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I LOVE HARVARD
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    (arjin) un russe et une chinoise rentrent dans un bar...
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    Lien du postLun 29 Avr 2019 - 18:05
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    Sans pitié. On consomme, on se consume, et j'aime ce lâcher prise. Après des mois à trop réfléchir, j'aime cette sensation de pure adrénaline et de danger, mes hanches qui roulent contre les siennes, son souffle qui dérape et s'écrase contre mes mèches embataillées. Dix minutes. Le temps joue contre tout, se joue de nous, et jusqu'au bout. Chaque minute semble être une pure éternité, et s'il sourit contre mes lippes, moi je ris pratiquement de l'ironie de la situation, à jouer derrière un écran durant des heures pour finir par ne plus être capables de tenir quelques poignées de secondes. A tour de rôle, on se vole l'air de l'autre, empoisonne mon oxygène, Ariel, tu sais déjà que je te rendrai la pareille. Et je souris d'un air mutin, l'insolence enterrée sous une couche gelée de fausse innocence. « Oh mais j'y compte bien. » Puis je m'évade, dans la lumière des phares du taxi garé à quelques pas, guettant probablement les sorties de boîte de nuit et les jeunesses ivres qui feront la fin de son mois. Portière ouverte, je glisse sur la banquette, suivie comme une ombre par sa silhouette pendant que je glisse quelques billets - trop de billets - accompagnés de l'adresse. « Faites moi plaisir et concentrez vous sur la route. » Le murmure glisse vers l'avant, tout comme je coule sur le côté, enjambe mon ombre, chaque jambe autour de ses hanches, serrées. « Qu'est-ce que tu attends pour t'attacher ? » Avant tout, la sécurité.
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    Lien du postLun 29 Avr 2019 - 20:26
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    Patience nécrosée, sang-froid réchauffé. Combien de regards inconnus t'as déjà accrochés ? Combien de parfums sans prénoms ? Au fond de tes draps des flacons vides pour combler l'infinité du tien. Y'a une multitude de chiffres dans l'équation, une rangée de nombres pour la différencier des autres, trop pour en dresser le sommaire. Mais t'es capable d'en expliquer aucune quand son souffle colonise ton air. D'habitude c'est facile, avec elle c'est passionnant. C'est tout. C'est assez. Cette fiole a un prénom et tu te sens presque capable de t'en souvenir encore demain. Flash de l’esquisse de son sourire sous les paupières quand elle disparaît, yeux brûlés d'avoir trop regardé le soleil. Dérivée vers les phares pour les chasser, t'éblouir d'une lumière plus sûre. Canine perce lèvre, appétit rassure frustration. Tes pieds qui traînent encore un peu, tes semelles qui grincent sur le bitume comme pour sonner la fin de la chasse. Tu claques la portière, sur le cuir de la banquette, à l'abri des commérages de la lune et du soleil qui s'échangent déjà leur place. Elle donne les instructions et les billets, coup d’œil furtif vers la vitre pour pas penser à la crevasse qui sépare vos deux mondes. Mais son monde rejoint le tien et tu te souviens que t'en as rien à foutre du fossé. Amazone au-dessus des limbes, sans l'ombre d'un vertige. De chaque côté, le paysage qui défile et que tu regarderas pas. Esprit occupé à compter le temps, le savourer, le détester. T'as raison, sainte Soo-Jin. Regard qui traîne et paumes qui doucement, retrouvent ses hanches. On est jamais trop prudents. Et puis tu resserres l'emprise, brusquement, maintient de la pression, assaillir ses reins pour la clouer sur l'enfer, pour de bon, de trop bon. Lâcher prise, ouais, mais pas la tienne. Top chrono.. Tu murmures, lèvres nichées entre les mèches de ses cheveux, zigzaguent sur sa joue encore fraîche pour s'échouer au coin de ses lippes. Abîmer la dentelle sous tes doigts, froisser sa peau trop tendre contre ta paume trop dure. Qu'est-ce qu'elle en dit la science, là, maintenant ? Mots entrecoupés, respiration désarmée. Enfermés dans votre boîte de ferraille, au diable le placard, le bar, tinder et tous les autres. Toutes les autres. Toi, t'as choisi ton flacon.




