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I LOVE HARVARD
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    i'm sorry, it's the end. | ft. neal t. hood
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    Lien du postJeu 09 Jan 2020, 11:48
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    i'm sorry, it's the end.
    ★ ─ w/ @Neal T. Hood

    la soirée battait son plein et nous venions de faire la connaissance de plein de monde. de nouvelles personnes qui ne nous connaissaient pas et ne se permettaient pas de juger notre relation... encore moins homosexuel. mais qui ne s'arrêtaient pas sur le fait que nous continuons de nous fréquenter après le mal que nous avions fait à veïa. nous n'étions pas juste avec elle... mais nous ne pouvions nier cette attirance.
    je m'en voulais toujours énormément de ce que j'avais fait. de ce choix égoïste de les garder tous les deux pour moi alors qu'ils souffraient chacun à leur manière. veïa de jalousie, neal de culpabilité.
    et moi dans tout ça ? j'étais le pacha qui profitait des deux. de leurs faiblesses et qui attendait le mauvais pas de l'un pour choisir.
    en réalité, je n'aurais rien du choisir du tout, je n'aurais même pas du avoir à faire ce choix. si j'avais été sûr de ma relation, j'aurais envoyé chier neal depuis le début. je n'aurais pas chercher à avoir ses explications et nous serions autrement bien mieux, je n'en doute pas.
    mais le cœur ne réagit pas toujours comme on l'espère donc c'est vers lui aussi que je me suis tourné. pour clôturer enfin cette page qui m'avait torturé tant d'années en arrière.
    j'étais perplexe et l'idée que j'avais de lui faire fêter dignement cette nouvelle année allait se terminer en tragédie, j'en avais bien conscience.

    doucement, je lui prends la main lorsque nous sommes encore à la soirée d'aymalyne pour lui signifier que nous devions partir.
    nous saluons nos invités du soir et je l'emmène dans ma voiture pour un tour d'une bonne vingtaine de minutes. « ça a été ? » que je demande alors que nous filions dans la ville bondée. « c'était sympa comme soirée, je suis pas mécontent qu'on y soit passés. » même si c'était en coup de vent, juste histoire de fêter ça dignement et de façon originale qui plus est.
    je m'engouffre sur une terre boueuse et grimpe dans la forêt et à mesure que ça grimpe, je sens la voiture ralentir, mais je force. heureusement que j'avais pris le range et non la berline. « je me suis bien amusé. » que je lui dis pour ne pas l'inquiéter sur la voiture qui s'embourbe un peu plus à mesure que l'on grimpe.
    mais finalement nous arrivons à destination et je peux éteindre le moteur en ouvrant la portière.
    Nous surplombons la ville et il n'y a personne alentours. je m'assois sur le capot de ma voiture, tapotant sur la carrosserie pour qu'il en fasse de même.
    le décompte est pour bientôt, je lui prends la main et regarde le ciel plein d'étoiles. c'est toujours le plus spectacle.
    mais le décompte commence. 5, 4, 3, 2, 1... 0. et la nouvelle année débute tout comme ce feu d'artifice tiré pour l'occasion et le meilleur endroit, c'est moi qui l'ai trouvé après être venu ici de nombreuses fois pour observer mes étoiles.
    les feux explosent, nous illuminent ... alors qu'ils cachent les étoiles pour briller bien plus fort. subjugués par le spectacle, je finis par le regarder et prends son visage entre mes mains pour l'embrasser. « bonne année mi amore. » que je lui dis en soupirant, la tristesse voilant mon regard.
    parce que la suite ne sera pas bonne, elle.


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    Neal T. Hood-SpritzDark Rises
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    Âge : 31
    Lieu de naissance : Naples en Italie
    Quartier.s d'habitation & Colocation : Winthrop au 10 Cottage Ave avec mon mari
    Situation sentimentale : marié avec Lukas
    Études & Métiers : barman au Lord Hobo, mécanicien au Holy Motors & bosse pour la Mafia Italienne
    Date d'inscription : 23/11/2019
    Pseudo & pronom IRL : Nagini
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    Crédits : Nagini
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    Description un : i'm sorry, it's the end. | ft. neal t. hood 59ed1abd857d9b0dd6ba8b2451b6d156

    Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden
    Description deux : i'm sorry, it's the end. | ft. neal t. hood MOkWYp

    LOVE
    ◆ Lukas : my husband
    ◆ Côme : mafia boy
    ◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)

    FAMILY
    ◆ Aurore : daughter (PNJ)

    SEX
    ◆ Griffith : ex sexfriend
    ◆ Salvatore : Mafia curiosity and more

    FRIENDS
    ◆ Enzio : illegal fighter
    ◆ Khol : Italian friend
    ◆ Milo : ex boxing partner
    ◆ Oliver : boxing partner

    HATE
    Description trois : i'm sorry, it's the end. | ft. neal t. hood 8DCqo3D

    Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

    A strong past for a relationship that is a little too unique
    i'm sorry, it's the end. | ft. neal t. hood Jnijkv10

    Travail au Lord Hobo
    Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
    Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
    Mercredi : soirée off
    Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
    Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
    Samedi :  12:00 am – 03:00 am
    Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

    Travail au Holy Motors
    Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
    Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
    Mercredi : off
    Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
    Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
    Samedi :  off
    Dimanche : off
    RPS en cours : RPs - 5
    Salvatore
    Lukas
    TG Public : Sun Rock
    Salvatore
    Côme

    QnT - 0
    Warning : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
    RPS : 179
    Messages : 46161
    Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110495-neal-t-hood-thomas-brodie-sangster
    Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155428-neal-ange-repertoire-rps
    Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t156146-neal-ange-fiche-de-liens
    Profil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t170364-meetsachussets-neal-devil
    Complément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t162809-neal-t-hood-spritz-complement-de-personnage#7575269
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    Lien du postJeu 09 Jan 2020, 22:41
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    i'm sorry, it's the end. | ft. neal t. hood EsteemedSevereEmeraldtreeskink-size_restrictedi'm sorry, it's the end. | ft. neal t. hood Tumblr_luvkz0qqUK1r4d8ljo1_400


