J'affichais un large sourire quand elle me félicitais, je la remerciais. J'étais tellement heureuse avec lui, je voulais passer ma vie entière avec lui, il était mon souffle, mon oxygène, être avec lui était clairement la plus belle chose qui pouvait m'arriver tant j'étais épanouie depuis que nous étions ensemble. "Eh bien, il a ses obligations aussi, je sais pas, il faudrait que j'en parle avec lui, peut-être pas tout de suite, mais j'espère que j'arriverais à l'entraîner avec moi" que je disais en rigolant un petit peu. Il aimait les voyages autant que moi, il m'avait déjà prouvé son amour en me suivant jusqu'ici, il avait quitté son pays, sa famille tout ça pour moi et c'était tellement un acte important.
J'étais une quincy alors forcément tout ce genre d'humanitaire ça me plaisait, être présent pour les autres, penser à eux, à ceux qui ne peuvent pas se défendre tout seul, c'était bien ça l'esprit quincy et c'est pour ça que j'avais décidé de les rejoindre.
Je riais un peu quand elle m'avouait avoir peur de l'avion "Tu sais, moi avant de prendre l'avion la première fois j'étais en panique totale, aujourd'hui j'adore ça." j'aimais trop les sensations, le décollage surtout, mon moment préféré, et puis l’atterrissage aussi, vraiment c'était un kiff pour moi de prendre l'avion, en repensant à la toute première fois je me trouvais ridicule d'avoir eu peur pour un truc comme ça, aujourd'hui c'était une réelle attraction pour moi.
Je ne pouvais qu'approuver le fait qu'elles avaient besoin de nous, certaines me parler souvent de la famille trop loin, j'en avais vu tellement pleurer car ils se sentaient seul, abandonnés par sa famille, certains avaient même des idées délirantes, pensant que leurs familles viendraient les chercher demain et qu'après ils partiraient avec eux loin d'ici, mais ils avaient beaux attendre ils étaient toujours seul, il fallait être là pour eux, c'était important. "Tellement, tu n'imagines pas à quel point, j'aimerais monter une association, je pense que je devrais en parler aux membres de la quincy house, je suis sûre que certains seraient prêts à me suivre" je pense que ça pourrait le faire, les quincys étaient tellement là pour les autres, c'était dans leur nature. Même si beaucoup étaient impliqués à l'étranger il était important de s'impliquer pour nos aînés, il n'y avait pas besoin de traverser les frontières pour aider les gens, certains étaient vraiment tout prêts de nous.
"Oh tu danses c'est vrai ? Tu danses quoi ?" j'aimais voir les gens danser, je trouvais ça tellement beau, j'avais fait un peu de danse quand j'étais enfant mais j'avais arrêté au cours de l'adolescence. Je revenais avec les verres et clairement j'attendais sa réaction, c'était assez spécial le jus de tomate, soit on aime soit on aime pas et à sa réaction j'étais perplexe, je savais pas trop si elle aimait "Oui vraiment, j'adore ça, je bois ça dès que le soleil pointe le bout de son nez" que je lâchais en riant clairement c'était ma boisson de l'été. "T'aimes ça va ?"

