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I LOVE HARVARD
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    Alper - Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage
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    — with @Alejandro Ortega  

    Alejandro riait devant ma remarque. Je lui souriais en retour suite à sa réponse et je me demandais bien quel sorte de complexes pouvait-il bien avoir. Lui qui avait tout. Absolument tout ce que pouvait rechercher une fille chez un homme. Surtout une fille comme moi, qui avait besoin de stabilité, de constance, et de cet équilibre subtil mais important entre passion et raison. Il était la douceur et la force. La beauté et l’intellect. La sensualité et le manque. « Juste un peu ? » le questionnais-je étonnée. Il avait pourtant si confiance en lui d’ordinaire. Néanmoins, j’énonçais ses réalisateurs préférés, perdant à ce jeu puisque j’avais oublié Christopher Nolan qui se trouvait faire partie de mon top cinq. Je grimaçais de défaite. « Oups. » lâchais-je avant de rire doucement. Un mafieux véreux se cachait-il en la personne d’Alejandro Ortega ? Je le taquinais biensur, presque de la même façon avec laquelle je mentionnais la fille en question avec laquelle il était censé voir ce film, juste pour en savoir un peu plus. Je n’étais certainement pas légitime de poser ce genre de questions après ce que j’avais fait, cependant je ne pu m’empêcher de me questionner. Après tout, le dunster était l’amant idéal, et même si j’avais confiance en moi, mon esprit de compétition me poussait à penser à de potentielles rivales. Etait-elle une simple amie, une prétendante ou une menace ? Alejandro me rassurait bien vite, j’étais la seule et l’unique. J’esquissais un petit sourire timide sans vraiment le regarder. « Je fais beaucoup de jalouses, je le sais … » disais-je doucement, consciente également qu’il pouvait bien se dire que je pouvais avoir totale confiance en lui, tandis que lui … J’essayais de penser à autre chose, tournant la page sur mes torts, et de toute manière, l’exquise odeur des coquilles St-Jacques me faisaient vite oublier la première partie de la soirée. Je retrouvais le sourire, goutant à la première bouchée. Je fermais les yeux tant le gout était à s’en damner, mais Alejandro qui assista à toute la scène, me pria de recommencer. Je me tournais vers lui le regardant avec des yeux rieurs. A vrai dire, je ne m’étais pas vraiment rendue compte que je m’étais tant laissée aller à mes plaisirs gustatifs, mais rien que cette petite phrase me donnait envie de lui montrer un orgasme non simulé avec lui … sur ce canapé. Néanmoins, je lui donna satisfaction en mimant un véritable orgasme, fermant les yeux, fronçant légèrement les sourcils, la tête penchée en arrière, poussant même un petit gémissement avant d’éclater de rire parce que clairement, je devais être ridicule comme ça avec ma fourchette en main. Je venais le pousser légèrement sur le côté pour le taquiner. J’eu droit à un baiser sur la tempe et j’en profitais alors pour me serrer un peu contre lui, glissant mon front dans son cou un instant, tendrement, avant que nous évoquions nos rêves de voyages à deux. « Je l’espère bien ! » dis-je avant de lui adresser un petit clin d’oeil juste avant que le film ne démarre. Très vite, nous fument plongés au tout début des années quarante, au coeur de la vie politique de Churchill et de celle de son entourage. Pour des personnes aussi passionnées de politique que nous, nous demeurâmes concentrés jusqu’à la fin, hormis quelques coups d’oeils complices à certains moments. Nous avions terminé nos plats depuis longtemps et bientôt le générique se fit entendre. Après avoir débattu quelques minutes sur le film, l’envie d’être dans ses bras me prit soudainement, et non sans raisons. J’avais juste besoin d’être contre lui, de sentir sa douce chaleur contre moi, m’enivrer encore de son odeur. « Je t’aime. » glissais-je alors à son oreille.


