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Ce moment était d’une frénésie sans nom. Dans une transe totale, j’étais en train de coucher avec ma petite amie sur une voiture, laissant alors toute forme de savoir vivre dans un coin de ma tête. Et finalement, malgré la venue de filles non loin de nous, je finissais par venir en elle, non sans un râle de plaisir étouffé contre sa peau. Mais je ne me laissais pas prendre dans l’émotion du moment. Le plan c’était de finir notre affaire sur cette voiture et s’en aller. Alors je me rhabillais assez rapidement, chose que Louison faisait aussi avant qu’on ne s’en aille sans laisser de trace - sauf sur le capot de la voiture - main dans la main, pour aller se cacher quelques mètres plus loin. Mais voilà, c’était tentant de voir comment pouvaient réagir ces fameuses filles en découvrant ce qui s’était passé sur la voiture en question. Je me mis à rire aux paroles de ma petite amie. « Un peu plus et il n’y aurait pas eu que tes fesses » Vu comment elle était excitée, ça ne m’aurait pas étonné qu’on retrouve autre chose que des marques de sueur sur le capot. Seulement, les filles savaient pertinemment qu’un truc s’était passé sur la voiture et cherchaient les coupables du regard, nous poussant à nous cacher un peu plus derrière l’habitacle qui nous protégeait en cet instant. « Ah oui..? Je t’ai converti à cette pratique ? » Comme quoi, on se convertissait tous les deux à notre façon à nos pratiques préférées et c’était pas plus mal, même si des fois, elle avait des propos qui étaient certainement trop crus pour moi et qui m’excitaient pas vraiment. Peut-être pour ses exs, j’en sais rien, mais moi non. « T’en fais pas bébé.. Je suppose qu’il faut que je m’y fasse, si tu contrôles pas » Argh, j’avais cette impression de trop la brider pour le coup, de ne pas lui laisser libre court à ses envies les plus profondes. Assis à côté d’elle, je venais glisser mon bras dans son dos, avant de l’attirer contre moi, non sans aller chercher ses lèvres pour sceller tout ça dans un baiser langoureux. « Tu me rends dingue… je crois que c’est le principal à retenir d’aujourd’hui » que je disais doucement entre ses lèvres. Ouais, j’avais été totalement dingue de la prendre contre un mur, contre une voiture, de la faire crier comme ça dans un lieu public. « T’as pas trop mal d’ailleurs ? Le mur était pas vraiment confortable je crois » J’attrapais sa main pour venir glisser mes doigts entre les siens, appréciant la vue de nos deux mains liées de cette façon.

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Ton coeur bat à tout rompre. Tu n’as pas eu le temps de te remettre de cette partie de jambes en l’air torride que tu dois solliciter de nouveau ton palpitant pour un sprint. L'objectif ? Fuir un troupeau de filles en approche. Tu te faufiles alors dans le labyrinthe de bagnoles avec ton petit-ami et te planques derrière une voiture au hasard pour observer la réaction des jeunes femmes. En réalité, c’est plutôt la réaction de Pluton qui t’intéresse. Tes yeux font une fixette sur lui. Tu te demandes ce qui est meilleur dans le fond, ses coups de bassin ou cette complicité que tu ressens à cet instant précis ? « Mh, t’as raison, je n'osais pas te l’avouer, mais je crois qu’il y a un peu de nous là-bas » Oui, tu ne voulais pas rentrer dans les détails cochons, mais vos sécrétions doivent recouvrir ce pauvre capot qui n’a rien demandé. Puis, quand le groupe de nanas commence à chercher les auteurs de ce crime odieux, tu emportes