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Je ne vais pas le cacher, c'était compliqué d'être ici. Mes côtes, elles n'allaient pas se remettre en place comme ça et je fatiguais très très vite. M'enfin, physiquement, ça allait quand même mieux. Moralement, c'était compliqué, il y avait des hauts et des bas, mais au moins, je voyais un psy et cette fois-ci, ça semblait réellement me faire du bien. Maintenant que je pouvais bouger et comme je l'avais promis, j'avais envoyé un sms à Miles vis à vis de Caprice, sa fille. Je pouvais reprendre du service et.. je ne m'attendais pas à me retrouver au beau milieu d'une fête foraine pour fêter les vœux du maire. Bien sûr, comme beaucoup de gens, j'en avais rien à faire du discours, mais l'truc c'est que je devais avouer que j'en avais aussi rien à faire des animations. J'étais totalement absente et je suivais le père et la fille légèrement en retrait. Déjà, je détestais quand il y avait autant de monde, j'étais beaucoup trop timide pour ça. Et deuxièmement, ça ne faisait qu'une vingtaine de jours et.. c'était trop tôt. « Merci d'être venue, je ne pense pas réussir à la canaliser sans l'aide de la meilleure baby-sitter au monde. » Miles me tire de mes rêveries et je pouffe de rire en le regardant. « Tu comptes toujours la canaliser là ? Même la meilleure baby-sitter du monde ne pourra rien face à des manèges et des kilos de sucre. Dis-toi simplement qu'elle dormira bien ce soir » Elle sera complètement épuisée. Je doutais sincèrement que Caprice soit une source d'énergie inépuisable. « Marla, Marla, tu viens faire le carrousel avec moiii ? » Comment résister à un tel minois ? Je souriais en la laissant dans l'attente alors que son père casser le silence. « Hey, ma puce, et si tu montais toute seule comme une grande sur le manège pendant que Marla et moi on te prend en photo ? » J'lui fais une grimace histoire de la faire rire avant de soupirer. « Tu fais celui-ci toute seule et je t'accompagne dans celui qui tourne super vite » Marché conclu. De toute façon, je préfère être secouée même si c'est pas le moment. Miles aide Caprice à se mettre en place tandis que je les attends en m'appuyant à la rambarde. « J'peux plus faire de photos avec mon portable » que je confie à Miles en grimaçant quand il revient dans ma direction. Mon téléphone a survécu, mais pas complètement non plus.

@Miles Hohenstaufen

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fête foraine ? ouais, bof, non, pourquoi pas que j’me suis dis. loin des soirées que j’aime fréquenter, loin du beau monde que j’aime regarder mais j’crois que j’avais pas trop le choix. c’est une occasion à rencontrer du monde ici, découvrir ce coin d’amérique qui m’échappe encore. trop loin de mes racines ou du moins, de peu qu’il en reste, je voulais un peu de compagnie ce soir. peut-être que j’y trouverais quelque chose à me mettre sous la dent, ou juste de quoi me divertir un peu. alors je débarque, regarde un instant de loin en hésitant une ou deux fois à changer d’idée de soirée. et finalement je me laissais guider par un coup d’épaule qui m’oblige à faire un pas en avant. c’est toi. encore. toujours toi bordel. je t’avais plus vu pendant cinq longues années et voilà que maintenant j’suis susceptible de te croiser à chaque coin de rue ? je te vois t’installer au bar, commander j’sais pas trop quoi. et je pose ma main sur la tienne, attrape le pied du verre par dessus ton épaule. - t’aimes m’offrir des verres j’crois.. que je souffle dans ton dos, recréant la scène dans le bar en inversant les rôles.

