J’étais amoureux de Louison Chamberlain. Sa folie, sa douceur et son courage m’ont littéralement conquis. Je ne voulais pas revenir en arrière, je profitais de tout ce qu’on pouvait avoir tous les deux. Les bons comme les mauvais. On avait déjà du subir la perte d’argent énorme, tout comme le fait que je me sois retrouvé dans un accident grave avec des conséquences encore aujourd’hui. Mais tous ces obstacles, on les surmontait ensemble, tous les deux, main dans la main. « Arrête toi, j’t’ai pas demandé ça t’façon » Et je parlais même pas des $10,000 que j’avais réussi à dénicher pour lui éviter de retourner au bercail, je pensais surtout au fait que je me voyais être heureux avec elle pour les mois et peut-être même les années à venir. Depuis Camila, j’avais du mal à me projeter. Mais là, ça devenait plus facile. Je voulais être avec elle, avec Louison et je ne laisserai rien se mettre en travers de notre chemin. Et après lui avoir mordillé la peau du cou, je me redressais pour la regarder, droit dans les yeux. « Heureusement pour toi, je ne le suis pas » J’étais bel et bien réel, j’avais dit tous ces mots et je les assumais. Preuve étant que je le lui répétais encore et encore, comme si le dire une première fois aidait le flot à s’écouler plus facilement. C’était le cœur battant que je la regardais, que dis-je, que je la dévorais du regard. J’étais plus qu’heureux en cet instant et je souhaitais que ça ne se finisse jamais. Elle finissait par retirer ses chaussures, non sans un bruit de jouissance presque, ce qui me faisait sourire. « Pourtant je t’ai même pas touché. Tu veux dire que retirer les chaussures à le même effet que moi en train de te…? » que je demandais, non sans rigoler à l’unisson avec elle. Mais sa proposition ne m’était pas indifférente pour le coup. « Je veux bien ouais, je commence à fatiguer un peu » finissais-je par dire, attrapant sa main, non sans l’embrasser une nouvelle fois plus langoureusement pour aller vers notre table. La table des démons, la table où y’a son violeur de meilleur ami.

Son prénom rebondit dans ta tête à t’en faire perdre les pédales. Pluton ne le sait peut-être pas, mais il a déjà fait bien plus que tous les hommes réunis dans ta vie en seulement deux mois. Il t’a fait renaître de tes cendres tel un phœnix. Il t’a aussi empêché de prendre le premier Airbus pour rejoindre une vie que tu ne voulais plus. Il a prolongé ton rêve. Il t’a gardé auprès de lui, il t’a retenu, toi. Alors oui, cet homme vaut carrément le coup de se battre. Tu prendras soin de lui, autant qu’il te le permettra. Pluton n’est pas un rêve, Pluton existe bel et bien. Il fait battre ton coeur à la chamade. Vous êtes un peu comme le yin et le yang. L’équilibre est parfait quand vous fusionnez. Pour cette raison toute simple, tu ne veux pas que ça change. Tu ne veux pas non plus que cette osmose cesse maintenant, mais Pluton est encore fébrile avec son accident. Tu dois le préserver, bien que tu aurais pu rester pendue à son cou toute la nuit pour lui répéter ces mots qu’il a lui-même initié. « Oh non, c’est incomparable chéri. Enfin, je te dirais ça tout à l’heure plutôt, je me souviens plus très bien quand tu me… » le taquines-tu en fondant ton rire au sien. Un retour sur la piste n’est pas exclu après tout. Tout dépendra de son état, mais rester ici ou rentrer t'est complètement égal tant que tu es avec lui. « Okay, allons-y, faut juste qu’on se ligue pour affronter tous ces fous là-bas. T’as vu comment ils m’ont attaqué ? » Tu secoues ta tête et retrouves automatiquement ton sourire quand ses lèvres toutes tendres recouvrent le dos de ta main, puis ta bouche. En fait tu t’en moques pas mal de la coalition de Lowell qui se trouve là-bas, tu as un allié de taille à tes côtés, celui qui t'aime, celui que tu aimes, l'inimitable Pluton Westerberg.

On m'avait perdue, je n'étais déjà plus là, mes pensées envolées au rythme de la musique . Je n'aurai jamais osé chanter en public mais avec ce son si assourdissant, je me laissais aller. Selon moi, c'était la meilleure option. Déprimer le soir du bal n'a rien de bon et je ne le voulais pas. Je ne voulais pas retourner dans ma chambre ce soir, m'allonger sur mon lit, encore vêtue de cette robe dans laquelle je suis compressée au niveau de... De tout le corps et repenser à cette nuit triste et ennuyante. Une voix, un simple Monica, sans entendre la suite, sans réellement savoir d'où cela provenait. Je voyais une main s'agiter. Est-ce qu'elle dansait ou elle me faisait signe ? Je me posais la question jusqu'à apercevoir son visage, ses cheveux blonds, Tania. Je m'approchais d'elle, tentant de me faufiler entre les personnes qui me séparaient d'elle. Enchantée les filles moi c'est Monica ! Je continuais de danser. Une conversation n'allait pas m'arrêter, j'en avais besoin de toute façon. Après, étant donné mon niveau d'audition, j'allais certainement avoir du mal à communiquer correctement avec elles. Oui, moi j'ai pas encore rejoint le club. Certainement l'an prochain ! Après tout, les Cabots sont déjà rattachées à beaucoup de causes ! Le sourire me vint aux lèvres en remarquant que la plupart d'entre elles était dans la même cas que moi. Elles n'étaient au bras de personne. Amusons-nous entre nous, parfait ! Le gang des sans cavaliers ?