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    — with @Harper Eleanor F. Kennedy

    Alejandro ne comptait pas en dire plus. Ce serait presque comme l'encourageait à aller dans les bras d'un bel acteur juste pour fort s'il serait jaloux. Évidemment qu'il serait jaloux, même si c'est un sentiment qu'Alejandro essaie toujours de cacher, car quand il le provoque, il a toujours l'impression que c'est pour une bagatelle. On a bien le droit de faire la bise et des câlins à ses amies, non?

    Harper se souvenait bien de ses réalisateurs préférés. Sans doute avait-elle bien en mémoire la plupart de leur discussion. Tant mieux, parce qu'il s'efforce de retenir ce qu'il apprend sur l'Eliot aussi, bien que la mémoire soit une faculté qui oublie. Puis, ils décidaient d'écouter Darkest Hour, un film qu'il avait voulu voir avec une amie, mais avec la belle Harper, c'est tout aussi bien. Au moins, elle était consciente des jalouses qu'elle peut faire. À comparer les prétendants qui entourent Harper... Alejandro se fera Ulysse qui revient à Ithaque, son passage préféré de l'Odyssée.

    -C'est bien vrai.

    Dit-il sans aucune modestie. Après, Alejandro a quand même conscience de qui il est, de ce qu'il vaut sur le marché des mecs. Ce n'est pas prétentieux de le penser, c'est plutôt factuel. On peut dire la même chose d'Harper d'ailleurs, qui semble vouée à faire monter les enchères encore un moment. Tant qu'il remporte la mise, peu lui importe le prix.

    Quand le beau brun demande à son amante de répéter ses gestes, après un petit moment de réflexion, la belle s'exécute, mais de façon encore plus... jouissive? Alejandro fut bouche bée pour de bon. Elle va finir par le rendre fou vous savez?Rien que de la voir comme cela, il s'en retrouvait excité le pauvre. D'un autre côté, il adore ce côté spontané et imprévisible d'Harper, le bon côté à son revers en somme. Le petit gémissement manqua de faire arrêter son cœur et le fit cligner des yeux.

    -Me dio...

    Ce qu'il aimerait lui donner un orgasme pareil... encore. La belle se mit à rire, avec raison et le poussait gentiment, geste qui le fit rire aussi. Bon allait, fallait démarre le film avant que tout ne dégénère. Harper contre lui, il était plus que bien ainsi et ils promettaient tous les deux de voyager ensemble. Espagne, Amérique latine, peu importait le lieu au fond.

    Le film fut excellent, même si de l'avis du jeune homme, il y a quand même une petite longueur au milieu du film, mais la fin est magistrale. Churchill quoi... C'est extraordinaire comment un moment si singulier de l'histoire peut produire des hommes aussi singuliers.

    Le film terminé, Alejandro se préparait à ramasser les assiettes et tout, il n'aime pas le désordre et laisser traîner, mais comme Harper vint contre lui, il eut un changement de plan. Tandis qu'elle se câlinait contre son amant et qu'il la serrait doucement contre lui, la flattait, il réfléchit. Ses pensées divaguèrent ici et là. Sur le fait entre autre que beaucoup voudrait que les hommes soient plus ouverts, plus sensibles, plus enclin à partager leurs émotions et il y a du bon là-dedans. Il y a aussi du bon à poursuivre cette quête de conscience que les anciens grecs et les stoïciens ont poursuivi. Bien sûr, il faut savoir se lâcher, mais savoir moduler son esprit à être un pilier, ne pire laisser ce petit démon en soi prendre constamment le déçu et faire appel à nos meilleurs anges, comme dit Lincoln, voilà la tangente humaine, spirituel, humaniste sur laquelle Alejandro est engagé et tente de poursuivre, avec plus ou moins de succès pour être honnête. Harper l'aidera-t-elle dans cette voie ou l'entraînera-t-elle dans de nouveau sentier? Avec un petit sourire, l'Espagnol répondit au "je t'aime":

    -Pourquoi?

