Je marche, je regarde un peu partout à la recherche d'un visage connu mais aucun pour le moment. Finalement, on m'interpelle, je me tourne vers cette charmante jeune brun qui vient de m'adresser la parole (Lucrezia) et je souris, elle veut qu'on tente notre chance au jeu de la voyance. Je l'ai déjà vu, sa tête me parle vachement et je souris. Romina, ouais, c'est ça. L'italienne de Tinder. Avec plaisir... Romina. Ah, ça t'en bouche un coin que je m'en rappelle hein ? Sauf que concernant les femmes, j'ai une mémoire de dingue. Je me rappelle des trois-quart des filles avec qui j'ai eu une relation ou avec qui j'vais en avoir une, incollable le mec ouais.

Comme souvent, t’es d’humeur taquine. Et autant dire que l’ambiance dans laquelle tu viens tout juste de t’engouffrer n’aide pas beaucoup à calmer ce côté de ta personnalité, au contraire. « J’avais mieux à faire mais ça a été annulé… du coup je me suis dit qu’être avec toi ici, c’est déjà mieux que rien. » rétorques-tu en lui adressant un clin d’œil. T’apprécies assez de le provoquer, pour voir jusqu’où ça ira. Lorsqu’il te tend sa barbe à papa, tu louches dessus en l’écoutant à moitié. « Je vois pas ce que ça te rappelle… » Ton sourire s’étire au coin de tes lèvres. Tu l’observes se servir avant de glisser à ton tour ta main dans le paquet pour prendre une grosse touffe de barbe à papa. « Ce que je veux, tu dis ? Tu vas finir ruiné… tant pis pour toi ! » T’hausses les épaules, t’es un estomac sur pattes et il risque d’y laisser quelques gros billets s’il veut réellement t’offrir tout ce que tu veux. Alors, certes, c’est pas un souci pour lui, mais tu risquerais de battre des records. Glissant ton bras autour du sien, tu l’invites à reprendre sa marche pour voguer au milieu de multiples stands.

Milys te fatigue, elle t'a encore kidnappé durant le discours pour partir à la fête foraine. Elle est insupportable et tu finis même par soupirer quand tu arrives devant l'ouverture de ce truc. C'est une blague lâches-tu en soupirant alors que t'es parfait, un magnifique costume et elle s'en fout. T'es obligé de cotoyer tout ce monde de merde et de forain pour réellement faire affaire avec elle et être sur qu'elle ne va pas le refaire un autre jour. Mais bon la connaissant, elle va le refaire plein de foi. Tu finis par arriver au stand de carabine et tu viens froncer les sourcils pour l'observer Tu te fous de moi là ? Tu vas pas tirer à la carabine Milys ? Lâches-tu quand même pour l'observer, si elle avait déjà porté une arme ? Peut-être mais bon tu n'y crois pas trop quand même. Niveau chasse t'était pas mal toi alors elle .. Difficile à dire..


@Milys C. Musk

aujourd’hui, le maire a quelque chose à dire aux habitants, mais je crois que beaucoup n’ont pas franchement envie de l‘entendre. Je soupire, je n’ai pas envie d’aller dans un bar qui va diffuser le discours du maire et je n’ai pas non plus envie de rester enfermée. Tant pis, je prends mon mal en patience et propose à Virgil de faire un tour à la fête foraine éphémère qu’il y a dans le parc, non loin du lieu ou le maire va faire son discours. Comme çà, si jamais, nous pourrons entendre quelques bribes de son discours, qui s’annonce déjà bien rasoir. Ah, je vois que t’es venu, c’est sympa de te pointer, t’es prêt à vivre la meilleure journée de ta vie ? je suis un peu dans l’excès mais je fais toujours tout pour le faire chier. t’as de quoi payer j’espère en vrai, je n’ai clairement pas besoin de son argent, mais le mettre à bout est mon but aujourd’hui.

