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crédit/ tumblr ✰ w/pluson

Je comprenais pas sa façon de réagir parce que pour le coup, c'était pour elle que j'avais agi de cette façon, pour elle que j'avais été frapper ce connard, ne serait-ce que pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Après, elle n'était pas au courant pour Lenny... et peut-être que je devrais passer cette information sous couvert, ne serait-ce que pour mon égo. Les deux dernières fois où je me suis battu, j'étais l'heureux perdant. Là, j'avais surtout envie qu'il comprenne réellement le message, sans se foutre de ma gueule. Il pouvait, mais je m'en fichais, que Lenny lui casse la gueule c'était nécessaire. Quoiqu'il en soit, j'avais fait tout ça pour elle et il fallait qu'elle le comprenne. Mais c'était pas forcément le cas, il lui avait fallu avoir les explications plus... explicites pour qu'elle comprenne. Mais elle restait silencieuse, son front contre le mien, et je ne savais pas si ça allait encore plus l'énerver ou pas alors je me contentais d'attendre, le coeur battant, d'autant plus que je venais de parler sentiments et je ne savais pas trop où elle en était elle. Elle n'avait rien dit depuis un moment à propos de ce qu'elle ressentait, surtout de peur que ce ne soit pas réciproque mais là, je venais de lui prouver que oui alors... je sais pas, j'attends. Finalement, elle se lâchait dans les mots. Elle lâchait tout et ouais, enfin j'avais cette reconnaissance. J'avais le sourire aux lèvres parce qu'elle admettait que je n'étais pas un mauvais garçon et que ce qu'elle pensait juste avant était totalement faux. Mes mains dans les siennes, elle finissait par apporter mon poing meurtri à ses lèvres pour l'embrasser à plusieurs reprises, et je la laissais faire, un sourire léger sur les lèvres. « En quoi ce qu'on a est malsain, dis-moi ? » Parce que pour l'instant, ça ne l'était pas, ça ne l'était vraiment pas et ça m'allait très bien. Je ne savais pas ce qu'elle pourrait faire pour que ça aille de mal en pis mais j'allais me battre pour garder ce qu'on avait. Dans sa lamentation, elle me poussait contre le mur, se collant de nouveau à moi pour me faire une requête des plus simples. « T'es avec moi... » Je l'embrassais d'un smack. « En couple... » Un nouveau smack. « Et heureuse... » Du moins, j'osais l'espérer. Et je finissais par l'embrasser plus franchement, ma langue se joignant à la sienne dans le but d'échanger un baiser langoureux. Rapidement, je glissais mes lèvres le long de ses flancs pour aller se positionner sous ses fesses et je me mis à la porter, échangeant nos positions pour qu'elle soit contre le mur, soutenue par mes bras qui tenaient ses jambes mais également mon entrejambe appuyant contre le sien. « Tu m'avais jamais appelé mon amour avant.. » que je finissais par dire, mon regard plongé dans le sien, tandis que mes dents agrippaient sa lèvre inférieure. « J'aime bien en tout cas » Et je me mis à l'embrasser de nouveau avant de dévier doucement dans son cou, l'envie étant toujours là, d'autant plus que je me frottais à elle pour reprendre en vigueur après ce moment d'égarement.