@Tania Brows @Kala M. Underwood

— Durant la remise des awards.
Ta bouche sur le goulot, tu descends le champagne comme si tu buvais de l’eau en bouteille. La fête est finie. De l’autre côté c’est larmoyant. T’as perdu ta moitié et t’as pas envie de la regarder consoler celle qui te sort par les trous d’yeux. Alors tu déboules ici, sur le dance-floor qui a vu sa population chutée lorsque la doyenne a pris la parole. La musique joue encore en sourdine. Tu tournoies sur toi-même en riant pour un rien, surtout pour masquer ta colère qui tonne en toi. Tu sais qu’Ariana ne tardera pas, tu l’as entendu te prier d’attendre, mais tu ne l’as pas écouté. Tu préférerais largement qu’elle profite de sa soirée avec Côme. Qu’elle te laisse ici te morfondre un bout de temps… Le temps que tu puisses justement ravaler tes émotions et t’apaiser tranquillement. Après ta valse en solo, tu t’écrases sur le sol, laissant ta chevelure blonde s’éparpiller autour de ton visage. T’façon t’as ton award de l’immunité d’un côté et ton champagne de l’autre, t’es en sécurité hein. Puis, tu t’en fous qu’on repère ta carcasse gisant ici. T’as plus aucune honte, tu n’en as jamais eu. T'es Louison Chamberlain l'inconsciente de service, tu te souviens ? Soufflant un bon coup, ton regard se focalise sur les tas de petites lumières accrochées aux arbres ici et là. Ton esprit vogue quant à lui d’idée en idée. Plus rien ne stagne de précis. T’es loin d’ici. Heureuse, énervée, triste, tout y passe en quelques secondes. Qu’on te piétine pour te réveiller ou qu’une âme charitable daigne t’aider à te relever le moment voulu. Pour l’instant, t’es trop bien ici, fin, c’est ce que tu te persuades de croire. « Thanks dude » lances-tu en dégainant un faux flingue vers le plafond pour shooter sur la force cosmique qui se divertie avec ce bas monde, dont toi.

Levi ma pouff d'amour avait décidé de réapparaître soudainement d'on ne sait où. Elle m'avait envoyé un message. Le sac accroché à mon poignet venait de vibrer. Je m'étais précipitée sur mon téléphone afin de lire et répondre rapidement. Je voulais l'étrangler et la prendre dans mes bras en même temps. Le pire dans tout cela, c'est que c'était possible de faire les deux en même temps. Nan mais ma cavalière est là mais elle avait disparu jusqu'à là, maintenant, tout de suite ! Je lui montrais (Tania) rapidement l'écran de mon téléphone afin de lui faire entrapercevoir le message de Levi. Puis au vu de ce qu'elle venait de me dire, il était temps que je m'éclipse. Je ne vais pas au devant des hommes. Je suis trop timide pour faire le premier pas, pour aller les voir et les charmer. Je n'y arrive pas. Je déposais un rapide baiser sur la joue de Tania, tout en faisant un signe d'au revoir aux filles nous entourant, avant de m'éclipser...

@Tania Brows

Après être resté un petit moment au bar, tu décides enfin de te bouger un peu les fesses et de marcher un peu. Tu dis à Willa que tu la retrouveras plus tard. Tu t'apprêtes à sortir de l'établissement pour te fumer une cigarette lorsque tu vois Louison sur la piste de danse. Seule. Ok, t'as clairement envie de la rejoindre, c'est le moment parfait mais est-ce qu'elle voudra te voir ? T'en sais rien, elle paraissait si bien avec Pluton que t'as pas envie d'y foutre ton grain de sel. Tu restes un moment à la regarder avant de te décider. Lorsque tu la vois à terre, tu décides que c'est le moment d'entrer en scène. Pas de Pluton à l'horizon et t'as pas trop envie qu'elle passe sa soirée à jouer la serpillère. Elle mérite de passer une bonne soirée. Tu entres sur la piste de danse, essayant de te frayer un passage jusqu'à la blonde. Une fois devant elle, tu lui tends la main, un petit sourire aux lèvres. Ça va ? Demande-tu tandis que tu l'aides à se relever. Elle n'a pas l'air très fraiche, pas du tout même. Qu'est-ce qui s'passe Louison ? Pourquoi t'es dans cet état ? Tu fronces les sourcils en la regardant de haut en bas.

