i'm glad i'm not  ★ ─ w/ #pfo
+ @Deirdre M. Wheelan @Miles Hohenstaufen

Ce soir, c'était la soirée de la rentrée. L'occasion de montrer à tout le monde que nous étions les meilleurs, qu'on pouvait de loin surpasser toutes les nouvelles maisons d'Harvard. Les ambitieux. Je suis sûr que la plupart sera d'anciens Eliots, mais également Dunsters. De quoi vomir. J'avais envie de tous les écraser, leur faire valoir ma vraie valeur, mon pouvoir, ma façon d'être avec ceux qui ne méritent aucunement mon attention. Rien que pour ça, j'avais décidé de me déguiser en quelqu'un que je n'étais pas : vêtements négligés, coiffure également et une allure de souillon. Hipster comme on pourrait dire dans le jargon actuel. Je n'en étais pas un, je n'en serai pas, et pourtant, j'allais me comporter comme tel ce soir. C'était contre nature, mais il fallait bien faire ça pour respecter le thème. J'aurais pu être bien des autres choses : sdf, abruti, pauvre, sans goût, mais hipster regroupait un peu tout ça déjà de base. Avec une touche de hippie. Ouais non, j'ai envie de vomir, réellement. J'espérais voir Deirdre à la soirée, Miles également. Les autres, je m'en fichais pas mal.

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Je me regardais une dernière fois dans le miroir, replaçant correctement mes cheveux coiffés, à défaut d’avoir une tenue correcte. Je gardais en mémoire qu’il était important pour mon image de me présenter à cette soirée, mais j’étais loin de vouloir y assister. J’avais peur du regard que pourrait avoir les personnes sur moi, compte tenu du message poster sur cette nouvelle application. Allez-y Mademoiselle Cléolya, au moins une petite heure m’avait dit Miles, sachant combien il était important pour mon père que je trompe les apparences. Par chance, il ne se doutait pas de ce qu’il s’était passé le soir du bal, mon bras droit avait été très protecteur et n’avait pas parlé du message de Véritas, au patriarche. Je montais dans la berline, essayant de relativiser, imaginant que je serais une inconnue pour la plupart des gens présents. Une fois déposé, il repartait et je faisais une entrée timide. Qu’est-ce que je foutais là déjà ?

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Première soirée pour la rentrée, première soirée à la Pforzheimer House. Autant dire qu'elle marquera les esprits. Que nous le voulons tous, marquer les esprits, surtout ici entourés de l'élite d'Harvard. Je suis dans un bon mood, avec des œillères, dans la continuité du summer camp. Mais déterminé à affirmer ma place dans cette nouvelle confrérie. Le thème m'a décroché un sourire ironique, ravi de voir que le ton est donné d'entrée de jeu. Alors c'est habillé comme un baba cool que je me pointe, avec négligence, mal rasé, bien loin de mon look bon chic bon genre habituel. Mais avec Alexis à mon bras, pour ne pas changer les habitudes de cet été. Il fallait bien que même habillé comme un plouc, je conserve ma reine. Main sur sa hanche, on se moque de la tenue de l'autre, tout comme des regards étonnés qui ne vont certainement pas manquer de défigurer notre complicité retrouvée.

@Alexis Callaghan
#pfo

Nouvelle confrérie, nouveau départ ? A peine une virgule, dans cette succession de pages colorées grossièrement, pour cacher le sombre du papier. Tu m’aides, Hardin. Toi aussi, t’es doué pour le semblant. On balance de l’illusion, et on le fait tellement bien que l’été était passé sans trop de dommages. Quelques cicatrices supplémentaires sur la peau féminine, et des amis éloignés. Ceux qui demandent comment ça va. On garde celui qui ne demande rien, qui se contente de ses éclats de rires acides. On choisit de se pointer à la première soirée, on choisit de s’investir davantage dans le groupe. On choisit de balancer au monde notre nouvelle alliance. La peau recouverte de fringues de mauvais goûts, ses crins de jais disparus sous une perruque blonde, un maquillage grossier, une tenue vulgaire à souhait. Lex, version cagole (tenue). Au bras du baba cool. Le sourire railleur aux lèvres, quand elle scrute sa compagnie. « Redis-moi où t’as trouvé ces vêtements ? » Horrible. « Ca m’gratte, j’suis sûre qu’il restait des puces ! » Qu'elle s'amuse, tout en poussant légèrement son allié.

@Hardin Cooper

Nouvelle année scolaire, et surtout nouvelle confrérie. La Dunster va me manquer c’est certain mais il faut avancer et je suis sûr qu’à la Pforzheimer ça va bien se passer, surtout que je vais y retrouver Marla donc de quoi être ravi. Justement ce soir c’est la première soirée de notre à la Pfo et le but c’est d’être tout ce que l’on aimerait pas être donc autant dire que j’ai un tas d’idées qui me traverse l’esprit. Je me barbouille donc le visage histoire de paraitre bien sale et je sors quelques vieux vêtements que je déchire afin d’avoir l’apparence d’un sdf. C’est donc dans cette tenue peu avantageuse, que je me dirige dans ma nouvelle maison absolument seul. Je ne sais pas si Agathe va venir à cette soirée, ni même si Marla aura le courage de se pointer donc pour une fois je m’y rends en solitaire et dans un sens c’est agréable, moi qui ait toujours été un loup solitaire. Quand j’arrive je ne suis pas le seul et je regarde un peu tout le monde, les saluant d’un signe de tête tout en rigolant de leurs déguisements respectifs avant que je n’aille me servir un verre pour bien commencer la soirée.

