Elle avait beau te chercher, t'enquiquiner, tu allais vite finir par entrer dans son jeu. Oui, un truc dans le genre.. C'était pas vraiment le cas. Enfin tu n'avais pas spécialement de souvenirs de posters que tu avais sélectionné pour les mettre avec tes affaires. Mais tu étais charmeur dans ton genre, dire que ton statut de pompier n'avait pas aidé tes affaires avec les femmes seraient mentir. Accueillant gentiment son baiser, tu finissais amusé. Ça t'amuse en fait ! Lançais-tu en riant quelques peu. Puis tu l'attirais avec toi vers les vestiaires et les douches que tu lui montrais brièvement.

Aha. Forcément, elle en jouait. Pour autant tu n'allais pas te retenir de répliquer. Je veux bien d'une photo pareille dans mon porte-feuille si tu y tiens. Mais certainement pas ici, et tu le sais. Oui, elle te connaissait. Tu ne partageais pas et encore moins avec elle qui était la mère de ta fille. Même quand vous aviez de simples parents pour Zoé sans être en couple, tu n'avais nullement laissé tes collègues envisager des présentations qui pourraient déboucher à quelque chose de l'ordre d'un date arrangé. Alors aujourd'hui qu'elle était avec toi, tu partagerais encore moins. Ses atouts on les voyait déjà bien assez, toute habillée. Calme tes chaleurs chérie tu veux.. je partage déjà l'un de mes lieux de travail de toi, tu devrais t'en contenter. Oui elle bossait dans la salle de sport que tu gérais avec Devan, c'était bien assez. Puis tu voyais bien qu'elle te chambrait, là.

L'attirant contre toi, le sourire amusé aux lèvres tu finissais par dire. Pourquoi est-ce que tu veux que j'accroche un poster d'une playmate, quand on sait que j'ai la plus belle des femmes chez moi ? Tu le pensais, et tu étais sérieux au délà de toute taquinerie. D'ailleurs ton index glissait doucement son petit nez, parsemé de tâches de rousseurs. Tu sais ce truc que tu préférais chez elle. Ce truc qui te faisait complètement craqué. C'était un détail mais chaque détail avait son importance à l'évidence. Peut-être que tu devrais rentrer avant qu'ils ne reviennent finalement.. As-tu dit taquin à souhait, tout en finissant par l'embrasser passionnément. Tu l'aimais, et tu l'aimais bien plus encore aujourd'hui. Elle était là avec toi, et se projetait avec toi, et ça te touchait véritablement, toi, qui voulait reprendre ce boulot. Tu savais qu'elle n'aimait pas l'idée de te savoir exercer ce métier, mais en même temps ton épanouissement comptait et avait son importance à ses yeux, et ça, ça te faisait fondre.

Voilà qui n'était pas fait pour t'étonner. Tu n'avais aucun soucis à dire ce que tu pensais et bien plus encore s'il s'agissait de la flatter. Tu as sourit un poil attendri avant de dire. Et moi c'est toi que j'aime... toute entière. Finissais-tu par chuchoter en reluquant son joli corps comme pour appuyer le fait qu'aucun poster ne serait assez digne d'elle. Satisfait de sa réponse tu finissais par dire. Bonne réponse, mais il va falloir que tu m'aides et que tu mettes la main à la pâte. Oui, il y avait des tracts à mettre sous enveloppe et de la communication à mettre en route.

Tu as souri à sa réplique, volé un baiser à ses lèvres et finalement tu lui faisais part de la nécessité qu'il y avait donc de se mettre au boulot si toutefois elle restait. Tu avais espéré qu'elle reste n'est-ce pas ? Tu n'avais pas eu à le lui demander qu'elle le voulait, et ça te faisait tellement plaisir. Tu l'attirais donc avec toi, vers là où était positionné les tracts, et les enveloppes. Tu n'hésiteras pas à en parler autour de toi. Peut-être y'a-t-il des âmes généreuses comme la tienne dans ton entourage. Elle s'était proposé pour ce don de sang, et c'était atrocement mignon.