Pluton avec toi sur le sol. Tu profites alors de ce moment en tête-à-tête pour lui avouer quelques petites choses qui ont pour toi une certaine importance. « Il se pourrait bien que tu sois en train de me convertir. T'extasies pas trop ! » Tu t’excuses par la suite des mots employés plus tôt, ça te trotte beaucoup trop en tête depuis que tu les as prononcé. À ce sujet, tu crains que le Dunster ne soit pas entièrement honnête avec toi pour ne pas te froisser et tu ne peux pas laisser passer ça. Tu te justifieras donc le moment opportun, quand tu trouveras une brèche le permettant. Pour le moment, tu ne peux que t’attendrir un peu plus devant ses propos. Tes cils papillonnent. Tu te laisses enlacer et attises son baiser de ta langue. Tu soupires de plaisir entre ses lèvres lorsqu'il formule son délicieux aveu. « Tout va bien. J’crois. Je vérifierais à la maison, avec Suzy » Tu esquisses un sourire et diriges ton regard vers vos doigts se liant sur vos cuisses « Pluton. » Tes yeux restent obsédés par l’union de vos mains. « Écoute, je vais te décevoir, mais je ne sais toujours pas qui je suis. Cette société nous conditionne et j’en ai honte. Je ne veux pas ressembler à une actrice porno qui t'injure au pieu parce qu'elle croit que cela te plait. J'ai vu que ce n'était pas le cas. J'ai besoin d'apprendre à me connaître, le vrai moi. Et de te connaitre aussi, plus profondément...» Tes yeux s’humidifient, tu te redresses sur tes genoux en gardant sa main dans la tienne. Tu te décales ensuite face à lui pour capter son attention tout en essayant de ne pas te faire repérer « J’ignore quel est le plan de l’Univers pour nous deux, pauvres petits tas d’atomes que nous sommes, mais tu me modifies, tu as une influence sur moi, que tu le veuilles ou non. Tu m’aides à découvrir qui je suis vraiment. Je tiens beaucoup à toi Pluton, je ne cesse de tomber amoureuse de toi depuis que je te l’ai avoué à l’hôpital. Oui, je tombe pour toi, encore et toujours. Je n’en vois pas le bout de cette chute et je ne veux pas qu’il y en ait. Je ne souhaite que personne me rattrape, je souhaite uniquement qu’on continue de chuter ensemble, main dans la main… Toi et moi. » C’est peut-être incompréhensible, mais ton plus grand désir se trouve actuellement juste là, dans cette réciprocité inévitable pour votre couple. Apportant vos mains liées sur ton coeur et plus particulièrement celle du suédois, tu le fixes avec émotion sans ciller. « Voilà le plus désastreux dans cette histoire, je ne sais pas de qui tu tombes amoureux puisque je ne sais pas qui je suis moi-même… »

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On avait un truc elle et moi, c’était indescriptible mais c’était bel et bien là. Une connexion sexuelle, une connexion spirituelle. C’était au delà de tout ce que j’avais pu espérer et ça me convenait très bien puisqu’elle me rendait heureux. Et puis, comme je le lui avais dit, je tombais amoureux d’elle, de la personne qu’elle pouvait être, de la personne qu’elle était avec moi et peut-être bien que c’était fait pour durer en effet et c’était pour cette raison que je m’étais battu pour l’avoir pour moi dès le début. Quoiqu’il en soit, on était tous les deux essoufflés contre une voiture, observant de loin les conséquences de nos actes sur cette voiture qui n’avait rien demandé. Et puis, le groupe de filles semblaient comprendre ce qui s’était passé, sans pour autant avoir les coupables. Mais la conversation se portait sur autre chose à présent. Oui, le sexe nénuphar était mon