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holbox, jeu 19 mars
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Son étreinte est quelque peu rassurante, mais pas encore assez pour te faire oublier. La douleur est toujours présente. Tu te laisse faire lorsqu'il vient délicatement relever ton visage vers le sien, et ne cache rien, ni ta peine ni tes larmes. Il te demande si tu veux lui en parler et à cette seconde, tu es incapable de lui fournir une réponse. T'es secouée de sanglots, t'es perdue, tu n'y voit plus clair. Plus rien sauf ces images abominables dans ta tête. 'Je resterais à tes côtés même si tu me repousses Katalia ! Je ferais tous les efforts possibles et inimaginables pour t'aider à aller mieux, à avancer et même te soulager.' Ses mots sont criants de vérité et t'arrachent même un faible sourire. Putain que cela fait comme bien à ton cœur au bord des lèvres. Ton regard est toujours planté dans le sien, tu n'arrives plus à t'en détacher, et tu faire glisser la paume de ta main sur sa joue. Cet instant s'éternise alors que tu le laisse réconforter un peu ton âme blessée. Bon sang, mais pourquoi il avait fallu qu'il attende que tu ailles aussi mal pour se dévoiler ? T'es rassurée que cela arrive, cependant, et tu te sens plus que jamais auparavant importante à ses yeux. Comme il l'est dans les tiens. L'eau de la douche coule toujours, tu le sens dans ton dos, et t'as un frisson, parce que t'as peur de lui dire la vérité, mais aussi parce que t'as froid. « rentrons nous sécher, tu veux bien ? » Ta main abandonne sa position sur sa joue et vient se loger dans la sienne alors qu'il t'aide à te relever. Tu le suis à l'intérieur de la chambre, enroules la grande serviette blanche qu'il te tend autour de toi et viens t'installer en tailleur sur le lit, lui faisant face. « ne t’énerve pas, d'accord ? » sans même lui laisser le temps de prononcer une seule réponse, tu continues, avant que le courage ne te fasse défaut « il y a un an, j'avais un ex en Italie. ça s'est très mal terminé et cette nuit là, il m'avait envoyé une femme pour me menacer et me torturer. » Ton regard reste un instant vide, perdu, puis t'es prise de tremblements et regardes partout autour de toi, comme pour t'assurer que ce cauchemar est terminé et que t'es en sécurité. Tu te lèves et va frénétiquement vérifier que toutes les portes de la chambre sont bien fermées à clé. Tu paniques, tu agis dans l'urgence, t'as surtout pas envie d'accepter ce souvenir sous peine de t’effondrer. Des larmes silencieuses coulent à nouveau sur tes joues alors que tu reviens t'asseoir sur le lit dans la même position, alors que tes cheveux sont encore mouillés et dégoulinent sur tes épaules et dans ton dos. « je... j'ai été enlevée Toni. mais j'ai réussi à m'en sortir, et les secours sont venus me chercher. » Putain de merde, ça te fait tellement de mal d'annoncer ça. T'as tellement peur. Peur qu'une telle chose ai pu t'arriver et puisse arriver à nouveau.