@cosmo cavalero

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Une fête foraine éphémère ? T'étais peut-être vieux jeu, mais pour toi, il n'y avait rien de meilleur comme idée de rendez-vous, juste après les parcs d'attractions où tu pouvais en vivre de toutes les couleurs. Quand tu avais vu les affiches autour de la ville, t'avais de suite eu dans l'idée d'y inviter @lara-jean kim – et t'étais peut-être un gros fake de coréen habitant aux états-unis, puisque tu préférais aller t'amuser avec ta peut-être future petite-amie que d'être au premier rang à écouter le discours du maire, mais tant pis, tu réussirais tout de même à dormir ce soir en sachant cela. Ta main qui venait s'enlacer à la sienne, ton sourire présent sur le visage, tu foulais les chemins et les stands depuis une trentaine de minutes, la place s'emplissant de monde petit à petit. T'aimais l'ambiance pourtant, c'était petit, c'était joyeux, c'était bon enfant. « Tu veux qu'on continue sur quoi ? » Tu lui demandais, tes yeux naviguant entre la grande roue et les stands de jeux aux alentours.

Tomber sur un ascenseur, quelle bonne idée. Par contre, ça te semble difficilement plausible ici, au milieu de la fête foraine. « Pour monter au septième ciel ? » Tu lui adresses un clin d’œil avant de lui dire qu’il va se ruiner à t’offrir tout ce que bon te semble aujourd’hui. Pourtant, il se contente de te dire de te faire plaisir. « Entendu, c’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd ça. » Et il en aura pour son argent le petit monsieur. Tu finis par enrouler ton bras autour du sien pour voguer au milieu de la fête foraine tandis que tu ne cesses de fourrer de la barbe à papa dans ta bouche, si peu glamour. Et sa proposition t’arrache un sourire, autant la réalité que le sous-entendu qui l’accompagne. Tu t’es jamais envoyée en l’air dans une grande roue, tiens, c’est une expérience à faire. « Tu me donnes des idées… mais je suppose qu’il est trop tôt pour ça, dommage. » lui réponds-tu en lui adressant un sourire malicieux. Trop d’enfants à cette heure-ci, qui plus est aujourd’hui. Plus vous avancez dans la fête foraine en direction de la fameuse grande roue et plus les stands défilent sous vos yeux. Tu jettes un œil à l’un d’eux, où trônent de gigantesques peluches. « Tu te sens à la hauteur ? » le défies-tu. « Si t'en gagnes une… tu peux me demander ce que tu veux, je le ferai. » T’hausses les sourcils. Tout. Absolument tout ce qu’il veut.

 
Je compte pas m’éterniser au milieu de la fausse bonne humeur générale, un leurre. Tout le monde fait semblant, tout le monde se lèvera demain avec un jour de moins au compteur gâché, piétiné par l'envie d'entre dans les cases, de suivre les codes. C'est pas demain que je vais commencer à les envier. Je cherche déjà qui sera le premier, la première et puis le dernier parce que j'ai déjà envie que ça s'arrête. Mais sa voix vient encore changer les plans, faire résonner le passé amer même au milieu de la fête il crie plus fort.  - J'préfère quand on te les renverse dessus. J'ai pas besoin de la voir pour la reconnaître. - Tu t'es trompée, c'est pas aujourd'hui le bal des sorcières. Je glisse un billet au barman bénévole, héros du jour et paye les deux boissons avant de me décider à lui faire face, cogner ma bière contre le flanc de son verre.  - A l'enfer. A ce qu'il reste de nous.

@mila v. rossi

finalement j’ai bien fait de venir. à défaut de nouer d’autres liens, je renoue avec ceux que j’ai cassés y’a longtemps. ton dos se crispe à l’écoute de ma voix, t’espères pendant une demie seconde que ce ne soit pas moi. tu pries pour qu’il y ait au moins une putain de chance pour que tes souvenirs te jouent juste des tours, tu te rassures comme tu peux jusqu’à finalement te rendre à l’évidence. - parce que ça rend mes vêtements plus transparents ? je me mords la lèvre dans l’ironie des mots balancés. - sorcière ? ça veut dire que je t’envoûte alors. tu cèdes finalement pour le verre et puis pour moi. tu te retournes, acceptant de me faire face pour entrechoquer nos verres comme si y’avait quelque chose de bon à fêter. comme si l’enfer valait le coup d’être cité.- je savais pas que c’était ton truc les fêtes foraines cosmo. que je pique en venant m’accouder dos au comptoir à ta droite. dévisageant les visages qui passent et repassent, ennuyeux. tous ou presque, y’en a un qui attire mon regard. @camille bonaparte . le français de tinder. je retiens un bref sourire avant de déposer à nouveau mon regard sur toi. l’étoile éteinte. la comète en feu. - tu veux jouer ? que je demande en esquissant un sourire en coin, malicieuse, le regard qui te toise sur le côté.

