Quand je parlais de mes origines avec elle, c’était comme si ça venaient bousculer les neurones dans la tête de ma blonde qui entraient en ébullition. Elle me posait des question qu’elle ne m’avais jamais posées avant, mais d’une certaine façon c’est juste qu’on avait jamais pris le temps avant d’en parler.

- Le plus beau des pays, avec un certain protocole oui, mais papa n’est pas obligé de savoir tout ce que je fais !

J’avais un sourire conquise sur les lèvres avant qu’on entame notre parade de l’ascenseur. On se découvrait un peu plus à chaque seconde, dans tout les sens du terme. Enfin, moi j’en laissais transparaître sur moi, mais Kaélia semblait vouloir préserver quelques secret. Ce qui me faisait sourire, et la regarder d’une façon plus coquine encore.

Nos lèvres se jumelaient sans que je me demande un seul instant si j’en avais le droit. J’étais juste bien, et je profitais de cet instant de complicité, essayant d’imaginer dans ma tête ce que Kaélia avait pu faire de si fou. L’idée des tatouages déjà, si c’était anodin pour certaine, je ne sais pas si je pourrais.

- J’ai hâte de pouvoir découvrir chacune des facettes de ma jolie blonde alors !

J’étais sincère, et j’avais envie qu’elle me parle d’elle, j’éprouvais un intérêt que je n’expliquais pas, et une fois encore je mettais ça sur le temps des tatouages qui m’avaient envoûter. Jouant avec le corps de Kaélia au milieu de l’ascenseur, je restais douce et maligne, tournant autour d’elle, en expliquant que je pourrais mettre mes mains partout si la nécessité s’en faisait sentir.

- C’est ma vigilance naturelle, je resterai une amie plus que dévouée pour toi.

A ce moment là j’étais passée derrière elle, en commençant doucement à glisser mes lèvres dans son cou, mes mains dans son dos. Nous montions dans les étages, et la température grimpait elle aussi d’un cran. Je savais que personne ne pourrait nous surprendre ici, pourtant l’idée de jouer avec le doute de ma voisine me plaisait.

Est ce qu’elle me laisserait la déshabiller dans cette cage d’ascenseur en sachant qu’on pourrait à tout instant se faire surprendre ? Je ne le ferais pas sans sa permission, mais je n’avais pas envisager que cette possibilité se retourne contre moi. Quand la cabot annonçait la couleur d’une façon malicieuse, je la contemplais fière d’elle sans la glace.

- Tu aimerais voir ça c’est vrai ?

Je penchais ma tête sur le côté, en sondant cette mine joueuse qu’elle avait. J’adorais savoir que je lui faisais de l’effet, et sans plus attendre j’appuyais sur le bouton d’urgence pour stopper l’ascenseur dans sa montée. L’appareil s’arrêtait d’une façon un peu brusque, et je récupérais Kaélia dans mes bras quand on se retrouvait déstabilisée toute les deux.

Mon nez contre le sien, je venais l’embrasser, un baiser sage, un baiser volé, le temps que nos respiration se stabilisent en même temps que la cage de fer. J’attrapais la main de ma camarade pour venir la glisser au niveau de mon épaule, de ma clavicule, juste au dessus d’un sein qui lui restait bien au chaud sous la robe.

- Une fille de bonne famille ne fait pas ça ! Mais peut être que si tu m’aides un peu.

Je passais la plus douce soirée que j’avais passée depuis longtemps, et j’espérais au fond de moi qu’elle ne faisait que commencer. Aux côtés de ma jolie blonde dont je n’avais qu’une hâte c’était de découvrir tous les dessous, dans tous les sens du terme, je me prélassais tendrement les pieds dans l’eau en rêvant d’une nuit à deux.

- Surprise je ne sais pas, mais j’ai envie de tout découvrir.

On se donnerait le temps toutes les deux pour ça, je lui avais promis que je l’appellerais, et qu’on sortirait sans se cacher. Je pense sincèrement qu’elle pourrait devenir une amie sincère, même si je n’ai jamais pu mêler habituellement amitié et luxure, je me promettais à moi aussi de faire un effort pour elle.

