Adrian n'avait pas peur de la réaction des personnes extérieures à sa relation si magique avec Bambi. Il s'en fichait royalement, fin peut-être pas celle de ses parents mais il savait pertinemment que ceux-ci n'iraient jamais à l'encontre de ses décisions. Il était l'enfant prodige de la famille, celui qui était taillé pour être le meilleur Bishop de l'histoire... Du moins c'était ainsi qu'on le voyait mais ça lui mettait une pression incroyable sur les épaules. Le jeune homme voulait vivre sa vie tranquillement. Qu'importe, voyant bien que sa petite amie semblait accuser le poids de ses mots, il fit de son mieux pour la rassurer en disant qu'il avait envie de vivre avec elle et que la question se posait tout de même. Mais leurs arguments réunis ensemble penchaient dans la balance. Ils allaient pouvoir vivre ensemble et c'était encore meilleur maintenant que la jeune femme lui disait réellement qu'elle l'aimait. « Je t'aime aussi ma chérie... De tout mon cœur » répondit-il tout en la serrant fort dans ses bras, alors que la jeune femme exposait encore ses idées pour leur future cohabitation. « C'est le meilleur programme possible ! Je signe tout de suite. Commençons la recherche dès la semaine prochaine. » dit-il avec ravissement, parce qu'il se doutait qu'ils ne pourraient pas trouver dès le weekend. Même s'il pourrait faire avancer les choses, et vu ce qu'ils cherchaient comme nid d'amour, ils allaient mettre un peu de temps à trouver l'endroit parfait. « J'ai hâte qu'on vive ensemble mon amour. »

Après l'avoir serrée contre lui, réitéré ses sentiments et signé pour ce beau programme, la joie de Bambi crevait le plafond. Ce fut sans doute ce qui la poussa à les faire tomber à même le tapis confortable du salon, l'un contre l'autre, en riant. Jamais l'italienne n'aurait cru pouvoir connaître pareille béatitude et pourtant, Adrian la lui offrait au centuple... Je crois que ce n'est pas possible que tu me rendes plus heureuse ! La semaine prochaine... c'est tellement parfait ! Ça nous laisse le temps de nous mettre d'accord sur ce que l'on veut et ne veut pas... proposa-t-elle en caressant doucement son torse, après avoir déposé sa joue tout contre. L'italienne était toujours allongée sur le sol, aux côtés de son homme, à se bercer délicieusement des battements réguliers de son cœur. Ce n'est plus seulement de la hâte me concernant, je suis sûre que je vais en rêver ! J'espère juste que... ton amie d'enfance ne va pas me détester parce que je t'arrache un peu à elle... reprit-elle, un peu penaude, en s'emparant de ses lèvres non sans délectation. Tu sais qu'un câlin matinal avec toi serait délicieux dans notre chez-nous ? gloussa-t-elle délicieusement en le dévorant du regard au passage.

Alors qu'ils venaient de décider officiellement d'emménager ensemble, ils se retrouvèrent rapidement par terre parce que sa petite amie l'avait emporté avec elle en tombant à même le tapis. Adrian ne put s'empêcher de rire aux éclats parce que cette situation était hilarante mais également très belle, il était l'homme le plus heureux du monde. « Plus les jours passent, plus j'ai envie de te rendre heureuse donc je le ferais tous les jours pendant une éternité si je le pouvais. » assura-t-il d'une voix déterminée mais douce, puis il poursuivit sur le même ton : « Je pense que nous n'aurons pas beaucoup de mal à trouver notre bonheur... J'ai hâte que nous puissions commencer à faire notre recherche. D'ailleurs, je crois que je vais commencer à énumérer par écrit tout ce qui me passe par la tête tout à l'heure. ». Oui pour leur logement nippon et italien, il voyait réellement les choses en grand, magiques et il en passe. Toujours allongés à même le tapis, ils continuaient à discuter de tout cela tandis que sa petite amie espérait sincèrement que Rosie n'aille pas à la détester. « Non elle ne te détestera pas... Elle va même nous soutenir à fond, j'en suis sûr. Elle est très gentille et je pense qu'elle te plairait vraiment. » la rassura-t-il avec douceur tout en l'embrassant tendrement en retour. « Oh que oui ! J'en rêve ! D'ailleurs, je crois qu'un petit câlin maintenant s'impose... Qu'en penses-tu ? » proposa-t-il d'un ton taquin.

