Ce n’est que lorsque je vois le sang sur le préservatif en l’enlevant pour le jeter à la poubelle, que je comprends soudainement ce que je viens de faire. J’ai faits, ce que je me suis promis de ne jamais tester de ma vie, de peur que la fille s’attache à ma personne plus que de raison et qu’elle ne me laisse plus tranquille. Et voilà, en plus, la perspective que tu sois attaché à moi ne me repousse pas comme ça devrait l’être. Même que j’apprécie cette pensée. Où est passé le Silas que je connais? Je suis en train de redevenir ce Silas adolescent, simplement pour les beaux yeux d’une fille. En beaucoup plus beau, ça c’est un fait. Sauf que je ne veux pas redevenir le gentil toutou à sa maman… Qu’est-ce que je dois faire? Je te laisse partir à la salle de bains, alors que de mon côté, les grands questionnements de la vie commencent. Je suis encore perdu dans mes pensées lorsque tu reviens près de moi et t’allonge sur le ventre me faisant face.  « Hein quoi?! » Je soupire et te regarde. J’ai compris ce que tu m’as dit, mais je ne m’attendais pas à ce genre de question. « C’est parfait Jill, mais faudra que tu laisses ton prochain partenaire te toucher avant. Tu sais les préliminaires, faire monter les désirs au plus haut avant de le faire exploser sous des coups de reins. » Bordel ce que je peux détester être dans cet état. Tellement que je sens la rage monter en moi. Je n’ai pas le contrôle de la situation, ni le contrôle de ce que je suis en train de ressentir et ce n’est pas bon. Je me redresse pour partir comme je le fais après tous mes coups, sauf qu’au lieu de me relever et de quitter la pièce, je m’assieds sur le bord du lit, regardant un point invisible sur le mur. Qu’est-ce qui me retiens ici? Un nouveau soupire traverse l’embrasure de mes lèvres alors que je me retourne pour te regarder. Mon expression faciale peut rendre mal à l’aise en ce moment, puisque je dois avoir les traits dure. « Fuck! Je n'ai pas envie que tu couches avec un autre. Juste y penser ça me met les boules. je te veux à moi, qu’à moi!  » Wô relax Silas. Pourquoi tu hausses le ton? Elle ne t’as rien fait Jill et tu n’as aucun ordre à lui donner. Elle a droit de voir qui elle veut et surtout, elle ne te doit rien. Le pire dans ton cas, c’est que tu n’as pas besoin de la changer en femme fatale. Elle a tous les atouts pour rendre n’importe quel homme gaga d’elle… Dont toi, malheureusement. Oui, comme moi. Hélas, elle a réussi sans même le savoir à me capturer dans ses filets, sans que je ne puisse réellement m’en apercevoir. Je me suis dit, que si je couchais avec toi, tout ce que je pouvais ressentir allait s’évaporer. Que tu n’étais qu’un fantasme a assouvir, mais je suis en train de m’apercevoir que c’est plus que ça.