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    Lien du postLun 29 Avr 2019 - 21:48
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    L'aube approche, mais demain reste loin. Au fond qu'importe l'heure et le lieu, qu'importe hier ou demain, y a plus rien, rien d'autre que deux âmes en perdition, ou peut-être bien deux âmes qui ne sont plus et se cherchent l'une dans l'autre. Y a ce fossé qui nous sépare, Ariel, mais aussi ces similitudes qui nous rassemblent. Deux gamins qui jonglent entre les ombres, évitent la lumière des autres, en prennent juste un peu, parfois, pour la faire leur jusqu'à l'avoir perdue à nouveau. Un peu de lumière, juste assez pour se sentir vivant, pour sentir ce courant électrique qui fourmille entre les phalanges, pour nous rappeler qu'on est bien là, dans le présent. Cavalière au dessus du vide, jambes qui s'accrochent et la robe qui glisse, ses paumes, presque sages, trouvent mes hanches pour les maintenir. Les lippes roses sur la peau pâle s'étirent, teintées de désir. Sainte nitouche, mais touche moi bien, la voiture démarre mais si les routes défilent, moi je les vois pas, je vois rien. Je ne vois que lui, sa prise qui se resserre et m'arrache un léger hoquet de surprise doublé d'un rire. Enivrée par son impatience et par la mienne, mes lèvres jouent, souffle courbé sur son oreille. « J'aime quand tu le dis. » J'aime que tu t'en souviennes. Soudjine, romanisation incorrecte, juste assez pour que l'accent semble presque correcte entre tes lèvres. Perchée sur ses cuisses, le plafond effleure le sommet de ma tête, penchée et mèches noires qui glissent, glissent pour venir chatouiller son col et son épiderme. Les lèvres s’entrouvrent, échappent un soupir quand il les frôle, le supplice infernal, l'envie de plus, la tentation du moins. La cambrure des reins qui répond à ses mains, mes doigts restent sages, accrochés au siège derrière lui, mon buste collé contre le sien. Nos souffles chaotiques jouent la symphonie de toutes les envies. « Il serait judicieux de parler de chimie.. » Le chauffeur se racle la gorge, probables regards assassins dans le rétro, mais je m'en fous, j'ai perdu suffisamment de temps dans ce bar décadent. « génétique, facteurs psychosociologiques.. » Mon visage se loge, trouve le creux de son cou, cherche sa peau que mes lèvres taquinent. Un baiser, un mot, un baiser, un souffle. « ... désir érotique.. » la mâchoire, la joue. « .. puis merde j'en sais rien je suis pas scientifique.. » souffle qui meurt contre ses lèvres tentatrices, le coup de frein qui m'achève, je cède, y plaque mes lippes.