préféré et ce n’était pas son cas. Mais peut-être qu’on arrivera à des compromis de ce côté là pour qu’on soit tous les deux satisfaits. « Oh si, je m’extasie » Et j’avais même un grand sourire sur les lèvres, parce que si elle se convertissait, ça voulait dire que petit à petit, elle appréciera un peu plus les moments moins grossiers ou vulgaires ? J’en sais trop rien. En tout cas, elle avait remarqué que tout ça ne me plaisait pas des masses, n’ayant pas forcément l’habitude de ces pratiques. La calant contre moi, tout en entrelaçant nos doigts, je finissais par me reposer à ses côtés de la meilleure façon qui soit. C’était d’ailleurs comme ça que je me questionnais sur l’état de son dos, qui avait du quand même un peu morfler contre le mur. « D’accord » que je répondais quand elle mentionnait Suzy. Mais la suite, je ne m’y étais pas attendu. En fait, elle cherchait à s’expliquer sur des trucs et ouais, je sais pas. J’écoutais, comprenant qu’elle semblait être plus perdue qu’autre chose. Elle finissait même par se positionner face à moi, sans forcément couper le contact de nos mains, au contraire. J’étais touché, parce qu’elle n’avait pas dit la réciproque de mes sentiments tout à l’heure et profitait du moment pour me l’avouer. Et je pouvais pas m’empêcher d’esquisser un sourire en l’entendant dire qu’elle tombait toujours plus amoureuse de moi à chaque instant. Ouais, je voulais continuer de tomber avec elle moi aussi, c’était bien pour ça que je m’impliquais dans cette relation. Je voulais pas tout faire foirer et j’espérais que ça n’allait pas aller dans cette voie. Après tout, elle me rendait heureux et c’était tout ce qui comptait. « Tu veux que je te dise de qui je tombe amoureux ? De cette fille, qui n’a pas froid aux yeux, qui est intrépide mais à la fois si fragile. J’ai vu ces facettes de toi, que ce soit quand on était dans la cabine d’essayage ou même à la caisse, l’autre fameux jour. T’as une force mais une sensibilité qui me fait craquer. Je sais pas encore ce qui te pousse à aimer les côtés brutes de nos ébats quelques fois mais je m’en fiche un peu… Je sais que j’arrive à te toucher avec de la douceur et de la tendresse. C’est de toute évidence ton naturel qui m’attire. Tu te fies pas à ce que pensent les autres. Tu es toi-même, tu fais pas semblant… et c’est ce qui m’attire » Ma main libre venait se poser sur sa joue, mon regard plongé dans le sien.

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T’expliquer est devenu indispensable. Tu as besoin de faire partager ce qui te pèse sur le coeur à celui qui veille désormais sur toi mieux que quiconque. L’amour, l’amitié, l’envie. Pluton brouille à la perfection tes peines du passé. Il comble de joie tes blessures et tu ne veux plus que cela s’arrête. Alors bien entendu, s'il faut t'armer pour détruire les obstacles s’opposant à vous, tu le feras, mais tu préfères largement que vous luttez ensemble, main dans la main. Par ailleurs, la déclaration timide qu’il t’a faite au détour de son explication sur le passage à tabac de Liam reste toujours ancrée en toi. Tu te livres ainsi en retour, pour lui transmettre tes sentiments ô combien sincères à son égard. Il signifie beaucoup à présent, tellement beaucoup qu’un départ ou une fuite anéantirait tout espoir en la vie pour une longue période. Seulement, tu ne sais pas concrètement de quelle Louison il tombe amoureux. Il y en a des tonnes. Il faut l'avouer, tu excelles en l’adaptation, tu es un véritable caméléon. Tu manies cet art de la tromperie