Allongée sur le ventre près de Silas, j'attends sa réponse, avec un petit sourire. Mais quand il ouvre la bouche, je fais une légère grimace et je sens une boule dans ma gorge, qui me fait mal. Mon prochain partenaire... d'accord, je vois. Je baisse les yeux et j'essaye de faire comme si cela ne m'atteignait pas. « euh ouais, okay, c'est noté. » que je lance bêtement, faussement amusée. Silas se lève, je l'observe et je m'apprête à lui demander où est-ce qu'il compte aller mais il se rassied sur le lit. il me tourne le dos. Mon coeur bat vite. J'ai l'impression d'avoir fait quelque chose de grave. J'ai presque envie de pleurer, les larmes mes brûlent les yeux. Et puis Silas s'explique. En s'énervant. Mais les mots sont là. Je crois que j'oublie de respirer l'instant d'une seconde. Tu me veux, rien qu'à toi... Je me pince les lèvres et je viens m'asseoir à côté de lui. Je replie les genoux contre mon ventre et j'encercle mes bras autour de mes jambes. Je tourne délicatement la tête vers lui. « alors prends moi ? je suis à personne pour l'instant. » je lui donne un coup d'épaule pour essayer de le faire rire, ou du moins de le détendre car je n'aime pas le voir dans une rage pareille. « si tu veux qu'on s'appartienne sexuellement parlant, moi je ne dis pas non. » mon doigt glisse sur le bout de sa moustache et je l'observe avec mes yeux pétillants. « si tu veux un truc sérieux, genre une relation, attends deux minutes que je reprenne mes esprits sinon mon cœur va lâcher. » je souffle et je me laisse tomber sur le dos, en regardant le plafond. Je suis rouge pivoine. Est-ce que je préfère être son plan cul exclusif ou plus que ça ? Raah j'ose pas me poser la question, merde, je suis fucking gênée.

Merde, merde. Quelle foutue merde. Pourquoi ça m'arrive à moi? Et voilà que tu viens me trouver. J’ai envie de te crier de t’éloigner de moi, que c’est une mauvaise idée, mais je ne fais rien. Je continue simplement d’avoir mon visage d’enterrement et je crois les bras sur mon torse. Je suis toujours entièrement nu à tes côtés, mais ça c’est le cadet de mes soucis. « Pour l’instant? » répétai-je sur un ton grave. Mais un petit sourire naquit sur mes lèvres alors que tu tentes de me détendre. Ce n’est pas facile, je te l’assure la dernière fois que je suis tombé pour quelqu’un ça s’est très mal terminé. Je ne sais pas comment aimer quelqu’un. Je ne suis pas fait pour aimer, tout simplement. En revanche, pour le sexe, ça excelle. Tu me parles de sexfriend ou je ne sais trop quoi et cette idée me semble alléchante, preuve à l’appui, ma main vient se déposer sur ta cuisse, alors que je me mords la lèvre. J’étais sur le point de prendre la parole mais je me suis tue, enlevant tout contact l’espace d’un instant. Qu’est-ce que je veux, au juste? Est-ce que j’ai envie de quelque chose de sérieux? Je reste là immobile quelques secondes alors que tu te laisses tomber sur le dos. Je dois arrêter de réfléchir. Je me retourne donc et t’attrape par le bras pour que tu viennes me trouver au coin du lit. « Jill… Moi j’le sais ce que j’veux. Je l’ai su dès le premier jour, même si je voulais pas l’admettre. » Bordel, qu’est-ce que je fais c’est n’importe quoi. J’dois arrêter tout de suite, je ne suis pas fait pour les relations sérieuses, je vais lui faire mal et j’en ai pas envie. Pire, c’est elle qui va m’abandonner comme toutes les autres. « je te veux… Ça c’est clair, mais la question est ce que toi tu veux. Tant que je sois le seul à pouvoir faire ça. » Je dépose ma main sur un de tes seins et la fais glisser jusqu’à ton entre-jambe, te titillant lentement. « Et même ça! » Mes lèvres se déposent lentement sur les tiennes pour un léger baiser, avant de reculer. « Ça me va. » Tant que tu’es à moi. Si tu décides que de prendre du bon temps, let’s go. Si tu veux m’avoir dans ta vie officiellement, je veux bien essayer, mais je ne garantis rien. Je ferai mon possible pour ne pas te faire de mal.