C'est quoi ce thème tout pourri ? Tu lis et relis le thème à plusieurs reprises en espérant qu'il change. T'as envie de vomir, de rire, de pleurer. Putain, tu n'imaginais pas cela pour une première soirée à Harvard. Non toi, tu voulait te mettre sur ton trente et un et pourtant, on te demandait tout le contraire. Tu n'avais rien à te mettre de moche ou de négligé. Une séance shopping a du t'être imposée dans l'après-midi afin de trouver quelque chose de moche à te mettre. Tu ne pouvais tout de même pas rater la première soirée... Fais un effort Colombe... Un effort surhumain. Et c'est ce que tu fis. Te voilà donc à la toute première soirée des Pforzheimers, ta nouvelle maison. Vêtue d'un jogging rose bonbon, d'une brassière grise et tes cheveux noués en queue de cheval, tu éclates la bulle de ton chewing gum de façon agaçante. Tu pénètres à l'intérieur de la salle de réception. C'est grotesque, franchement. Tu traînes tes baskets jusqu'au bar, croises en chemin un jeune homme (@Duncan Hansen) qui a l'air aussi blasé que toi d'être présent ce soir. Dis-moi, est-ce que tu sais pourquoi ils ont décidé de nous foutre la honte absolue à notre première soirée ? Non parce que, c'est important de savoir. Vous allez devenir la risée d'Harvard en peu de temps.

IN

La rentrée était toujours le moment de l'année où j'étais la plus heureuse. L'ouverture des portes d'Harvard, des confréries, des salles de classe. Les cours, c'était ma drogue et après un été trop long, il me fallait ma dose. Heureusement, j'avais pu commencer à me remettre dans le bain grâce à mon stage à la NASA d'où je venais fraîchement de revenir. Juste le temps de poser mes affaires à l'appartement et je filais déjà faire le tour de quelques friperies pour trouver une tenue à cette fameuse soirée de rentrée. Talons hauts à plateformes, bas résilles, mini-jupe noir, soutien-gorge pour simplement cacher ma poitrine, le tout recouvert d'une veste en fausse fourrure. Le maquillage est prononcé et camoufle presque mes rougeurs quand mes pieds entrent dans les lieux. Une prostituée. J'étais heureuse de ne pas être une prostituée. Moi, la fille naïve et timide. J'essayais d'avoir un minimum de contenance pour ne pas me liquéfier sous les regards et je me dirigeais aussitôt en direction de mon meilleur ami Antonio. « Salut champion » que je glisse avec un immense sourire, heureuse de le retrouver, commençant à m'élancer pour le prendre dans mes bras avant de m'arrêter, sourire espiègle sur les lèvres ; « Attend, tu as oublié de te déguiser ? ».

@Antonio Munoz #pfo

La soirée organisée par la Pforzheimer House allait permettre à Elliot d'apprendre à connaître les membres de la maison dans laquelle il entrait pour cette année. Le jeune homme était heureux d'être dans cette maison qui regroupait les meilleurs étudiants de l'université, ceux qui faisaient partis de l'élite. Ellio allait être à sa place et il en était convaincu. Pour la soirée, il devait porter des vêtements qu'il ne porterait jamais habituellement. Il enfila une tenue qui ne lui ressemblait pas du tout et coiffa ses cheveux d'une manière qu'il trouvait horrible. Une fois prêt pour la soirée, il descendit. Le jeune homme aimait les décorations de cette soirée. Les gens étaient tous mal habillés, ce qui était le thème de cette soirée, bien évidemment. Elliot commença à se joindre aux gens, espérant passer une bonne soirée.

I'm glad I'm not... pregnant. Le thème de cette soirée était risible, un beau moyen d'attaquer l'année en rappelant le type de personne que nous ne sommes pas. Et en l’occurrence, j'étais plus que ravie de ne pas faire partie de ces futures mamans de 20 ans, pas foutues de savoir se protéger lors des soirées étudiantes. Le faux ventre était de sortie, sous une robe noire simple mais efficace venant épouser mes formes, cheveux blonds cascadant sur mes épaules. Je ne pouvais pas éternellement m'apitoyer sur mon sort, et il était temps que je reprenne du poil de la bête. Interdiction de rater le lancement d'une nouvelle année à Harvard, d'autant plus avec toutes ces nouvelles maisons qui venaient d'ouvrir les portes... dont la Pforzheimer, que je me décidais à tenter de rejoindre. « Qui vivra verra. » que je marmonnais devant les portes de la maison, avant d'entrer à l'intérieur. Il y avait déjà pas mal de monde, dont des visages connus. Marla était là, ce qui ne me surprenait guère étant donner l'esprit de cette maison. Elle était en active discussion avec... tiens, ne serait-ce pas mon beau cavalier improvisé de Saint Valentin de l'année dernière, Antonio ? Je me contentais d'un bref signe de main accompagné d'un sourire pour ne pas les déranger, et alors que mon regard parcourais la salle, il s'arrête sur lui. A son bras à elle. Si j'étais vraiment enceinte, je crois que j'aurais accouché sur place. Regard glacial en direction d'Hardin, je le regardais rire au bras de cette catin - et pour une fois, c'était pour ainsi dire justifié - avant de me détourner pour prendre un verre. Fort. Le plus fort qu'ils auraient. Dans mon élan, je manque de bousculer une jeune femme brune, m'arrêtant presque aussitôt. « Je suis désolée, je me suis retourné un peu trop vite. » Dis-je avec un sourire légèrement contrit avant de récupérer mon verre pour en boire une grande gorgée. Tiens, j'suis aussi contente de pas être une mère indigne, à boire comme une alcoolique avec un bide énorme.