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N’importe quelle femme rêverait que son homme se batte pour elle. C’est un fantasme commun non ? À moins que tu sois si tracassée que cela ne concerne que toi… Et c’est ça qui t’amène à considérer l’aspect malsain de votre relation. Tu le pousses peut-être du côté obscur pour récupérer une place dans la lumière. À moins que vous soyez deux êtres foncièrement attirés par les ténèbres. Depuis gamine tu te morfonds dans des états de mélancolie intenses entrecoupés de périodes d’agressivité. Les fenêtres de sérénité sont plutôt rares, mais depuis qu’il a coupé ton chemin pour t’y rejoindre, main dans la main, cette agonie s’éloigne. Décollant tes lèvres de ses blessures sanguinolentes, tu lorgnes ces dernières en réfléchissant à sa question « Parce que tu te fais mal pour moi, tu t’abîmes pour moi, tu prends des risques pour moi… Est-ce que tu as toujours été comme ça ? Je ne veux pas changer ta nature Pluton. Surtout pas. Tu sais que j’aurais été capable de la même chose… Tu m’en aurais voulu ? » À ce sujet, tu te rends compte que tu ne le connais pas si bien que cela, notamment sur ses relations, qui est sa meilleure amie au juste ? Pas le temps de bavarder. Tu passes cette question pour le moment, beaucoup trop obnubilée par cette déclaration qu’il a pu te faire quelques secondes plus tôt. Ton feu n’a pas vraiment eu le temps de s’éteindre. Et tout cet élan de bravoure et de sentiments t’ont carrément attisé. Oh oui, ce tas de braise qui règne dans ton bas-ventre renaît. Tu le plaques contre le mur en lui formulant une réclamation qu’il accepte. Son accent titille tes tympans, tu accuses réception à chacun de ses smacks, des étoiles pleins les yeux. Vos langues s’enroulent l’une à l’autre et à chaque fois, ce frisson incoercible se déploie de ton nombril à chacune de tes extrémités. Sa bouche s’échappe sur ton corps, ses mains empoignent tes fesses. Tu pars à la renverse en noyant tes doigts dans sa tignasse. Pluton se redresse et te fait gagner en hauteur à ta plus grande surprise. Tu ris et forces tes pensées menant à Liam à quitter ton esprit. Ton dos heurte le mur et bloque ta respiration. Tu t’accroches à ses épaules pour ne pas basculer d’un côté comme d’un autre. « Il faut bien un début à toute chose nan ? Mais je l'utiliserais que rarement. Pour pas l'user... » Tu craques pour lui et ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Tu te demandes juste s’il a besoin que tu le verbalises ou s’il le sent, au plus profond de lui. La frénésie vous retrouve. Son érection gagne en volume dans son jean et se cogne à ton entrejambe pour s'y frotter. Tu soupires et profites de sa bouche qui s’écrase dans ton cou. « Dis donc toi, tu veux vraiment finir ce que tu as commencé hein ? » lui demandes-tu avec sensualité. Tu creuses aussitôt l’écart entre tes jambes pour qu’il vienne davantage se blottir contre toi. Vos visages se frôlent. Vous vous perdez dans la nuque de l’un et de l’autre. Tu apportes tes lèvres à son oreille pour rajouter une couche, au cas où il n’aurait pas bien saisi « Tu es partout, dans mes yeux, mon sourire, mon coeur, rien ni personne pourra t’en enlever. Juste toi… si tu le décides. » murmures-tu péniblement à cause du chemin qu’emprunte sa langue sur ta peau « J’veux être ton otage Pluton, même si c’est pervers, je m’en fous… Sauf que je ne veux pas être libérée contre quoique ce soit... Mh, ce qui revient à être ta prisonnière, je me tais... » Ouais, c’est forcément toi la plus malsaine en fin de compte.