    La soirée du réveillon du nouvel an ne se déroulait pas exactement de la manière dont je l’aurais pensé. Je l’avais pourtant parfaitement dessiné dans ma tête quelques semaines auparavant. J’étais censé passer ma soirée derrière le bar du Lord Hobo à servir les groupes d’amis venus célébrer cette fin d’année ensemble ou les couples venus boire un dernier verre ou encore les personnes seules qui n’avaient rien d’autre à faire en cette soirée festive. J’étais censé servir verres sur verres et profiter de la soirée en déconnant avec mon collègue de travail. Malheureusement, mon patron m’avait contacté une semaine avant le réveillon afin de m’informer d’une réalité qui avait changé la donne. J’avais remplacé l’une de mes collègues malades sur trop d’horaires et il n’avait guère la possibilité de me payer toutes ces heures supplémentaires – ou peut-être qu’il ne voulait pas me les payer. Quoiqu’il en soit, mon boss m’avait alors laissé deux choix possibles : soit je venais travailler le soir du réveillon, mais mon salaire correspondrait uniquement à mon salaire habituel avec quelques unes de mes heures supplémentaire ; soit je rattrapais quelques unes de ces heures en ne venant pas travailler. Autant vous dire que j’avais fini par choisir la seconde option sans me poser la moindre question. Et, lentement, j’avais envisagé de passer le réveillon du nouvel an tout seul dans mon lit afin de rattraper toutes ces heures de sommeil qui me manquaient depuis des semaines. Peut-être que, le soir du nouvel an, je choisirai finalement de sortir pour faire la fête moi aussi et peut-être draguer quelques personnes sur mon chemin. Je ne savais pas vraiment et ça ne comptait pas. Je verrai bien le moment venu. Cependant, Milo m’avait envoyé un message et tous mes plans s’étaient modifiés. Au diable le sommeil à rattraper. Au revoir l’idée d’une soirée. Plus rien à foutre des autres personnes à draguer. Mon ex… Mon amant… Mon amour m’avait proposé de l’accompagner à une fête organisée par une Pforzheimer qu’il aimait beaucoup. Je n’avais pas hésité une seule seconde. Je n’avais même pas réfléchi pour tout vous confier. Je n’avais pas su dire non. Et, en un rien de temps, j’avais accepté d’aller à cette soirée avec mon amant quand bien même je ne comprenais pas vraiment pourquoi il m’avait invité avec lui. Puis, merde, à quel titre je débarquais à cette soirée ? J’aurai dû me renseigner sur la nature de ma relation avec Milo. J’aurai dû prendre le temps de me questionner. J’en serai peut-être ressorti avec le cœur moins brisé. J’avais dit oui sans réfléchir puisqu’une partie de mon être espérait que cette soirée pourrait être le début de quelque chose entre Milo et moi. Une partie de moi espérait réellement que notre histoire puisse vivre dans le présent. Je m’étais emballé comme le plus grand des abrutis. Et, je m’étais rendu à cette soirée avec Milo sans réellement tout comprendre, sans rien savoir concrètement. Je m’étais juste bercé d’illusions et de jolis rêves trop irréels. J’étais là le cœur gonflé d’amour pour Milo et le stress au ventre à l’idée de rencontrer des proches du garçon que j’aimais. L’espoir pulsait partout en moi à l’idée qu’après cette soirée Milo et moi pourrions devenir quelque chose. À ma grande surprise, mon stress s’était rapidement envolé au cours de la soirée qui était plutôt bonne. J’avais fait la connaissance d’un certain nombre de personne. Et, franchement, le concept d’un baiser pour une boisson était suffisamment fun pour briser la glace et provoquer l’amusement. C’était une soirée sans la moindre prise de tête d’autant plus que personne ne fit la moindre remarque sur ma présence aux côtés de Milo. Tiens, en parlant du loup, le jeune homme venait soudainement prendre ma main et, en croisant son regard, je comprenais le message. Il voulait partir. Il était l’heure de quitter cette soirée. Mes sourcils se fronçaient. Minuit n’avait pas encore sonné. Pourquoi tenait-il tant à ce que nous disparaissions ? Avais-je fais une bêtise ? Avait-il honte de moi ? Qu’est-ce qu’il se passait ? Mon cerveau se mettait à réfléchir beaucoup trop et je sentais déjà l’angoisse se raviver dans mon ventre. Pourtant, j’agissais docilement saluant les invités avant de suivre Milo jusqu’à sa voiture. Je grimpais dedans sans poser la moindre question. Je grimpais dans cette voiture comme si je faisais totalement confiance à Milo et c’était peut-être le problème. Je lui faisais beaucoup trop confiance. Il se mettait en route presque aussitôt s’engouffrant dans la ville bondée tout me demandant si ça avait été. J’acquiesçais vaguement trop préoccupé pour parvenir à ouvrir la bouche. Je ne savais pas où nous allions. Je ne savais pas pourquoi il m’entraînait à l’écart comme ça. Je ne savais rien et je détestais cet inconnu qui m’entourait. La voix de Milo résonna. Il disait que c’était sympa comme soirée et qu’il n’était pas mécontent qu’on y soit passés. Et, encore une fois, je ne parvenais pas à ouvrir la bouche. J’étais juste là à faire ‘oui’ de la tête comme pour dire que j’avais entendu ce qu’il disait et que je l’écoutais. Soudainement, la voiture de mon amant s’engouffrait dans une terre boueuse grimpant en forêt. Le stress montait. L’angoisse me prenait violemment encore plus lorsque la voiture de Milo se mettait à ralentir. Merde, est-ce que nous allions être coincés ? Je mordillais nerveusement ma lèvre tandis que l’homme que j’aimais soufflait qu’il s’était bien amusé. Mes prunelles se posaient sur lui et je comprenais ce qu’il faisait. Il parlait pour m’occuper. Il parlait pour faire fuir mon angoisse. Cette angoisse qui devait résonner partout autour de moi. Je glissais ma langue sur mes lèvres et j’osais enfin ouvrir la bouche.

    Ouais… Ouais c’était sympa comme soirée… Je… J’suis content de t’avoir accompagné…

    Un léger sourire glissa sur mon visage tandis que je venais poser ma main sur la cuisse de mi Tesoro. Je la caressais quelques secondes avant de retirer ma main aussi vite que je l’avais posé parce que je me rendais compte de mon acte. Merde, merde, merde. J’avais accepté de venir à cette soirée avec Milo et je m’étais fait une tonne de films sans même oser demander ce qu’il en était réellement à mon amant. Et, putain, là j’agissais comme si nous étions un couple alors que… Non. Nous ne l’étions pas. Pas encore en tout cas. Peut-être dans quelques minutes. Peut-être que c’était pour cette raison que Milo m’avait amené loin de tout le monde. Peut-être qu’il avait envie de me faire une déclaration. Si j’avais su ce qui m’attendait, je n’aurais sans doute pas quitté cette fête parce que je n’étais pas prêt pour ça moi. Je n’étais pas prêt pour ce point final que j’allais me manger en plein visage. Trop rapidement. Si réellement. Mes prunelles cherchaient celles de Milo pendant quelques secondes. Je désirais tant qu’il parvienne à lire entre les lignes de mes propos et qu’il parvienne à voir plus que les mots que je venais de lui souffler. J’avais envie qu’il sache que j’avais réellement passé une superbe soirée et que je ne regrettais pas le moins du monde de l’avoir accompagné. Ouais, j’étais plus que ravi que Milo m’ait proposé de venir avec lui à cette fête. Cela signifiait que je n’étais pas une honte pour lui. Le temps de cette soirée, j’avais été plus qu’heureux de ne pas être le vilain petit secret du placard. J’avais été heureux d’avoir eu l’occasion d’être au premier plan pour cette fois. Presque comme un couple. Peut-être que nous en serions un bientôt… Je mordillais nerveusement ma lèvre m’angoissant toujours sur les intentions de Milo. Où allions-nous ? Pourquoi allions-nous ailleurs ? Que voulait-il faire ? La voiture grimpait encore un moment. Et, finalement, Milo coupait le moteur pour ouvrir sa portière et aller s’installer sur le capot de sa voiture. Il tapotait la carrosserie à côté de lui afin que je vienne le rejoindre. J’hésitais un instant. Une alarme cognait en moi. Quelque chose qui me disait que ça allait mal se passer et que je ferais mieux de rester dans cette voiture ou même mieux de prendre mes jambes à mon coup et de m’éloigner avant qu’il ne puisse souffler un mot. Malheureusement, malgré cette violente alarme, j’étais foutrement incapable de résister à Milo. Je ne pouvais pas quitter l’homme que j’aimais tant et qui occupait une si grande place dans mon cœur. Alors, lentement, je quittais l’habitacle de la voiture jetant un coup d’œil aux alentours. L’endroit semblait sublime. Nous étions isolés. Nous surplombions la ville. Nous étions seuls sous ce ciel plein d’étoiles. Pourquoi ? La question cognait encore alors que je m’installais aux côtés de Milo qui prenait ma main. Un contact qui réchauffa mon cœur le faisant battre un peu plus vite. Le compte à rebours se mettait alors à résonner. La nouvelle année approchait. BAM, le feu d’artifice éclata faisant briller mes yeux comme si j’étais un gosse qui s’émerveillait et qui voyait ça pour la première fois. Un sourire glissa sur mon visage. Merde, nous avions une des meilleures vues ici tandis que les feux explosaient et illuminaient le ciel. Je me détournais du spectacle lorsque je sentis les yeux de mi Tesoro sur moi. Il prenait mon visage entre ses mains pour m’embrasser et ça ne me plaisait pas… Enfin, si, bien sûr, comme toujours, un baiser avec Milo valait toujours le coup. Néanmoins, en cet instant, le baiser avait un goût d’adieu et de tristesse que je ne voulais pas. Les yeux fermés, je tentais de me rassurer tout seul, de me dire qu’il y allait avoir un autre baiser et que la magie allait continuer. Rien ne vint si ce n’était la voix de Milo qui me souhaitait une bonne année. Et, j’entendais encore ce ‘mi amore’ qui me faisait sourire et qui accélérait mon cœur. Plantant mes prunelles sombres dans celle de ce garçon qui me rendait fou, je murmurais « Bonne année Tesoro ». Quelques secondes s’écoulèrent dans le silence seulement perturbé par le bruit des explosions du feu d’artifice. Quelques secondes s’écoulèrent et les choses se dessinaient de plus en plus dans ma tête. Je détournais le regard baissant les yeux vers le sol. Je n’étais pas stupide. J’avais bel et bien entendu le soupir de Milo. J’avais aperçu ce voile de tristesse dans le regard de mon amant et ça ne sentait pas bon. Pas du tout. Lorsque Milo m’avait proposé de l’accompagner à cette soirée et donc de rencontrer certains de ses proches, je m’étais fait des films. Je m’étais mis à penser que j’avais ma place dans la vie de Milo malgré tout. Je m’étais mis à croire que ça pourrait marcher. J’avais espéré que nous pourrions former un couple et qu’une réelle relation découlerait de cette soirée. Mais, putain, j’avais été tellement idiot d’y croire. Foutus sentiments. Fichu amour. Est-ce que tout cela avait été une comédie ? Est-ce que Milo s’était joué de moi ce soir pour se venger de l’Italie ? Est-ce qu’il voulait m’arracher le cœur ? Je n’avais aucune réponse et je ne savais plus quoi faire. Une partie de moi me soufflait de partir vite. Tout de suite. Néanmoins, j’étais pétrifié comme quand papa avait tué maman. J’étais là et je ne pouvais rien faire si ce n’était attendre et subir. Fixant le sol, je sentais déjà mes mains se mettre à trembler. Aussi, je les ramenais entre mes genoux les y serrant pour tenter de me contrôler. Mes lèvres se mettaient à trembler et je prenais sur moi me répétant sans cesse que je ne devais pas pleurer, que je ne pouvais pas pleurer, qu’il ne le fallait pas. Surtout pas devant Milo. Lentement, fermés dans notre bulle, sans même oser regarder Milo, je murmurais à son attention « S’il te plait… ». S’il te plaît quoi hein ? Je ne savais même pas pour quoi j’étais en train de le supplier. S’il te plaît, ne me fait pas attendre… S’il te plaît, balance tout ce que tu as à dire tout de suite… S’il te plaît, ne joue pas comme ça avec moi… S’il te plaît, ne fait pas ça… S’il te plaît, ne brise pas mon cœur… S’il te plaît…