Entendre le rire d'Adrian gonfla le cœur de Bambi de bonheur. L'italienne regrettait de ne pas l'avoir connu et aimé plus tôt tant cela semblait être une évidence entre eux... ils brûlaient toutes les étapes et s'en foutaient royalement : plus le temps de se poser des questions, juste le temps de foncer et de profiter. Peut-être que la maladie de la demoiselle les aidaient dans ce genre de décision, et les empêchaient de se prendre inutilement la tête en tergiversations. Mais tu me rends déjà plus heureuse que jamais, mon ange... si je t'avais rencontré plus tôt nous n'aurions pas vécu tout ce qui nous a fait souffrir l'un comme l'autre ! Alors maintenant profitons, on s'en fout ce que les autres pensent ! Pourquoi attendre tout à l'heure pour énumérer ? Dis-moi tout, je veux savoiiiir ! sautilla-t-elle contre le tapis, toujours allongée, se moquant totalement d'avoir l'air ridicule ou d'une gamine un matin de Noël. Enfin une accalmie... ce n'était pas trop tôt ! Je ne demande pas mieux que de la rencontrer... pourquoi pas lors de notre future crémaillère ? Ou c'est mieux avant ? papillonna-t-elle des cils, l'air passionné. Adrian la connaissait mieux qu'elle, il la guiderait donc, elle le savait. En attendant, Bambi dévoilait l'un de ses rêves, à savoir l'opportunité de câliner son homme dès le matin au réveil... et l'invitation de son bel australien lui fit des avances pour lesquelles elle refusa de résister. Au contraire, elle se plaça au dessus de lui, s'emparant de ses lèvres, leur deux corps se fondant l'un contre l'autre avec délectation.

En venant chez sa petite amie pour ce week-end, Adrian ne s'attendait pas à ce qu'ils décident de brûler complètement les étapes et d'envisager de vivre ensemble. Clairement, cela pouvait sembler absurde parce que nul ne pouvait savoir si leur Amour durerait éternellement mais le jeune Australien refusait de se poser ce genre de questions. Il voulait à tout prix profiter de ce bonheur qu'il vivait en compagnie de Bambi, et du coup il avait hâte de vivre avec elle. « Oui, c'est dommage... » dit-il d'un ton légèrement triste mais il retrouva vite son sourire radieux alors qu'ils étaient tous deux allongés sur le tapis. « Déjà comme on a dit, notre nid d'amour devra être à la fois digne d'un logement japonais et italien. Du coup, je rêve d'avoir un jacuzzi qui ressemblerait un peu aux sources d'eau chaude comme au Japon. Sinon je veux que ça soit assez grand pour qu'on puisse avoir notre petite salle de sport ». Le sport de haut niveau était en train de parler là, parce qu'en soit, il n'avait pas trop le temps d'aller en salle donc avoir de l'espace pour y installer ses instruments de musculation, c'était un luxe qu'il aimerait s'offrir. « Et toi ? Qu'as-tu en tête pour notre future chez-nous ? ». Par la suite, ils vinrent à parler de Rosie parce que la jeune femme disait qu'elle espérait que sa meilleure amie d'enfance ne lui en veuille pas. Il avait aussitôt dit que ce n'était pas le genre de Rosie et du coup, il lui disait que ça serait bien qu'elles se rencontrent toutes les deux. « Pourquoi pas avant ? Parce que lors de notre crémaillère, il y aura du monde et nous devrons passer un peu de temps avec tout le monde. ». Comme elle faisait savoir qu'elle avait hâte de pouvoir lui faire un câlin au réveil, il répondait qu'ils pouvaient commencer dès maintenant. Du coup, elle vint sur lui et ils s'embrassèrent passionnément tandis qu'il laissait ses mains l'explorer avec sensualité. Il la débarrassa malicieusement de son haut avant de lui mordiller doucement le cou.

Entendre Adrian commencer à énoncer ce qui lui plairait pour leur chez eux bottait follement Bambi. La preuve, l'italienne ne s'attarda pas sur le négatif évoqué - à savoir le fait qu'ils auraient pu se rencontrer plus tôt - ne se concentrant que sur les dires de son homme, tâchant de visualiser comment serait leur futur chez eux. Pas difficile, avec son imagination débordante. Tu me parles de jacuzzi et de salle de sport, comment tu veux que je ne signe pas de suite ! gloussa-t-elle en ne réfléchissant pas longtemps avant de reprendre la parole, armée de ses propres idées : moi, en plus d'une chambre avec un lit gigantesque - pardon mon amour mais un futon, on risque de le fracasser au cours d'un câlin trop passionné - je voudrais une cuisine au top ! Et un salon qui nous ressemble, un mélange de nos deux cultures, de deux déco, super personnalisée... ça je peux m'en charger ! Enfin dessiner et te proposer des choses... Le bel australien ne connaissait pas encore le talent de la brunette pour le dessin mais cela viendrait vite. Va pour avant... je te laisse voir avec elle quand ce sera le mieux ? murmura-t-elle contre ses lèvres, bientôt plus concentrée que sur leur étreinte. Adrian lui enleva son haut alors que, de son côté elle déboutonnait sa chemise avec une lenteur très calculée... histoire de le rendre fou.