Avec ce qu’il m’était arrivée je pouvais m’engager dans plusieurs associations afin de ne penser à plus rien mais je ne savais pas si j’avais le temps de le faire, cependant l’envie était très présente. « Et tu n’as rien pris avant ton premier vol ? » Céleste tais-toi. Je la regardais avant de rire doucement de ma bêtise mais malheureusement je n’avais toujours pas appris à tourner 7 fois ma langue dans ma poche. Tant pis Nella sourira certainement de ma question. Brooklyn m’avait presque prévu mon baptême en avion afin d’aller visiter son île natale et au fond de moi il me tardait de pouvoir réaliser l’un de mes (nombreux, trop nombreux) rêves.
Elle me parlait à nouveau d’une envie de création d’association et je ne pouvais que l’encourager à le faire car c’était une très belle cause mais surtout une marque de générosité. « Tu devrais le faire et te lancer par la suite car ça va être une belle aventure. » lui confiais-je avec un large sourire. « Je serai même votre première adhérente ! » Bien évidemment si elle le fait alors je suivrai étape par étape la création de cette dernière afin de leur donner quelques idées et leur apporter mon aide si besoin.
« Je danse seule dans mon coin car je n’ai jamais pris de cours et je n’arrive pas toujours à danser devant des gens. » On m’avait déjà soumis l’idée d’aller dans un club mais c’était trop pour moi. « Je danse surtout du modern jazz mais je m’amuse sur tous les styles de musique. » me confiais-je à nouveau. Ma sœur avait été la première personne à me voir danser et Floyd certainement le deuxième car je le faisais souvent dans une salle fermée, seule. La danse était mon échappatoire et cela me faisait du bien de pouvoir souffler le temps d’une danse. « Tu as raison oui car il donne du peps. » souriais-je. « Oui j’aime beaucoup car il change de mon cocktail quotidien mais je ne suis pas sur de pouvoir en boire plusieurs...j’aurai certainement mal à la gorge avec toutes ses épices. » riais-je doucement avant de boire une petite gorgée.


« bla bla »  

"non j'étais ado, j'avais très peur mais j'étais aussi très excitée, j'ai toujours été excitée quand je partais en vacances en fait, mais clairement, l'avion c'est pas si terrible que ça" bien sûr j'avais déjà eu quelques frayeurs en avion, je me rappelle d'un pilote pas forcément rassurant, mais je suis toujours arrivée sans aucun problème à destination et c'est ce que je retiens le plus.
"oui je vais en parler aux gens de la quincy, je suis sûre qu'ils me suivront !" les quincys étaient prêts à rendre leur monde meilleur et c'est clairement ce qui m'avait plu chez eux, je me reconnaissait dans leurs valeurs, j'étais quelqu'un qui me sentait concernée par les problèmes des autres, j'avais cette facette froide, mais j'avais un coeur si gros que je voulais donner de mon amour à tout le monde. j'étais d'ailleurs très fière de voir mon amie me parler comme ça, j'avais réussi, je crois, à lui faire penser à autre chose que son terrible traumatisme, ça me faisait tant plaisir de la voir comme ça. pour revenir à mon association, j'espérais clairement qu'ils me suivraient dans l'idée, il était important d'aider les pays du tiers monde mais il était tout aussi important d'aider ceux qui se trouvaient prêts de nous, évidemment il y avait le voyage en moins et même si soyons sincère pour profiter de paysage merveilleux étaient un gros plus il était clairement important de pas oublier nos aînés, eux qui s'étaient battu pour nous, il était temps de leur rendre la pareille "je te jure, ils méritent vraiment notre aide".
Ca m'intriguais, une auto-didacte, j'aimais bien "c'est vrai, t'as appris seule ? woah chapeau vraiment !" elle m'expliquait quel style de danse elle faisait j'avais bien envie de la voir danser "j'aimerais pouvoir voir ça" j'avais toujours trouver ça beau de voir un corps bouger au rythme de la musique. "ça m'aurait bien plu d'apprendre à danser", c'est vrai, j'avais jamais émit l'idée mais en y repensant c'est vrai que ça m'aurait plu.
Finalement elle appréciait bien mon choix, j'étais fière "oui, la première fois j'ai été surprise, mais maintenant c'est mon cocktail estival comme on pourrait dire" que je lâchais en riant, c'est vrai, quand le soleil pointait le bout de son nez j'allais m'installer en terrasse et je commandais ça.

