opening my life to you ★ ─
w/ @Veïa Alvisio

Ces confidences me foutent mal à l'aise, parce que je ne savais pas trop comment réagir. Tu avais été virée d'Harvard, ok. C'était pas forcément négatif non plus, tu t'en sortais plutôt pas mal côté professionnel avec ta pâtisserie. Alors la suite par contre, apprendre que tu buvais tous les jours, c'était autre chose. Jusqu'à preuve du contraire, tu conduis pas donc le danger était plutôt éloigné de ce côté là. Mais il n'empêche que ça me fait peur. L'alcool n'est pas connu pour rendre les gens heureux, sauf quelques cas exceptionnels. Ca les rend surtout impulsifs. Et je n'avais pas forcément envie que tu agisses sous le coup de l'impulsion. « C'est pour ça que t'as été virée ? A cause de l'alcool ? » que je demandais, intrigué. Mais en même temps, c'est logique vu ce que tu me dis. Je ne savais pas cependant si tu regrettais, si tu voulais changer ou te complaire dans cette maladie qu'est l'addiction. Je me demande même comment tu pourrais réagir si tu n'avais pas ta dose d'alcool chaque jour. Et puis, avec tes médicaments, tu vas faire les mélanges ? Une inquiétude naissait doucement en moi, avec la peur de te perdre à cause de ça. « Elle n'a pas d'emprise... elle n'en a plus. Je sais que c'est mal, que j'aurais pas du. Je te le dis, je regrette mon geste et si c'était à refaire, je ne le referai pas. Mais je peux pas changer les choses... soit tu l'acceptes, soit tu l'acceptes pas. » soufflais-je pour répondre à tes interrogations. « Il n'y aura pas de Neal dans notre histoire parce que pour moi, il n'y a que toi » Parce que je suis quasiment sûr et certain d'être amoureux de toi, et qu'en aucun cas je ne souhaite te blesser. Mes yeux n'ont aucun intérêt à se poser sur une quelconque autre personne, puisqu'elles sont toutes fades en comparaison à la personne que tu es. Je me rapprochais peu à peu de toi, sur le canapé, avant d'ajouter une seconde fois, ma main sur la tienne « Il n'y aura pas de Neal dans notre histoire » répétais-je, comme pour te rassurer.

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★ ─ w/ @Alex Ralston

J'ai tout merdé dans les derniers mois avant la nouvelle année. Peut-être parce que mon coeur était trop lourd, mais peut-être aussi, parce que ma vie devait prendre un autre tournant. Loin de toutes ses ambitions que je m'étais fixé pour m'éloigner de ma vie en Italie et sans doute pour me mettre devant ses habitudes malsaines qui jusqu'ici, m'avait semblé totalement ordinaire. «Oui et non...Mes notes étaient mauvaises et j'étais déjà en probation, mais disons qu'ils m'ont dit que c'était totalement inacceptable...» Cet entretient avait été un soulagement comme un poignard en plein coeur. La même sensation refaisait surface en te révélant tout ça, je balançais vers cette idée que tu sois dégouté, comme de ressentir ces menottes qui se détachaient de mes poignets. J'essayais de croire à tes paroles, mais l'équation ne se faisait pas. Sans doute trop craintive dorénavant pensant que l'adultère était mon fardeau. L'ultimatum est posé et je me rends compte à ce moment-là que je ne pourrai pas faire sans toi. La simple idée que la porte se claque derrière toi, mettant déjà fin à notre histoire me terrorise et m'accable déjà. Puis il a cette promesse aussi. Cette promesse disant que je peux mettre fin à la boucle, me disant que je suis la seule dans tout ça. Et il en est de même pour moi. Je sais à présent que tu es la seule chose que je désire sur terre et que je suis amoureuse bien que je n'ose pas te l'avouer. Tu es beau, un joli joyau qui s'illumine dans toute cette grisâtre que Boston renvoie. Tu sais poser les mots qu'il faut pour me faire comprendre que mes inquiétudes sont infondées, que les douleurs du passé je peux les oublier. Ta main sur la mienne je relève la tête une seconde fois avant de venir me blottir au creux de tes bras. «Il n'y a que toi aussi...et je l'accepte, même si je ne comprends pas.» Le temps fera du sens dans tout ça, comme tu sauras me prouver que tout est bien loin derrière toi. Je me relève pour venir m'assoir contre tes genoux, je faufile une main au creux de ton nuque posant mon front contre le tien. «Tu es ce qui compte le plus dans ma vie à présent...» Alors je suis terrorisée et pas toujours rationnel, mais tu en vaux la peine, car je le sais combien tu es exceptionnel.