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    Lien du postLun 29 Avr 2019 - 23:03
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    Cette fois t'es à l'arrière, c'est ses hanches que tu agrippes, pas le volant. Cette fois, le convoi c'est toi, c'est elle, c'est vous ensemble vers la table de chevet. Tes vieux démons ouvrent les yeux et tes vieux réflexes te lâchent, tu penses même pas à vérifier le bruit du moteur, pas de coup d’œil pour assurer tes arrières. T'assures tes devants en t'amusant à l'arrière, risque différent, risque quand même. Frissons sur décharges, décharges sur spasmes. Vos corps qui parlent enfin quand vos langues se taisent, épuisées, résignées. Tu veux la porter sur ton cou, la goutte de son parfum. Flacon pour égayer la tienne, de table de chevet, bercé par les souvenirs que vous n'avez pas encore écrits. Crever ici, dans ce taxi, étouffé par la masse brune qui empoisonne ton air, crever d'envie. Ton sourire, satané sourire d'enfoiré qui s'écrase sur sa mâchoire pâle. T'aimes le dire. Soudjine. Soudjine. Soudjine. Son prénom, ricoché dans les abysses de ton crâne sans dépasser pourtant, la frontière de tes lippes. Tu le gardes pour toi, comme un secret mal assumé. T'oublies presque qu'elle te l'a apprit quelques heures plus tôt, impression de le connaître depuis longtemps, trop longtemps. Déformation temporelle, bad trip, tes doigts qui s'enfoncent dans le tissu pour te ramener à la réalité. Cambrure sur le désir de lucifer, ta nuque douloureuse, malmenée pour chercher ses lèvres sans essayer de les trouver vraiment. De chimie, hein.. Tu entends sans écouter, trop occupé à dégourdir tes muscles, détendre ta nuque et laisser tes lèvres glisser sur le cou qu'elle t'offre sans condition et finalement revenir à la charge, décharge. Encore. Un coup d’œil derrière son épaule, croiser dans le rétro celui du chauffeur, irrité. Ce sourire qui s'étire, se perd contre ses lèvres. Tu l'emmerdes lui, tu les emmerdes tous. Focus sur la thèse, élève docile, tu écoutes le cours, bois ses paroles. Assoiffé, d'elle. Il va falloir me montrer l'étudiante, j'ai du mal à suivre.. Pression de tes doigts, dentelle qui se tord sous l'assaut, se relève juste assez pour libérer ses cuisses. Combat de chairs, d'âmes et d'esprits. Aucun de vous en sortira victorieux. La défaite à la fin, la refaire demain. Le stop, le feu, l'arrêt, t'en sais rien. Trop sec, volontaire de la part de celui qui est en trop dans votre placard, mobile. Ses bras qui plient, s'accrochent plus fort aux tiges de l'appui-tête, propulsion de sa poitrine sur la tienne, son désir pour percuter le tien. Le forfait déclaré, signé par un baiser. Et si tu lui voles, tu lui rendras jamais. Une de tes paumes lâche prise, remontée de la cambrure de ses reins, vient s'emprisonner dans ses mèches brunes. L'embrasser encore, l'embrasser plus fort jusqu'à en perdre le goût des autres. Ton bassin qui se soulève, qui réclame et elle qui s'envole, son crâne qui raye le plafond de la caisse, pression sur sa crinière pour la faire redescendre. Tes lèvres se détachent pour mieux filer murmurer à son oreille : File lui un autre billet qu'on fasse encore un tour de manège..




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    Lien du postMar 30 Avr 2019 - 11:01
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    Dix minutes avant la table de chevet, tic, tac, la montre tourne, à la fois trop lente et trop rapide. Demain, j'aurais probablement plus rien à t'offrir, rien d'autre que des souvenirs flous, entrecoupés de soupirs et parfois, de quelques sourires. Et y a cette voix qui murmure, qui susurre dans un des recoins sombres de mon esprit, que ça, que toi, que cette nuit suffira pas. Pas comme les autres qui passent pour mieux partir. Il laisse son empreinte sur ma peau, Ariel. Ses doigts qui serrent mes hanches et me marquent jusqu'aux os. Parlons science, parlons chimie, parlons de tout mais surtout de rien, alors que les rues défilent et avec, ses paumes appuient sur ma chute de rein. Le cou tendu, le souffle perdu, je suis d'humeur partageuse ce soir, je donne tout sans condition, le laisse parcourir ma peau au gré de ses envies. Ignore les raclements de gorge du siège de devant, à la conduite presque agressive. Roule plus vite, je m'en fous, plus vite on arrive, plus vite on achève la thèse que je développe avec mes mots, qu'il étoffe en