puis je te veux, c’est tout. j’ai terriblement envie de toi et je perds patience. j’en ai jamais eu je crois. encore moins depuis que t’es là. t’es une putain d’attraction pour moi. j’ai mon corps qui réagit à chacune de tes caresses, chacun de tes baisers en un temps éclair. c’est une passion dévorante qui m’habite à chaque fois que t’es dans les parages et ça, je l’ai jamais ressenti pour personne d’autres que toi. ta bouche qui rejoint la mienne une nouvelle fois, mes doigts qui caressent doucement ta peau ruisselante et mon palpitant qui s’agite tellement qu’il me donne l’impression de vouloir sortir de ma poitrine. tu vois, tout ça, c’est l’effet que tu déclenches sur moi. et tes doigts qui glissent dans mon short m’arrachant un soupir au premier contact. je sens tout mon corps qui se contracte et je souris contre tes lèvres sans bouger pour autant. j’me laisse juste aller, la tête qui se renverse un peu et mes gémissements que j’étouffe contre ta peau. puis toi à genoux devant moi, les derniers bout de tissus qui prennent le large et mes doigts qui s’accrochent à tes cheveux avec peut être un peu trop de force. j’ai la respiration qui s’accélère, les jambes qui tremblent un peu et ce feu qui brûle dans mon bas ventre prouvant à quel point je peux te désirer. t’es pas arrivé y a longtemps mais tu représentes tout. j’ai cette envie de toi, tout le temps, à tout moment. « dépêche toi » je souffle, l’air déconnectée de la réalité. j’en peux plus d’attendre, j’te veux maintenant. j’me fous de tout le reste tant que je t’ai toi. c’est le seul truc qui m’importe. t’avoir à moi, encore et encore, jour après jour.

C’est bien beau de faire le malin Dylan, à essayer de la faire languir pour la torturer ne serait-ce qu’un petit peu plus. Seulement, c’est un jeu très difficile pour toi également, son corps contre le tien te donnant des frissons à n’en plus finir, ses doigts caressant ta peau faisant grimper exponentiellement le désir que tu ressens présentement pour la jeune femme dont tu es follement amoureux. Tu sens ses mains accrochés tes cheveux avec une force qui te surprendrait presque, provoquant ce genre de douleur qui parvient à être plaisante, surtout dans ce genre de moment. Tes mots déclenchent agissent comme un signal, un interrupteur, je ne pourrais plus me retenir plus longtemps non plus. Me relevant à ton niveau, je laisse glisser mon boxer sur le carrelage mouillé des douches avant de venir prendre possession de toi, de ne faire plus qu’un avec toi. Toujours la même explosion de sentiments à ce moment précis, un ouragan qui se déchaîne intérieurement, le palpitant qui s’emballe et traduit la force de mon amour pour toi, qui s’exprime par ce fort soupir qui s’échappe contre tes lèvres. Étonnamment, l’alchimie, même dans ce domaine là, est venue instantanément et tout naturellement entre nous, sans forcer. Même notre première fois tous les deux donnait l’impression que nous nous connaissions depuis plusieurs mois, voire plusieurs années. Descendant le long de ton cou, je viens mordiller la peau fine au niveau de ta clavicule, main main agrippant ta cuisse et la remontant au niveau de ma taille tout en continuant à unir nos deux corps ruisselant.

et j’sais pas comment t’as fais pour me rendre comme ça. aussi accro à toi. aussi dépendante à ton corps, tes mots, ta présence. mais je m’en fous parce que c’est de loin la meilleure chose qui me soit arrivée. et j’veux plus avoir à traverser la moindre journée sans toi. jamais. nos corps s’unissent et c’est un soupir de plaisir qui s’échappe de mes lèvres alors que mes doigts s’accrochent à toi. putain, si tu savais à quel point j’suis dépendante de toi. c’est flippant. j’en flippe la plupart du temps mais tu vois, j’ai l’impression d’avoir trouvé mon âme soeur. et j’m’en tape si on brûle les étapes, si on va trop vite dans cette relation. j’pourrais me brûler les ailes que je m’en foutrais toujours autant. ce qu’on partage, c’est mieux que tout. mieux qu’on plongeon dans le vide. mieux qu’un verre d’eau après un footing. mieux qu’une tartine de nutella le matin. vraiment mieux qu’une jolie robe, qu’une poussée d’adrénaline. mieux que tout ce qu’on peut imaginer. t’es ma personne dylan, et j’compte bien que tu le restes. et quand tes dents accrochent légèrement ma peau, c’est un gémissement plus profond qui filtre, mes yeux qui se révulsent sous l’envie. j’suis à bout de souffle, le coeur qui bat bien trop vite dans ma cage thoracique. j’oublie presque que l’endroit n’est pas adéquat, que n’importe qui pourrait rentrer d’une seconde à l’autre. y a plus que toi, moi et l’instant qu’on partage. j’sais même pas pourquoi t’as posé les yeux sur moi, parfois je ne comprends pas ce qui peut t’intéresser chez moi mais je ferais tout pour te faire rester le plus longtemps possible. parce que j’ai besoin de toi, irrémédiablement. j’reviens chercher tes lèvres murmurant des « je t’aime » brûlant contre ta bouche alors que le moment s’intensifie jusqu’à ce que nos muscles se relâchent, signe de l’apogée atteinte. ouais putain, je t’aime.