    Question à laquelle elle n'est pas obligée de répondre. Toutes les questions ne nécessitent pas une réponse composée de mots. Rien qu'à son regard, à cette façon dont elle se câline contre lui, au sourire qu'elle a, il sait. Comment il le sait? Car il en va de même pour lui.

    -Je ramasse et puis on prend un petit porto sur le balcon?




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    Lien du postJeu 3 Mai - 3:13
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    — with @Alejandro Ortega  

    Alejandro garde cette part de mystère entourant ses prétendantes et non sans tort. Il n’a pas tellement à s’en justifier puisqu’à ses dires, il n’en voit pas d’autres et je lui fais confiance. Je me doute bien malgré tout qu’ayant ses qualités et son pedigree, nombreuses sont les femmes qui doivent flairer la combine. Néanmoins, je gardais confiance, et puis ne disait-on pas en philosophie que bien souvent le désir nait du regard que portent les autres sur l’objet désiré ? Bien que je n’aimais pas Alejandro pour sa capacité à attirer les femmes autour de lui, je savais que partout dans le monde comme énormément à Harvard, l’attractivité était expertisée et parfois spéculée comme une valeur cotée en bourse. Il avait fallu qu’Alejandro entre dans ma vie pour que Franklin se rende compte que j’étais devenue une femme après toutes ces années à gesticuler sous ses yeux. Camila m’avait pourtant prévenue. A peser le pour et le contre, le choix résidait entre raison et passion. Raison x passion, passion avec x, sachant qu’il reste de multiples inconnues mais qu’une d’entre elles se nomme ‘mortifère’ ? Je m’en perds dans mes calculs, mais je fais mon choix. L’instant passion. Je me glisse mes mains sur ma peau, mimant un orgasme pour lui. La naissance de Vénus, version érotique. Que ne ferais-je pas pour lui ? Je pousse un gémissement à en faire frissonner le pape en personne, puis réouvre les yeux pour le regarder avec un désir surdimentionné. Je le veux, mais les coquilles et le film nous attendent. Environ une heure et demie plus tard, après que le film ne soit terminé, je profite que nos ardeurs pour Churchill soient redescendues pour me serrer contre lui. Juste lui et moi. Le sentir contre moi parce que tout m’avait manquée chez lui, et que pendant des jours, j’ai cru l’avoir perdu pour de bon. Je murmure une vérité générale. Je l’aime. Je l’aime comme une malédiction, pourvu qu’il ne soit pas mon Noise, et moi sa Douleur. Que notre amour ne causera pas notre perte à cause de Noah et Zéphyr, les Conchobar et bourreau de notre monde. Qu’il n’en pâtisse pas par ma faute comme je l’avais prédit quelques semaines plus tôt, comme Cathbad avait prévenu les paysans du royaume d'Alba. Mais tout est calme maintenant, le silence, et le questionnement. Je me redresse légèrement, l’observant avec un faible sourire, pensive tout d’abord avant de répondre. « Pour la fois où tu m’as proposée de monter dans ce kayak alors que j’étais triste, quand tu m’as fait vibrer à notre premier rendez-vous, pour toutes les fois où tu as tenu le coup alors que je te suppliais de m’oublier. Ou encore pour cette nuit dans la bibliothèque, notre évasion après l’anniversaire, ce soir alors que je suis une idiote … » Et si ce n’est pas suffisant, j’ai encore d’autres arguments en stock. Il ne s’agit ici pas tout à faire de choses précises mais d’un tout, d’un ensemble. Il est la combinaison, la clé. Un peu comme ce porto sur sa terrasse est la combinaison parfaite pour cette fin de soirée avec lui. J’acquiesce avec joie. « Je t’aide. » En me levant, je repense à ma phrase et songe aux raisons qui de son côté l’ont poussé à m’aimer. Est-ce mon étrangeté ? Mes furtifs moments de joie ? Mon côté sombre ? Ma mélancolie constante ? Mon paradoxe ? Mon tout ? Je débarasse avec lui et amène le tout dans sa cuisine, l’aidant même à ranger les couverts et assiettes dans le lave-vaisselle. Ca doit être ça en fait l’amour. Faire des choses que l’on ne faisait pas avant sans broncher, alors qu’avant on ne les aurait faites pour rien au monde. Le jeune homme nous sert notre porto et nous nous dirigeons alors dehors. Il fait encore un peu frais à cette saison, mais c’est déjà plus doux qu’il y a encore quelques semaines, alors je me permets de sortir épaules découvertes. Je trinque à sa santé, le regardant dans les yeux. Je l’observe m’accoudant dos à la rambarde, amenant le verre à mes lèvres. « Si tu es d'accord, j’aimerais te présenter à Henry la semaine prochaine. »