glissant ses paumes le long de ma dentelle de trop. Cuisses à vif, les frissons me prennent d'assaut, et pourtant je souris, trouve appui, front contre front. « Je serai ravie de te faire un exposé plus.. détaillé. » T'as du mal à suivre, mais tes mains, elles, savent bien tracer leur route et suivre la courbe de ma taille, pour mieux s'y accrocher, d'avantage presser nos bassins. Puis y a le feu rouge, ce coup de frein, la machine qui se lance en même temps que mon buste rencontre le sien. Recule, recule, sauve les restes de ton âme. Trop tard, il signe ma fin de sa main qui s'accroche, de sa bouche qui répond, vole mon souffle et mes résistances. Le gémissement qui se perd contre ses lippes, quand son bassin se presse encore, soulève le mien, que ma tête heurte le taxi pour m'arracher un rire qu'il étouffe de sa bouche avare. Tout garder, ne rien lâcher, tout comme je ne lui laisserai rien. La tête endolorie, les pensées qui anesthésient, je repose ma joue contre le creux de son épaule, laisse son souffle chatouiller mon oreille et les mèches à la base de ma nuque. Et il écoute, le pervers au volant, proteste déjà alors qu'il a probablement la trique contre son volant. « Je croyais que tu ne voulais plus jouer.. » je souffle en retour, amusée, mes doigts qui recommencent la trajectoire du placard, glissent, froids, le long de sa plume tatouée. « Si vous n'êtes pas content, vous n'avez qu'à accélérer. » Les doigts sous le menton de ma cible, de ma flèche, de mon bourreau et martyr, ma bouche qui taquine la sienne, quand j'ajoute avec un sourire mauvais. « ... ou changer de métier. » Et étrangement il va plus vite, traverse les derniers chemins et grille probablement quelques feux pour s'arrêter devant l'appartement de tous nos désirs à venir. Sans écouter les plaintes de l'autre abruti, j'ouvre la portière, les jambes se détachent et relâchent leur cible, mais mes doigts trouvent les siens, l'assurance mal assurée, le besoin qu'il suive, surtout, ne pas se perdre quand je traverse l'allée pour rejoindre l'entrée, file vers l'ascenseur pour voir les étages défiler. Portes qui s'ouvrent, ma main qui tire la sienne, martèle le sixième étage pour que plus vite, les portes se referment. Je pivote, lui fait face, retour du sourire en coin, et l'esquisse d'un pas, rien qu'un pas vers les siens. « Est-ce que je dois te prévenir que j'attendrai pas l'arrêt de l'ascenseur ? » J'espère que personne dans le voisinage ne travaille tôt le samedi et prennent l'ascenseur à l'aube, car déjà y a mes paumes autoritaires qui trouvent le textile, tirent sur son haut pour n'en faire plus qu'un autre souvenir. Quelques étages pour rejoindre à la fois l'Enfer et le Paradis.


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    Lien du postJeu 2 Mai 2019 - 19:39
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    Temps qui passe, qui presse, mais que tu voudrais pourtant arrêter. Souffle vénéneux, parfum aphrodisiaque, regards qui n'savent plus mentir. Jouer encore peut-être, mais plus la comédie. La vérité c'est qu'elle réchauffe les recoins glacés de ton esprit, la cliente, qu'elle réveille les anesthésies. Pression plus forte, de ta main sur sa hanche, de l'autre enroulée dans ses cheveux et puis de tes lèvres, sur les siennes. La posséder, seulement pour ce soir, cette nuit, ce matin. Tu sais plus l'heure, la date, l'endroit. Toi t'oublies qu'il y a encore un monde de l'autre côté de la carrosserie de ce taxi. Y'a qu'elle et son rire entre deux soupirs, elle et ses sourires qui s'écrasent contre les tiens, elle et son corps, son corps putain, qui chevauche le tien. Il accélère, tant mieux, tant pis. Je veux tout. Tout, rien, encore ou plus jamais. Ici, ailleurs ou là-bas t'en as rien à foutre tant qu'elle y est avec toi. Elle. Le date qui n'en est pas un, la chinoise qui n'en est pas une. Alors, c'est quoi ? Peu importe, c'est ça. C'est le chauffeur qui râle presque de soulagement quand elle débloque la portière, c'est l'amazone qui abandonne sa monture pour s’engouffrer dans l'immeuble. Ses doigts qui pensent pouvoir te tenir, te retenir et ta paume qui fait semblant, comme si c'était vrai. C'est l'ascenseur qui prend son temps, les regards autour, surtout sur elle. Portes s'ouvrent et déjà elle t'entraîne, nouveau placard, nouvelle histoire. Dos appuyé contre le métal froid, sourire amusé quand tes yeux se moquent de son index