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holbox, jeu 19 mars
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Tu te livres à cœur ouvert à Katalia. Tu te livres à-elle dans les mauvaises conditions. Tu le comprends que très tardivement. Pauvre con. Tu aurais dû le faire bien avant. Lorsque tu étais sur ton lit d'hôpital. Avant de faire cette promesse de ne pas céder à la tentation. En sachant, que tu y céderais tôt ou tard. Tu fais une grosse étreinte à Katalia pour qu'elle puisse réaliser qu'elle peut être en sécurité avec toi. Tu te relèves avant de lui tendre ta main pour que tu puisses l'aider à remonter. Tu veux être présent pour elle, dans les bons comme les très mauvais. Ce qui est en train de se produire. « Allez viens ... » Tu attrapes une serviette que tu viens à mettre autour de ta taille pour te sécher. Ton regard se pose sur Katalia qui s'assoit en tailleur sur le lit. « Pourquoi tu me demandes ça ? » Puis elle déballe tout le reste. Tes poings se referment sur eux-même, ta mâchoire se contracte automatiquement. Tu as envie de tout casser autour de toi, mais tu ne le fais pas. Uniquement parce que tu n'as pas les moyens de payer les dégâts. Tu finis par tourner en rond dans la chambre mettant tes mains derrières la tête. On dirait un lion en cage qui essaie de trouver un moyen d'évacuer tout ce qu'il ressent. « Quel enfoiré de première catégorie peut faire ça ? Il s'appelle comment ce gars ? » Comme une forte envie de te venger. Tu deviens littéralement fou, tu es prêt à mettre à mal ce jeune homme pour ton bien-être, Katalia. Tu ne sais même pas à quel point. Toujours en train de marcher dans tous les sens dans cette chambre, tu vois qu'elle n'est pas bien. Vu qu'elle se lève pour fermer toutes les portes et s'assurer que les fenêtres sont également fermés. Une sécurité pour elle. « Heureusement que tu as réussi à t'en sortir. Je ne sais pas ce que j'aurais fait si ça n'avait pas été le cas Katalia ! » Tu es plus que sincère envers elle. « À partir d'aujourd'hui, de cette minute ... je ne te lâche plus d'une semelle Katalia ! Tu vas devoir me supporter h24 sur ton dos, jusqu'à même t'attendre devant la porte des toilettes. Ça peut paraître débile comme réaction ... mais c'est ainsi que tu le veuilles ou non. »

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holbox, jeu 19 mars
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T'aurais tellement tout donné pour ne pas provoquer cette réaction chez lui. Ouais, t'aurais préféré que ça n'arrive jamais ou que tu ne te souvienne pas, ou bien que t'ai la force de cacher ce souvenir à Toni. Mais ce n'est pas le cas. Il a vu la peur et la panique dans tes yeux et jamais tu n'aurais su lui cacher ça. T'es bien trop proche de lui, désormais, il sait des choses sur toi que personne d'autre ne sait, sauf peut être ta meilleure amie. Il est lui, dans tes pensées et dans ton cœur, et tu serais putain d'incapable de lui cacher une telle chose. Il est énervé, il fait les cent pas dans la chambre, les points serrés et le regard noir qui valse à travers la chambre. Pendant une seconde, t'as même peur que sa colère soit dirigée vers toi, parce qu'au fond, tu ne l'as jamais vu comme ça, jamais. Même la fois où il est parti énervé de ton appartement, t'as été blessée, mais tu n'avais pas eu peur de sa colère. Il te demande comment il s'appelle, c'est évident, il veut savoir. « non importa, il s'appelle Marius mais il vit à Florence, en Italie... » Pourquoi tu fais ça Katalia ? Pourquoi tu ne lui dis pas qu'il s'appelle Tomy et qu'il zone actuellement sur Boston ? Putain, pourquoi ce mensonge est sorti aussi naturellement de ta bouche ? Peut être que, parce que pour toi, ce n'est vraiment pas un mensonge... Ouais, l'enfoiré qui te fait vivre un enfer, c'est bel et bien Marius, l'attrape cœur que t'as rencontré là bas, en Italie. Il n'arrive pas à se calmer, il marche dans tous les sens dans cette chambre finalement pas si grande alors la rage prend possession de ses traits. T'as envie d'attraper son attention et de l'attirer à toi, de l'adoucir pour sentir son réconfort autour de ton âme meurtrie. Mais quelque chose te dit que ce n'est pas une bonne idée. Il doit entendre et accepter la nouvelle à sa façon, et tu dois le laisser faire. Tu te lèves pour aller vérifier toutes les portes et les fenêtres, avant de revenir t'asseoir sur le lit. La peur de le voir réagir avec autant de violence disparaît aussitôt lorsqu'il t'annonce qu'il ne te laissera plus jamais seule et à la merci du danger. T'aimerais lui dire à quel point t'es touchée qu'il réagisse comme ça, car putain, t'as juste envie de te sentir protégée et en sécurité auprès de lui. T'as surtout envie d’arrêter d'avoir peur, mais le souvenir brutal venant de reparaître dans tes songes te fait de plus en plus mal de tête. Ce n'est qu'un souvenir, et pourtant t'as l'impression de pouvoir à nouveau sentir le métal froid frapper l'arrière de ta tête et surtout la violence du coup au visage que la femme t'avait offert. Ta respiration commence à se saccader, t'as envie d'ouvrir la bouche pour lui parler, pour attirer son attention, pour lui demander d’arrêter de tourner en rond et venir près de toi, mais tu n'y arrive pas. Tu respires de plus en plus difficilement, t'as l'impression de suffoquer. T'as tellement peur, de ce souvenir, de ce cauchemar, tu te sens tellement vulnérable. Tu ouvres la bouche et avec difficulté et entre deux respirations compliquées, tu arrives enfin à dire « je... j'peux plus respirer... » Un frisson parcourt ton corps à cause de l'eau froid qui dégouline de tes cheveux sur tes épaules, l'une de tes mains se tend dans sa direction. T'es paralysée, clouée et assise sur le lit, à la recherche d'un peu d'air pour y voir plus clair.