Une fois dans l’ascenseur qui nous mènerait vers la chambre pour qu’on enfile nos maillots, je me laissais à nouveau séduire par cette divine tentatrice. Ou bien c’était moi qui la séduisait ? Ce que je savais c’est que dans cette robe qu’elle portait, sa peau douce et tatouée, son odeur qui devenait doucement familière, je n’avais qu’une envie c’était me perdre dans ses bras.

En tentant une approche pas discrète pour l’aider à faire tomber le haut, Kaélia me renvoyait l’idée en proposant qu’on s’attaque à mon top à moi, idée qui ne me déplaisait pas si c’était accompagné des caresses de mon amie. Laissant le champ à la cabot pour s’occuper de moi, je m’enivrais de ses caresses, de ses lèvres en frémissant rien qu’à son contact sur mon sein.

- Dis donc, qu’est-ce que tu fais là coquine ?

Me mordant la lèvre inférieure pour refreiner un gémissement, je la regardais faire avec dextérité. Ma bretelle venait de glisser et je m’amusais de la situation, ne perdant aucune des réactions de Kaélia. Avec deux doigts je venais caresser sa main sur mon poignet, chacun de ses mouvements faisait preuve d’une extrême douceur qui me rendait folle un peu plus. J’attrapais sa main, la faisant remonter une nouvelle fois contre mon sein qui n’aurait bientôt plus d’endroit pour se cacher.

- Sens comme il est dur, et ça n’est pas le froid qui fait ça.

Mon corps tout entier vibrait sous le regard de ma camarade. Elle avait une étincelle dans les yeux, une façon de me regarder qui me donnait l’impression d’être spéciale. Jouant avec elle, je la mettais au défi d’aller jusqu’au bout de ses pensées. J’avais droit à une Kaélia sulfureuse, une Kaélia libérée qui se laissait prendre à un jeu dont je n’étais pas maitresse.

Elle posait ses lèvres sur moi, laissant une emprunte lubrique sur mon sein qui pointait dans sa direction en réclamant toujours plus de caresse. J’adorais la façon qu’elle avait de m’émoustiller, je pourrais la laisser faire ce qu’elle voulait de moi. Quand elle laissait glisser ma robe et la dernière bretelle de mon soutiens gorge, je me pinçais les lèvres en regardant mon amie avec gourmandise.

- Ça te plait on dirait ?

C’était elle qui me réclamait un topless, et si pendant un temps je voyais ça simplement comme une mise à l’épreuve, je me rendais bien compte que je ne laissais pas la jolie blonde indifférente. J’avançais vers elle pour venir caresser sa joue d’un doigt, mes yeux dans les siens je prenais un élan fougueux pour l’embrasser et la plaquer contre la paroi de l’ascenseur.

- Et moi alors ? Est-ce que j’ai le droit de gouter ?

Jusqu’où nous emmènerait cet ascenseur qui portait déjà ma robe en son sol ? Je glissais ma main de sa joue vers son épaule où je caressais ce tatouage que j’aimais tant. Je me penchais pour embrasser son tatouage, lapant doucement sa clavicule du bout des lèvres, accompagnant avec une main baladeuse qui glissait contre sa peau aux limites imposées par le tissu de sa robe.

- Kaélia … vilaine tentatrice.

Je soupirais, me rendant bien compte à quel point j’étais faible en sa compagnie. Je n’arrivais pas à me contrôler, et ça me ferait peur si je n’avais pas l’esprit embrumer par ce désir que j’éprouvais pour elle. Je glissais ma main un peu plus sous la robe pour explorer timidement les formes qu’elle y renfermait.  

Dans cet ascenseur arrêté entre deux étages continuait de grimper un désir partagé. Sans résister je laissais la jolie blonde en face de moi disposer de ma robe, de mon corps à sa guise. Elle avait l’air ravie de ce jeu dont j’avais du mal à me souvenir si elle ou moi en était l’instigatrice. C’était comme si chacune se laissait envahir par ce jeu de la tentation qui nous dépassait.

Prenant part à l’action, je me plongeais la tête la première dans cette danse qui s’appliquait à tendre vers le collé serré. J’avais envie d’elle de telle façon que d’un simple regard elle pouvait comprendre le brasier qui consumait mon inconscient. Mes lèvres sur sa peau, je lui faisais part de mon désir en lui demandant une permission de l’imiter.