impatient, bouton malmené. Volte-face, chair de tes lippes éraflée de tes canines quand tu la retrouves déjà, enfin. Regard noir glisse sur silhouette pâle, la dévore, la grave, l'entrave. Elle reprend tes mots et toi ses hanches pour leur faire heurter les tiennes quand enfin ses mains se risquent à te toucher. Est-ce que je dois te prévenir que je risque d'aimer ça ? Tes lèvres fiévreuses courent retrouver les siennes, déjà en manque de leur dose. Cette fois, c'est toi le camé. La dentelle que tu prends plus la peine d'épargner, qui remonte entre tes doigts jusqu'en haut de sa cuisse et qui s'accroche, qui s'agrippe pour la maintenir toujours plus près de toi. Ding. Le réveil sonne, te réveille juste assez pour avoir le temps de la faire pivoter brusquement, face aux portes qui s'entrouvrent, mais pas suffisamment pour que tes doigts abandonnent, têtus, ils dessinent discrètement des rayons de soleil à l'intérieur de sa cuisse. Intrusion. Il devine, mal à l'aise, il se tient à l'écart de la chimie dans la boîte d'acier. Valisette tenue au bout de ses doigts, il commence sa journée quand vous, vous marquez la fin de la vôtre. Rayons de soleil s'étendent, insistent, réchauffent plus fort. Soo-Jin.. Message soufflé, échappé d'un sourire insolent pour s'étouffer entre ses mèches brunes. Ça brûle, encore. Toujours plus fort.



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    Lien du postJeu 2 Mai 2019 - 22:11
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    On prend tout sans rien laisser aux autres, on vole le monde pour le mettre dans nos poches, supprime un à un les éléments autour, pour être les seuls capable de donner un "tout" à l'autre. L'illusion est si belle, si parfaite que j'y croirai presque. Presque, que cette adrénaline restera au réveil, qu'il restera, dans ma tête à défaut de mes draps. Pourtant je le sais qu'il laisse sa trace, qu'il est pas comme ces connards de base à la conversation creuse et aux objectifs dignes de ceux de vulgaires primates. Il laisse son empreinte à l'encre invisible, laisse sa plume, fine, graver quelques lignes indélébiles dans le creux de mes hanches pour que je puisse m'en souvenir demain. Et après. Et encore après. Les étages qui défilent, mes doigts qui s'imposent et le déshabillent, sa réponse qui me vole un sourire, encore un, pendant que son souffle balaie le mien. « Je m'en doutais déjà.. » La phrase meurt, écrasée contre ses lippes avares des miennes, avares de leur dose de souffle volé, apnée partagée pendant que ma jambe s'accroche à son bassin, s'enroule, répond à ses mains de manière agile, véritable danse de la convoitise. Puis y a cette porte qui s'ouvre au deuxième étage, mon coeur qui fait un raté quand le barman semble plus habitué, une seconde on se colle front contre front, la suivante c'est mon dos qui le heurte et mon souffle encore fiévreux qui me trahit tandis qu'un quadragénaire s'engage, costard, valise, et regard qui fuit. Lèvres pincées, les portes qui se referment, lentement, trop lentement pendant que le faux russe, lui, n'a pas fini son exercice de chimie. La main qui sait trouver le chemin sous la dentelle, trace son chemin jusque l'epiderme à peine couvert, et c'est mon souffle qui déraille à mesure que la température grimpe. Avec les étages. Nerveuse, y a mes yeux qui suivent les étages, à défaut de pouvoir guetter ses yeux noirs. Quatrième. Les secondes sont capricieuses, elles jouent avec mes nerfs, pendant que la chute de mes reins, elle, joue avec les siens en venant se courber contre son impatience, rebelle. Mais à ce jeu, il est plus fort, je jette les armes quand mon prénom quitte ses lèvres, articulation parfaite. Ding. Sixième étage, les portes enfin qui nous cèdent le passage, pourtant je titube presque jusque le couloir, heurte le mur pour mieux le tirer jusqu'à moi « Celui là si je le croise à la boite aux lettres un matin.. » je ris, je tire, j'embrasse, je mord. J'en veux plus, j'en veux encore. La main dans le sac, les clés qui sortent, trouvent la porte. Clic, clac, l'ombre d'une entrée, ma silhouette qui disparaît sans attendre son avis sur le sujet. Car déjà au milieu de l'entrée, y a les talons qui glissent, la fermeture de la robe qui suit, découvre à ses yeux ma nuque, mes épaules, jusqu'à la cambrure de mon dos. « Ca te parle mieux en matière de chimie ? » Un souffle, un seul. Puis l'attente, la balle dans son camp.