— Durant la remise des awards.
C’est plutôt paisible ici. Tu aperçois toujours quelques pieds à quelques mètres, mais pas de grandes menaces en soi. Juste des premières années qui se bécotent ici et là. Le reste est beaucoup trop occupé dans la salle d’à côté. Tes mains sur ton abdomen, tu continues de te noyer dans le plafond étoilé jusqu’à ce qu’un visage bien familier camoufle ton panorama. Enzo ? Comment il s’est invité ici lui ? Tu arques alors un sourcil avant de tirer sur la main qu’il te tend pour l’attirer au sol avec toi « J’vais bien » Tu pisses pas le sang que tu saches ? T’as pas de cancer non plus, ta famille se porte bien outre-Atlantique, alors t’es censée aller bien non ? « J’ai un peu trop bu, mais j’suis consciente, bien consciente » Tu sais très bien ce qui se passe à l’heure actuelle. Tu restes toutefois neutre. Aucune émotion ne s’immisce. Tu contrôles. « Qu’est-ce que tu fais ici ?  » lui demandes-tu en portant ton attention sur l’allemand à tes côtés. « J’aime bien être par terre moi, ça me reconnecte à la Terre, ça me rappelle que je peux me reposer sur elle et qu’elle ne m’abandonnera pas. C'est la seule qui me laissera pas tomber... À moins qu’il y ait une puissante météorite qui la dégomme… » expliques-tu en te redressant pour te placer de profil vers le blondinet. « J’suis bien philosophique ce soir hein ? Pardonne-moi »

Tu te retrouves rapidement au sol à côté de Louison, comment ça a pu arriver alors que tu dois faire deux fois son poids ? T'en sais trop rien, tu t'es tout simplement laissé faire, tu t'es laissé entrainé pour te retrouver avec elle. A cet instant, plus rien d'autre ne compte. Il n'y a plus que vous deux. Même si vu de l'extérieur, la scène doit être plutôt ironique. Lorsqu'elle te dit qu'elle va bien, t'en doute un peu mais t'as pas envie d'insister. Tu profites de ce moment avec elle. Tous les deux. Ouais, j'vois ça que t'as un peu trop bu. Tu ris tout en regardant le plafond. C'est dingue l'effet qu'a cette fille sur toi, tu serais capable de sauter d'un pont si elle te demandait, pour sûr. Oh.. J'ai réussi à m'incruster grâce à une amie. Je rêvais de te voir danser avec Pluton, c'est chose faite. Tu grimace en tournant la tête vers elle. Tu ne peux pas t'empêcher de ressentir une pointe de jalousie lorsque tu les vois ensemble. T'aimerais tellement être à sa place, pouvoir danser avec elle. Juste une danse. Dis-moi ce qu'il se passe Louison, j'vois bien que quelque chose te tracasse.. Ouais, la jeune femme ne se mettrait pas à dire ce genre de chose si tout allait bien, t'en est presque sûr. J'ai l'impression que depuis le spring break, t'es pas entièrement heureuse. J'aimerais tellement faire quelque chose pour que ça aille mieux, qu'est-ce que je peux faire, hum ? Demande-tu en plongeant ton regard dans le sien, t'es sincère avec elle et t'as envie qu'elle le comprenne. Tu détestes la voir comme ça.

— Durant la remise des awards.
Ne jamais sous-estimer une fille qui a la rage. Sa force peut être décuplée, tout comme son charme. Alors oui, tu as deux ou trois coups de trop dans le nez, mais tu sais toujours comment tu t’appelles, tu sais toujours lacer tes chaussures et euh, tu sais toujours compter deux par deux comme dirait Franklin la tortue là. Ok, t’es un peu atteinte. « J’tiens bien l’alcool, j’suis une Mather » rajoutes-tu en râlant. « T’incruster grâce à une amie ? C’est ça ouais. » Il a juste trouvé une cavalière aussi parfaite que lui, c’est complètement normal. Tu éclates de rire par la suite, il est drôle  Angermann quand même. Il te fait une belle preuve d’ironie là, à moins que ça soit franc. Nan, faut pas que ça soit franc. Tu ne veux pas qu’il t’admire avec un autre, c’est trop bizarre. Enzo sera jamais comme un frère pour toi, tu veux pas qu’il le devienne d’ailleurs « Tu m’as vu danser avec lui ? Je t’ai vendu du rêve ? » Tu devais paraître tellement heureuse accrochée à son cou. Ce que tu serais toujours s’il était là. Allongée sur le flanc en face de l’allemand, tu le fixes désormais avec incompréhension après ses questions « Tu ne peux rien faire. » souffles-tu en ondulant vers lui dans ta robe de sirène afin de te blottir contre son torse. « J’suis pas à l’aise quand Pluton se rapproche de son ex. J’ai pas envie de te saouler avec ça. J’vais bien en fait. Je m'habitue à l'effet que ça produit en moi, mais je reste blasée. Quand j’suis au sommet, l’autre réapparaît pour tout péter tu vois. J’dis qu’on se moque de moi là-haut ou je ne sais où » Te retournant légèrement, tu ramènes la bouteille de champagne entre vous ainsi que ton award « Pas mal le costard, j’avais jamais vu Enzo bien habillé » te moques-tu en serrant son noeud autour de son cou « T’as déjà dansé avec ta princesse ? »