je dois bien l'avouer que cet énième rendez-vous amoureux était une des choses qui m'avait fait bondir de ma chaise. une fête foraine ??? quoi de mieux que d'y aller et profiter des attractions que la ville pouvait offrir que ce soit un tour de chenille, un tour dans la grande roue ou bien quelques stands de bouffes par-ci par-là pour remplir ce ventre qui ne cessait de grogner constamment dès qu'une odeur de friture passait dans mes narines ou alors qu'on croisait un stand de barbe-à-papa. j'avoue que lorsque Minho m'avait demandé ce que j'avais envie de faire, mon index avait automatiquement pointé la bouffe. la bouffe, oui parce que j'ai faim Minho et que comme t'es un amour tu m'offrirais bien un truc ? petit rire délicat s'en suit, je resserrais mes doigts autour des siens avant de tirer légèrement dessus pour qu'on aille se prendre un truc à grignoter. " on prend un truc et après on va faire genre, du tir à la carabine ? j'ai vu une peluche lapin trop mignonne, j'ai envie de la prendre..." lui avouais-je peut-être pour lui mettre en tête qu'il puisse me la gagner parce que si ce n'était que moi, je crèverais l'oeil du forain au lieu de viser les ballons, et ça veut faire chirurgienne urgentiste après hein....

@Min-Ho Jo

Il y avait beaucoup d'activités à faire, ce qui en soit était une bonne chose pour une fête foraine qui allait être blindée de monde au moment où le maire prendrait la parole. Au moins ils avaient mis les moyens pour que chacun puissent s'amuser sans devoir patienter des heures à chaque stands. Tes yeux regardaient un peu partout, attiré par les sons et les musiques qui changeaient à chaque différents endroits que vous visitiez, par les lumières qui, même si on était en journée, rajoutait cette touche de fête et cette ambiance si particulière qu'avait les fêtes foraines. Tu demandais à @lara-jean kim ce qu'elle souhaitait faire, et tu lâchais un petit rire quand la première chose qu'elle proposait c'était de la bouffe. T'allais pas t'en plaindre pourtant. " Sucré, salé ? " Tu demandais déjà, t'avançant vers les allées plus bouffes et moins jeux, de magnifiques senteurs parvenant à tes narines. Tu reposais tes yeux sur elle, un petit sourire en coin à l'entente de la suite de sa phrase. " T'es bonne en tir toi ? " Tu demandais, toujours curieux d'en savoir plus sur elle. Puis si jamais elle avait du mal, t'espérais pouvoir rectifier le tir par tes compétences...

Aller au septième ciel dans un ascenseur ou s’envoyer en l’air dans la grande roue, tant d’idées qui en font naître bien d’autres dans ta tête. Lorsque vous vous retrouvez face au stand, t’abandonnes son bras pour lui demander s’il se sent à la hauteur. Il accepte, cet air de défi au visage, ce même air que tu ne connais que trop bien chez lui. Il te retourne d’ailleurs la question pour te proposer de jouer également, t’hausses les épaules. « Si je joue, t’as perdu d’avance. Ce serait moins drôle… » lui réponds-tu en lui faisant signe de jouer seul. Tu te jettes un peu des fleurs, c’est vrai ; quand bien même le fait que tu puisses le battre est plus faux que vrai, t’as toujours cette flemme en toi. La flemme qui t’habitait déjà avant de sortir de chez toi. Tu préfères le regarder jouer et voir s’il est suffisamment bon joueur pour avoir l’une de ces fameuses peluches, ce à quoi il obtiendra sa récompense. « Et j’insiste, tout ce que tu veux. Je regretterai pas, je le sais. Tu vas perdre de toute façon. » T’en rajoutes une couche et t’en profites pour lui tirer la langue en enfournant une nouvelle fois de la barbe à papa dans ta bouche, l’observant avec intérêt, un sourire toujours au coin de tes lèvres.