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    Lien du postVen 3 Mai 2019 - 8:10
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    Cage d'acier s'envole ou s'enfonce, l’ascension ou la chute, le paradis ou l'enfer à l'ouverture des portes, peu importe, dans l'un comme dans l'autre vous ferez votre place, vous y laisserez des empreintes indélébiles, vos signatures à l'encre de sueur. La fièvre, elle est là, dans sa cuisse qui se soulève, qui s'enroule, dans ta main qui la soutient, l'abîme presque de tes envies de plus, de tes désirs d'encore. Choc thermique, métal froid contre peaux brûlantes, brasiers des âmes. Mais toi, tu perds le fil, c'est elle l'aiguille. Piqué, c'est elle que tu sens, c'est elle que tu ressens. Jusqu'au deuxième étage. T'espères qu'il s'arrêtera à celui du dessus, qu'il soit sourd, aveugle, au bord du malaise ou en phase terminale. Vieux reflex, pas que tu sois habitué aux mauvaises surprises, mais plutôt aux mauvais secrets. Gestes machinaux, habitué d'être à l'affût, vif, efficace, de te faire oublier pour pas te faire attraper. Tu devines sa frustration, posté dans son dos, le bout de tes doigts pour maintenir le lien. T'as trop attendu pour le briser maintenant, pour l'abandonner encore. Œil noir glisse sur la naissance des ses reins, ton impatience effleurée de sa cambrure, douce torture. Les chiffres défilent, tes idées malsaines suivent le rythme. Ding. Le réveil sonne encore, il est l'heure de se rendormir. Portes ouvertes sur le couloir que tu regarderas même pas parce que déjà, elle t'attire, t'attise, t'enivre. Murs heurtés, sourires étouffés par vos baisers bâclés. Ton rire pour répondre au sien et l'embrasser encore, plus fort. Venge-toi pour moi. Pour vous. Elle t'abandonne pour plonger au fond de son sac, tes lèvres, elles, plongent dans sa nuque en attendant l'ouverture du placard, le dernier, l'ultime. Elle s'enfonce dans l'obscurité de l'ouverture et tu perds pas une seconde pour la suivre, porte refermée, claquée du revers de ta paume. Adieu le monde, adieu le reste. Les rayons des nuances rosâtres de l'aube pour souligner son sourire espiègle, les bretelles de sa robe qui glissent sur ses épaules. Tu déglutis, attends une seconde dans l'ombre, savoure le spectacle. Je crois que je commence à saisir.. Un pas vers elle, la distance mangée par tes semelles, ta brune est trop loin. Tu la contournes, t'arrêtes dans son dos, tes doigts pour débloquer la dentelle encore coincée sur ses hanches. La réaction chimique.. Solide, presque douloureuse. Robe échouée, peau libérée. Instantanée. Ta paume sur le plat de son ventre pour l'attirer contre toi, lui faire ressentir le poids de tes mots et tes lèvres pour tatouer sa clavicule. Incontrôlée. Sèchement, tu la forces à se retourner, à te faire face à nouveau. Tu avances pour qu'elle recule jusqu'à ce que son dos tamponne la porte d'entrée. Paume s'y appuie, regard se perd dans l'ombre du sien puis glisse sur ses formes, exquises, envoûtantes. Un truc dans c'genre là.. Ta main sous sa cuisse pour la soulever, l'accrocher à ton bassin et la broyer de ton corps contre le bois.




