Devant l’agacement de Loïs, l’irlandais ne pouvait se retenir de sourire d’amusement. Elle l’avait vraiment mauvaise. « En vérité, c’est pour protéger ta nouvelle vertu. » C’était là, juste un pique par rapport au fait qu’elle faisait partie du clan des vierges. Rylan avait entendu pas mal de rumeur sur ce groupe. Apparemment, c’était un ramassis d’illuminer. Personne, ne pouvait retrouver sa virginité. En revenant vers elle, il trouvait son soutien-gorge au sol. Pour se cacher, elle avait placé un bras devant sa poitrine. « J’ai rien dit. » disait-il en levant les mains, avant de reprendre place. Juste pour l’agacer, il fit semblant de perdre. C’est donc goguenard, qu’il laissait échapper ses derniers mots. « Tu vas faire comment pour jouer maintenant ? » Bim ! Elle avait devoir utiliser ses deux mains pour jouer. Est-ce qu’elle oserait ?

Ah ça t'amusait bien que j'ai été dans une réunion de club de chasteté, mais tu ne comprenais pas le concept et je n'avais pas envie d'en parler là tout de suite. J'voulais juste avoir un troisième bras pour cacher mes seins. C'était à moi de jouer, et t'avais l'air si amusé de me voir galérer.. t'es pueril O'whelan.. je vins devant toi, pour avoir mon dos devant ton buste, comme ça tu ne voyais que l'arrière de mon corps, et je laissais ma poitrine à nue, attrapant la queue pour tirer, il ne restais plus beaucoup de boules et bim, je gagnais. Je me retournais, replaçant mon bras, en te regardant, me collant à toi volontairement A toi de retirer ton bas.. j'avais envie de mater ouais, de toute façon, au point où on en était..

« Déjà, on dit Whelan. L’alcool te monte à la tête. » Il la taquinait. Madame avait juste fait une abréviation avec la première lettre de son nom de famille. Pour cacher sa poitrine, la jeune femme venait se positionner devant lui. Ses fesses frôlant presque son pantalon. Eh merde. Elle savait ce que ce genre de position provoquait comme image ? Réussissant son coup, elle se retournait vers lui. Tout en lui réclamant son dû, Loïs s’était rapproché de lui. Son corps touchait le sien sans retenu. « Si tu y tiens tellement. » Il aurait pu la contredire et ne retirer que ses chaussettes. Pourtant, il n’en faisait rien. Histoire de la soutenir. Se reculant, il défaisait sa ceinture, avant de déboutonner son pantalon. Ainsi, il laissait glisser le tout au sol, avant de s’en débarrasser. « Contente ? » En dessous, il ne portait qu’un boxer noir de marque Armani.

Tu devrais t'estimer heureux que je connaisse à peu près ton nom de famille.. c'était pas le cas de tout le monde hein, donc chut homme. Tu m'énervais à avoir gagné et que je me retrouve la première juste habillée de ma petite culotte en dentelle, grrrr. Mais j'en jouais, je laissais mon corps frôler le tien. C'était mal, mais tu le cherchais, te rendre fou c'était ma passion ces dernières semaines. J'avais laissé une boule glisser dans un trou et donc tu devais retirer soit tes chaussettes soit ton pantalon. Tu décidais d'enlever le bas, ce qui n'était pas pour m'en déplaire.. Honnêtement, les chaussettes c'est franchement un tue l'amour.. tu pourrais aussi les retirer. je voulais être chiante, parce que tout ce que je voyais, c'était un dieu vivant, devant moi. On arrête de jouer.. mh? genre, on allait pas finir plus déshabillé que ça, en tout cas, pas à cause de ce satané jeu..

 « Un tue l’amour ? » disait-il tout en ricanant. Obtempérant, il enlevait ses chaussettes. A présent, ils étaient à égalités et Loïs ne voulait plus jouer. « Au bon vouloir de madame. » A croire, qu’elle était capricieuse. Amusé, il se rapprochait un peu plus d’elle.  « La question que j’me pose, c’est si tu veux vraiment arrêter de jouer. » Face à elle, il la surplombait de toute sa hauteur. Bien qu’elle soit grande, à côté de lui, Loïs restait plus petite. Plissant les yeux, l’irlandais détaillait chaque traits de son visage. Son regard glissait jusqu’à ses lèvres, avant de descendre sur sa gorge. Puis, sur la naissance de sa poitrine. Provocateur, il l’observait sans retenue pour voir ce qu’elle allait faire.  

Je te regardais enlever tes chaussettes et maintenant nous étions à égalité. Merci bien.. un tue l'amour c'est dans le cas où nous aurions envie de faire l'amour.. n'est ce pas? J'étais tellement contradictoire.