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    Lien du postJeu 3 Mai - 20:27
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    — with @Harper Eleanor F. Kennedy

    Cela faisait quelques fois qu'Harper lui disait je t'aime. Des propos importants, c'est certain et qui prouve qu'il a bien fait de prendre des risques, de sacrifier de sa patience, puisqu'en bout de piste, il a fait chaviré la Kennedy pour qu'elle tombe dans la mare amoureuse avec lui. Ceci dit, pourquoi l'aimait justement? Après la confidence plutôt désagréable à entendre de sa coucherie avec Franklin, cela fera du bien à Alejandro d'entendre des confidences de bonne augure.

    -Tu n'es pas une idiote. J'ai plutôt l'impression que tu n'as pas l'habitude de gérer ce genre de... situation. Déjà, de m'en avoir parlé, c'était la bonne décision à prendre. Tu imagines si je l'avais découvert? Ou si Franklin me l'avait dit aux Hamptons...

    Vous pouvez être certain qu'Alejandro aurait eu une réaction pire que celle qu'il avait vu ce soir, parce qu'il aurait eu l'impression qu'Harper lui joue dans le dos, lui cache la nature de sa relation avec un autre "ami". Au moins, elle lui en avait parlé et tant que les canaux de communication sont ouverts dans un... "duo", tous les espoirs sont encore permis.

    -Je ne savais pas que tu étais triste le jour où nous sommes allés faire du kayak.


    Et il était curieux de savoir pourquoi. Les câlins et les confidences terminés, il était temps de ramasser et de prendre un porto avant le dodo. Alejandro fut un peu surpris qu'Harper l'aide. Jusqu'ici, l'Eliot typique semblait apprécier de se faire servir. Après, il accepta volontiers le coup de main et à deux, ce fut vite réglé.

    Après quoi, ils purent aller prendre le verre de porte sur son balcon dehors. Il n'était pas bien grand, à comparer la baie vitrée du salon qui donnait une belle vue sur la baie de Boston, mais il s'en contentait facilement. À deux, on y était presque à l'étroit. Il n'y avait pas de table, pas de chaise. La belle brune s'accouda à la rambarde et il restait près d'elle aussi, les yeux portés vers l'horizon, avant qu'il ne reporte son attention sur la belle.

    -Bien sûr. Cela veut donc dire que je vais pouvoir faire un petit tour chez toi? Je suis content.

    Alejandro n'en a pas encore parlé à la jeune femme, mais dans ce qu'il cogite à moyen terme, il se dit qu'il pourra abandonner son appartement à Boston, puisqu'il va avoir fini ses études à Harvard et simplement vivre chez Harper quand il sera en ville? Bien sûr, il reste des miles à parcourir avant qu'il propose cette suggestion plus sérieusement. On verra ce que l'été présente comme opportunité.

    -Tu as froid? Attends, tournes-toi.

    L'Espagnol avait cru la voir parcouru d'un petit frisson. Faut dire que lui aussi, il n'est pas très tolérant au froid. Une fois son amante tournée, il se rapproche pour passer un bras autour d'elle, son corps tout près du sien. On pourrait presque dire trop.