« Je te crois sur parole car je ne connais pas encore cette sensation. » Si on tenait parole avec Brook alors je devrais très prochainement le prendre durant quelques heures et cela m’angoissait déjà. Je regardais mon amie avant de lui sourire et je pensais déjà aux médicaments que je pourrai prendre afin de me déstresser le temps du vol. Je plaignais déjà la main de mon amie que j’allais forcément broyer à cause de la peur qui allait m’envahir. Puis on parlait de l’aide que l’on pouvait apporter aux autres et j’étais vraiment surprise mais contente de partager le même avis qu’elle sur la question. J’allais tout faire pour qu’elle saute le pas afin de créer une association car je voulais également en faire partie. Son idée était géniale et je voulais l’aider comme je le pourrai. « Tu m’accepterais dans ton association ? » demandais-je timidement. J’étais de nature timide et réservée et en lui demandant ceci je sentais mon coeur battre de plus en plus rapidement et mes joues devenir rouge.
« Oui j’ai commencé à danser pour m’évader et j’ai pris goût à la danse au fil du temps. » confiais-je à mon amie en souriant. Je n’avais pas toujours été très heureuse dans les familles d’accueil alors j’avais tout fait pour me trouver un échappatoire et la danse l’était. Je ne savais pas si j’avais du talent pour ça mais ce n’était pas un problème pour moi puisque je laissais mon corps s’exprimer. C’était le plus important. « Peut-être un jour oui. » dis-je timidement avant de reprendre. « Il n’est jamais trop tard pour apprendre et il me semble qu’il y a des clubs de danse sur Harvard non ? » On m’avait proposé d’aller danser avec d’autres femmes mais j’avais toujours refusé pour le moment.
« Je comprends mieux maintenant mais c’est vrai qu’en été il doit être particulièrement bon ! » Il devait donner encore plus chaud mais c’était pour la bonne cause.

« bla bla »  

Je me souviens encore de la toute première fois, enfin non, je me souviens de la première fois dont j'ai pu me rappeler, j'avais pris beaucoup de fois l'avion, pendant mon enfance, quand j'étais toute petite pour voir la famille de ma mère en france, puis plus tard enfant et adolescente, je me rappelle m'être cramponnée à mon siège au décollage et finalement j'avais adoré, cette sensation de sentir cette force nous coller à notre siège. "tu verras, il y en a qui peuvent aimer, comme d'autre pas, j'espère que tu aimeras" c'était bien plus agréable que de voyager sereine plutôt que d'être complètement stressée.
Je pensais déjà au fait de poser une petite annonce dans la quincy house, je savais qu'ils me soutiendrais, c'était des gens pourvus de bonnes intentions, qui n'hésitez pas à donner un coup de main aux gens qui en avaient le plus besoin, que ce soit de grandes choses comme des toutes petites. "Evidemment, tu sais on ne fait pas les choses qu'entre quincy, on aime aussi que les gens nous suivent dans nos idées, je suis sûre que les autres t'accueillerons aussi bien que moi, tu sais c'est aussi dans nos valeurs de savoir accueillir des gens qui sont différents de nous, d'être tolérants" bien sûr qu'elle serait accueillies à bras ouverts dans l'association "je te préviendrais quand on commencera à organiser des trucs avec la maison de retraite si tu veux".
Je trouvais ça encore plus beau sa démarche par rapport à la danse, c'est vrai qu'on disait que la danse était le moyens de se libérer de certaines choses qui nous enchaînaient à notre souffrance, on pouvait enfin briser les chaînes, qu'elle ai commencé la danse de cette façon était très touchante "je comprends complètement", j'espérais vraiment pouvoir la voir danser un jour. Elle m'indiquait qu'il y avait des clubs de danse mais clairement je n'avais pas le temps "oh tu sais entre le club de tutorat, de musique, mon boulot d'assistante chargée de tds, mes recherches et le temps que je dois garder pour moi afin de garder une vie sociale que ce soit avec lip comme avec mes amis, je ne sais pas si je pourrais trouver le temps d'apprendre à danser mais je trouverais sans aucun doute le temps pour te voir le faire." que je lâchais finalement en riant.
J'adorais boire ça l'été, l'acidité de la tomate et du citron était tellement rafraîchissante "oui c'est très agréable j'adore ça".