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    Lien du postVen 3 Mai 2019 - 10:07
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    Rires, souffles, baisers perdus, on rebondit dans les couloirs, deux enfants trop adultes, deux adultes trop enfantins, pendant que les portes de métal se referment, laissent un voisin probablement dans tous ses émois. Je m'en fous, que ça le gêne, que ça gêne l'immeuble entier si ça les chante, ça me passe au dessus, ça m'effleure sans me percuter, trop occupée par son souffle sur ma nuque, sur mes doigts tremblants de désir, qui cherchent les clés de ma porte du Paradis. Porte de l'Enfer, un placard en guise d'Eden pour les deux âmes en perdition qu'on est, qu'on était, que nous serons demain encore. Peut-être même plus fort. Marqués l'un par l'autre et par l'empreinte, brûlante, d'une nuit sans fin. Porte ouverte, silence dans la pièce, alors que j'avance, que les rayons qui percent le ciel pour rebondir sur mes jambes découvertes. Des tâches de lumière sur la porcelaine que je découvre, dentelle noire qui glisse sur le blanc, découvre la peau, centimètre sur centimètre, immaculée, jamais ravagée sinon la marque, discrète, de mon passage en Corée de l'année dernière. Les stigmates de la provocation de trop, à tenir tête sans être capable rien qu'une fois de jouer les muettes. Y a pas que la leçon que tu dois commencer à saisir, Ariel. Le regard insolent qui fait face, mèches brunes qui coulent sur l'épiderme dénudé, j'attends que ses pas résonnent, traversent l'espace, disparaissent derrière moi. Y a plus rien pour quitter mes lèvres, rien d'autre qu'un souffle libérateur quand ses doigts agrippent le tissu rebelle, pour le laisser couler sur mes hanches, jusqu'au sol froid sous mes jambes. Instantanée, l'échine qui répond, frissons qui escaladent ma peau. J'inspire, reste de longues secondes en apnée. Trop concentrée sur sa paume qui s'impose sur mon abdomen, me contraint à le percuter. Un souffle, un seul, relâché dans l'ombre alors que mes ongles glissent dans mon dos, cherchent, taquinent, s'agrippent à la peau pour réduire un peu plus encore l'espace pour s'approcher toujours plus du néant. Du trop plein de lui. J'veux qu'il m'envahisse, me surprend à vouloir que le tic tac de l'aiguille s'immobilise, que le placard devienne éternel. Comme un repère contre les maux d'un monde un peu trop cruel, un peu trop réel. « Pour un novice en science, t'as l'air d'assez bien t'y connaître.. » Peut-être trop même. Ou jamais assez, j'perds le fil quand il remplit mon espace, me retourne, me fait face. Ridiculement petite sans mes talons, j'me surprends à retenir tout, chaque détail, de la distance entre nos lèvres à celle entre nos doigts. J'ai mené le jeu trop longtemps, je lâche les rennes, il avance, je recule, la porte me percute, et lui avec. Vas y, emprisonne moi, je me déroberai pas. Ni l'envie, ni la force de quitter ces grands yeux noirs. « Un truc dans ce genre là. » que je confirme, le regard qui court de ses lèvres à ses iris aventuriers, indécents, brûlants. « Mais tu sais, jouer avec la science.. » Sa main coupe ma phrase, agrippe ma cuisse. Mon dos avance, le haut qui prend appui sur le bois, le bassin qui répond au sien, sans gêne. « .. ça comprend parfois des risques. » Les lèvres taquines qui cherchent les siennes, mes doigts s'agrippent à ses épaules, ma deuxième cuisse se soulève et s'accroche à ses hanches. « Explosif. » que j'achève, avant d'écraser ma bouche sur la sienne, d'imposer mon envie.