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    Lien du postVen 4 Mai - 0:54
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    — with @Alejandro Ortega  

    Je l’écoutais me répondre et me rendais alors compte de son infinie compréhension envers mes actes. A vrai dire, je n’avais effectivement aucune notion de ce genre de relation, et le seul model de couple que j’avais était mort avant mon cinquième anniversaire. Je n’avais résolument jamais pensé à me mettre en couple avant ma rencontre avec Alejandro, si ce n’était l’idée d’un futur mariage de convenances un jour lointain. Et je me retrouvais d’un coup embarquée dans une histoire où mon coeur était déchiré entre l’homme que j’aimais et le meilleur ami qui me suivait depuis près d’une vingtaine d’année, sans savoir où tout ça allait me mener. Je l’observais, ses mots se voulaient rassurants. « Non, pas vraiment …  » disais-je avant de continuer sur ses derniers mots. « Je ne préfère pas imaginer. » Il m’aurait certainement oubliée pour de bon, et non sans torts. J’avais aussi la crainte de me perdre. D’oublier qui j’étais. Mes ambitions s’estompaient au fil des jours, depuis que mon esprit divaguais, depuis que j’avais arrêté mon traitement, mais continuais de me voiler la face. Sa question me fit pincer les lèvres. Je n’avais pas forcément envie qu’il sache qu’une fois de plus, Franklin avait été l’objet de mes angoisses, même le jour de notre rencontre, même s’il aurait été plus exact de dire que mes meilleurs amis avaient été tous à l’origine de mon mal-être. Encore une fois. « Oui … je venais de me disputer avec mes amis. » répondais-je avec difficulté. Je n’avais pas envie qu’il croit non plus qu’ils étaient à l’origine de tous mes maux, alors je continuais. « Ils ne sont vraiment pas si horribles qu’on peu se l’imaginer, ils sont simplement tout aussi exigents envers moi que je le suis moi-même, et surtout ils me connaissent depuis que je suis enfant, alors ils sont un peu comme des grands frères. » Impossible de me détacher d’eux, impossible de me défaire de leur lien presque maudit. Mais je les aimais tout autant que parfois, ils me faisaient mal. « Toi aussi tu as des amis fusionnels comme ça ? » demandais-je en riant pour détendre un peu l’atmosphère. Et puis j’étais curieuse, Ale ne n’était pas du genre à s’étaler sur son entourage. Une fois la table débarrassée, les couverts rangés et le porto servi, nous nous dirigeâmes sur son balcon, admirer la vue et déguster ensemble. Je lui fit alors ma proposition de le présenter à une personne qui compte énormément pour moi, Henry. Il m’avait élevée et bien que je lui cachais de plus en plus de choses, il n’était pas idiot et je sentais qu’un coup de fil familial n’était pas loin. Néanmoins, je savais aussi que la rencontre avec un homme comme Alejandro l’apaiserait. Il verrait tout de suite en lui un homme posé et raisonnable, quelqu’un sur qui on peut compter, et serait j’en suis certaine, fier de moi. « C’est vrai, c’est la première fois que tu viens chez moi, il faudra mettre les petits plats dans les grands ! » souriais-je avec la pensée qu’il aura finalement vu ma résidence secondaire avant la principale. Je le regardais avec un faible sourire, et obéissais presque immédiatement à ses mots, m’exécutant. Une fois le dos tourné, je ne savais pas encore à quoi m’attendre exactement. Ce n’est qu’une fois que je pu ressentir la chaleur de son corps dans mon dos, son corps se presser au mien, ses bras venant m’entourer chaleureusement que je souris sans qu’il ne puisse le voir. Je fermais les yeux avant d’agripper mes deux mains à ses avant bras. Je soupirais, je n’avais plus froid, Alejandro était une véritable fournaise. Je reposais ma tête en arrière, entre son torse et son épaule, je me sentais bien. « Je me sens beaucoup mieux. » affirmais-je. J’aurais peut-être du faire une hypothermie pour qu’il se colle nu à moi … Néanmoins, je n’osais plus bouger, je restais là, immobile. Je ne savais pas si j’avais le droit de tenter quoi que ce soit après ce que j’avais fait la semaine dernière. Probablement que ça lui prendrait encore un peu de temps pour digérer mon geste, avant de vouloir à nouveau de moi entièrement.