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Tu te comportes comme un fauve enfermé dans sa propre cage. Tu n'arrives pas à contrôler ta colère qui augmente de plus en plus. Sur le moment, tu ne consoles même pas Katalia qui est bouleversé par ses souvenirs soudainement revenues. Non, tu préfères écouté ta rage à l'intérieur de toi. Tes poings fermés jusqu'à te faire du mal en cause du peu d'ongles qui rentre dans la paume de ta main. Ta mâchoire qui se contracte à volonté. Tu lui demandes le prénom de cet homme sans la regarder. Tu ne sais pas pourquoi tu agis de la sorte. Tu es un sombre idiot Toni. « C'est le véritable prénom ? » Étant donné qu'elle avait omît de te dire des choses dès le départ de votre relation. Tu préfères lui demander si c'est la vérité. Tu n'as pas forcément envie de tomber de vingt étapes lorsque tu apprendras le véritable prénom de cet enfoiré. Finalement, tu ancres ton regard sur la silhouette de Katalia qui se déplace dans toute la chambre pour tout fermer à clé pour se sentir en sécurité. Toujours en train de faire les cent pas, la demoiselle se réinstalle sur le lit. Tu voudrais la prendre dans tes bras pour la rassurer du mieux que tu le peux. Pourtant, tu n'y arrives pas. Ta colère est encore immense contre ce qu'elle a vécu. Contre ce que tu as pensé ce soir-là. Tu es en train de vaciller littéralement vers le côté obscur des choses ... Lorsque tu entends les mots de Katalia. Elle n'arrive plus à respirer. WHAT THE FUCK ! Tu te précipites vers elle pour la porter dans tes bras et l'accompagner jusqu'à la douche extérieure. C'est le seul endroit où elle peut respirer calmement et longuement. Tu la déposes sur le sol en la prenant dans tes bras quand tu lui dis. « Inspire ... expire ... Inspire ... expire Katalia stp. »

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holbox, jeu 19 mars
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Si c'est le véritable prénom, qu'il te demande entre deux souffles de colère. Bordel, alors comme ça, il a réussit à lire en toi et déceler le mensonge ? Pourtant, c'est d’ordinaire un art dans lequel tu excelles avec célérité. Alors, tu lui mens. Oui, même à lui aussi. Tu ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose, de garder cela pour toi. Mais tu veux être encore maîtresse de cette décision. Avoir le pouvoir de 'si' et 'quand' tu voudras l'avouer. Tu veux garder ce droit, même si ça te pousse à lui mentir, ici et maintenant. Tu marmonnes un simple « oui... » entre deux sanglots qui secouent ton être. Tu commences à paniquer, à prendre peur. Et lorsque tu vois le regard de Toni sur toi lorsqu'il réalise que tu manques d'air, t'as peur plus encore. Il se précipite vers toi et t’emmène à l’extérieur, probablement à la recherche de la brise nocturne. Tu passes un bras autour de tes épaules et portes l'autre sur son torse nu. T'as pas envie de le lâcher, t'as pas envie qu'il te lâche, et putain pour rien tu n'accepterais d'être dans une autre position. Tu rejoins le carrelage frais du sol, portes tes genoux au niveau de ton visage et te laisse guider par les conseils de Toni alors qu'il t'enroule de ses bras rassurants. Tu inspires et expires une fois, puis deux, puis trois, puis tu perds le compte. Ça te fait juste du bien, ça te calme, parce que t'es occuper à te concentrer sur ta respiration et non pas les souvenirs venant de te frapper. Tu viens glisser une main dans l'une des siennes et portes ce contact dans le creux de ton cou, juste au dessus de ton buste, près de ton cœur. D'ailleurs, ce dernier, tu tentes de le calmer, mais t'as encore beaucoup de mal. Tu arrives enfin à retrouver ton souffle, doucement mais surement. Ça va un peu mieux, alors que la lune presque pleine vient éclairer le visage de Toni. Ton regard glisse sur l'ensemble de ses traits passés d'énervés à inquiets et puis il vient plonger dans ses yeux fixés sur toi. « j'veux... j'veux pas retourner à Boston... » tu prononces avec difficulté. Une nouvelle crise de larme s'empare de toi alors que tu viens plonger le visage dans tes mains. Tout ton corps est secoué de douleurs. La douleur de l'instant, la douleur du souvenir, la douleur de cette sensation fantôme des fils de fer sur tes poignets dans cette cabane. « j'veux pas que cette femme sache que j'y retourne... j'ai peur... » Et tu lèves à nouveau la tête vers lui. Dans le mouvement, la serviette déposée sur tes épaules glisse dans ton dos, te laissant presque nue, en sous vêtements, frigorifiée et vulnérable. T'as pas la force de replacer la serviette sur toi. Tu veux qu'il t'aide, tu veux qu'il fasse disparaître la douleur et la peine.