Tu te rapprochais de moi, une nouvelle fois, mon ventre se tordait, et je faisais moins la maline. La lumière n'était pas allumée dans cette pièce et les deux grandes fenêtres laissaient de la lumière de la ville et de la lune, qui semblait pleine, c'était encore pire comme ambiance. Tu penses que je joues à quoi..? et la vraie question et si je jouais vraiment. J'étais un jeu pour toi? un défi? j'avais l'instinct que non, et comme m'avait dit Jackie, fallait que je fasse ce dont j'avais envie, et c'était tout sauf de te dire une nouvelle fois non. Je me reculais légèrement jusqu'à cogner mes fesses sur le rebord du billard. Aie.. baissant la tête pour la relever, je riais un peu, laissant ton regard se poser sur tout mon visage, mes lèvres, mon corps, bien que j'avais encore mon avant bras sur ma poitrine.. Ma deuxième main libre elle, frôlait le côté de ton ventre, pour remonter doucement mes doigts jusqu'à ton ventre, puis tes pectoraux. Tu pourrais avoir toutes les filles que tu veux dans ton lit.. annonçais-je presque contre tes lèvres, sérieusement.

« J’sais pas. » Ils étaient si proches à présent, qu’il pouvait sentir le souffle de la jeune femme caresser son torse. Reculant un peu plus, elle se trouvait coller au billard à s’en faire mal. Pendant une fraction de seconde, il quittait son visage pour voir si elle n’avait rien de grave. Une fois rassuré, il reportait son attention sur elle. Sans s’en rendre compte, il s’était approché un peu plus. Le visage baissé vers le sien, il l’entendait parler à propos d’autre nana, alors que ses lèvres le touchaient presque. « C’est si important que ça… » A présent, il murmurait presque. Rylan pouvait sentir le bras de Loïs contre son torse. Alors, que sa seule envie, c’est qu’elle le retire pour qu’il puisse sentir sa poitrine contre lui. La bloquant un peu plus, il l’empêchait de fuir en glissant presque un genou entre ses jambes.

Tu ne savais pas? Et c'était important oui, de savoir qu'autant, tu me baladais complètement. J'aurais voulu entendre que tu n'avais pas envie d'autres filles à cet instant précis, mais non, tu restais mystérieux, et même si j'trouvais ça excitant à souhait, j'avais cette partie de moi qui se bloquait. Mais après tout, pourquoi tu continuais à me côtoyer si tu voulais juste me sauter? C'était illogique.

Tu te rapprochais encore plus de moi et c'était trop. Et toi, à quoi tu joues..? depuis un moment t'es censé m'embrasser, m'attraper et m'asseoir sur ce billard ou sur le canapé mais agis Rylan, je bouillonne, j'en peux plus. Je laissais mon deuxième bras libre, remontant mes deux mains sur tes épaules, je respirais un peu plus fort, sans m'en rendre compte. On dirait une adolescente, j'en perdais les gestes, les mots, tu me faisais ressentir quelque chose qui me faisait flipper. De l'attraction sexuelle? Plus de ça? Aucune idée.

Est-ce qu’il jouait ? Assurément. Enigmatique, il se contentait de sourire. Entre temps, Loïs abandonnait toute pudeur en lui offrant la vue sa poitrine. Ses deux mains venaient s’ancrées sur ses épaules. Entre ses mains, Loïs était haletante et c’était bien la première fois qu’il la voyait dans cet état. Aussi, il en savourait chaque seconde. C’était lui qui produisait cet effet là sur elle et pas un autre. Contrairement à la dernière fois, elle semblait plus prête. A moins, qu’elle joue ? Un bras le long du corps, il laissait l’autre effleurer le nombril de Loïs, avant de glisser vers le bas de sa poitrine en douceur.  « Dit moi ce que tu veux Loïs. » Il avait chuchoté ses mots avec conviction. Comme s’il lui intimait un ordre. Cette fois-ci, il ne referait pas la même erreur. C’était à elle de choisir. Il ne ferait plus le premier pas. D’elle, il attendait bien plus qu’une simple amitié et de ça, il s’en était rendu vite compte. Seulement, il ne savait pas exactement quoi. Alors, pourquoi ne pas profiter du moment présent ? Attendant sa réponse, il laissait le dos de sa main remonter entre le creux de sa poitrine.

Est ce que je savais moi même ce que je voulais? Non. J'étais entre le blanc et le noir, la raison et mes envies. Puis ton regard sur moi ça n'arrangeait absolument rien du tout à la situation et à m'aider à éclaircir les choses. Hors de question que je capitule la première devant toi. Quitte à aller très loin, je n'allais pas t'embrasser, ni te laisser imaginer que derrière mon visage angélique, il pouvait y avoir un soupçon d'attirance.. Tu t'en doutais, c'était le principal.

Une de mes mains rejoignit la tienne, lorsque tu la glissa sur mon sein, en inspirant brusquement. Puis l'autre frôlait l’élastique de ton boxer, où je pouvais deviner à quel point je te faisais de l'effet.. "Ce que je veux moi..?" frôlais-je contre tes lèvres, c'était un supplice. Je pouvais deviner le goût de tes lèvres, la chaleur et la fougue de tes gestes. C'était tellement dur que j'en avais presque mal au ventre, c'était si bon que ça en devenait douloureux. Ma main présente sur ton corps descendait doucement contre ta virilité, à travers le tissu, effectivement, je te faisais de l'effet. Je ne pouvais plus faire machine arrière, j'étais pas une allumeuse..