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    Lien du postVen 4 Mai - 3:14
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    — with @Harper Eleanor F. Kennedy

    Valait mieux ne pas imaginer, en effet, puisqu'elle avait pris la bonne décision et fait le bon choix. D'ailleurs, Alejandro apprend que la raison pour laquelle Harper était triste était dû à ses amis. Serait-il possible que ces relations soient toxiques pour elle? Qu'elles lui fassent plus de mal que de bien? L'Espagnol commençait à le croire. Quand on s'entoure de mauvaises personnes, de mauvaises choses nous arrivent. Le beau brun se retint de dire un "encore", un peu fatigué qu'ils soient toujours une source de problèmes ceux-là. Au lieu de cela, contenu, il dit:

    -Oh... D'accord.


    Après, c'est une bonne raison pour être triste. Harper le rassure quand même un peu avec ce qu'elle explique ensuite. Alejandro avait envie de dire qu'il fait un bien meilleur grand frère qu'eux, il ne se souvient pas d'avoir rendu triste sa sœur ou de l'avoir torturé mentalement... mais bon. Autant oublié et répondre à la question, avec un petit air amusé.

    -Non, pas vraiment.


    Il y avait bien Tate, sa bromance à Harvard et des amis proches en Espagne ou même ici, des confidents, le truc habituel, mais aucune relation amicale fusionnelle, encore moins toxique. Un porto fera vite oublié les petits tracas de la vie et voici qu'Harper, toute formelle, l'invitait chez elle pour rencontrer Henry.

    -Déjà, ta demande était bien formelle.


    Un grand moment en perspective. Apercevant son amante qui avait froid et comme lui n'avait pas vraiment chaud non plus, il a une petite idée en tête et la belle se prête au jeu et ne se fit pas prier pour poser sa tête contre son torse, son épaule, soupirer et avouer qu'elle était mieux. Harper a quand même cette façon de montrer, sans le cacher, qu'elle est bien. Une authenticité rare en ce monde.

    -Attends, on ne s'est pas embrassé encore.


    Le petit détail qui manquait pour que la scène soit parfaite. Ce ne sera pas un baiser qui demande plus, juste un baiser langoureux, patient, lent, toute en nuance et en tendresse. Le genre de baiser qui réchauffe, pense-t-il. Après ce baiser, ce fut l'Espagnol qui fut secoué d'un frisson lorsque la brise de la nuit se mit à souffler. Il finit vite ce qu'il restait de son porto.

    -Aller, on rentre. Après vous señorita Kennedy.


    Une fois rentré, le plan était simple: se préparer à dormir. Non pas qu'il commençait à être vraiment tard, mais après une soirée aussi vive en émotions, se coucher à minuit ne fera pas trop de tord. Déjà, qu'Harper reste dormir était signe d'une réconciliation réussie.