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Tu n'es pas sûre de toi, ni même de ce que Katalia t'annonce. Tu doutes. Tu doutes constamment. C'est un problème devenu récurant dans ta vie. Depuis tout ce que tu vis, depuis l'année dernière. Tu es rempli d'incertitude avec les gens. Peut-être parce que tout le monde ment un peu pour éviter de dire clairement la vérité. Les gens omettent des vérités pour préserver une relation quelconque. Alors, que tu préfères largement apprendre la vérité et de souffrir que l'inverse. Puisque tu réagis plus mal lorsque tu découvres la vérité. Tu espères sincèrement que la demoiselle soit sincère envers toi. Ce à quoi tu étais en train de réfléchir, tu abandonnes tout. Tu te précipites très inquiet pour Katalia quand elle te dit qu'elle n'arrive plus à respirer. Sans plus attendre, tu l'installes dans tes bras pour rejoindre la douche extérieure pour ensuite la déposer au sol en lui donnant des conseils. Elle finit par récupérer petit à petit sa respiration tandis qu'elle dépose ta main à l'aide de la sienne vers le haut de sa poitrine. Tu te concentres pour écouter les battements de son cœur qui continue à être assez rapide. « Qu'est-ce que tu décides de faire ? » La décision lui revient de droit. Tu ne peux pas la forcer à faire quelque chose qui ne lui convient pas. Puis, ça ne te ressemble pas de forcer quelqu'un de faire un truc qui ne désire pas le moindre du monde. Quoiqu'il arrive tu l'as suivras n'importe où. Hors de question de la laisser filer ou de la laisser seule. Tu es dans l'obligation d'être son boulet à la cheville. Le gars hyper chiant à lui réclamer toutes les cinq minutes comment elle se porte. « Je te suivrai jusqu'au bout du monde Katalia ! Dis-moi ce que je dois faire pour soulager ton immense peine ! Je m'exécuterai dans la seconde ... » Tu n'aimes pas te montrer vulnérable. De montrer que tu as peur de la perdre. Vous n'avez toujours pas mis un mot sur votre relation. Tu n'as aucun droit sur elle, logiquement. C'est plus fort que toi.