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w/ @Veïa Alvisio

La situation était pesante, parce que je n’acceptais pas ce que j’avais bien pu faire à cette fille qui s’était retrouvée sur la toile par ma faute, dans des positions assez diffamatoires. Elle aurait pu porter plainte, même si elle ne savait pas vraiment que c’était moi qui avait fait ça. J’avais masqué mes traces sur le web afin qu’on évite de remonter à moi trop facilement. « Je vois… Mais te blâme pas pour ça, enfin… je suppose que la motivation n’était plus là » Et puis, en soit, c’était pas grave. Mark Zuckerberg et Bill Gates ont bien arrêté l’école, viré ou juste abandon, pour se consacrer à leurs vraies passions et regarde où ça les a mené. J’essayais ensuite de te rassurer comme je pouvais. Après tout, c’était difficile de faire face à toi, incapable de passer outre cet acte affreux que j’ai pu faire. Pourquoi bloquais-tu comme ça, quand l’acte n’était même pas récent dans le fond ? Quoi qu’il en soit, je crois que mes mots ont su toucher ton cœur comme il se doit, puisque mes doigts qui étaient sur les tiens avaient pour conséquence ton rapprochement précipité. Ton corps contre le mien, je te sentais te blottir contre moi et ça me rassurait. Tu n’étais pas en train de me quitter, tu m’acceptais avec mes bagages et mes erreurs. « Je sais… » soufflais-je doucement avant d’embrasser le haut de ton crâne. Finalement, tu t’installais à califourchon sur moi, glissant ta main dans ma nuque et collant ton front contre le mien. Un contact rassurant et qui faisait du bien mine de rien. « Toi aussi V… toi aussi » que je finissais par admettre, mes lèvres frôlant les tiennes avant de te voler un baiser, puis un second. « Je veux pas te perdre, pour rien au monde » Tout ce temps à t’attendre, c’est pas pour que le premier obstacle nous soit fatal.

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★ ─ w/ @Alex Ralston

Il avait raison la motivation m'avait échappé. À jamais une littéraire, je voguerais dans tout Boston avec mon cahier mais sans doute pas dans le but de faire mon métier. Maintenant j'appréciais la farine qui se déposait dans mes cheveux et les glaçages trop sucrés. Et tu espérais que ma culpabilité s'envole laissant qu'un souffle derrière. «Je suis bien plus en paix avec ma décision que tu ne le crois.» Harvard, n'était pas ma place bien qu'elle m'aura baissé pendant de longues années. Elle aura su me bâtir comme me faire vivre mes plus grandes montagne-russe. Bien que la discussion soit vive je revenais vers toi en sachant très bien qu'on ne pouvait pas en rester là et t'entendre admettre que j'étais tout ce qui comptait pour le moment me soulageait. Un baiser puis un deuxième laisse mon corps s'affoler encore une fois. Mon pouce glisse contre ta joue te soufflant une promesse bien gardée er scellé par tout ce que je désirais. «T'en fait pas, je reste là. Je pars pas...pas après tout ça.» On avait su ressortir de ce tourbillon sans blessure grave. «J'ai une idée à te proposer.» Je prends délicatement ta main pour la poser contre ma joue. «On pourrait refaire des gâteaux ensemble...avec un peu moins de sel cette fois.»Je détache mon front du tiens en te renvoyant un sourire taquin. De quoi bien terminé cette soirée qui avait mal commencée et nous rappeler comme ce retour dans mon cocon se devait d'être merveilleux. La pâtisserie me semblait encore facile à faire malgré mes blessures et je n'avais qu'à te superviser tout simplement. Je pose un dernier baiser avant de me détacher et de me diriger vers la cuisine, avec Hermès me suivant à la trace.

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w/ @Veïa Alvisio

Tout ce que je voulais en réalité, c'était ton bonheur. Que tu sois celle qui s'épanouisse dans ce qu'elle fait au lieu de répondre aux attentes de la société. Ainsi, si les pâtisseries t'apportent le bonheur nécessaire, alors je t'encourage à le faire. Tant pis pour Harvard et les bancs prestigieux. Ce n'est pas ça qui fait le bonheur de quelqu'un, de toute évidence. Ce n'est pas ça qui fait ton bonheur à toi. Cependant, je sais que mes erreurs du passé ne t'aident pas à être pleinement heureuse. Ce fantôme resterait là, tant que la page n'est pas tournée. Tant que la culpabilité me guettera, il sera impossible pour moi de réellement avancer la tête haute. Mais on clôturait cette discussion par des mots doux, des mots d'amour. Des promesses portées par nos coeurs battant à l'unisson. Après deux baisers, ton pouce caressait doucement ma peau, avant que tu ne viennes proposer quelque chose pour la suite de la journée, et possible soirée. Un sourire spontané venait alors étirer mes lèvres. « Ce sera que meilleur si tu me dis quoi faire » Je serai alors tes mains et tu seras le cerveau. Et comme ça, on pourra déguster tout ça devant un film ou une série, enlacé tous les deux comme au premier jour. Je te suivais ainsi dans la cuisine, récupérant les aliments où tu m'indiquais qu'ils étaient et on mettait la main à la patte, non sans quelques caresses et baisers affectueux, tombant ainsi un peu plus amoureux de toi à chaque instant.

FIN DU RP


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