Ces moments-là, j’aimerais qu’ils durent éternellement, qu’il n’y ait que toi et moi dans ce tourbillon de plaisir, dans une dimension où le temps ne compterait pas. Mais même si mes performances sexuelles sont clairement au-delà de la moyenne, dans notre dimension actuelle, je ne suis qu’un homme et je n’ai pas une endurance à toute épreuve malheureusement. Je finis par atteindre mes limites et c’est dans un gémissement traduisant si bien mon plaisir que notre union se termine, trouvant tes lèvres à nouveau et répondant dans un souffle à tes mots qui ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd: “Pas autant que moi.”. Et ça, j’en suis persuadé, je sais que tu ne pourras pas battre l’amour que j’ai pour toi, tu me diras le contraire bien évidemment, mais tu auras tort. Un point c’est tout. Ce n’est pas négociable. Me retournant, je prends conscience de la connerie que nous venons de faire, à savoir que nos vêtements sont totalement trempés et qu’on a que ceux là pour nous rhabiller. Je te jette un regard, un léger sourire en coin se dessine au creux de ma lèvre, je sais que tu as compris aussi le problème, qu’on est quand même dans la merde si on doit rentrer saper comme ça. “Si vous avez une idée de génie à proposer Miss Harrison, je crois que c’est le moment !”, ouais parce que moi, je n’en ai pas là. Et je pense que les vestiaires ne resteront pas vide jusqu’à ce que nos vêtements soient secs, j’ai pas trop envie de m’afficher nu devant des visiteurs, j’ai encore moins envie que des visiteurs te voit nu, ça m’est réservé ça ! Mais j’ai du culot, je dois bien l’avouer, parce que c’est moi le connard qui a activé les douches et qui nous as trempés de la tête aux pieds…

je t’aime infiniment. tellement que ça me prends aux tripes par moment. mais je m’en fous parce que ça en vaut le coup. tout le temps. à chaque seconde. y a pas une seule fois où je regrette d’avoir croisé ta route. j’remercie tellement ma folie et mon culot par moment, t’imagines même pas. « chut » que je murmure collant ma main sur ta bouche. ouais, tais-toi. tu ne m’aimes pas autant, ce n’est pas possible. je refuse d’entendre quelque chose dans ce genre. et soudainement, tu soulèves un point que j’avais presque oublié et pourtant, plus qu’important. « AH » ah ouais. on est cons. on est vraiment cons. et pourtant, je ne peux pas m’empêcher de pouffer de rire devant le désastre. t’imagines si on doit se mettre à courir nus sur le campus ? putain, on aura tout vu. et j’quitte les douches, regardant rapidement si personne n’était venu s’incruster dans les vestiaires avant de me diriger vers le fond. rapidement, j’ouvre l’un d’entre eux connaissant la combinaison. « chouette, elle a pas changé le code » maintenant, reste plus qu’à prier que ses affaires traînent encore dedans. j’en sors un sac que j’ouvre. une paire de tennis et puisque c’est ma pointure, tu resteras pieds nus et.. une tenue de cheerleading ainsi que la tenue d’entraînement. pas fameux. pour toi du moins. j’te balance le short et le top gardant pour moi la jupe et l’uniforme avant. « me regarde pas comme ça, je t’interdis de sortir à poil » non négociable dylan. donc t’enfiles ce truc qui te fera sûrement un string et j’m’en fous que t’ai l’air ridicule. c’est mieux que de laisser tout le monde te mater le cul.