- Envie comment ?

Mon sourire devenait malicieux pendant que je continuais d’une main à glisser contre sa peau. Je voulais qu’elle me demande de la déshabiller, qu’elle me dise qu’elle voulait que je morde son sein, que nos corps ne fasse qu’un. Elle avait une robe qui lui allait si bien qu’il aurait été dommage de l’en défaire, pourtant en dessinant maintenant le contour de son sous vêtement je saluais à ma façon sa poitrine.

Je tournais autour d’elle, la dévorant de baiser jusqu’à terminer à l’oblique, derrière elle à embrasser son cou. J’épiais à nouveau son regard dans la glace de l’appareil, ma poitrine caché derrière son corps à elle, je recommençais à jouer avec la fermeture de sa robe, pour la tirer jusqu’en bas ne laissant plus que comme attache le tissus sur ses épaules.

- Envie comme ça ?

Sans lui retirer sa robe, je passais mes mains dans son dos, de part et d’autre de la fermeture que je venais de défaire pour l’entourer de mes bras. Sous sa robe, je cherchais son soutiens gorge, laissant glisser chacune de mes mains qui s’introduisait dans chacun des bonnets de son sous vêtement. Je gardais un sein dans chaque main, appuyant plus fort mon corps presque nu contre elle, commençant à mordiller coquinement son oreille.

- Envie comme ça ?

Sans ma robe, je me trouvais vulnérable, sous le joug de la belle aux tatouages qui me plaisent tant. Elle savait très bien ce qu’elle voulait, et surtout savait me le faire comprendre. Elle avait une façon de poser ses yeux, ses mains sur moi qui me faisait tressaillir au premier contact. J’avais stoppé pour profiter un peu plus de cet instant, mais la température qui grimpait crescendo entre les murs en métal deviendrait bientôt suffocante.

Caressant à mon tour le corps de ma partenaire pour la soirée, sa robe devenait le seul obstacle qui freinait la montée d’adrénaline d’un échange sulfureux. Mes mains contre chacun de ses seins, j’adorais la faire languir en jouant un instant avec ses formes généreuses, ce qui ne paraissait pas lui déplaire.

- Vos désirs sont des ordres !

Je continuais en glissant mon nez dans son cou, m’enivrant d’elle tout entière. Je retirais mes mains doucement, sans quitter ce contact charnel de mes paumes sur sa peau, glissant de ses seins à ses épaules, ses bras. La glace de l’appareil était le témoin de notre spontanéité érotique, et nous permettait à chaque instant de ne rien perdre l’une de l’autre.

- Qu’est-ce que je vais faire de toi ? Qu’est-ce que tu es en train de faire de moi surtout !

Mon sourire devenait complet, et je finissais par appuyer sur le bouton pour remettre en marche l’ascenseur qui nous dirigerait jusqu’à la chambre. J’observais la réaction de Kaélia, m’amusant à lire ce qui transiterait dans ses yeux pendant que je la déshabillais. Je finissais ce que j’avais commencé, pour faire tomber sa robe au coin de la mienne, laissant mon amie dans un assortiment de dentelle qui ne pouvait que me faire rêver.

Mon souffle venait s’accélérer quand je la regardais si belle, la faisant tourner contre moi pour la regarder autrement qu’à travers la glace. Avec un doigt je venais dessiner la dentelle autour d’un sein, le regard lourd d’un désir immuable de la faire mienne sans attendre. Je n’arrivais plus à parler, mais mon regard brulant parlait pour moi au moment où les portes s’ouvraient.

- C’est un ascenseur privé, personne d’autre ne t’attends derrière cette porte, de toute façon j’ai pas l’intention de te partager !

Je riais en continuant de nourrir mon regard du corps de ma déesse tatouée. Je venais récupérer nos robes au sol, mon soutiens gorge pour les prendre avec moi avant de me pencher une nouvelle fois pour donner un baiser à Kaélia avant de sortir de notre prison de métal. Je pense qu’on serait quand même plus à l’aise dans cette belle suite que dans un ascenseur aussi étroit.

- Tu viens ?