la couleur est très semblable aux miennes qui nous a déjà valu plusieurs commentaires sur notre ressemblance, sur le fait qu'on ne pourrait pas se renier. Si la biologie qui nous compose le fait, pour ma part, j'ai toujours refusé de le faire, affichant plutôt une fierté amusé face à ce genre de commentaires.
Ne cherchant pas plus dans mon esprit, ne sachant déjà plus pourquoi je le cherchais la date d'aujourd'hui, je ne fais que réagir comme un automate lorsque Nadia ouvre les bras, faisant le pas et demi qui m'en sépare pour la serrer à mon tour, y trouvant réconfort et énergie. Au moins tout un peu. Assez pour ne plus avoir l'impression d'être au milieu de nul part et sur un terrain instable. C'est un sentiment plus familier qui m'enveloppe et arrête de me faire tanguer par ses vérités. Elle a toujours le même parfum bien que l'odeur de la crème solaire s'y mêle, ses cheveux sont toujours aussi doux sous mes doigts lorsque je m'y égare en un mouvement d'affection en me redressant, effleurant ensuite sa joue pour la remercier alors qu'elle arrive, par sa simple présence à rallumer une étincelle de vie dans mon regard, à faire relever le coin de mes lèvres un tant soit peu.
Tirant un banc, je prends place au bar à ses côtés, signe qu'attendait apparement le barman pour apparaître et s'enquérir de nos consommation.
- Une Bohemian Vienna, articulais-je à son attention, étant la seule bière que j'aie trouvé ici - et dont je suis plus ou moins capable de prononcer le nom en étant compréhensible - qui ne s'apparente pas trop à de l'eau. Je ne supporte pas la légèreté de la Corona que les serveurs sont si enclin à apporter. Avec le temps, j'ai développé une préférence pour les bières foncés. L'une des bières de Grannie, ça aurait été super, ce soir, soupirais-je, le coude posé sur la surface du bar, mordillant le bout de mon pouce pour faire passer ...je ne sais plus quoi, un mélange d'un peu tout ce que je ressens à la fois. Nervosité. Tension. Angoisse. Panique. Peur. Fatigue également... Bref, rien de réellement positif et que je n'arrive pas à gérer. Alors ça s'exprime par des tics, par des mots lâchés sans filtre pour exprimer un goût qui aurait été appréciable. Rassurant et connu. Mais j'aurais probablement vider une trop grande quantité si on avait été à la maison et que j'en avais sous la main. J'aurais vider la réserve et ça n'aurait, en aucun cas, arrangé les choses. Trop habitué au goût de la bière de la distillerie de notre grand-mère, j'y reste fortement attaché malgré les miles qui nous séparent, mais c'est toujours avec plaisir qu'elle fait parvenir une cargaison à qui en veut dans la famille. Suffit de demander, en fait, alors il y en a toujours dans le frigo à l'appart. L'ennui, c'est que pouvoir y mettre la main facilement m'aurait probablement fait oublier une certaine limite, donc peut-être est-ce mieux ainsi.
Tournant la tête pour poser à nouveau les yeux sur Nadia, j'accroche plutôt un instant sur son téléphone laissé sur le comptoir. Arrêtant de mordiller mon doigt, j'en pointe plutôt l'appareil d'un geste légèrement vague.
- T'as dit quoi à Neal? La questionnais-je en fronçant légèrement les sourcils au rappel de l'échange que j'ai eu avec lui avant de venir la rejoindre, plus incertain que colérique, croisant finalement ses iris dont la couleur est très semblable aux miennes qui nous a déjà valu plusieurs commentaires sur notre ressemblance, sur le fait qu'on ne pourrait pas se renier. Si la biologie qui nous compose le fait, pour ma part, j'ai toujours refusé de le faire, affichant plutôt une fierté amusé face à ce genre de commentaires.
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mots : 720 • nightgaunt
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Lien du postLun 23 Mar - 0:38
Nixon & Nadia "Et une corona." Ajouta la jeune femme après que son frère aie commandé une bière pour lui. Elle n'allait pas le laisser boire seule, bien que probablement elle ne tiendrait pas aussi bien que lui s'il décidait de passer sa soirée à en boire plus d'une. Avec lui dans cet état, elle ne savait pas trop comment la soirée allait se passée. Pas trop mal espérait-elle. Mais en même temps, elle n'avait aucun souvenir de l'avoir vu déjà aussi mal que cela soit pour une précédente histoire de coeur ou de cul. Neal semblait réellement être quelqu'un de spécial pour lui et d'une certaine façon, cela la dérangeait un peu... A cause des à côtés, à cause de la présence de cet autre type, Lukas, son ex. Elle soupire alors, parce qu'au final, elle n'était pas forcément mieux que lui à cause de cette histoire, bien que réellement moins impliqué que lui, mais depuis le début, elle ne pouvait s'empêcher de se faire du soucis pour son frangin. Mais elle reste quand même la positive du duo, celle qui cherchera toujours le mieux et pas le pire, du moins, en théorie.La blonde l'observe, alors qu'il a prit place à côté d'elle. Elle fait attention à ses mimiques, à ses gestes pour tenter de cerner au maximum l'état d'esprit de son grand-frère, savoir à quel point il est mal, parce qu'elle sait qu'il ne fera pas semblant avec elle. Mais peut-être qu'il tente quand même un peu de garder la face devant le monde qui les entoures. Ils ne sont pas seuls. Nadia s'est tiré une balle dans le pieds en choisissant cet endroit. Vraiment. La question tombe alors, ce qu'elle avait dit à Neal. Comme ça, il l'avait directement balancée ? L'italien est-il réellement désireux de tomber plus bas que terre dans l'estime de la demoiselle, et le tout, en une seule soirée ? Elle pose son index et son majeur sur l'écran de son téléphone, le faisant glisser sur le bar pour le mettre devant son aîné. "T'as qu'à lire toi-même, je n'ai rien à caché personnellement." Une petite remarque qu'elle n'aurait peut-être pas dû faire, mais qui pourrait très bien mal passé dans les oreilles de son aîné, surtout dans cette situation, mais c'est surtout, pour lui faire comprendre qu'elle ne lui mentirait pas, pas pour tenter de le faire aller mieux. La vérité blesse, mais le mensonge est encore pire. "Tu connais le code, c'est ta date." Comme cela, il est réellement libre de parcourir tout son téléphone s'il le désire et ne pourra pas lui reprocher de lui avoir caché quelque chose. "Et lui, il t'a dit quoi?" Questionna-t-elle en retour, pour savoir s'il avait répété quelque chose ou non, en tout cas, elle n'est pas désireuse de lire les texto, trouvant cela inutile pour sa part, n'étant pas tant lié que cela à ce gars, mais bien plus à celui avec qui il fait du mal à son aîné... Malheureusement. "Qu’il fait sombre tout en bas quand t’es perdu sans lanternes(@Diam's) |