Le truc, c'est qu'elle sait pas trop ce qu'elle fout ici, Callaghan. Peut-être que ça lui permets de penser à autre-chose, que tout ce bonheur, ça occupe son esprit qui s'fait des films, des tonnes de trilogies, le jour et la nuit. C'est le discours du maire, et.. ouais, Lex s'en fout complètement. La fête foraine, c'est juste l'occasion de faire partie de ce jour, mais dans la salle d'à côté voyez, dans la salle où on s'amuse un peu. Enfin, normalement. Alors d'abord, j'esquisse un sourire de voir Camille au loin, en galante compagnie. Evidemment. Il peut lire sur mes lèvres un espèce de « bonne pioche », qu'on comprendra aisément. Puis y a toi, Caleb. Toi, tu t'amuses pas du tout. Toi, j'me mets à tes côtés. A côté, parce que ça évite d'être en face, de se demander ce que je fais, si je vise tes lèvres, ta joue, si j'expérimente un espèce de « check » malaisant, où si je plonge juste sous le marchand de friandises, pour pas que ton regard tombe sur moi. C'est moins facile quand il fait jour, hein ? Quand tout n'est que joie, quand on est pas sur un champs de bataille. Avance une esquisse de moue amusée. « Et le prix du mec le plus déprimé de la fête foraine est décerné à... Caleb Edelstein ! » Ouais non, j'ai pas le droit de fantasmer sur cette pomme que tu portes à ta bouche, c'est trop bizarre. J'ai envie de me mettre la tête dans la machine à barbe à papa. « Ils auraient peut-être mieux fait de te garder, finalement. » Qu'elle ironise dans un sourire, osant enfin un regard vers l'Homme. Qu'ils essayent, j'aurai creusé un tunnel de mes doigts nus.

Tu dois admettre que tu faisais un peu la maline en cachant ton identité sur Tinder. Ça te donnait l'impression d'avoir le contrôle sur ses échanges, puis surtout d'être quelqu'un d'autre. T'avais bien pris soin de ne pas donner ton vrai prénom et de masquer un maximum ta photo de profil, alors t'es assez étonnée quand Camille te reconnait au premier coup d'oeil. « Et merde. » que tu lâches un peu déçue. Tu comprends pas trop comment il a fait pour te reconnaître, mais le positif dans cette histoire c'est qu'il pense que t'es Romina. Tout n'est pas perdu. « Tu dois être très observateur pour m'avoir reconnue si vite. » tu rajoutes sans trop tarder. Ça t'étonnes, mais t'as quand même envie de faire bonne figure, sauver les meubles. « C'est dommage, mon plan tombe à l'eau. » haussement d'épaules. T'aurais trouvé ça drôle de le faire flipper en lui faisant croire que tu sais déjà pas mal de détails de sa vie.

IN

Les gosses avec de la barbe à papa dans les cheveux, les nanas qui se promènent avec leurs ours en peluches dans les bras gagnés par leurs romantiques pathétiques de mâles. Spectacle infect, j'ai déjà envie de gerber sur les premiers churros que je croise. Écoeurant, mais l'occasion elle, est trop belle. Des centaines de poches qui ne demandent qu'à être vidées, de sourires à être effacés. Je déambule dans le parc, les mains dans les poches, sappé chez Cavalli, chaussé chez Sergio Rossi en bon italien que je suis. Je scrute, j'observe d'abord de loin. C'est meilleur et ça rapporte plus. Je m'arrête à la première buvette que je trouve, donne de discrets coups d'épaule pour me frayer un chemin parmi les cris et les billets qui se tendent. Le Graal. - Une bière. parce qu'on peut pas boire grand chose dans ce genre de kermess, foire aux pré-pubères.

« Papa, papa, on pourra faire le grand manège là-bas steuplééé ? » A peine arrivé à cette fête foraine que Miles voulait déjà prendre les jambes à son cou et rebrousser chemin. Le peuple, le monde présent, ce n'était clairement pas pour lui. Mais pour le plaisir et le bonheur de voir sa fille les yeux pleins les étoiles face aux différents manèges et surtout camions de sucreries en tout genre, il ravala sa pseudo agoraphobie et avança doucement dans la foule aux côtés d'une Caprice surexcitée et d'une Marla un peu en retrait. Oui, Marla. « Merci d'être venue, je ne pense pas réussir à la canaliser sans l'aide de la meilleure baby-sitter au monde. » Qu'il lança entre deux réponses aux milles et unes questions de sa fille, en effet, impossible à canaliser. Même si, réellement, il avait utilisé cette excuse pour tâter l'état actuel de Marla suite à l'incident, il était vraiment soulagé d'avoir un peu d'aide, en effet. « Marla, Marla, tu viens faire le carrousel avec moiii ? » Vous voyez une pile électrique sur pattes ? Elle était pire. « Hey, ma puce, et si tu montais toute seule comme une grande sur le manège pendant que Marla et moi on te prend en photo ? » Tenta-t-il pour venir à la rescousse de la rousse à qui il lança en regard en coin, amusé, attendant tout de même une réponse de sa part. Qui sait, peut-être qu'elle avait envie de chevaucher un grand et bel étalon aujourd'hui ?