Prendre l’avion était encore en projet et même si j’espérais pouvoir le prendre un jour je ne savais pas si ça allait réellement se concrétiser. Je la regardais avant de sourire tout en hochant la tête car tout comme elle j’espérais aimer la sensation de voler mais ça je le saurai qu’une fois essayé.
En venant à Harvard j’avais pris conscience du fait que j’allais devoir travailler encore plus et j’avais accumulé plusieurs projets qui pouvaient mettre en péril ce choix. Depuis septembre je travaillais les week-end au Starbucks de Yale et je faisais un peu de baby-sitting et me voilà maintenant embarquée dans un projet de création d’association. C’était peut-être trop de responsabilités mais je ne préférais pas trop penser à tout cela pour le moment. « Différents de vous ? » En quoi étais-je différent d’eux ? J’étais une simple femme étudiant à Harvard et suivant ses rêves. « Tu peux compter sur moi pour venir lors des journées avec les personnes âgées. » confiais-je à mon amie avant de lui sourire. Je ne savais pas ce qui m’attendait mais j’étais prête à essayer et il me tarder d’être au jour J.
J’avais été baladé de famille d’accueil en famille d’accueil et c’était la seule manière pour moi de m’exprimer car j’avais eu énormément de difficultés à me confier à toutes ses nouvelles personnes. Je souriais légèrement alors que mes joues rougissaient une nouvelle fois mais j’espérais qu’elle ne le remarque pas.« Madame a une vie chargée ! » riais-je doucement. « Tu peux toujours danser sans prendre de cours. Je suis certaine que tu arriveras à progresser même sans cours. » Si j’avais réussi à danser seule alors tout le monde le pouvait aussi mais avec le temps.

« bla bla »  

J'avais un peu gaffé je voulais pas dire différents en réalité, c'était sorti comme ça, je sentais la gêne, je venais de prôner notre tolérance et en même temps je nous surestimait un peu en nous catégorisant de différents des autres, apprendre à tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler, c'était un adage que je devais respecter de temps en temps "Non mais en fait, je voulais pas dire ça comme ça" je m'embrouillais un peu, puis je reprenais plus calmement "en fait, je voulais juste dire que c'est pas parce qu'on est quincy que c'est qu'à nous de s'occuper des autres", j'étais pas claire, je m’emmêlait. "Non, en fait, ce que je voulais vraiment dire c'est qu'on ne fait pas les choses qu'entre nous, on aime bien quand les membres d'autres maisons sont touchés par les causes qu'on défend" personnellement c'était des choses comme ça qui me touchaient, ça me faisaient croire en l'humanité et dans cette époque c'était important de voir qu'il n'y avait pas que des gens qui pensaient qu'à leur petit bonheur, de voir que des gens étaient prêts à aider leur prochain sans les connaître, des fois je m’inquiétais que cela se perde quand je regardais la télé, mais en regardant autour de moi je savais que tout n'était pas perdu. "ça marche, merci beaucoup pour ton aide, ça me touche, je te tiendrais au courant rapidement j'espère", oui j'espérais parce qu'au fur et à mesure qu'on en parlait j'avais vraiment envie de me lancer là dedans.
Je riais quand elle me disait que j'avais une vie chargée "oui je sais, mais c'est compliqué à gérer, des fois je doute vraiment, je me dis que c'est peut-être trop pour réussir quelque chose, je sais pas si tu vois.." encore une fois je ne savais pas si elle avait vraiment compris, j'avais un peu de mal à m'exprimer ce soir pourtant nous ne buvions pas d'alcool. "C'est une idée, peut être que quand tu danseras ça me donneras envie de me lever et de danser aussi" à ce moment là nous n'aurions plus de musique, mais était-il vraiment nécessaire d'avoir de la musique pour danser, nous pourrions nous l'inventer dans notre tête.

