Elle manquait à tes nuits. Des souvenirs chauds et vaporeux de l'Italie, elle imposait souvent sa marque. Tu l'as désiré oui, caressé ce retour plusieurs fois dans ta tête sans jamais l'avouer. Et pourtant elle était là. Vous étiez de nouveau. Régnants sur le ciel des nuits. Les lumières de la ville venaient éclairer vos peaux affamées et elle danse là, habile et gracieuse sous tes yeux. Sa main s'empare du masque pour mieux le laisser agoniser au sol. Et tu as besoin de faire pareil avec le tien Enzo. Parce que vous êtes juste vous. Et c'est vous, rien que vous. Elle vient à nouveau poser ses lèvres sur les tiennes après cette mystérieuse danse. Ses mains qui enlacent langoureusement ta nuque, s'aventurent dans tes cheveux. C'est bien simple, elle te rend fou. Dangereux de la désirer à ce point. Tes mains se glissent dans son dos, pour venir cueillir ses reins et puis tu t'aventures plus bas. Tu attrapes les courbes de son séant entre tes mains. Tu n'as pas oublié la provocation tendue quelques instants plus tôt avec cet anonyme et tes paumes ne réclament que cette sentence depuis. Celles-ci se sont aventureuses et effrontés d'ailleurs, alors que tes bras puissants la soulève, tu la portes contre toi, ton regard posé sur elle. “Ma Reine.” que tu murmures, sourire aux lèvres. Tu tournes doucement sur toi-même pour vous, dans ce tourbillon, ta Frêle offerte dans tes mains. Une seule la maintient, tandis que l'autre caresse la corps offert langoureusement, venant explorer le haut de sa cuisse. Tu n'es pas certain de garder ta raison bien longtemps. Mais elle éphémère, indépendante et tu n'es pas sûr qu'elle s'offre à toi de la plus belle façon. Cela ne te rend que plus impatient, mais plus désireux d'elle encore paradoxalement.

T'étais de ces enfants de la nuit, Stella. Une femme intrépide qui s'animait par les jeux et les feux. Pourtant tu fais tomber le masque, te dévoilant, entière et offerte. Tout à lui, juste ici, sous l'oeil curieux de la nuit. Vous vous entraîniez, chacun de votre côté. Les corps se touchent, les bouches se lient, les mouvements se suivent. Les caresses sur ton corps, les baisers sur sa peau, et la bulle qui se formait autour de vous. Elle vous enveloppait, elle vous protégeait. Tu souriais, Stella, parce qu'ici t'étais bien. Tu avais décidé de jouer avec le grand méchant loup, et ça te plaisait. Tu le laissais murmure des mots, encore et toujours des mots. Possessivité, royauté, tout était gagné. Touché et coulé. Tu l'embrassais, avec passion. Tu lui servais, juste à ses pieds, le plus beau de tes baisers. Ta langue se mêlait à la sienne, la tension montait. Au creux de ton ventre, l'adrénaline s'intensifiait. Tu finissais par délier vos corps, tu plantais tes yeux dans les siens. Ta main se posait sur son ventre, barrière incandescente. "Il n'y a pas assez d'étoiles ce soir, on jouera une autre fois" que tu lui intimais. Et tu te retournais, Stella. Tes pas se suivaient, cherchant une certaine rapidité. Tu t'engouffrais derrière la porte, le laissant là, au beau milieu de la nuit sur un toit qui rigolait encore. Et toi aussi, Stella, tes rires cristallins résonnaient partout autour de toi, autour de lui. Tu le laissais là-haut, promettant silencieusement qu'il y aura une prochaine fois. Seulement toi, tu ne te donnais pas comme ça, Stella. Tu voulais le faire languir, tu voulais qu'il te désire. La patience était une vertu essentielle pour pouvoir brûler la rose que tu cachais. Un autre soir, durant une prochaine nuit, sous un clair de lune plus impatienté. Tu remettais votre rencontre au hasard, Stella. Tu savais bien que les astres se chargeraient de réunir sous un voile de satin.