est-ce qu’on va trop loin ? tout le temps. et je crois que c’est ce que j’aime dans notre relation. cette capacité à rire de tout, à s’évader. à pouvoir dire n’importe quoi sans être dans le jugement. j’ai besoin de ça si on prends en compte le débit de connerie capable de sortir de ma bouche. parce que ouais, clairement, je sais que je vais très souvent un peu trop loin. bref. du coup, à force de se faire des avances, voilà où est-ce qu’on en est. moi qui attends que le gymnase se vide après l’entraînement de danse pour que tu me rejoignes et qu’on s’abandonne à des activités beaucoup moins catholique dans les vestiaires. c’est d’ailleurs ta tête de chinois qui apparaît soudainement alors que je souris de plus belle, coupant la musique avant de me redresser. « j’ai mis la tonne de déo mais j’sens quand même pas très bon » autant être honnête, tu vas le sentir de toute façon. « du coup, j’propose que ce soit sous la douche. un peu de savon de marseille et hop, comme neuf » c’est pas mignon ça ? je t’attends pour me doucher et en plus, je te propose des sensations fortes une fois sous l’eau. sourire innocent sur le visage, je reculais de quelques pas pour atteindre la porte des vestiaires avant de pousser dessus. « allez, viens me mettre un coup de baguette magique potter. hermione a besoin de sa dose d’apprentissage » et j’ricane avant de disparaître dans le couloir. très glam comme manière de draguer, non ? de toute façon, t’as l’habitude avec moi.

Des relations non conventionnelles, j’en ai eu quelques unes par le passé, parfois dans des endroits insolites. Mais avec toi, c’est toujours comme ça, tu ne cesses de me surprendre, de me faire rire. Tu es Miss imprévisible et c’est peut-être ce qui me plait le plus chez toi. Tu me provoques, je rentre toujours dans ton jeu, puis je rentre dans ton vagin, c’est toujours le même résultat. Je croise des demoiselles plutôt mignonne sortant du gymnase, elle sont bonnes les copines d’Anya dis donc ! Je me garderais de lui dire que je les ais maté par contre, pour ne pas me retrouver dans une crise de jalousie de ma p’tite folle. “C’est pour ça que tu es aussi souple au pieu !”, hurlais-je à l’autre bout du gymnase quand je te vois encore faire des étirements en m’attendant, me répondant que ton odeur corporelle ne sera pas fameuse. J’ai courus pour venir, je ne sentirais pas la rose non plus. C’était simplement pour ne pas te faire attendre trop longtemps ! Et parce que la perspective d’une douche avec toi a de quoi me faire envie, je l’avoue, je suis faible face à ton corps de danseuse… D’ailleurs, ton corps dans cette tenue ferait même bander Theon Greyjoy ! Je rigole quand tu me compares à Harry Potter et que tu assimiles mon sexe à une baguette de sorcier. Je ne mets guère longtemps à pousser cette porte derrière laquelle tu viens de disparaître pour te rejoindre, me glissant dans ton dos, passant mes bras autour de ta taille et entrant une nouvelle fois dans ton délire: “Tu es sûre qu’Hermione pourra assumer un sorcier aussi puissant que moi ?”. Des baisers viennent se glisser dans ton cou, j’espère quand même qu’il n’y a pas de caméras dans les vestiaires...