Je n’étais pas une femme qui jugeait les autres et je n’aimais pas lorsqu’on le faisait envers moi. Nella avait prononcé un mot que je n’aimais pas beaucoup mais je la laissais s’expliquer sans rien dire puisque je voulais vraiment découvrir ce qu’elle pensait. « Eh ne sois pas mal à l’aise tu sais ça arrive à tout le monde de s’emmêler dans nos paroles. » Je ne lui en voulais absolument pas et je comprenais même ce qu’elle voulait me dire et j’hochais la tête avant de lui répondre. « Je comprends ce que tu veux dire et j’accepterai avec plaisir de t’aider à ouvrir ton association. » En plus cela me ferait penser à autre chose et je ne pouvais pas demander mieux. J’essayais de passer au dessus mais malheureusement j’allais commencer à me souvenir de tout et j’allais avoir besoin de distractions pour éviter de tomber en dépression.
En voyant Nella je n’aurai jamais pensé qu’elle vivait à 1000 à l’heure et pourtant lorsqu’elle me confiait ses passes temps je ne pouvais qu’admirer la force qu’elle avait de toujours être au top au niveau de ses études. « Je vois tout à fait ce que tu veux dire mais si pour le moment tu arrives à tout gérer alors ne te poses pas de questions….tu commenceras à le faire quand cela deviendra plus difficile. » Je ne lui souhaitais pas d’avoir des galères dans sa vie mais il ne fallait pas qu’elle se pose trop de questions sur sa vie actuelle car tout se passait bien. « Tu….tu veux que je danse devant….toi ? » demandais-je timidement et avec des joues nettement rosies.

« bla bla »  

T'étais rassurée de voir que finalement t'avais plutôt bien réussi à te rattraper, des fois t'avais des choses à dire mais t'avais du mal à les tourner, ça t'avais d'ailleurs causé du tord dans ta scolarité, mais tu t'accrochais, tu faisais de plus en plus attention à ça même si des fois dans des moments comme ceux-là où on se détends tu lâchais un peu de lest quant à ton auto-contrôle. « non mais j'ai toujours un peu de mal à exprimer certains trucs, je les tournes mal, tu vois ? » t'étais pas très à l'aise de me confier par rapport à ça, mais t'avais l'impression de pouvoir te confier sans l'embêter, enfin c'est ce qu'elle reflétait, être quelqu'un à l'écoute des autres c'était bien de pouvoir parler, ça te changeait un peu, t'étais quelqu'un de dévoué aux autres mais ça faisait du bien aussi d'arrêter de vouloir sauver tout le monde et de baisser ta garde.
Elle t'exprimais le fait que si tu en étais là et si tu y arrivais comme ça c'était qu'alors tu pouvais continuer de la sorte, c'est vrai après tout t'étais plutôt bien comme ça, t'avais l'impression que tout te réussissait plus ou moins, t'étais marié au meilleur depuis quelques mois, ton professeur référent était très content du travail que tu faisais que ce soit au niveau de ta thèse, des cours que tu donnais et de ton rôle d'assistante pour ses cours. « Oui tu as sans doute raison, merci... » elle comprendrais peut-être pas pourquoi tu la remerciais mais c'était sorti comme ça, tu remerciais les gens qui prenais le temps de t'écouter, peut-être parce que t'avais l'impression de te livrer sans être jugée et ça faisait du bien, cette fille était vraiment sympa, je comprenais pourquoi colombe agissait comme ça avec elle. Tu la voyais rougir et tu souriais « non mais t'inquiète, tu le feras quand tu voudras, t'es même pas obligé de le faire, c'est juste que tu m'as dit peut-être un jour, tu vois j'ai pas oublié » puis tu riais avant de boire ton cocktail.

Je la regardais alors qu’elle semblait gênée par ce qu’elle venait de me dire mais personnellement je ne lui en voulait pas puisque j’étais comme elle. Je n’avais pas l’habitude de tourner ma langue sept fois dans ma bouche mais j’apprenais à réfléchir afin de ne blesser personne en face. « Oui je vois et tu n’as pas à t’excuser Nella car je ne l’ai pas mal pris. » J’essayais de la rassurer mais je voyais bien qu’elle n’allait pas tourner la page aussi facilement.
J’aimais donner des conseils ainsi que mes avis mais je ne les suivais pas toujours puisque c’était plus facile à dire qu’à faire. Cependant j’espérais que mes ami(e)s les suivent afin que tout soit plus simple pour eux même si je doutais que tout le monde m’écoute. « Si je peux t’aider c’est avec plaisir. » souriais-je tout en lui répondant. « Je...euh...je le ferai certainement plus tard...oui...» Elle voulait que je lui montre ma façon de danser et je n’étais pas habituée à une telle demande c’était pour cela que je préférais attendre pour me donner un peu plus de courage.

hj : : Défi validé !
« bla bla »