à la perfection, tellement que peu de gens connaisse ton état normal, tu sais, celui qui ne se confond pas avec ton environnement. Et cet état de base, toi-même tu ignores ce que c'est. Tu as besoin qu’on te le dessine, qu’on te le rappelle pour ne pas te perdre dans une personne que tu n’es pas. En te confiant à ce sujet sur ton égarement, Pluton dresse un portrait en deux teintes de toi. Il vise juste. Sinon, tu ne te sentirais pas aussi déstabilisée. Oui, il frappe fort, dans le noyau même de ton être. Que dire face à tant de finesse ? Tu affiches un sourire et apposes ta propre main sur la sienne « Merci… » souffles-tu, du plus profond de ton coeur en déposant ton front contre le sien « J’ai besoin qu’on me rappelle tout ça de temps en temps bébé, j’ai tendance à me perdre dans ce monde gigantesque. Je crois parfois que j’ai des tonnes de personnalités… J’endosse certains rôles avec facilité, ça peut paraître effrayant. Mais la vraie moi, je pense que c’est celle que tu as décrite… » Ta bouche cherche la sienne pour l’encercler. Tu attends son autorisation et laisses ta langue se glisser contre la sienne pour l’embrasser avec fougue. « Tu dois retourner en cours ? » demandes-tu dans un murmure en passant une de tes mains à l’arrière de sa tête pour que son front reste scellé au tien « J’ai pas envie de te quitter… »

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Il fallait bien dire une chose : c'était imprévisible tout ça. Les sentiments que j'ai à son égard son bien plus fort qu'on pourrait l'imaginer. Preuve étant que j'en avais été à la violence pour elle, chose que je ne faisais pour ainsi dire jamais. Je n'étais que le pantin articulé que certains s'amusaient à prendre pour punching ball. Là, j'avais choisi d'être le boxeur, pour lui prouver qu'on ne s'en prenait pas à elle sans conséquence. Je l'appréciais trop pour voir un animal s'en prendre à elle de la sorte, comme si elle n'avait ni sentiment, ni ressenti. Et ouais, je tombais amoureux alors je faisais d'elle ma priorité, passant bien avant moi. Visiblement, ça l'intriguait plus que de raison puisqu'elle me questionnait sur la nature de mes sentiments, sur qui ils se portaient plus précisément. Sur elle oui, mais quelle version d'elle ? Je finissais par lui en donner la réponse de façon assez claire, j'osais l'espérer. Et ouais, elle me remerciait Chamberlain. Elle avait visiblement compris que je la prenais au sérieux, que j'avais cerné en quelque sorte le personnage qu'elle pouvait être tout en restant à ses côtés malgré tout. Et ouais, je n'avais pas envie de partir en fait donc c'était bien comme ça. « Quand tu veux bébé » que je disais avant qu'elle ne m'embrasse et que je la laisse volontiers faire. Je me délectais de ses lèvres, de sa langue, je me délectais surtout de ce moment où on est tous les deux contre le reste du monde. Ouais, elle m'avait jeté un sort ou un truc, et j'étais totalement tombé sous son charme pour le coup. Mais je ne lui en voulais pas, au contraire. Je me plaisais à tomber amoureux de cette fille qui ne cherche rien d'autre qu'à être heureuse. Et comme c'est mon but également, je me laissais aller, main dans la main avec elle. « J'ai pas envie non plus.. Je dois au moins aller récupérer mes affaires, j'ai tous laissé en plan pour te rejoindre » que je disais d'un rire léger. « J'ai qu'à retourner les récupérer et après, je suis tout à toi, on fait ce que tu veux. Deal ? » que je demandais, mon regard plongé dans le sien, mon front toujours au même endroit.

