@Dimitri A. Marriott & Allie

It's always a good day for a first tattoo

Je souris, fière de moi, lorsque Dimitri confirme que les lettres anonymes sont un bien meilleur choix. J'aurais pu lui proposer leur meurtre, mais en même temps, je suis loin d'être en capacité quelqu'un et de cacher son corps. En plus de ça, je serais capable de me vendre moi-même sous la torture. Je ne sais pas jusqu'où l'être humain est capable d'aller par amour, ou quand la haine l'envahit. Franchement, là, je n'ai pas vraiment envie de le savoir. Non, je préfère rire et dire des bêtises avec Dimitri, comme le fait qu'on aurait pu s'envoyer en l'air dans la rue de derrière, son t-shirt en guise de "chaise", pour ne pas salir mon fessier. "Je ne comprends pas, c'est super propre", je rétorque en riant, tout en lui faisant un clin d'œil. Je n'ai jamais fait l'amour dans la rue, et honnêtement, je n'ai pas non plus envie d'avoir des rapports dans ce genre d'endroit. J'imagine la scène, les odeurs horribles et surtout le risque de se faire prendre. Non, je veux bien faire l'amour n'importe où mais pas dans la rue. Et puis pour le moment, la question ne se pose même pas. J'ai envie d'apprendre à connaître Dimitri, c'est un garçon très charmant, drôle et beau. On verra bien où tout ça nous mène, pour le moment, j'essaye de passer du bon temps avec lui. "Tu as quoi contre les pieds ?", dis-je en prenant un faux air choqué. "Bon d'accord, va pour une épaule alors", dis-je en riant, alors que nous prenons la direction de l'hôtel. "Ah ben voyons, moi qui pensais que tu serais un Prince, pffff", je rétorque en prenant un air de drama queen, jetant mes cheveux vers l'arrière telle un mannequin, ou pas, de l'Oréal. Nous finissons par nous installer au bar, puis nous commandons notre boisson alcoolisée bien entendu. Après tout, nous venons de souffrir, nous avons bien le droit à un petit remontant. "Mince, je n'ai pas été discrète, c'est si évident que ça ?", je lui réponds en retenant un petit rire. "Que dire que moi de bien intéressant...J'étudie le droit et le journalisme. Je déteste le droit...mais j'adore le journalisme...", je lui réponds dans un premier temps, remerciant le barman lorsqu'il nous donne nos verres. "...Je bosse au Starbucks, ce qui veut dire boissons et surtout gâteaux à volonté !". J'aime tellement ça, en même temps, je suis une vraie gourmande. "Mais ce que j'aime par-dessus tout, c'est écrire, genre des romans, tu vois !", je lui réponds naturellement. Woah, c'est le genre de chose dont je ne parle jamais, de cette passion que j'ai, mais aussi de vouloir en faire mon métier. M'enfin pour le moment, être écrivaine ne reste qu'un rêve. "Et toi alors ? À part ta petite beauté, qu'est-ce qui te passionne dans la vie ?", je lui demande à mon tour, prenant une gorgée de mon verre.

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Pour un premier rendez-vous, on s'en sort plutôt pas mal non ? On arrive à rire de nos bêtises en parlant de saletés, en faisant l'amour dans la rue. Ce n'est pas pour moi, et d'après ce qu'il me raconte, ce n'est clairement pas pour lui non plus. Je ne comprends pas les gens qui s'envoient en l'air dans la rue, comme ça contre un mur, ou à même le sol. Non, ce n'est pas possible, je n'y arrive pas. Il faudra peut-être qu'on m'explique le plaisir qu'on y prend, peut-être parce que l'excitation vient du fait qu'on pourrait nous surprendre ? Non, même pas comme ça je comprends. Je ris parce que oui, il a bien raison sur ce coup, on risque plus de choper un microbe qu'autre chose. J'en viens à le taquiner, alors qu'on se taquine sur le fait que je l'ai vu torse-nu et que lui, et bien, il n'a rien vu. Je lui propose mes pieds pour rigoler, mais il en demande plus, une épaule ? Il accepte, ce qui me fait encore plus rire. "D'accord, va pour l'épaule, mais je te préviens, tu risques de ne pas t'en remettre", je lui déballe ça en lui tapotant l'épaule, essayant vraiment de ne pas rire. C'est un peu compliqué, mais c'est bien de rire. J'aime ça rire, dire des conneries, ne pas tout le temps se prendre au sérieux. Puis, honnêtement, avec lui, je me sens à l'aise, comme si je le connais depuis des années alors que non, on se connaît que depuis quelques heures seulement. "Je l'avoue, je l'avoue, je raffole du sexe sur la plage ! Genre le sable qui me gratte la peau, les grains qui s'aventurent dans des endroits pas très agréables, J'ADORE !", je réplique en pouffant de rire. Je n'ai jamais fait l'amour sur la plage, mais d'après ce qu'on m'a dit, ce n'est pas du tout confortable. Je m'imagine le sable dans la bouche, les grains qui me grattent les fesses. "Parce que pour le moment, je dois apprendre le droit dans le monde du journalisme...Puis honnêtement, j'ai envie de faire un tout autre métier, mais ça, c'est plutôt un rêve, on va dire...", j'ose lui confesser. Oui, écrire, c'est ma passion. Je rêve de vendre des livres, d'être un auteur célèbre et qui sait, qu'on adapte peut-être un jour mes romans au cinéma. "Marriott, comme la chaîne d'hôtels ?", je lui demande, prenant une gorgée de mon verre d'alcool. Et bien monsieur est un Marriott, de quoi être fière. Cela doit être une lourde tâche, surtout quand on a un nom aussi grand, mais moi, je trouve ça plutôt cool en fait. "Bon, Dimitri, est-ce que tu es bien installé sur ton tabouret ?", je lui demande, poussant légèrement mon verre sur le bar.