    @Milo Novak
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    Lien du postVen 10 Jan 2020, 13:28
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    i'm sorry, it's the end.
    ★ ─ w/ @Neal T. Hood

    tout résonne en moi.
    la culpabilité, la tristesse, la colère. tout ce méli-mélo de sentiments qui voulaient me faire tomber à terre... pouvais-je seulement tomber plus bas ?
    pouvais-je seulement avoir plus mal que ça ? je me rendais compte de toutes mes erreurs, de la folie de mes actes. de cet espoir que j'avais fait naître chez teo, cette haine que j'avais vu grandir chez veia... et j'étais impuissant devant ce spectacle. j'avais l'impression de tout détruire, de le vouloir. de vouloir que tout s'effrite. pour m'en sortir ? pour m'extirper ?
    est-ce que j'étais vraiment prêt à m'engager ? est-ce que je n'étais pas encore terrorisé par l'abandon ? ainsi, c'était plus simple d'abandonner en premier que de devoir attendre qu'on le fasse.
    c'est une triste torture qu'il avait soufflé sous ma peau. j'étais devenu le connard que je lui reprochais d'être. et je jouais avec les sentiments sans m'en rendre vraiment compte... j'étais malheureux pour eux.
    mais plus que tout, mon cœur souffrait aussi de leurs propres souffrances. des cœurs que j'ai brisé en un rien de temps... aussi facile que de les conquérir.
    j'avais toujours eu peur de me transformer en monstre, de me lier aux autres... à cause de ce foutu défaut qu'est l'égoïsme. et je ne voulais pas gâcher des vies... parce que j'étais plus capable de me donner entièrement. plus après avoir eu le cœur brisé, d'avoir pleuré si longtemps.
    c'était trop tard pour nous deux, et même si j'ai voulu y croire. je n'oserai jamais plus faire quoi que ce soit... la manière dont tout s'est passé cette histoire, c'est malsain.
    pour veia, pour lui, pour moi. tout a été fait de travers.

    mes lèvres sur les siennes, en signe d'adieux. la tristesse voilant mon regard perdu dans la pénombre, s'éclairant à chaque coup de feu dans le ciel. je fronçais doucement les sourcils, quand il supplia. il avait déjà compris où je voulais en venir, compris que j'allais partir... me dérober à cette histoire. me reconstruire autrement. loin de lui.
    je ferme les yeux, gardant son visage entre mes mains. je ne suis pas encore résolu à lui dire que j'ai envie de poser le point final à notre histoire. que nous l'avions fini des plus misérables façons, mais qu'au moins, nous pouvions passer chacun à notre chapitre suivant. celui-ci ayant trop longtemps duré. mais rien ne vient, je pose seulement mon front contre le sien. perdu dans mes pensées, dans ce que je dois dire...
    en vrai, j'ai toujours été assez lâche. je ne saurai jamais dire sans blesser, que je suis désolé. j'aurais peut être du lui dire par message... mais j'avais de la décence. enfin, un minimum.
    je pose de nouveau mes lèvres contre les siennes, les écrasant avec beaucoup d'amour, faisant une grimace de douleur. car même si elle n'était pas physique, elle faisait mal cette douleur.
    une larme, puis deux... je ne peux rien retenir, ce sont des larmes que je n'ai pas le droit d'avoir mais dont je ne peux empêcher l'écoulement.
    et je l'embrasse à en perdre haleine. je l'aime. je l'aimerais toute ma vie... mais je ne pourrai jamais regarder qui que ce soit dans les yeux, je ne serai pas foutu de me pardonner le mal que j'ai fait à veïa.
    et la seule façon que j'ai de me faire pardonner, c'est d'arracher mon cœur. de dire adieu à ce passé... et de regarder vers un nouvel avenir.
    mais c'est dur. c'est terriblement dur de jouer les fiers, de dire adieu à cet amour qu'on a si longtemps haï pour finalement le lover au creux du cœur.
    « je suis désolé. » que je chuchote en reniflant, les larmes continuant de couler. gardant fermement mes mains contre ses joues, mon front contre le sien. « je t'aime tellement, teo. » si fort que j'en souffrirai encore longtemps. « mais je peux pas. » plus, plus jamais je ne pourrai supporter l'idée de perdre mes amis, mes proches, ma famille... voir la déception dans leur regard. je n'ai pas la force de me battre contre l'univers pour nous. « ça doit s'arrêter ce soir. » j'ai la voix qui tremble, le menton qui réagit aux envies de pleurer. « c'est le point final. » que je susurre en lui écrasant à nouveau les lèvres contre les miennes.

    car je l'aimerai d'un amour indéfectible toute ma vie. il sera le seul et l'unique à avoir su comme faire battre le cœur de milo novak.