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    Lien du postLun 7 Mai - 0:57
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    Amis ou ennemis, la limite se faisait de plus en plus fine. Je n’étais plus tout à fait certaine de ce qui était normal ou pas en amitié, et pourtant, je continuais de les avoir près de moi, comme résignée, maudite. Alejandro se montrait de bonne volonté, mais je n’étais pas certaine qu’il approuve entièrement leurs pratiques. Chantages, intimidations, humiliations, coups bas, à dire que je suis comme eux … J’avais peur qu’il découvre la véritable Harper, c’était certain. Au moins, lui n’avais pas de relations comme les miennes d’après ce que je comprenais, même s’il restait très succinct dans sa réponse. J’acquiesça alors simplement avec le sourire. Je n’avais jamais rencontré ses amis, il était toujours très discret les concernant, que ce soit eux ou sa famille. « Je sais … C’est seulement qu’il est un peu … mon parent de substitution. Il est important pour moi. » Il l’était à mes yeux, entièrement. Il avait fait tout le boulot d’un parent depuis mes cinq ans, puisque le testament de mes parents en avait convenu ainsi, plutôt que de me laisser à l’abominable soeur de mon père que ses propres enfants détestaient. Non, Henry m’avait élevée et chérie comme sa propre fille, voilà pourquoi je m’évertuais à lui cacher mes récentes histoires, je ne voulais pas lui briser le coeur, bien que malheureusement, la spirale infernale dans laquelle j’étais fatalement en train de m’enfoncer allait forcément tôt ou tard le faire pour moi. Le jeune homme venait finalement près de moi, me serrer dans ses bras derrière moi, me redonnant immédiatement chaud par la chaleur de son corps. Je m’y sentais bien dans ses bras. Il avait cette capacité inouïe à me redonner confiance, à faire disparaitre mes sombres songes, et me redonner ce sentiment de sécurité si inconstant chez moi. Je souriais à ses mots, me retournais et me laissais embrasser. Ses lèvres n’étaient que douceur et amour. Je fermais les yeux, laissant ma main droite se perdre aux caresses, il y avait de la religion dans ses baisers. Nous nous détachions finalement l’un de l’autre lentement, puis me laissant guider par ses paroles, j’entrais à l’intérieur, lui prenant la main. Il me guidait dans sa chambre, et une fois à l’intérieur, je me déshabillais devant lui, lentement, sans l’envie particulière de l’exciter, non, le plus naturellement du monde. Pour une fois, bien que mon désir pour lui n’avais jamais disparu, j’agissais comme une simple femme qui n’avais en tête que l’idée pure de dormir avec son homme, dans ses bras, le plus paisiblement possible. Je passais à la salle de bain nue, et lui empruntais une brosse à dent tandis qu’il effectuait près de moi le même rituel. Je venais déposer un baiser complice et amoureux sur sa joue avant de revenir dans la chambre pour me glisser sous les draps, tout près de son corps chaud. Dans la nuit noire, je l’observais alors que je venais entrelacer mes jambes dans les siennes. Je m’approchais doucement, venant l’embrasser de nouveau. Je n’osais pas en faire plus, seulement quelques mots. « Après le bal de fin d’année, ça te dirait qu’on parte tous les deux ? Je veux vraiment ce voyage avec toi, tu choisis la destination ... ou on peut tirer au sors ? » Qu’il sache que ce n’était pas un simple rêve, mais un projet pour nous deux. Il comptait de plus en plus à mes yeux et je me voyais de moins en moins me réveiller le matin sans lui près de moi.

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    Lien du postLun 7 Mai - 7:07
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    Alejandro eut un sourire en coin. Elle avait déjà expliqué au jeune homme combien cet Henri comptait.

    -Je sais, c'est ton "Alfred".


    Un surnom qui allait rester. La réconciliation entre les deux amants parut se compléter encore davantage sur le balcon. Si l'Espagnol n'est pas un être parfait, il croit que parfois, il faut trouver la force de laisser son orgueil de côté et de pardonner. De toute façon, à bien y penser, Harper n'avait pas commis de faute, puisqu'ils ne sont pas en couple. Elle a couché avec un ami, c'est tout et craignait que cela fasse tache sur leur relation. Alors même si le beau brun gardait quelques soucis quant à ce Franklin, il fit en sorte que la soirée se termine de façon agréable.

    Après un dernier baiser, ils étaient prêts à aller se coucher. La jeune femme se préparait pour sa nuit en sa présence le plus naturellement du monde et Alejandro n'était pas prêt de se lasser de la voir se balader nue dans son appartement. La vue le faisait aussitôt sourire et oui, il la reluquait un peu, il a bien le droit non? De toute manière, il fit pareil, se déshabilla nu l'instant d'enfiler un bas de pyjama pour la nuit. Quand la belle vient l'embrasser une dernière fois avant d'aller au lit, Alejandro ne peut s'empêcher de venir caresser furtivement le bas de son dos, ses fesses de déesse. Bientôt prêt pour la nuit, il sortit un t-shirt pour Harper et ouvrit ensuite les draps du lit pour s'y glisser. Même la lumière éteinte, il pouvait sentir les yeux d'azur de la belle qui l'observait, tandis que sa main à lui la caressait doucement, leurs corps entrelacés.