« et je ne t’ai pas encore montré la moitié de mes capacités » que je réponds d’un haussement de sourcil suggestif. les heures et les heures de danse, ça a du bon. j’étais désormais capable de contorsionner mon corps dans tous les sens et clairement, ça pouvait laisser place à des milliers d’idées. mais en attendant, je disparaissais l’air de rien dans les vestiaires des filles, vérifiant que tout le monde était bien partis avant que tu ne viennes me rejoindre. tes bras autour de moi et ma tête qui ballotait légèrement sur le côté alors que tes lèvres venaient se déposer dans mon cou. endroit basique qui arrivait pourtant toujours à me faire frémir. « j’attends que ça. que tu me montres à quel point t’as réussi tes aspics. » putain. on ferait faire un malaise à jk rowling si elle entendait nos conneries mais je dois avouer que j’aime le fait que tu prennes toujours part à mes conneries. comme si au lieu de te repousser, c’était ce qui t’attirait vers moi. me mordillant la lèvre inférieure, je me dégageais de toi à contre coeur, reculant de quelques pas, mes yeux plantés dans les tiens. « est-ce que je suis une bonne ou une mauvaise sorcière ? » que je lâche l’air amusée, mes doigts venant faire glisser les bretelles de ma brassière. une très mauvaise sorcière je crois. « si tu me donnes une heure de retenue, tu pourras peut être visiter la forêt interdite » forêt bien moins dense que en réalité mais c’était pour rester dans le thème. et je peux clairement avoir un tas d’imagination quand on en vient à ce monde là. preuve étant que je n’arrête pas les références et quelles sont toutes très bien placées.

Ça va être très compliqué de garder mon sérieux si tu continues à me sortir des conneries comme ça… Je résiste quand tu essayes de t’échapper, mais tu parviens à filer, tes iris me fixant, cette façon dont tu te mords la lèvre rendant le tout si sexy. Pas de doute sur le fait que tu sois une mauvaise sorcière, tu as surement fait perdre énormément de points à ta maison, à Serpentard  et tu as surement côtoyé Rusard en retenue plus qu’il n’as vu sa Miss Teigne. Tu n’as rien fais avec ce gros dégueulasse hein ? Ptain ôte toi vite cette image de la tête Dylan, c’est un coup à ne plus pouvoir bander et de finir par lancer des sorts pourris comme la baguette de Ron. Mes yeux se posent sur la jeune femme faisant glisser ses bretelles et bander redevient soudainement beaucoup plus simple. “J’ai dû avoir pas mal de retenue alors parce que je l’ai déjà visité pas mal de fois cette forêt interdite.”, rétorquais-je avant de m’approcher pour ajouter: “Ta punition ce sera de chevaucher mon éclair de feu vilaine sorcière !”. On est vraiment irrécupérable en fait, pas un pour rattraper l’autre. Est-ce que tu peux héberger le loup garou que j’ai dans le froc dans ta forêt interdite ? J’y compte bien de toute façon, il ne fallait pas me chauffer comme ça, je t’offrirais un rappeltout pour te souvenir de ne pas trop me chauffer. Collés à toi, je viens trouver tes lèvres et entre dans les douches, te repoussant jusqu’à l’une d’elle avant d’ouvrir l’eau. Rien a foutre, on finira trempés tous les deux jusqu’à l’os, la forêt interdite sera un petit peu gadouilleuse à cause la pluie froide qui tombent sur nous.

tu vois, c’est pas tout le monde qui me suivrait dans ce genre de délire-là. je me dis que n’importe qui d’autres m’aurait regardé avec des grands yeux, aurait probablement dit que j’étais un tue-l’amour à moi toute seule et fin de la possibilité de s’envoyer en l’air dans n’importe quel endroit. toi ? t’es tout l’inverse. tu m’suis, t’en ris, tu surenchéris même et je crois que c’est ce qui me plaît le plus chez toi. parce que tu vois, en dehors de l’amour que l’on peut se porter, j’ai parfois l’impression que t’es aussi mon meilleur ami. le genre de personne à qui je pourrais tout raconter sans avoir peur de me faire juger. « tu veux y refaire un tour ? promis, j’te fais monter jusqu’à la tour d’astronomie » que je souffle, l’air malicieux. « 50 points pour serpentard si je crie en moins de deux minutes ? » et c’est tes lèvres qui retrouvent soudainement les miennes alors que tu me fais reculer dans les douches avant d’allumer l’eau. tant pis pour mon short trempé, pour ma brassière encore à moitié sur moi, pour tes fringues aussi. j’suis totalement obnubilée par le moment, incapable de me détacher de toi. ma bouche dérive dans ton cou, dessine doucement la ligne de ta mâchoire alors que mes mains glissent sur ton torse que j’aime un peu trop m’approprier à chaque fois. « j’veux que tu me fasses hurler aussi fort qu’une mandragore » putain, fallait vraiment qu’on arrête ce genre de comparaison, ça devenait limite bizarre.