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    Multicomptes : Ange K. Murray
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    Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden
    Description deux : i'm sorry, it's the end. | ft. neal t. hood MOkWYp

    LOVE
    ◆ Lukas : my husband
    ◆ Côme : mafia boy
    ◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)

    FAMILY
    ◆ Aurore : daughter (PNJ)

    SEX
    ◆ Griffith : ex sexfriend
    ◆ Salvatore : Mafia curiosity and more

    FRIENDS
    ◆ Enzio : illegal fighter
    ◆ Khol : Italian friend
    ◆ Milo : ex boxing partner
    ◆ Oliver : boxing partner

    HATE
    Description trois : i'm sorry, it's the end. | ft. neal t. hood 8DCqo3D

    Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)

    A strong past for a relationship that is a little too unique
    i'm sorry, it's the end. | ft. neal t. hood Jnijkv10

    Travail au Lord Hobo
    Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
    Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
    Mercredi : soirée off
    Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
    Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
    Samedi :  12:00 am – 03:00 am
    Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

    Travail au Holy Motors
    Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
    Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
    Mercredi : off
    Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
    Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
    Samedi :  off
    Dimanche : off
    RPS en cours : RPs - 5
    Salvatore
    Lukas
    TG Public : Sun Rock
    Salvatore
    Côme

    QnT - 0
    Warning : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
    RPS : 179
    Messages : 46161
    Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t110495-neal-t-hood-thomas-brodie-sangster
    Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155428-neal-ange-repertoire-rps
    Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t156146-neal-ange-fiche-de-liens
    Profil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t170364-meetsachussets-neal-devil
    Complément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t162809-neal-t-hood-spritz-complement-de-personnage#7575269
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    Lien du postDim 12 Jan 2020, 18:24
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    La voiture de Milo venait de s’engouffrer sur ce chemin trop boueux nous conduisant vers la forêt et l’angoisse ne parvenait plus à me quitter. Putain, cette soirée du nouvel an risquait sérieusement de devenir mémorable et pas forcément dans le bon sens du terme. Je ne comprenais pas pourquoi Milo m’avait invité à une soirée avec ses amis si c’était uniquement pour y passer en coup de vent. Avais-je finalement fait une bêtise ? Avait-il eu honte de moi ? S’était-il rendu compte qu’il ne voulait pas ? Je l’ignorais et tout cela ne faisait qu’augmenter mon angoisse. Merde, je ne comprenais pas pourquoi Milo nous avait fait quitter cette soirée amusante bien avant que minuit sonne. Je ne comprenais foutrement pas pourquoi il tentait de m’attirer autant à l’écart du monde. Ou peut-être que je ne le comprenais que trop bien et que je n’étais pas prêt à subir cet assaut douloureux. Mon cœur repoussait d’ores et déjà ces possibilités dévastatrices. Mon cerveau tentait d’y mettre un barrage parce que je savais. Je savais que notre futur trop incertain semblait prêt à se dessiner réellement dans quelques minutes. Milo avait fait son choix. Je le sentais. Pour le meilleur ou pour le pire. Mon amant babillait dans la voiture comme pour tenter d’obtenir mon attention en me faisait parler. Je savais qu’il essayait de me détourner de l’horrible agonie qui commençait déjà à naître en moi, mais c’était foutu. Je ne parvenais pas à me laisser entraîner aussi aisément qu’habituellement. Non. J’étais déjà trop fichu. Soudainement, le moteur de la voiture s’éteignait me poussant à prêter un peu plus d’attention au lieu où nous nous retrouvions. Nous étions là tous les deux. Seuls. Isolés. Nous surplombions la ville et cela aurait pu prédire un magnifique moment avec une superbe déclaration. Foutue illusion. Fichu rêve. Je détachais ma ceinture et j’hésitais pendant quelques secondes. Milo sortait de la voiture afin de s’installer sur le capot. Moi ? Je prenais quelques secondes à observer mon amant comme si je savais qu’il s’agissait des dernières minutes de paix où je pouvais observer cet homme qui savait réveiller tellement de choses à l’intérieur de mon être. Milo… Mon Milo. À mes yeux, il était toujours ce jeune adolescent moqué que j’avais approché en Italie. Ce garçon si attirant que je ne parvenais pas à détacher mon regard de lui. Il y avait quelque chose chez Milo que personne d’autre ne possédait. Ce truc un peu trop spécial qui me poussait à être irrémédiablement et follement attiré par lui. C’était une action tellement incontrôlable comme un aimant était attiré par un autre aimant dès lors qu’ils se retrouvaient au sein d’un environnement propice à leur proximité. Après toutes ces années, j’avais fini par retrouver mon aimant. Milo. Mon Milo. Mon premier amour. Mon unique amour. Dès que mes prunelles s’étaient posées sur lui au bal de Thanksgiving, ma boîte à sentiments s’était ouverte à nouveau m’enchaînant à ce garçon qui me rendait ivre. Je n’avais pas été fichu de rester à l’écart quand bien même le jeune homme semblait avoir refait sa vie. Et Milo n’avait pas su s’éloigner non plus. Nous avions couché ensemble. Milo avait été le premier à pouvoir coucher avec moi sans provoquer une violente panique ou une réelle douleur. Ce fut un corps à corps simplement trop agréable que j’aurais aimé réitéré. Encore et encore. Jusqu’à la fin de mes jours. Le prénom de mi Tesoro était gravé dans mon cœur. Sa présence était mon oxygène. Milo savait enchanter et sublimer ma vie comme personne. Aussi, lorsqu’il m’avait proposé de l’accompagner à cette soirée, je m’étais fait des films. Je m’étais mis à croire qu’une histoire allait être possible entre Milo et moi. Après tout, n’étions-nous pas des âmes sœurs ? Comme un pauvre petit idiot, j’avais cru que Nealo prendrait enfin vie après cette soirée. Et, à présent que je me retrouvais dans cette voiture, une alarme cognait dans ma tête pour me dire que je n’étais qu’un gamin trop stupide et que tout allait mal se passer. Je devais disparaître avant que le point final ne soit mit. Merde. Pourquoi toutes les histoires finissaient mal tandis qu’elles se terminaient toujours si bien dans les contes de fée ? Pourquoi la féérie de ces histoires ne pouvait pas toucher la réalité ? C’était comme si nous étions trop dévastés pour laisser l’opportunité à une si belle histoire de vivre à jamais. Notre histoire d’amour était une ampoule en train de cramer. Elle avait brillé dans le passé. Elle ne cessait de clignoter depuis ma disparition. Et, maintenant, elle risquait de s’éteindre à tout instant. J’en avais conscience. Au lieu de disparaître comme tout en moi me le criait, au lieu de m’enfuir pour me protéger, je n’étais pas fichu de résister à la tempête Milo. Ma sublime tempête. Je me glissais hors de la voiture afin de venir m’installer aux côtés de cet homme que j’aimais sous ce ciel étoilé. Mon amant prenait ma main réchauffant mon cœur qui était déjà en train de mourir. Le feu d’artifice éclata faisant briller mes yeux comme ceux d’un gosse devant une superbe vue. Pendant quelques secondes, j’oubliais l’horreur et l’angoisse. Pendant quelques secondes, je me permettais d’y croire encore un peu. Trop peu. Milo prenait mon visage entre ses mains afin de m’embrasser. Tout avait un goût d’adieu et de tristesse. Ça faisait si mal. Milo me souhaitait une bonne année avec ce surnom qui accélérait mon cœur et je lui répondais de la même manière. Mais, je n’étais pas stupide. C’était la dernière fois que je pouvais le surnommer de cette manière. Mon compagnon avait soupiré. Un voile de tristesse marquait son regard. Je voulais partir, mais j’étais pétrifié. Les yeux rivés au sol, les mains tremblantes, je me contentais de supplier mon amant tout en retenant mes larmes. Je le suppliais pour qu’il ne brise pas mon cœur, qu’il ne joue pas comme ça, qu’il ne fasse pas ça, qu’il reste avec moi. Tout s’embrouillait. Mi Tesoro déposait son front contre le mien et ses lèvres venaient trop vite s’écraser sur les miennes. Le baiser était empli d’un trop plein d’amour et ça faisait si mal. Il me laissait un goût amer dans la bouche. Il me donnait une peur du futur et de cet enfer qui allait s’abattre. Lorsque j’ouvrais les yeux, je tombais sur les larmes de Milo et je savais. Tout allait voler en éclat. Tout allait me heurter. Bien trop vite. Le jeune homme m’embrassais de nouveau à en perdre haleine et je me laissais emporter dans ce baiser. Ce baiser qui provoquait tellement de choses délicieuses à l’intérieur de mon corps. Ce baiser qui me poussait à me sentir si vivant. Et, soudainement plus rien. Plus rien que ces mains sur mes joues, ce front contre le mien. Ce n’était pas assez. La fin approchait et j’en frissonnais d’horreur. Dans un chuchotis, Milo soufflait qu’il était désolé. Et, je ne pouvais pas me contrôler. Les larmes se mettaient à glisser le long de mes joues dans une agonie silencieuse et dévastatrice.