C'est un peu ce qu'on est finalement, des insouciants qui n'ont que faire des règles de la bienséance établis par cette société, on fait ce qui nous plaît, ce qui nous fait envie, comme baiser dans ces douches sur un coup de tête. Puis on avise pour ce qui est des conséquences par la suite, on trouveras toujours un moyen de nous en sortir. La preuve, on rigole comme des imbéciles alors qu'on est vraiment dans la merde présentement. C'est sans compter sur l'ingéniosité de ma p'tite folle de petite-amie qui… OK là ça me plaît un peu moins que tu sortes comme ça a poil sans me prévenir Perrie, je te jure que si tu croisais quelqu'un je lui aurais crevé les yeux sur le champs, genre comme la mort horrible de Oberyn Martell dans Game of Thrones. Ton petit cul reviens très vite et je ne tarde pas à te donner ma réaction, traduisant le regard que je te lance par des mots clairs et précis: “Tu te fous de ma gueule j'espère ?”. Mais non, clairement, t'as dans l'idée que je vais mettre cet accoutrement. Autant j'aime ton côté fofolle la plupart du temps, autant là, ça ne va pas être possible ma jolie, j'ai quand même ma fierté d'homme bon sang ! “Laisse tomber ! Je préfère encore sortir à poil ! Je mettrais mes deux mains sur mon mastodonte.”, laissais-je entendre, pas certains que cela te convienne pour autant. C'est pourquoi je passe vite devant toi, n'ayant pas le moindre doute que tu tenteras de me retenir et file en vitesse dans le couloir qui mène au gymnase, passe la porte et… Je tombe nez à nez, où plutôt bite à nez, sur ce qui s'apparente apparemment à l'équipe féminine de gymnastique d'Harvard. “Bonjour mesdemoiselles, ces collant vous vont à ravir !”, lachais-je subitement pour dédramatiser cette situation où je me retrouve devant une quinzaine de meufs, à poil, juste mes deux mains pour cacher mon chibre. C'est bon, cette fois je suis mort, Perrie va me trucider...

je plaisante pas hein ? je suis consciente que ce n’est clairement pas l’idée de l’année mais il est hors de question que tu te balades en tenu d’adam sur le campus. donc au final, tu n’as pas d’autres choix que de faire avec les moyens du bord. « non. t’enfiles ça, c’est tout » t’as l’impression que je suis en train de plaisanter ? bon, certes, l’idée de te voir dans cet accoutrement me fait sourire mais il est hors de question que tu traverses le campus autrement qu’avec ça. « n’essaie même pas » putain. t’es vraiment un sale con quand tu t’y mets. en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, t’es passé en quatrième vitesse devant moi, sortant par la même occasion des vestiaires alors que je vois rouge. j’vais te buter un jour, je vais vraiment te buter. j’pousse un soupir, demi-tour sur moi-même, la tenue toujours en main et.. drame. j’entends des rires. des rires féminins. je bifurque dans le couloir, les yeux qui lancent des éclairs. « vous vous tournez. TOUTES. » oui, c’est un ordre. non, je ne plaisante pas. et j’dois avoir l’air plus que sérieuse puisqu’elles obtempèrent toutes sans rechigner. « si tu veux pas être privé de sexe pour les six prochains mois, t’enfile ça. » j’me plante devant toi, la tenue à bout de bras. ton choix. mais clairement, si tu joues avec le feu trop longtemps, ça risque de partir en vrille. « non, mieux. l’équipe de basket arrive bientôt. si t’enfiles pas ça, c’est moi qui retire la mienne. » donnant donnant. et je suis certaine que pour le coup, ça ne te fera pas rire non plus. bien loin de là même. à toi de décider.