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Les fétichistes des pieds seraient très heureux d'avoir une photo des miens, je dis ça, je dis rien. Nous plaisantons là-dessus, du coup, je lui promets au moins une épaule ce qui nous fait rire tous les deux. Il est clair que je ne suis pas le genre de fille à sortir un sein juste comme ça, pour faire beau, ou m'envoyer en l'air dans l'instant, comme pour acheter une baguette. En même temps, j'aime plutôt bien ce date. Dimitri est un chouette type, et je m'éclate plutôt bien avec lui. Je suis rarement pour les rendez-vous Tinder, car la plupart du temps, les mecs disent clairement qu'ils veulent de la baise, qu'ils s'en tapent limite d'apprendre à connaître la nana. Eux, ils me gavent, puis ce que je cherche, ce n'est pas un plan cul. Sauf que j'ai promis à mes meilleures amies de faire un effort, de me lâcher et de m'ouvrir aux autres. La preuve que j'y mets du mien, puisque j'ai accepté de me faire tatouer avec un inconnu que j'ai rencontré sur Tinder. On continue de se taquiner, parlant de pieds, d'épaules et que hélas pour moi, la mienne ne sera pas la première qu'il a vu. Lorsqu'il me fait cet aveu, je retiens un rire, prenant un faux air choqué, en mode trahison. Nous avons vraiment l'air de deux cons, mais bon, nous on trouve ça amusant. "Il semble que monsieur a déjà eu une aventure avec du sable", dis-je en riant, alors que Dimitri me confirme bien que faire l'amour sur la plage, c'est une grosse galère. Très bien, je note ce qu'il me dit, ne pas faire l'amour sur la plage. Nous parlons de mes études, mais je me surprends à lui parler de mon rêve. Mes amis ne sont pas objectifs sur ce sujet, je pourrais écrire de la merde, qu'ils me diraient que c'est super génial. "Tu as raison, à Boston, je me balade toujours avec un carnet où je prends des notes, avant de tout mettre sur ordinateur. Qui sait, peut-être que je serais la prochaine JK Rowling, ou encore Stephen King !", ou alors je serais toujours Allie Sanderson de Boston, qui écrit dans son coin, sur le bureau de sa chambre à 60 ans et toujours chez sa mère. Dimitri m'annonce ensuite qu'il est un Marriott, je trouve ça surprenant, bien qu'en soit, pourquoi pas. J'ai envie de dire, à Harvard, il y a de tout. Des futurs Rois et Reines, des descendants de grandes familles, ou encore de simple personnes comme moi, alors oui, c'est limite normale d'avoir un Marriott à l'université. "Woah, je trouve ça cool, ça doit être intéressant ! Tu es comme Paris Hilton...T'as une sextape connue toi aussi ?", je lui demande, lui offrant un clin d'œil pour le taquiner. Honnêtement, ça ne me regarde même pas. "Quoi ? Comment tu le sais ?", je réplique, prenant une nouvelle fois mon faux air choqué. "Non, je voulais te faire une joie de voir mon épaule, mais tant pis, tu as gâché la surprise, on en revient donc aux pieds !", dis-je en relevant mes pieds, mes tongs à deux doigts de tomber.

@Dimitri A. Marriott & Allie

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Dimitri me motive à poursuivre mon rêve, en ne baissant pas les bras et il a bien raison. C'est ce que je vais faire, tout en continuant aussi mes études. Je dois croire en mon rêve, et si ça marche tant mieux, si cela ne fonctionne pas, j'aurais toujours l'occasion de travailler dans le droit ou alors le journalisme. "Tu as raison, je te citerais probablement dans une des interview que j'aurais à donner !, je rétorque en riant. Ouais, je peux le faire et je vais y arriver. Être écrivain n'est pas une chose facile, car si on cartonne, on se doit de sortir d'autres livres par la suite, ce qui peut être épuisant. Il faut avoir les idées, se renouveler dans les histoires, mais aussi les écrire d'une manière qui intéresse les lecteurs. "Grave, j'imaginais que c'est moi avec toi", dis-je en riant, avant de faire une grimace. Mon dieu non, maintenant, j'ai une image de cul de Dimitri et d'une jeune femme et je n'ai clairement pas envie d'avoir ça en tête. Le porno, ce n'est clairement pas mon truc, sinon, il y a des sites pour ça. "Je suis sûr que tu as la phobie des pieds, parce que sinon, tu serais amoureux des miens !", je lui réponds, arrêtant de lui agiter mes pieds. Le pauvre, il va finir par en faire des cauchemars. Des pieds qui lui courent après, ça pourrait être drôle en fait. Je finis par prendre une gorgée de mon verre d'alcool, faisant la remarque de ne rien sentir. C'est ça le pire, quand on ne sent rien, ça veut dire qu'il y en a pas mal. Vu l'heure, et le soleil qui tape encore, je sens que je vais mal finir. "Ah mince, moi qui voulais que tu abuses de mon état". C'est ça Allie, continue ton manège, il vaut mieux que je finisse bourrée, comme ça, je vais oublier le genre de connerie que je peux lui sortir. "Hm, si tu me ramènes dans ma chambre, je vais probablement exiger une berceuse !", je rajoute, sirotant mon petit cocktail, tout en battant des cils en regardant le barman. Ok, il est flippant, j'en grimace même, on dirait un pervers.