    La bombe venait de tomber. Il n’avait pas besoin d’en dire plus. Je savais déjà et je ne voulais pas y faire face. Non, non, non. Je secouais négativement la tête comme si je ne voulais pas qu’il continue de parler, comme si je n’étais pas capable d’encaisser les mots futurs. Non, je ne pouvais pas entendre ça.

    Merde. J’étais foutrement stupide d’avoir cru que les choses pourraient vraiment s’arranger aussi facilement que dans toutes ces histoires servies dans n’importe quel média. J’étais tellement idiot de croire que tout pourrait aller parfaitement d’ici quelques temps. Les premiers mots de Milo laissaient déjà présager le pire. Les propos de mon amant prouvaient à quel point je m’étais trompé et à quel point je m’étais monté la tête tout seul sans doute. Je m’étais fait trop de films comme le pire des idiots. Merde, merde, merde. Mon histoire avec Milo n’était pas bonne. Je l’avais abandonné en Italie des années auparavant et il en avait souffert pendant si longtemps. Je l’avais fait pour protéger le jeune homme et je savais que je le referais sans la moindre hésitation si on me donnait l’occasion de recommencer ma vie. La sécurité et le bonheur de Milo passeraient toujours en priorité. Même si c’était loin de moi. Même si c’était à mon désavantage. Même si cela provoquait ma souffrance. J’avais abandonné Milo et il avait vécu un enfer pendant si longtemps. Et, lorsque sa vie avait commencé à s’arranger et qu’il avait même retrouvé le bonheur dans les bras d’une autre, j’étais venu pour tout foutre en l’air. Le flou s’était mis à planer partout autour de nous. Les sentiments s’étaient mis à pulser de nouveau. Et le désir s’était emparé de nous. Nous avions couchés ensemble plongeant dans le délice d’un passé qui n’était pas terminé, qui aurait toujours du mal à se clore. Et, Milo avait trompé sa copine faisant de moi son petit secret. Un petit secret qui avait fini par éclater pour foutre en l’air sa nouvelle vie. Lorsque Milo m’avait annoncé que c’était fini avec sa blonde, je m’étais mis à croire que quelque chose serait possible entre lui et moi. Cette idée s’était faite plus forte depuis qu’il m’avait invité à une soirée pour le nouvel an. Putain, mais j’étais tellement idiot de croire que toute notre histoire pouvait commencer après une tromperie. J’étais stupide de me dire que nous pouvions mettre un point final à ce dessin d’horreur afin de nous mettre à dessiner de nouveau la construction d’un bonheur absolu. Un bonheur que nous avions touché parfois. Mais, un putain de bonheur qui avait si souvent fini par voler en éclat. Un bonheur qui allait encore une fois voler en mille et un morceaux. Après les excuses de Milo, je secouais négativement la tête comme un fou qui ne voulait pas y croire et qui ne voulait guère entendre plus de choses. Cependant, je n’avais pas réellement le choix. Je ne pouvais pas échapper aux propos du jeune homme. J’étais obligé de tout entendre. Je ne parvenais pas à bouger de ce capot de voiture parce que je savais que Milo n’avait pas terminé et que je refusais de lui faire subir ça. Je refusais de l’enfermer dans une bulle de souffrance en l’empêchant de s’exprimer. Je ne parvenais pas à me soustraire des mains de Milo posées sur mes joues parce que, si je le faisais, c’était comme si je disais adieu à ce contact pour toujours et je n’étais pas prêt. Non. Pas encore. Pas tout de suite. Je ne parvenais pas à m’enfuir au plus loin quand bien même tout mon être me criait de le faire au plus vite. Milo reprenait la parole et je me concentrais sur sa voix pour éviter de me laisser attirer par une spirale encore plus désastreuse. Mon amant soufflait qu’il m’aimait tellement tout en m’appelant Teo encore une fois et je fermais les yeux sous la vague de douleur qui se logeait à l’intérieur de mon cœur. C’était comme si la main de Milo forçait ma poitrine pour venir arracher son prénom de mon cœur, mais qu’il n’y parvenait pas réellement. Ce n’était que de la torture sans la moindre réussite. Son prénom ne pourrait jamais se retirer de mon cœur. Jamais. Milo soufflait qu’il ne pouvait pas. Et, malgré tous mes efforts pour ne rien laisser entendre, je ne pus retenir le sanglot violent et réel qui glissa entre mes lèvres. Je levais une main vers mon visage afin d’essuyer le torrent de larmes qui s’était mit à glisser sur mes joues. Milo souffla finalement que ça devait s’arrêter ce soir et je relevais la tête à la vitesse de la lumière face à cet aveu. Mes prunelles se plongeaient dans celle de celui que je devais appeler mon ex à présent. Mon corps réagissait à cet électrochoc foutrement trop prévisible. Mon cou craqua sous l’action un peu trop soudaine que je venais de commettre et je m’en foutais. À vrai dire, cela m’aurait même carrément arrangé de crever là. Maintenant. Tout de suite. Toute cette histoire c’était trop d’horribles douleurs à supporter. Je m’étais préparé à mille et un scénarios dans ma tête depuis que mon amant m’avait invité à cette soirée. Je m’étais joué mille et une sublimes histoires. Mais, putain, je n’avais jamais envisagé cette horrible histoire. Je n’avais jamais envisagé cette vérité qui me fendait terriblement le cœur. Merde. Je ne voulais plus rien entendre. Je ne voulais pas subir d’autres coups. Celui-ci était déjà suffisamment puissant pour me foutre à terre et je ne voulais pas finir complètement k.o sur le tapis. Malheureusement, Milo n’en avait pas fini. Oh non. Avec la voix tremblante, l’homme que j’aimais me disait que c’était le point final. Il susurrait ces mots qui m’achevaient avant d’écraser encore une fois ses lèvres contre les miennes. Putain, non ! Pourquoi faisait-il ça ? C’était de la torture. Et, pourtant, au lieu de repousser le jeune homme, je profitais de ce baiser qui serait sans doute le dernier. Je profitais de la caresse des lèvres de Milo sur les miennes. Je profitais de mon cœur qui battait agréablement sous ce contact. Je profitais de ce garçon que j’aimais tellement. Je profitais simplement de ce qu’il m’offrait. Et, lentement, je finissais par m’éloigner de ces lèvres qui ne cesseraient pourtant jamais de m’appeler. Là, à quelques millimètres à peine, je murmurais « Je t’aime Milo » avant de m’éloigner de cette tentation. Je gardais les yeux fermés parce que je ne pouvais pas le voir si je voulais résister. Je ne pouvais pas prendre le risque de replonger à nouveau parce que je risquais de lui demander de me faire l’amour. Là. Tout de suite. Une dernière fois. Une ultime fois. Et, je ne pouvais pas demander ça. Je ne pouvais pas nous torturer de cette façon. Mon front appuyé contre celui de Milo, je soufflais pendant quelques minutes à la recherche de courage. À la recherche d’un souffle de vie. Lentement, j’attrapais les mains de Milo qui retenaient mon visage et je les repoussais. Je me remettais bien vite sur pied quittant le capot de la voiture et créant ainsi une réelle distance entre le jeune homme et moi. Et, soudainement, je plantais mes yeux embués de larmes dans ceux de cet homme que j’aimerais à jamais et je bafouillais.