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w/ @Toni Caldwell
holbox, jeu 19 mars
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Il te demande ce que tu veux faire, et à ce instant, t'es complètement perdue. T'en sais rien, tu sais pas où tu veux aller, ni comment tu vas réussir à continuer à vivre comme si de rien n'était. Comme si ces souvenirs ne pourraient pas te pourrir l’existence et ta sécurité mentale. Sa main est toujours contre toi et tu trouves enfin de courage de relever la tête pour le regarder dans les yeux. « je... je veux rentrer chez moi. » Lorsque t'es énervée ou que tu pleures, tu forces moins sur ton accent anglais, si bien que les mots sortent avec une consonance italienne que t'espères compréhensible pour lui. Ta langue natale reprend le dessus, comme si tu n'étais plus capable de rien gérer, même pas tes propres mots. Avec son aide et grâce à son appui, tu arrives à te relever, entres dans la chambre, il fait bien trop froid, dehors. Tu te traînes avec difficulté jusqu'au lit, toujours avec son support et te laisses tomber dans ce dernier après avoir séché ta peau et tes cheveux et attrapé des sous-vêtements secs. Tu te changes rapidement sous les draps fins et tires l’édredon au bout du lit sur toi, friande du sentiment de sécurité que t'apporte le poids du tissus sur ton corps tremblant. Toni se sèche à son tour et viens s'installer sous les draps avec toi. Tu places une main sur son bassin pour avoir la force de te tirer au plus près de lui. Tu peux sentir ta cuisse se coller à la sienne alors que ton souffle vient se mélanger au sien. « j'ai peur de te poser la question, mais... est-ce que tu voudrai venir avec moi ? chez moi, en Italie ? » tu soupires doucement et tes dents viennent se planter dans ta lèvre inférieure. Le sang te monte aux joues, t'as un nouveau soubresaut de respiration et avant qu'il ne prononce un mot, tu continues « rien ne te force Toni, je... j'ai bien conscience que ce que je te propose est énorme... » Le bout de tes doigts viennent courir sur les traits de son visage. Son front, ses pommettes, son nez, ses lèvres. Tu retires ta main, la perd dans son cou et approches tes lèvres des siennes pour l'embrasser doucement. « si t'es d'accord, j'appelle ma mère tout de suite pour qu'elle nous prenne des billets demain. » ta mère ouais, pas ton père. Bien que t'es toujours été moins proche d'elle que de ce dernier, elle reste ta mère, et tu sais qu'elle saura déceler dans la voix de sa fille toute la détresse et la tristesse du monde.

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w/ @katalia borgia
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La seule chose qui te vient en tête après toutes ces révélations fracassantes. C'est de demander ce qu'elle désire faire désormais. La décision lui revient de droit. Tu sais qu'elle est la seule capable de prendre cette décision. Tu n'as pas envie de l'influencer sur quoique ce soit. « chez toi en Italie ? » demandes-tu assez surprise de ce nouvel aveu. Après, tu le conçois que c'est pour qu'elle puisse s'évader de toutes ces histoires rocambolesques. Tu lui as posé la question, mais tu connaissais la réponse. L'accent italien ressortait vachement plus que d'habitude. Tu suis Katalia dans la chambre en te séchant par la même occasion. Puisqu'il commençait à faire frais dehors, ce n'est pas le moment de tomber malade. Tu finis par retirer ton short pour mettre un boxer propre et sec. Tu rejoins le lit pour te mettre sous les draps à ses côtés. Elle se hisse jusqu'à toi avec le peu de force qu'il lui reste. Sa cuisse contre la tienne, sa peau froide contre la tienne. Tu sens son souffle caressait ta peau. « J'accepte l'invitation de te suivre Katalia. Je t'ai fait la promesse de ne plus te laisser seule ! Je compte bien la tenir. » Quitte à mettre des gens à dos, que ce soit son entourage comme le tien. Il n'y a rien qui t'importe le plus que sa sécurité ou son bonheur. Le reste n'a plus d'importance à tes yeux. « Cela peut paraître énorme à tes yeux, cela ne l'ait pas auprès des miens. » Si elle pense que tu vas l'abandonner dans cette terrible épreuve ... Elle se trompe totalement sur toi. Tu n'es pas du genre à baisser les bras dans les pires situations. Elle va devoir accepter ta présence h24 auprès d'elle. « Tu peux l'appeler Katalia, parce que je te suivrais jusqu'au bout du monde. » dis-tu avant de poser tes lèvres contre les siennes. Tu tiens à la rassurer du mieux que tu le peux. Tu veux te montrer protecteur et sécurisant pour elle, c'est ton rôle même si vous n'êtes pas un couple. Plus que prêt à affronter les parents Borgia s'il doit y avoir. Tu laisses la jeune femme appelée sa mère pour lui demander des billets, elles discutèrent, un bout de temps ensemble. Deux heures plus tard, la brune finit par rejoindre le lit. Tu lui dis un dernier bonsoir en pressant tes lèvres contre les siennes avant de t'endormir avec Kat dans tes bras. Le lendemain, à l'aube vous vous levez pour préparer vos valises pour ensuite sortir de la chambre pour rejoindre un taxi qui vous attend dehors. Vous rejoignez l'aéroport du Mexique pour vous envoler vers l'Italie. Votre dernière destination en date.

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FIN DU RP