C'est à ce moment là que tout devient compliqué, que le mec fuit en général. Quand la possessivité et la jalousie s'en mêlent. Quand on cherche l'exclusivité. Je n'ai pas osé en parler, même si certes, j'ai envie que Silas m'appartienne, rien qu'à moi. Tout simplement car je n'ai pas envie que l'histoire se répète comme Yann. Le gars m'a avoué ses sentiments, m'a dit de vouloir être qu'à moi, et après hop, il a pris la poudre d'escampette. Mais je me dis que tu n'es pas comme lui Silas, oh non. Certes, tous les deux le petit caractère de merde bad boy, mais un côté tellement attachiant aussi. Je peux pas l'expliquer mais s'il y a une seule personne sur terre à laquelle je tiens tant, c'est toi, de Rothschild. Je commence à m'habituer à son impulsivité et ses sauts d'humeur. Je sais qu'il peut devenir grognon d'un instant à l'autre puis se détendre avec un beau sourire. « ah oui ? » que je demande innocemment. Depuis le premier jour qu'il m'a vu ? Depuis ce rdv tinder à l'improviste, il me voulait... moi ? Mon coeur loupe un battement et je ne lâche pas une seconde son regard. Mon corps est pris d'une décharge électrique lorsque sa main se glisse jusqu'à mon entrejambes et je sors un petit rire mignon. Puis j'ai même droit à un tendre baiser. Olala, qu'est-ce que tu me fais Silas ? Je fais une petite moue puis je pose ma joue contre son épaule, le regard un peu perdu, mais émerveillé à la fois. « je... j'ai jamais été la copine de qui que ce soit alors... j'y connais rien tu vois... » pensive, je glisse le bout de mes doigts sur son ventre, je dessine les traits de ses abdos. « si c'est vraiment ce que tu veux alors, j'te suis. » je pivote ma tête pour déposer un baiser sur son épaule et je descends ma main jusqu'au bas de son ventre, au niveau du plis de sa cuisse. Monsieur est toujours nu et complètement... nu en fait. Mon homme à moi, je peux le dire maintenant.

Dès lors que tu commences à devenir sérieuse dans tes propos en parlant de copine, je me braque presque automatiquement. Je ne sais pas pourquoi en fait, c’est ce que je veux, non? Sans doute que je suis terrifié à cette idée, je n’en sais rien. « je ne sais pas c'que je veux Jill. En fait oui, je te veux toi, sauf que je vais te faire souffrir… Et je veux pas ça. » Je le sens déjà arriver à des kilomètres à la ronde. Je ne peux pas m’embarquer dans une relation comme ça, sachant que je te cache un énorme secret de ma vie. Un aspect de ma vie que je ne pourrai jamais régler. Je suis pris au piège bien malgré moi et tu es en train de t’emprisonner à tes dépens. « Et si je te dis que je ne m’y connais pas plus que toi en relation? » Ouais, dis-toi qu’on risque de s’envoler vers un pays inconnu tous les deux. Que nous allons devoir vivre au jour le jour et apprendre la vie de couple ensemble. Tes doigts sur mon ventre me font frissonner et dès lors, mon membre recommence à se mettre au garde-à-vous. Même invoquer le fait que je suis sans doute, désormais, en couple ne m’empêche pas de bander. Est-ce que c’est ce que je désire réellement? Aussi désespérant que ça soit pour moi, oui. « Ne t'aventure pas trop loin toi... » dis-je toutefois avec un sourire dans la voix, indiquant du regard où se trouve ta main. « Tu pourrais être troublée de voir qu’un deuxième round pourrait être envisageable. » Je t’offre un clin d’oeil et te donne un baiser sur le front, tout juste après avoir reçu le tien, sur mon épaule. Et puis, c’est là que je me rends compte que je n’ai pas eu tout à fait ce dont j’avais envie ce soir. Un sourire carnassier qui te dit que tu devrais te faire du souci se dessine sur mes lèvres. « Oublie pas que je ne t’ai pas touché, que tu me l’as interdit… Ça ne me suffit pas, moi. » Un coup d’oeil remplit de malice lancée et me voilà en train de prendre ta main et de la placer sur mon sexe, déjà en érection.

Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qu'on fait ? Je perds ma virginité et... je gagne un copain ? On peut dire ça comme ça ? Mais c'est pas moi ça. J'ai jamais eu qui que ce soit dans ma vie et je comptais pas appartenir à quelqu'un. Ne pas écouter mon coeur et vivre ma vie de princesse indépendante toute seule. Mais t'es arrivé Silas, sans que je puisse le prévoir et maintenant, je ne sais plus de qui je dépends, comment je m'appelle, quel jour on est. Je lève un sourcil quand il me dit qu'il va me faire souffrir. « qui te dit que c'est pas moi qui vais te faire souffrir ? » j'arque un sourcil amusée. Ben c'est vrai, toujours les mecs ont le mauvais rôle, mais y'a des filles, ce sont des vraies pétasses, j'vous jure. « ça me rassure. » que je dis sincèrement. Je sais pas, je prends cette place importante pour lui pour la première fois ? Ou il a déjà vécu cela ? En tout cas, je suis contente qu'il ne soit pas un pro des histoires de coeur. J'ai la pression qui redescend. Je me mords la lèvre à ses mots lourd de sens et encore plus intéressée en voyant son membre se dresser.  « c'est dingue. je te fais vraiment cet effet là juste en touchant ta cuisse ? » faut croire que je viens de trouver son point sensible. J'en veux trouver d'autres encore ! Oh oui, avec ce qu'on vit là pour le moment, je veux profiter. De toi, de ton corps, de mon homme. Yep, mon homme aha. Silas guide ma main jusqu'à son membre que j'attrape sans broncher pour le caresser. « et si je t'accorde le droit de me toucher, tu ferais quoi ? » mes dents viennent tirer sur le lobe de son oreille alors que mes doigts caressent plus généreusement son érection en feu.

La seule façon dont tu pourrais me faire souffrir est que tu fasses en sorte que je m’attache plus que de raison à toi, que je tombe littéralement amoureux de ta personne et que tu me largues comme une grosse merde. Parce que je considérerais ça comme un abandon. Un autre! Sinon, je ne vois pas comment tu pourrais me détruire. Alors crois-moi princesse, ça me surprendrait que tu y parviennes. « Ouais, comme tu dis! » dis-je sans grande conviction te faisait remarquer qu’il y a très peu de possibilités que tu y arrives. Je dois garder mon attitude coeur de pierre après tout. Sauf que peut-être allons-nous découvrir de nouveaux trucs dans cette relation où nous sommes tous les deux novices en la matière. Ce n'est pas la première fois que je suis en couple, mais ça c’est toujours mal terminé et je ne les ai jamais aimé. La balle est dans ton camp pour que ça change. Mais malgré tout, mon attirance pour toi est bien là, ce qui peut te le prouver, vu l’excitation qui monte rapidement. « Et qu’est-ce qui te dit que c’est à cause de ta main et pas toi, tout simplement? Peut-être que ma cuisse n’a rien à voir là-dedans… » Ta main me prodiguant des caresses, j’en veux rapidement beaucoup plus. Non en fait c’est certain qu’elle a un rôle à jouer dans cette histoire. Une fois que tes dents ont lâché mon lobe d’oreille, je plonge sur ta bouche t’offrant un délicieux baiser avant de te murmurer : « Ta bouche est devenue mon paradis. » Je te surplombe de tout mon corps, te faisant lâcher prise sur mon sexe, et viens embrasser ta mâchoire. Je descends dans ton cou, jusqu’à la naissance de ta poitrine. [color:da73=#orangered]« Si tu m’accordes le pouvoir de te toucher » dis-je soudainement à ta question posée il y a quelques minutes, continuant à couvrir ta poitrine de baisers. « Je te demanderais ce que tu aimerais que je te fasse, te promettant d’être à tes ordres! » Je remonte tranquillement capturer tes lèvres, pour te prouver que ce que je t’ai dit tout à l’heure sont véridique. Ta bouche est devenu mon paradis, lorsque tu la déposes sur mon corps, tout comme tes lèvres.