    Je… Il… Je… J’crois que c’est mieux que je rentre…


    @Milo Novak
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    i'm sorry, it's the end.
    ★ ─ w/ @Neal T. Hood

    je me rendais compte de la souffrance que je faisais naître chez lui, et je me sentais à la fois désolé mais en même temps, je savais qu'on se libérait de quelque chose d'excessivement toxique.
    nos vies auraient pu être différentes si nous avions pris des décisions différentes.
    peut être que tout ça, là, aurait pu ne jamais exister si tu n'avais pas ouvert la bouche. si nos regards ne s'étaient pas croisés pour se lier à jamais.
    tu as été le premier amour, la première beauté du monde... et une raison supplémentaire de prouver au monde que je méritais ma place parmi les autres. que j'étais capable d'aimer... et d'offrir au monde des nouveautés, des surprises. des rires, des sourires.
    mais surtout de l'amour. je ne te remercierai jamais assez de m'avoir fait sentir homme. jamais assez d'avoir voulu de moi alors que tout le monde me rejetait, ne considérait que le gamin trop riche ou trop geek. là où toi seul était capable de voir le vrai milo.
    tu as été une vraie bouffée d'air frais dans cette vie mal construite.
    et malgré la douleur que tu as pu faire naître au creux de mon sein, je ne pourrai jamais assez t'en vouloir pour ne plus jamais t'aimer. au fond tu auras toujours cette place bien spéciale. qui n'appartient qu'à toi.
    je t'aime, et ça restera comme ça sans doute jusqu'à la fin de mes jours.
    malheureusement, même les beaux romans mettent des points finaux. et le nôtre se pose doucement ce jour où les feux éclatent encore dans le ciel. où nos lèvres se lient pour une dernière fois alors que nos larmes scellent les derniers mots couchés sur le papier.
    tu me manqueras, j'hurlerai sans doute ton nom la nuit. mais nous pourrons avancer... chacun. sur un chemin différent.

    et ta déclaration qui passe finalement la barrière de tes lèvres me fait pincer les lèvres. je n'arrive pas à me résoudre à te quitter malgré mes mots, mon corps réagit autrement alors que ma tête est déjà bien décidé à tout abandonner.
    c'est pour nous, mi amore. pour moi aussi... je ne pourrai jamais regarder les miens après notre erreur.
    je ne pourrai jamais faire honneur à notre amour en l'ayant ainsi sali en détruisant le coeur d'une fille qui comptait tellement pour moi, qui m'avait rendu le sourire et la confiance en l'amour.
    j'ai tout gâché parce que je t'aimais si fort, que j'étais capable de vivre malheureux toute une vie.
    mais on vaut mieux que ça, n'est-ce pas ?
    alors c'est avec peine que je te laisse t'éloigner, ne prenant pas la peine de te rattraper. j'essuie doucement mes larmes avec le revers de la main et je hoche à la tête à ta demande. « je vais te ramener. » que je dis doucement, glissant sur le capot de la voiture pour atterrir sur le sol boueux. regardant le bouquet final éclater dans le ciel.
    je regarde neal une dernière fois avant de tourner le dos au spectacle et d'ouvrir la portière pour m'installer, démarrant la voiture pour faire demi-tour.
    la voiture se laisse guider par les traces laisser avant dans la boue, et glisse lentement jusqu'à la route.
    le chemin se fait en silence et à part quelques reniflements, je ne sais pas quoi faire ni quoi dire.

    on se retrouve vite en bas de chez toi et je soupire. « tu. » mais je me ravise. « prends soin de toi. » que je lui dis, peu convaincu par mes mots. on souffrira, c'est normal. la vie est faite de déception, mais je ne doute pas que le bonheur finira par frapper à ta porte. que tu m'oublieras, que ce tesoro sera finalement destiné à un autre qui saura te rendre la sécurité d'antan. et tu te rendras compte que finalement... je n'étais peut être pas ce bon type que tu croyais aimer.
    je suis quelque peu ingrat de t'abandonner après tous tes sacrifices... et je m'excuse mais je ne saurais jamais le formuler correctement. alors prends cette rupture comme un retour à la liberté... oui on se manquera, oui c'est déchirant mais on deviendra plus forts.
    plus grand. « je t'aime. » que je soupire une dernière fois. le laissant s'enfuir, le regardant pour la toute dernière fois.
    je t'aime à en mourir, pour le restant de mes jours.


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    Neal T. Hood-Spritz
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    Âge : 31
    Lieu de naissance : Naples en Italie
    Quartier.s d'habitation & Colocation : Winthrop au 10 Cottage Ave avec mon mari
    Situation sentimentale : marié avec Lukas
    Études & Métiers : barman au Lord Hobo, mécanicien au Holy Motors & bosse pour la Mafia Italienne
    Date d'inscription : 23/11/2019
    Pseudo & pronom IRL : Nagini
    Icon : I am an angel with a shootgun
    Avatar utilisé : Thomas Brodie-Sangster.
    Crédits : Nagini
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    Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden
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    Jeudi :  07:00 pm – 10:30 pm
    Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
    Samedi :  12:00 am – 03:00 am
    Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm

    Travail au Holy Motors
    Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
    Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
    Mercredi : off
    Jeudi :  08:30 am – 04:30 pm
    Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
    Samedi :  off
    Dimanche : off
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    Salvatore
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    Warning : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
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    Veritas
    Lien du postMar 14 Jan 2020, 18:55
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    Dès lors que nous avions quitté la folle soirée du Nouvel An organisée par l’une des amies proches de Milo, la panique s’était violemment engouffrée à l’intérieur de mon être. Lorsque Milo m’avait attrapé la main pour me signifier qu’il était l’heure pour nous de quitter cette soirée, les interrogations s’étaient infiltrées agressivement dans mon esprit. Elles étaient si violentes que je me repassais lentement le déroulement de l’ensemble de cette fête tandis que nous nous dirigions vers la voiture de Milo. Est-ce que j’avais fait quelque chose de mal au cours de la soirée ? Je n’avais pas abusé de l’alcool. Je n’avais pas été agressif avec qui que ce soit. J’avais été poli. Merde… Est-ce que j’avais été trop proche de Milo ? Est-ce que j’avais donné l’impression que le bel Italien et moi formions un couple alors que nous n’avions rien décidé officiellement ? Je mordillais ma lèvre avant de secouer la tête parce que non. Décidément, non, j’avais pris sur moi pour éviter de trop coller le jeune homme parce que je ne voulais pas foutre tout en l’air avant même que ça ait le temps de commencer. Alors, merde, qu’est-ce qui poussait Milo à nous faire quitter la soirée si rapidement ? Est-ce que le jeune homme avait honte de s’afficher avec moi ? Est-ce qu’il regrettait que je sois à ses côtés ? Mes prunelles se perdaient sur le tapis de la voiture alors que ces pensées me percutaient violemment. Cela pouvait être vrai. Peut-être. Je n’en savais foutrement rien. Il y avait tant d’interrogations et je n’avais pas la moindre réponse à ma disposition. Au lieu de questionner mon amant afin de parvenir à me calmer sur toute cette histoire, je préférais rester plongé dans ce putain de silence qui me torturait lentement. Je préférais ne rien souffler et laisser ainsi la panique me prendre aux tripes parce que je sentais que ce n’était pas le pire. Non. Le pire arrivait. Bientôt. Bien trop vite. Je sentais que quelque chose d’encore plus horrible se profilait à l’horizon. Milo remarquait rapidement à quel point j’étais absorbé par des pensées qui me paniquaient. Savait-il que moi aussi j’avais vu que quelque chose clochait ? Avait-il conscience du fait que j’avais compris que nous n’étions pas partis de cette fête pour rien ? Sans doute oui. Mon amant avait essayé de me détourner de mon angoisse sur le trajet. Malheureusement, même si j’acceptais de lui répondre et d’ouvrir la bouche, je ne parvenais pas à oublier cette horreur qui pulsait désagréablement dans mon ventre. Encore plus tandis que la voiture grimpait sur ce chemin boueux dans la forêt. Ce chemin qui allait nous isoler de tout et de tout le monde. Merde. Tout allait mal se terminer. Je le sentais et ça faisait déjà trop mal. Cela n’avait pourtant pas encore commencé réellement. Putain. J’aurais tant aimé être en mesure de me bercer de mille et une illusions en cet instant. J’avais envie de croire que nous surplombions la ville afin que Milo me fasse une sublime déclaration sous ce ciel étoilé. J’avais envie de croire que Nealo prendrait vie en ce début d’année pour m’annoncer sans aucun doute la meilleure année de toute mon existence aux côtés de l’amour de ma vie. Cependant, je savais qu’il serait trop idiot de croire à ces illusions. Rien n’allait se passer comme cela. L’enfer m’attendait à l’extérieur et ce fut pour cette raison que je mis de longues minutes avant de me décider à sortir de l’habitacle. Je finissais par venir m’installer aux côtés de mon amour sur le capot de sa voiture parce que je ne pouvais décidemment pas resté cloitré dans la voiture. Le jeune homme m’avait invité ici et je n’étais pas foutu de lui dire non. Je n’étais pas fichu de refuser les demandes que Milo m’adressait. Jamais. Plus jamais. Et, s’il voulait que je vienne m’installer sur ce capot de voiture avec lui, je le faisais sans la moindre hésitation quand bien même je sentais déjà mon cœur sombrer. Mais, j’étais prêt n’est-ce pas ? J’étais prêt à plonger dans cet enfer dévastateur. Milo ne tardait pas à prendre ma main comme pour réchauffer mon cœur un peu trop mourant. Cinq. Quatre. Trois. Deux. Un. Le feu d’artifice se déclenchait sous nos yeux. Pendant un trop bref instant, j’oubliais ma douleur et mon angoisse. Pendant quelques secondes, je me prenais à rêver de la magie de cet instant. Pendant quelques secondes, je profitais simplement de cet instant que je gravais dans ma mémoire. Milo s’emparait de mes lèvres et j’aurais tant voulu que ce soit juste magnifique. J’aurais tant aimé que ce baiser soit encore plus exceptionnel que tous nos autres baisers. J’aurais tellement souhaité que cet instant devienne un de ces instants uniques que l’on ne pouvait jamais oublier et qui faisait pulser délicieusement notre cœur. Mais, au-lieu de nous dirigé vers cette signification sublimement magnifique, ce baiser avait un goût d’adieu qui me tordait le ventre. Ce baiser avait un goût de tristesse fichtrement irréfutable. Ça faisait tellement mal. Le voile de tristesse passait sur le regard de l’homme que j’aimais et mes mains se mettaient aussitôt à trembler. Je suppliais Milo parce que je n’étais pas prêt pour cela. Je ne voulais pas qu’il m’abandonne. Je ne voulais pas qu’il mette fin à ce Nealo qui n’avait pas encore eu l’occasion de vivre. Je ne voulais pas qu’il me laisse. Je ne pouvais pas le supporter. Non. J’aurais dû m’en aller tout de suite parce que ces mots allaient tellement me foutre en l’air et je le savais. J’aurais dû m’enfuir, mais j’étais trop pétrifié sur place. J’étais incapable de quitter cet endroit tandis que je fixais le sol avec l’espoir qu’il s’ouvre sous moi pour m’engloutir. Milo avait envie de mettre fin à toute notre histoire. Je le sentais. Ça pulsait partout autour de nous. Ça cognait si violemment à l’intérieur de mon être. Putain. J’avais tout offert à Milo. Ma vie. Mon cœur. Mon corps. Mon existence. J’avais tout donné au jeune homme. Il avait été mon premier amour. Il avait été mon confident, mon amant, mon meilleur ami, mon âme sœur. Il avait été mon premier désir incessant. Milo avait été le seul avec qui je m’imaginais faire ma vie. Il était d’ailleurs toujours le seul avec qui j’envisageais de finir mes jours. Personne ne pourrait jamais le remplacer. Personne ne parviendrait à prendre sa place. Putain. J’avais tout offert à Milo quand bien même le jeune homme ne s’en rendait pas forcément compte. Je l’avais toujours fait passer en priorité au sein de mon existence. Dès qu’il me contactait, je rappliquais. Dès qu’il avait besoin de moi, j’étais là dans les minutes qui suivaient. J’abandonnais toujours tout pour lui. J’aurais tout abandonné. Toujours. Putain, j’avais même rompu avec le jeune homme parce que sa sécurité était plus importante que la mienne. Je m’étais effacé de sa vie afin d’être sûr et certain que jamais personne ne viendrait s’en prendre à lui. J’avais tout offert à Milo. J’avais tout fait pour ce garçon qui se trouvait face à moi ce soir. Mon corps ne répondait qu’à ses doigts. Mon être n’aimait que lui. Mon cœur était à lui. Il était le seul à avoir su l’embraser correctement. Le jeune Novak était le seul à avoir la clé de mon cœur. Et, bordel, voilà qu’il s’apprêtait à balancer cette clé loin de lui. Il s’apprêtait à la jeter dans un fossé tellement loin de moi que je ne pourrais plus jamais l’atteindre. Personne ne chercherait à l’atteindre à présent. C’était comme si, ce soir, Milo me condamner à être sans lui et surtout à être seul avec un cœur trop scellé pour aimer.