Deux minutes ? C’est la durée moyenne de nos ébats ? Mon ego en prends un coup, je pensais que j’atteignais les 3 minutes, voire 4, mais c’est peut-être tout ce dont je suis capable. J’ai une petite bite de bridés comme tu aimes à me le dire de temps en temps, et pourtant, je dois surement en avoir une plus grosse que ce minus moustachus de Flitwick. Mais je peux te laisser avec lui la prochaine fois non ? Mais il vaut mieux deux minutes intenses que dix minutes sans la moindre sensation, je pense que tu es d’accord avec moi là-dessus. Tes lèvres font leurs chemin dans mon cou que je te laisse comme ton territoire désormais, tout comme le reste de mon corps, ce torse qui devient la possession de tes mains tandis que je te repousse pour de bon jusqu’au mur de cette douche et que tes vêtements trempés laissent apparaître tes formes désirables en transparence. Une énième connerie qui me tire un rire et à laquelle je te lâche un “P’tain ta gueule” avant de poser mon index sous ton menton pour relever ton visage vers moi, pour emprisonner de nouveau tes lèvres, plus passionnément cette fois, ma langue entrant dans la danse alors que mes mains descendent au bas de ton dos. Au moins, comme ça, on ne pourras plus dire de conneries ! Quoique… Je ne la mettrais pas au défi… Elle serait fichus de le relever.

j’me demandais même comment est-ce qu’on faisait pour être excités alors qu’on sortait les trucs les plus tue-l’amour possible. quoi que c’était visiblement pas le moment pour tenter de comprendre le fonctionnement de nos cerveaux. et c’est un violent ta gueule que je mange. avant même de pouvoir y réagir ta bouche revient s’approprier la mienne et.. ok, je me tais. je me tais juste. j’me laissais totalement transportée par le moment. tes lèvres, ta peau. c’est dingue cette capacité que t’as à me faire vibrer. et j’oublie tout le reste quand t’es là. ouais, je suis irrémédiablement amoureuse de toi. à bout de souffle, je quitte tes lippes quelques secondes, mes prunelles venant se plonger dans les tiennes alors que mes doigts frôlent doucement ta mâchoire. « je t’aime » que je souffle doucement. vraiment. je sais pas si tu t’en rends compte mais c’est le cas. mon nez vient se frotter doucement au tiens et finalement, c’est un sourire qui vient étirer légèrement mes lèvres. « promets moi que ça durera toujours » toi et moi, ce qu’on est en train de vivre là. cette alchimie, cette passion, ce besoin constant de l’autre. je veux que tu me le promettes. mes mains glissent jusqu’à ton jean, mes doigts s’affairant à en défaire le bouton sans te lâcher des yeux une seule seconde.

Tu vois, c’est cette alchimie naturelle entre nous qui me fait dire que toi et moi, ce n’est rien de plus qu’une évidence. Que si jamais quelqu’un la-haut nous dirige comme des marionnette, il s’est retrouvé dans l’incapacité que de nous réunir, parce qu’il n’avait pas d’autres solutions. Même ce vieux fou insensible aux malheurs de ses créations ne pourrait rien contre nous, je peux te l’assurer. Ces trois mots qu’on rêve tous d’entendre de la personne dont on est amoureux, je ne m’en lasse pas, toujours le même effet, le coin de mes lèvres qui s’étire dans un sourire, mon regard qui se fixe dans le tien tandis que je te réponds sans la moindre hésitation: “Toujours.”. Je m’abstiendrais de te montrer mon patronus de biche comme un certains Severus Rogue, je préfère sentir tes mains glisser le long de mon corps pour atteindre mon jean que tu t’affaires à défaire, sentant toujours ton souffle contre ma peau. J’attrape le bas de mon t-shirt trempé et le retire de moi-même avant de le balancer plus loin et de revenir me coller à toi, replaçant une de tes mèches de cheveux cachant ton visage si charmant avant de trouver de nouveau tes lèvres. Je fais en sorte que cette brassière ne soit plus une une entrave entre nous, m’en débarrassant aussi soudainement que mon t-shirt avant de laisser mes doigts se glisser sur ta peau mouillée, décollant mes lippes des tiennes, mon front contre le tien, mes iris posés sur ta poitrine que tu ne trouve pas suffisante selon toi. “Crois-moi, ils me font toujours autant d’effet”, te dis-je dans un léger rire en captant tes prunelles bleutées.