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    Lien du postVen 3 Mai 2019 - 11:07
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    hello tinder
    w/ @soo-jin min
    ~~~~

    Brûlé en enfer, ou chez elle, calciné des flammes qui dansent au fond d'ses yeux pour mieux séduire les tiennes. La damnation, ici, dans l'entrée qu'elle traversera demain en repensant à toi, à elle, à vos corps qui s'y sont apprivoisés. Elle frôlera les mûrs qui porteront encore le parfum de vos envies, des assouvies et puis des autres, celles que tu devines déjà, insatiables, t'en voudras encore cette fois. Tu pourrais aisément la détester pour ça, là, maintenant si t'étais pas déjà trop occupé à la désirer. Plus aucune entrave sur la porcelaine de sa peau, elle t'est offerte dans sa forme la plus brute, la plus sauvage. Tes doigts pour effleurer chaque parcelle de son épiderme, en négliger aucun millimètre, c'est de sa faute, tu l'imaginais depuis trop longtemps. Avant l'entrée, avant l'ascenseur, avant le taxi et même avant le bar. Assez bien.. Tes lèvres sur son épaule libérée, ses ongles qui cherchent, égratignent ta peau en t'arrachant un frisson. Mais moi je veux être incollable. Tout réapprendre, tout redécouvrir, avec elle. Et puis c'est trop ou pas assez, ta paume qui malmène sa hanche pour la forcer à se retourner, la contraindre à reculer jusqu'à l'obstacle pour en faire à nouveau ta prisonnière. Condamnée à te subir, captive, tienne. Entièrement tienne et ça la rend encore plus belle. Infiniment plus attractive, trop même pour espérer pouvoir encore y résister. Elle a perdu des centimètres, mais elle a gagné tout ton intérêt, une place de choix dans tes limbes. Lèvres s'entrouvrent, toi tu écoutes à peine. Peau agrippée, corps possédé. Qu'elle parle, qu'elle parle encore, toi tu t'enflammes quand ton torse abîme le sien, s'y presse, s'y heurte. Je prends.. Les conseils, les menaces, la fausse prudence. Ça fait longtemps que t'as laissé tombé ta raison toi, que tu l'as troqué contre le pire. Pression plus forte de ton bassin quand ses lèvres faiblissent, se résignent enfin à retrouver les tiennes. Quelques pas dans l'entrée, sans rompre le lien. Poids plume qui redessine la tienne. Je vous prends toi et les risques. Ton sourire qui meurt sur ses lèvres, les tiennes font mine de les attraper puis reculent, hésitent, la laisse s'en languir. Jouissif, même. Yeux noirs jonglent entre les siens, s'y enfoncent quitte à s'en écorcher. Tu traverses les portes, frôles les murs sans prêter attention à l'endroit, le sien. Rien à foutre de sa déco, des couleurs de ses murs, tu serais même pas capable de les discerner si tu posais les yeux dessus. Vision brouillée, embrumée par la chimie, l'alchimie, approfondir la thèse. Tes tibias cognent le canapé, tu te laisses tomber dessus tout en gardant ton amazone accrochée à ton bassin. Qu'elle reste, qu'elle parte plus. Vertige nocif quand elle retombe, décharge électrique quand tes paumes appuient sur la cambrure de ses reins. Plus fort, Soo-Jin. Tête bascule sur le dossier, regard se ferme une seconde pour réapprendre à respirer. Mais trop vite, le spectacle te manque et ta poigne retrouve ses mèches brunes, les tire pour approche son visage du tien. Souffler sur ses lèvres. Tu m'rends dingue, putain.




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