C’est ça retournez-vous les filles, que je puisse admirer vos p’tites fesses ! Bon okay… Je me garderais bien de garder cette pensée pour moi, parce que Anya me tuerait sur place et m’encastrerait à coup sûr dans une poutre pour gymnastique. La preuve, tu viens de terroriser toutes ces filles par le seul son de ta voix. J’aurais presque aimé voir une de ces demoiselles te tenir tête, simplement pour voir ta réaction qui m’aurait sûrement beaucoup fait rire. Mais de toutes évidences, ce sont toutes des peureuses. “Tu craquerais avant moi !”, que je dis dans un rire alors que je suis toujours à poil devant toi et ces filles qui ont le dos tourné, tu aimes nos parties de jambes en l’air tout autant que moi. Cependant, ton deuxième argument a déjà bien plus de poids ! Tu sais que je serais capable de cogner tout ceux qui oseraient te mater, même si ces mecs là font tous deux mètres de haut, ce n’est pas ce qui m’arrêtera. Tu veux vraiment qu’on en arrive là ? Qu’on se retrouve tous les deux à poils dans le gymnase ? L’image de toi à poil devant les basketteurs a cependant de quoi me convaincre. “P’tain donne moi ça !”, que je dis énervé en prenant la tenue dans tes mains, ne quittant pas ton regard qui se veut sévère, qui marche avec ces gymnastes, mais pas avec moi Anya. “Je te jure que la prochaine fois qu’on baise tu vas prendre cher, je devrais passer ma frustration !”, lâchais-je sans la moindre gêne à haute voix alors que j’enfile cette tenue ridicule, du moins que le short. “Je met pas le haut, j’ai déjà l’air assez con comme ça !”. Je te jure Anya, tu vas prendre tellement cher quand je vais me venger de ça au pieu...

« ne me teste pas » je suis sérieuse là. j’ai clairement pas envie de plaisanter. je suis en train de bouillir intérieurement et d’une seconde à l’autre, je pourrais exploser. tu vas trop loin. beaucoup trop loin. te trimballer à poil devant ces nanas là, c’était la goutte d’eau. alors j’finis par poser la menace ultime. et tu me connais assez pour savoir que j’aurais aucun scrupule à le faire. j’tire d’ailleurs déjà sur l’élastique de ma jupe juste pour te montrer que t’as pas beaucoup de temps pour te décider et bingo, tu capitules récupérant la tenue. et tu vois, là maintenant de suite, j’aime pas du tout ta manière de t’adresser à moi. et y a l’équipe de pouf qui rient devant tes mots mais moi, j’bronche pas. « riez encore une fois et j’vous encastre dans un mur » j’ai pas envie de rire là. je fulmine. j’suis prête à exploser. « tu sais quoi ? fais ce que tu veux. j’me tire » et j’tourne les talons, dans l’accoutrement de pompom girl, les cheveux encore trempés de notre aventure sous la douche. sauf que.. mauvaise idée. y a encore toutes ces filles et toi à moitié nu dans le couloir. j’peux pas te laisser là. alors j’retourne vers toi, mes bras qui entourent ta taille. tu vois, rien que le fait que tu sois torse nu ça me saoule. « j’ai pas envie qu’on te voit p’tain » tu comprends non ? tu réagirais comment si je sortais à moitié nue sur le campus ? « au pire j’sais pas.. incruste toi dans les vestiaires des mecs et prends quelque chose » ils doivent bien avoir des survet ou j’sais pas moi.

C’est tout simplement l’orage après le beau temps. D’un moment si intime, on passe à une engueulade, tout simplement parce que nous avons une divergence d’opinion. Tu commences à t’enerver, je le vois bien, je te connais et tu me le confirme quand tu remets à leurs places les filles toujours de dos qui ont osé ricaner. Ne jouer pas à ce jeu là les filles, c’est un jeu dangereux duquel vous pourriez ne pas ressortir vivante. Même moi je n’ai pas le droit d’y jouer sous peine de me faire frapper, bien que je le fasse volontairement quelque fois. “Mais Anya !”, que je gueule alors que tu commences à t’en aller et que je soupire face à cette décision. Je sens finalement tes bras encercler ma taille et me pousser loin du troupeau de gazelles qui pourrait poser ses yeux sur moi, je trouve ça mignon en fait que tu sois si possessive avec moi, que tu ne veuilles te garder que pour moi. Je suis pareil, je ne peux te le reprocher, je ne veux pas te le reprocher, continue Anya, ça me fait me sentir important à tes yeux. “T’es vraiment une capricieuse quand tu veux hein ?”, dis-je dans un léger rire alors que sans te prévenir, je te porte, te laissant enrouler tes jambes autour de ma taille et te portant comme un petit koala comme tu l’as déjà fait par le passé. “Ce sera toi mon t-shirt mon amour !”, ça te va comme ça ? Les filles ne verront rien, elle apercevront juste que je suis chasse gardée en te voyant accroché à mon cou. De toute façon, je ne te laisse pas le choix, on est déjà dehors et je prends la direction de notre appart’. Par contre, je ne peux rien faire contre ce short si minuscule qui me rentre dans les fesses, si les filles matent, je ne pourrais rien contre ça ! Ou alors tu les assommeras, je peux compter sur toi pour cette mission non ?