    Le front de Milo se déposait contre le mien et je fermais les yeux appréciant le contact pendant quelques minutes. Les lèvres de Milo se retrouvèrent une nouvelle fois contre les miennes. Le baiser était empli d’amour, mais il faisait tellement mal parce que nous avions tous les deux conscience que la fin arrivait. Mon amant ne tarda pas à prononcer ces premiers mots. Il était désolé. Et, boum, le ras-de-marrée survenait sans que je ne puisse rien y faire. J’avais pourtant prévu de me contrôler et de ne pas laisser mes émotions prendre le dessus. Voilà que j’en étais tout bonnement incapable. Les larmes se mettaient à glisser le long de mes joues tandis que je secouais négativement la tête pour ne pas entendre le reste des propos du jeune homme. Je ne pouvais pas entendre tout ça. Je ne voulais pas entendre cette fin se dessiner devant moi. Je n’en étais foutrement pas capable. J’aurais tant voulu être capable de me défaire du contact de Milo, mais ça non plus, je n’y parvenais pas. Je restais simplement là. Je restais prisonnier des mains du jeune homme sur mes joues et j’étais incapable de me soustraire à cet instant déchirant. Je n’étais pas fichu de me foutre dans une bulle protectrice loin de toutes ces choses qui me charcutaient si réellement et si violemment. Il me disait qu’il m’aimait en m’appelant Teo encore une fois et, malgré tous mes efforts, un sanglot m’échappait. Pitoyable gamin trop amoureux. L’électrochoc ne tarda pas à pointer le bout de son nez lorsque mon ex – oh putain que c’était dur de penser ça – soufflait que ça devait s’arrêter ce soir et que ça y était, nous étions au point final de notre conte de fée pas si joli que ça. Un conte de fée fait uniquement de douleurs passés et de cœurs brisés. Un conte de fée foutrement trop noir. Merde, merde, merde. Le sol n’allait donc pas s’ouvrir sous mes pieds ? Pourquoi est-ce que ça n’arrivait pas ? J’étais pourtant bel et bien en train de crever non ? Non, peut-être pas. Ou peut-être que si. Je ne savais plus. Milo m’embrassait à nouveau et les larmes dégringolaient sur mes joues. Je me sentais vivant. Une ultime fois. C’était comme si mon cœur acceptait de battre pendant quelques minutes encore avant de me conduire à l’arrêt cardiaque. Je profitais entièrement de cet ultime baiser. Je laissais chaque souvenir infiltrer mon esprit parce que je ne voulais pas oublier Milo. Je ne voulais pas oublier son parfum ou le goût de ses lèvres ou encore la sensation de brûlure agréable que les doigts du jeune homme provoquaient sur ma peau. Je ne voulais rien oublier et ce fut pour cette raison que je m’éloignais doucement préférant tenter de contrôler cet instant. Je murmurais mes sentiments à l’homme dont j’étais follement amoureux. Je les murmurais comme s’il s’agissait d’une putain de promesse solennelle dont je ne pourrais jamais me défaire. Et, dans le fond, ça l’était. Les yeux fermés, je finissais par repousser les mains de Milo tandis que je me laissais glisser sur le sol. Je m’éloignais de quelques pas de cette voiture avant d’oser planter mes prunelles embuées dans les yeux de Milo. Et, là, je bafouillais qu’il valait mieux que je rentre. Je voyais Milo hocher la tête avant de souffler qu’il allait me ramener. Et, presque aussitôt, j’ouvrais la bouche. Je ne voulais pas qu’il me ramène. Je ne pouvais pas passer tout ce trajet à côté de ce garçon qui venait de piétiner mon cœur comme personne ne l’avait jamais fait. Je préférais me perdre dans ces chemins boueux à pied que passer ces quelques minutes de trajet à ces côtés. Je préférais mourir dans de froid dans ce bois que d’accepter de remonter dans cette voiture. Cependant, je n’avais même pas eu le temps de dire quoi que ce soit – comme le fait que j’allais rentré à pied – que Milo était déjà debout sa voiture et que j’étais pris au piège. Je ne pouvais plus lui balancer que je ne voulais pas qu’il me ramène. Pas alors que son regard se posait sur moi comme ça. J’aurais tant aimé lui dire que je n’avais pas besoin qu’il me raccompagne. Mais, c’était Milo et j’étais trop faible face à lui tant et si bien que je montais bien trop vite dans cette voiture. Ce soir, j’avais fait toute confiance à Milo et je me retrouvais avec un cœur tellement brisé et une vie foutrement bancale. Ce soir, je m’étais laissé avoir par mes espoirs si dingues et je me retrouvais comme un gamin qui apprenait que toutes les belles légendes n’existaient pas. Le trajet se passait dans un silence des plus religieux. Il n’était troublé que par des reniflements. Venaient-ils de moi ? Venaient-ils de Milo ? Cela ne comptait pas et je gardais les yeux rivés sur le sol priant pour arriver le plus vite possible. Oh… Tiens… Pour une fois, mon souhait semblait être entendu car nous nous retrouvions en bas de mon appartement. Et maintenant ? Comment devais-je agir ? Je détachais ma ceinture sans pour autant oser quitter l’habitacle de la voiture. Milo soupirait avant d’ouvrir la bouche, mais il se ravisait bien vite et finissait par souffler quelques mots trop banals. Il me disait de prendre soin de moi et un sourire triste passait sur mon visage tandis que je secouais la tête. Prendre soin de moi hein ? Comment allais-je pouvoir faire à présent que je me sentais trop mort ? Comment allais-je pouvoir me sortir de l’eau tandis qu’un énorme caillou me trainait vers le fond pour me noyer ? Ce caillou n’était qu’une métaphore pour parler de cette bague qui pendait à mon cou et qui semblait m’étrangler ce soir. Je portais ma main à ma poitrine jouant un instant avec la chaîne que l’on distinguait à peine sous mes vêtements. Et oui, ce soir, bien caché sous mon costume, je portais mon collier en argent avec la bague de fiançailles que je comptais offrir à Milo des années auparavant en Italie. Je ne lui avais jamais donné bien sûr et je m’étais dit que je n’aurais jamais l’occasion de lui en parler. Cependant, pour tout vous confier, je m’étais fait tellement d’idées sur cette soirée. J’avais vraiment cru que ce soir pourrait être le début de Nealo tant et si bien que j’avais gardé ce collier sur moi sans la moindre hésitation. Après les douze coups de minuit, je m’étais dit que j’allais sortir cette bague de sa cachette. Je m’étais dit que j’allais tout avouer à Milo. J’allais lui dire que j’avais acheté cette bague en Italie et qu’elle avait toujours le même sens pour moi. J’allais lui dire que je désirais tant passer toute ma vie avec lui. J’allais lui demander s’il voulait être l’homme de ma vie. Oh putain. Ça faisait si mal. Je relevais mes prunelles encore plus embuées vers Milo ouvrant la bouche « Je… » Mes lèvres tremblaient tellement. Un nouveau sanglot m’échappa et je détournais le regard. Je me ravisais laissant retomber ma main. Je reniflais avant de venir balayer les larmes qui dégringolaient sur mes joues. Et, fixant un point droit devant moi, je me contentais de souffler un « Prends soin de toi aussi et amuse-toi bien à Hawaï… » Ouais. Amuse-toi bien sans moi. Avec un autre. J’étais persuadé que Milo parviendrait à me remplacer en un rien de temps. Je le sentais. Je le savais. Il parviendrait à me remplacer par un autre entre ses draps comme si je n’étais rien. Comme si je méritais d’être effacé si aisément. Et moi dans toute cette histoire ? J’allais souffrir éternellement. L’homme que j’aimais soufflait qu’il m’aimait encore une fois et je fermais les yeux secouant négativement la tête tandis qu’un nouveau flot de larmes m’échappait. J’aurais tant aimé lui répondre. J’aurais tant voulu lui souffler que je l’aimais aussi. Tellement. J’aurais voulu lui montrer cette bague et le supplier. J’aurais aimé le supplier de ne pas faire ça à notre histoire, de laisser le temps faire les choses tranquillement. J’aurais tant aimé le supplier. Cependant, je ne soufflais rien mordant violemment ma lèvre alors que ma main tremblante se posait sur la poignée de la porte que je m’empressais d’ouvrir. Je me faufilais à l’extérieur de la voiture claquant rapidement la porte et courant presque jusqu’à mon appartement sans me retourner. Je n’en étais plus capable.

    La porte de mon appartement se refermait mettant fin à cette soirée mémorablement horrible. Je n’allais pas plus loin que l’entrée. Mon dos rencontrait bien vite la porte et je me laissais lentement glisser sur le sol. Mes sanglots emplissaient la pièce. Les larmes coulaient si fort sur mes joues. Elles coulaient tellement vite. Allais-je me noyer dans mes propres larmes ? Au fond de moi, je l’espérais. Et, je me mettais à crier. Je criais de désespoir. Je criais de douleur. Je criais parce que tout me heurtait trop violemment et que je n’étais pas prêt pour ça. Je ne pouvais pas le supporter. J’arrachais les boutons de ma chemise en l’ouvrant. Mes doigts se dirigeaient sur cette chaîne qui m’étranglait trop et je tirais dessus. Je tirais, mais elle ne cédait pas tant et si bien que je finissais par abandonner ramenant mes genoux contre mon torse pour y déposer ma tête. Mes mains se perdaient dans mes cheveux. Je tirais sur certaines mèches avec l’espoir de créer une douleur physique qui effacerait celle de mon cœur.

    Putain Milo. Qu’avais-tu fais ? Depuis que mes prunelles s’étaient reposées sur toi, tu avais su me transformer encore une fois et tu avais fait de moi quelqu’un de tellement vulnérable. Quelqu’un qui venait de se faire piétiner et qui n’était pas foutu de se relever. Un simple gamin tellement blessé et si vulnérable.

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