    -Je me disais que tu pourrais venir passer une semaine ou deux en Espagne?


    Bien sûr, ils ne sont encore qu'amis, amants, pas question de la présenter à la parenté et tout il imagine, même si la tentation de le faire sera grande. Surtout, il avait envie qu'elle découvre son pays, la ville où il a grandi. Après ce segment réglé, Alejandro se lançait à suggérer un autre projet qu'il avait: pour lui comme pour elle, eux.

    -L'autre jour, je me suis pris à faire des plans pour un voyage avec mon voilier dans les Caraïbes. Je partirais de Miami pour faire le tour de la mer, des îles. Tu voudrais venir avec moi? Pour quelques temps, on ne serait plus Alejandro Ortega et Harper Kennedy, mais juste Alejandro et Harper.


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    Lien du postMar 8 Mai - 2:14
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    Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage
    — with @Alejandro Ortega  

    Je souris franchement à sa remarque. Il n’avait pas oublié mon ‘Alfred’ à qui pourtant je n’avais encore fait que mentionner Alejandro. J’y allais à tatillon avec lui qui ne m’avais encore jamais vu ramener de soupirant à la maison. Seulement mes amis. Alejandro vient me prendre dans ses bras. Je m’y sens comme chez moi. C’est chaud avec lui, paisible et sécurisant. Tout ce dont j’ai réellement besoin dans ma vie. Il vient m’embrasser. Le bonheur qu’il me manquait pour conclure cette soirée tant appréhendée. Très vite, nous rentrons à l’intérieur et alors que je me déshabille, je ne sens pas son regard sur moi. Je me sens insouciante à cet instant, laissant alors le naturel faire son effet tout simplement. Je me retourne un bref instant pour lui sourire avec tendresse et malice alors que nous revenons à sa chambre. Alejandro me donne son fameux t-shirt qui manquait d’amour pour la nuit, je le regarde d’un faux air suspicieux et déçu. « Oh … donc tu n’aimes pas quand je suis nue ? » J’esquisse finalement un petit sourire avant de venir caresser sa joue et l’embrasser. Je glisse près de lui sous les draps tandis qu’il éteint les lumières. Je venais tout près de lui, sentant sa main caresser mes fesses, je me laissais alors tenter par sa peau toute chaude de mes doigts, effleurant alors son torse délicatement. Je lui faisais part de mes envies avec lui. Mes projets pour nous deux. M’évader loin d’ici. Rien que lui et moi. Un grand sourire se dessinait sur mon visage. « Avec plaisir ! … est-ce que … je rencontrerai ta famille ? » demandais-je innocemment. Je n’y voyais pas vraiment d’inconvénients dans la mesure où nous nous aimions tous les deux, bien que nous ne nous étions pas encore tout à fait accordés sur la nature de notre relation. Mais à ses mots, je fondais. « L’idée de partir avec toi à bord d’un voilier comme deux pirates qui partent à l’aventure me tente énormément Alejandro. J’en serai plus que ravie ! » répondais-je avec grand enthousiasme. Je ne pu alors m’empêcher de venir l’embrasser une dernière fois, me serrant un peu à lui, glissant ma main sur son épaule, puis sur sa nuque. Je me relaissais doucement retomber à ma place, me calant sur le dos, venant déposer son avant bras contre le mien, sur mon ventre. Je fermais les yeux. C’était la première fois que lui et moi ne ferions pas l’amour avant de s’endormir, quelque part je trouvais ça beau. « Bonne nuit mon coeur. » murmurais-je avant de m’endormir lentement.

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