« blablabla » que je protestais mimant le fait que tu parlais trop. t'étais conscient quand même que c'était toujours moi que tu envoyais au charbon ? non mais sans déconner hein. c'était toujours pour ma pomme quand il fallait punir les jumeaux. simon m'avait même dit la dernière fois que j'étais la plus méchante du monde. tu t'rends compte ? ça peut être ingrat parfois les mioches. et forcément, quand la sentence tombait, c'était dans les bras de papa qu'ils cherchaient à se réfugier clamant que j'étais trop sévère et injuste alors que tout le monde était parfaitement conscient que j'avais en horreur la violence. et fort heureusement que tu prenais mon partie, dans le cas contraire j'crois que j'aurais pu t'hurler dessus. « on les enferme dans le congélateur et on les mange pour le dîner » que je souffle avant de sourire. ils étaient ingrats mais qu'est-ce que je pouvais les aimer les deux petits monstres. et si addie semblait capituler assez rapidement retournant à ses dessins sur le sol, simon, lui, était beaucoup plus dans la protestation que sa soeur et c'était la porte de sa chambre qu'on entendant claquer quelques secondes plus tard. « t'avises même pas d'aller le voir » parce que je te connais. quand il s'agit de ton fils t'attends toujours que je tourne le dos pour aller le réconforter.

suggy ★ flashforward — Boston, Mai 2024
Il n'avait pas la foi de se mettre à engueuler les enfants aujourd'hui Sullivan. Mais il le ferait la prochaine fois, il vient de le promettre à sa femme et les promesses, il les tenait, c'était pas un menteur. Alors oui, peut-être qu'il abusait un peu trop dernièrement, mais il allait se rattraper, faire en sorte que sa femme sente moins le poids de la parentalité. Il se mettait à l'embrasure de la porte pour finalement écouter ce qu'elle disait aux petits. C'était Simon le plus résistant à la punition. Addie s'occupait tranquillement de dessiner par terre, sur les feuilles qui leur étaient mises en libre service pour exposer leur imagination. Sully soutenait la punition de sa femme et c'était bien mieux comme ça. Se rapprochant d'elle, volant un baiser, il se demandait bien ce qu'ils allaient pouvoir faire à présent. Il riait aux mots de la femme de sa vie. « Superbe idée, on garde ça pour Halloween, ça fera pas tâche tout le sang partout » Et il riait un peu plus avant d'entendre Simon filer dans sa chambre, claquant la porte par mécontentement. « Promis, je reste avec toi » qu'il disait, glissant sa main dans la sienne, regardant en direction des chambres malgré tout et soupirant. C'était son champion, son bébé et il avait juste envie de le raisonner. Mais non, une punition c'était une punition. « On va se baigner dans le jacuzzi tous les deux ? » Ou dans la chambre ou quelque part. Il avait envie d'être en tête à tête avec elle pour fêter la superbe nouvelle.

et je sais que c'est difficile. moi la première, je déteste m'énerver sur eux. à chaque punition ou mot trop haut, la seule chose dont j'ai réellement envie c'est de les prendre dans mes bras pour leurs murmurer des mots doux. mais malheureusement, on ne peut pas fonctionner comme ça et pour qu'ils comprennent, faut qu'on sache se montrer intransigeants par moment. « allez, on fait ça » j'poussais un soupir alors que ta main s'accrochait à la mienne et je finissais par esquisser un sourire à tes mots. au final, on avait quand même toujours été en harmonie quant à l'éducation de nos enfants même si tu détestais les réprimander probablement plus que moi. et c'était sûrement pour cette raison que j'acceptais un peu trop souvent d'aller au charbon pour éviter de voir la peine dans tes yeux. « pourquoi pas ? » ça c'était une idée plaisante. un peu de détente dans tout ça. et puisque les jumeaux étaient plus que doués pour faire la tête, ça nous assurait quelques heures de tranquillité. t'entraînant jusqu'à la chambre, je lâchais ta main une fois dedans le temps de trouver un maillot de bain dans un des tiroirs. « le blanc ? » que je demande me tournant vers toi. et sûrement que tu t'en fous mais malgré les années je crois que je cherche toujours autant à te plaire alors.. ouais. un petit sourire plus tard et je m'hissais sur la pointe des pieds pour te voler un baiser. « je t'aime » infiniment.

suggy ★ flashforward — Boston, Mai 2024
En général, ils étaient assez complémentaires les deux. Seulement, Sullivan se rendait compte qu'il trouvait à chaque fois des excuses pour envoyer Meghan au bûcher, ce qu'il ne devrait pas faire. Alors il ferait des efforts. La prochaine fois, ce sera lui qui s'énervera contre ses enfants. Et la fois d'après et encore celle d'après. Il voulait prouver qu'il pouvait s'en sortir avec la casquette de Papa qu'il avait commencé à arborer depuis six ans maintenant. Alors pour se détendre, les deux enfants dans deux pièces différentes, ils optaient ensemble pour un jacuzzi, idée initiale du basketteur, très vite approuvée par la femme qu'il aimait. Ils allaient main dans la main dans la chambre, cherchant chacun le maillot de bain approprié, chose que Meghan avait fait avant le jeune homme. « Blanc, c'est parfait » qu'il disait avant de recevoir le baiser de sa femme. « Je t'aime aussi, Mme Wright » Et c'était une fierté pour lui de la voir porter son nom. Elle qui avait été à ses côtés toute sa vie, elle était sa femme, la mère de ses enfants, la mère de son futur enfant et il ne pouvait pas rêver mieux. Une fois leurs maillots de bain enfilés, et Sullivan n'avait pas pu s'empêcher de reluquer celle qu'il aimait, il se rendait vers le jacuzzi, installé dans une veranda afin d'avoir vue sur leur piscine et sur la forêt qui les entourait. Ils s'étaient trouvés cette maison peu de temps après le premier contrat de Sullivan, deux ans auparavant, et ils en sont tout simplement tombés amoureux. Grande mais pas extravagante. Pénétrant dans l'eau, les bulles remuant dès qu'il a enclenché le système, il se retrouvait totalement pris dans un monde à part, où lui et sa femme étaient seuls au monde.

quand je repense au tout début de notre relation en tant que couple, j'aurais été loin de m'imaginer qu'on puisse en être là désormais. parce que ouais, on devait bien avouer que ça avait été plus que chaotique entre les incompréhensions et les prises de tête incessantes. mais regarde où tout ça nous avait menés. j'pourrais jamais regretter d'avoir travaillé au nirvana au final puisque c'était grâce à ça que tu avais finalement lâché que tu étais amoureux de moi. et c'était à partir de ce moment précis que l'on avait pris notre envol. malgré les embûches on avait tenté le tout pour le tout. parfois, j'avais encore du mal à croire que j'avais été la seule dans ta vie. la seule que tu ai embrassé. la seule avec qui tu ai couché. j'avais toujours été la seule et je regrettais que ce ne soit pas la même chose de mon côté. mais on était heureux et c'était sûrement la seule chose qu'il fallait retenir de tout ça. on avait enfin réussit à avoir notre stabilité, c'était la seule chose importante. enfilant le maillot choisit, je te suivais jusqu'au jacuzzi entrant dans l'eau bouillonnante, laissant le tout m’immerger jusqu'aux épaules avant de sourire. ouais, on était bien là. vraiment bien. je ne demandais rien de plus que ça. toi, moi et notre famille qui allait s'agrandir sous peu. on avait réussit à trouver notre stabilité et c'était l'essentiel. puis j'étais heureuse surtout. juste heureuse de t'avoir à mes côtés.

rp terminé