j’te jure, tu m’embrases. tu me rends dingue en un seul regard. et tu vois, j’ai passé tellement de temps à repousser l’amour, à me dire que c’était qu’un truc stupide et que j’en avais pas besoin.. jusqu’à ce que tu arrives. t’as révolutionné mon monde quelque part. t’as tout changé et pas un seul moment je ne souhaiterais revenir en arrière parce que ce que tu me donnes, ce que j’ai avec toi, c’est sûrement la meilleure chose pouvant exister. j’veux jamais avoir à m’en passer. de toi, de tes baisers, des moments privilégiées que l’on s’offre comme si on n’avait rien d’autre à faire qu’être totalement insouciants. et putain, plus de jean, plus de tee shirt, j’peux pas m’empêcher de me mordre la lèvre en regardant le résultat. puis c’est ma brassière qui fait le saut et je frissonne quand tes doigts viennent courir sur mon épiderme. « tant que je te plais, ça me va » puis je m’en fous des autres, de ce qu’ils peuvent dire. si je suis belle à tes yeux, c’est le plus important. je n’ai pas besoin de quoi que ce soit d’autres. je ne veux pas quoi que ce soit d’autres. y a que toi, juste toi, toujours toi. « et si tu me faisais l’amour au lieu de me regarder comme ça » c’est juste une proposition comme ça mais j’te rappelle qu’on est dans les vestiaires et que par conséquent, on a pas tout le temps du monde pour ce genre de chose là. j’suis pas pudique mais j’suis pas certaine que t’apprécierais si l’équipe de basket débarquait soudainement pour profiter du spectacle.

De l’extérieur, cela ressemble à une partie de jambes en l’air vite fait, et surtout bien faites, mais ces observateurs un poil pervers se trompent sur toute la ligne. Peu importe l’endroit, peu importe le moment, la passion est toujours à son paroxysme lorsque ton corps s’unit au mien, comme si nos deux âmes attendaient cela depuis des siècles et que cette attente était enfin arrivés à son terme. C’est peut-être d’ailleurs pour ça que tu es pressée, que tu me suggère de te faire l’amour au lieu de te fixer comme je le fais. C’était prévus, parce que tu vois, je ne me fous pas en calebar et ne retire pas ta brassière pour finalement m’en aller maintenant. Ce serait drôle, certes, parce que j’aimerais voir ta réaction si jamais j’osais prendre mes vêtements en te laissant comme ça, mais je tiens à ma vie. Puis tu me priverais à coups sûr de sex pendant plusieurs mois, je ne suis pas sûr de pouvoir assumer un tel châtiment, pas face à un corps aussi désirable que le tien. Je souris à ta remarque qui traduis ton impatience et trouve tes lèvres pour te faire taire tandis qu’une main baladeuse descend lentement le long de ta taille, atteint délicatement ta hanche puis se glisse dans ce short trempé, passant même la barrière de ce qui servait de dernier rempart à ton intimité pour venir jouer avec. “Si tu le retires pas de toi-même, je le fais dans 20 secondes.”, soufflais-je contre tes lèvres, je ne tiendrais pas bien longtemps ainsi, la bosse dans mon boxer en est une preuve flagrante. Finalement, j’abdique au bout d’une ou deux minutes grand maximum, ce qui est déjà un exploit en soi, m’agenouillant pour laisser mes mains retirer en même temps ton short et ton sous-vêtement, te laissant désormais dans une tenue d’Eve, ta plus belle tenue.