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Le portrait qu’il vient faire de toi te bouleverse. Il a su esquisser en moins de deux les contours de ton être. Il te peint à la perfection. Tu ne peux plus t’en passer. Tu en as besoin. Tu as terriblement besoin qu’on te rappelle de temps à autre qui tu es pour ne pas sombrer dans une caricature ridicule. L’autre est finalement ta pire hantise. Tu dépends de l’autre pour exister et quand tu en es trop dépendante, tu flippes au point de te saboter. Pourvu que cela n’arrive pas avec Pluton. Tes sentiments pour lui commencent tellement à te déborder, tu crains le pire. Il en devient une drogue. Tu veux augmenter les doses, toujours plus. Encore plus. C’est dangereux. C’est seulement ta façon d’être, d’aimer. Tu ne fais rien à moitié. Tu ne connais pas de juste-milieu. Après ce déferlement d’émotions, tu n'envisages aucunement une séparation entre vous. Tu ne veux plus le quitter. Tu veux sniffer son odeur de longues heures. Tu veux discuter avec lui, de tout et de rien. « T’es sérieux ? Chéri, tout le monde va savoir ce que tu as fabriqué, ça se voit trop sur ta gueule d’ange » Main dans la main, tu te rapproches d’une entrée d’Harvard en croisant le regard de quelques étudiants familiers « Je te laisse y aller, j’ai laissé mon sac à une amie, j’reviens aussi… Mh, on se retrouve au stade ? Il fait plutôt beau aujourd’hui… Ça nous fera du bien quelques UV ! » lâchant ses doigts, tu t’éloignes de lui pour prendre la direction du théâtre où ta pote conserve normalement tes affaires personnelles. Tu marches en crabe, ne le quittant pas du regard. Finalement, tu reviens sur tes pas à toute allure pour empoigner son visage et lui donner un baiser langoureux, aux yeux de tous. Qu’ils se rincent bien l’oeil et qu’ils imprègnent bien qu’il est à toi. Le souffle court, tu te détaches de ses lèvres en laissant tes doigts glisser le long de son menton pour l’abandonner définitivement « J'espère qu'il n'y aura personne là-bas... » lui murmures-tu en partant de ton côté pour de bon, toute sautillante et pétillante. Aujourd’hui, Pluton t’avait fait femme la plus heureuse de ce campus, de cette ville, de ce monde. Il t’avait avoué ses sentiments naissants. Il s’était battu pour toi. Alors oui, tu étais loin d’ici, à surfer sur ton petit nuage, auprès de lui.

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Je me laissais submerger par tout ce que je pouvais ressentir pour elle. Du bon, du moins bon mais surtout les sentiments amoureux qui arrivaient comme un raz-de-marée. Parce que oui, j’avais de l’attachement certain pour elle, elle me faisait oublier le quotidien morose qu’était ma vie depuis ma rupture avec Camila que ouais, je ne savais pas si ça allait plus loin avec elle. La réponse était là : oui, j’étais épris d’elle de façon inexplicable. Je tombais amoureux de cette fille et je n’avais même pas envie de ralentir dans cette histoire. J’étais bien, j’étais heureux et c’était clairement ce qu’il me fallait en ce moment. Et là, alors qu’on quittait les lieux de notre dernier ébats, on se rendait derrière un véhicule pour se cacher du regard assassin des propriétaires de la voiture sur laquelle on venait de coucher tous les deux. « C’est pas grave, j’ai le droit d’être heureux en amour non ? » Quitte à laisser mes pulsions sexuelles prendre le dessus sur mon avenir professionnel. Certes, j’étais un Dunster mais j’étais loin d’être un élève modèle, au contraire. Une mouche et j’étais parti pour la chasser alors qu’initialement en train de rédiger tout un article sur l’actualité politique et sociale. Enfin, je la regardais me donner rendez-vous ailleurs, encore une fois. Le stade ce coup-ci et je n’étais pas contre pour le coup, ça pouvait être sympa. « C’est parfait ouais, le stade » Et voilà qu’elle s’en allait, me quittant sans me lâcher du regard. Je la regardais, sans lâcher non plus, un sourire en coin. Elle va revenir, je sais qu’elle va revenir. Elle ne m’a pas embrassé. Et c’était ce qui se passait. Elle revenait presque en courant pour venir prendre mon visage entre ses mains pour m’embrasser sans perdre haleine. Bien sûr que je m’en délectais sans en perdre une miette, au contraire. J’adorais ses lèvres et l’effet qu’elle avait sur moi. Mieux encore, l’effet que j’avais sur elle. Alors qu’elle se détachait, ses mots m’arrachaient un nouveau sourire. Insatiable, sans aucune restriction. Cette fille m’aura à l’usure, clairement, mais je crois que j’en redemande toujours plus aussi à chaque fois. Nos chemins se séparaient pendant plusieurs minutes, pour finalement se retrouver au stade. Peu de chance, il y avait entrainement de football américain… jusqu’à ce qu’il n’y ait plus personne par la suite. C’est là qu’on en a profité pour s’amuser tous les deux, ne trouvant aucune limite sur notre passage.