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Cette relation n’était pas malsaine, du moins c’était ce que je pensais. Peut-être qu’on avait pas la même vision du malsain et voilà qu’on se dirigeait dans deux chemins totalement différents sur ce débat qui pourrait vite finir stérile. Mais qu’importe, tant que ça ne l’était pas à mes yeux, tant mieux non ? « J’ai toujours été comme ça… J’ai ce besoin de protéger mes proches, quoiqu’il arrive » Enfin, pas au point de me battre de cette manière mais je prenais toujours un certain parti pour mes proches au point de vouloir faire en sorte qu’ils soient bien. « Tu aurais pété la tronche de ma meilleure amie ? » finissais-je par demander en rigolant, même si techniquement, c’était Lenny qui avait fait plus de mal à Liam dans l’histoire, pas moi. Mais qu’importe, elle n’était pas obligée de savoir tous les détails. Après tout, je l’épargnais de bien des choses récemment, pour éviter de l’effrayer. D’autant plus qu’elle m’aurait interdit de faire ce que je faisais pour mister Wolfgang, à tous les coups. Surtout depuis que j’avais une arme contre la tempe, avec menaces de surcroit. Je sais pas où est-ce que j’ai eu la force de ne pas me pisser dessus, mais je l’ai eu, incroyable mais vrai. Enfin, rapidement, elle me poussait contre le mur, réveillant la bête qui sommeillait en moi. Enfin, somnolait pour le coup, parce qu’elle était réveillée juste avant les aveux, et là, elle se réveillait de nouveau. Il suffisait qu’elle soit assez proche de moi pour que ça puisse arriver. Puis je cédais à sa demande, lui avouant tout ce qu’elle voulait entendre, le tout agrémenté de baisers, chastes au début, puis langoureux sur la fin. Ma langue retrouvait enfin la sienne pour une danse des plus sensuelles, ce qui réveillait vraiment tous mes sens qui étaient à présent en alerte. Rapidement, je reprenais le contrôle de la situation, inversant nos positions, non sans la surélever en la portant par les cuisses. Mon corps se collait au sien, mon entrejambe collé à sa culotte et ouais, elle pouvait sentir mon éveil. « Mon… amour… » sussurais-je alors face à ses lèvres avant de me frotter sans retenue à elle, tandis que mes lèvres trouvaient place contre sa peau. « Je suis incapable de te résister » soufflais-je alors à son intention, avant de sentir qu’elle s’éloignait un peu plus de moi, de mon entrejambe et non, je refusais et cherchais à me coller à elle, me frottant encore. Ouais, j’étais à l’étroit là et il fallait que je libère la pression dans mon corps. Et alors que je l’embrassais dans le cou, elle se dévoilait encore une fois, et ça me rendait toujours plus fou. « Tu me hantes jour et nuit bébé… et je n’ai pas envie que ça cesse. Ni maintenant, ni jamais » Et peut-être que si, c’était malsain, c’était surtout une relation assez passionnelle qu’on pouvait avoir, surtout sexuellement parlant. Mais je tentais de tempérer le reste, pour ne pas que ça déborde trop, même si je suppose que ma jalousie pourrait faire des siennes pour le coup. Preuve étant que j’avais été jusqu’à frapper son meilleur ami pour qu’il comprenne qu’elle était mienne, jusqu’à preuve du contraire. « Je te veux… je te désire… je veux te posséder » soufflais-je difficilement avant d’aller défaire mon pantalon, pour le baisser autant que je pouvais, lui et mon boxer.

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Sa dévotion est une qualité que tu ne peux refuser. C’est d’ailleurs un point commun que tu partages avec lui, même s’il n’a pas encore pu la voir à l’oeuvre. D’ailleurs, si sa meilleure amie pouvait éviter de l’embrasser et de faire péter les boutons d’une de ses chemises, ça t’arrangerait grandement « Ouais, sans hésiter. Il me faudra juste son nom d’ailleurs, pas maintenant hein, ça va me couper l’envie » Effectivement, même s’il n’y a beau avoir que de l’amitié entre cette fille et lui, ça te suffirait à éprouver une jalousie dévorante. Une jalousie qui ne te permettrait pas de le plaquer contre ce mur pour en faire ton quatre heure. Oh oui, tu veux le bouffer. L’avantage de manger Pluton, c’est que tu ne vas gagner aucune calorie, au contraire, tu vas en perdre des tonnes. Aujourd’hui, bien que tu aies appris une mauvaise nouvelle pour Liam, tu as aussi dégainé un nouveau surnom, un surnom qui te démangeait depuis quelques jours maintenant. Pluton le subtilise d'ailleurs à son tour après avoir inversé vos positions. Tu stockes immédiatement ces sons sortis de sa bouche au plus profond de toi pour les enfermer dans ta mémoire. L’écho de ses syllabes demeure ancré dans ta tête et démultiplie ton désir à son encontre. Les confessions enivrantes pleuvent. Ton sang bouillonne.

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Les voix des filles se rapprochent. Tu serpentes entre les voitures avec ton petit-ami et te planques derrière l’une d’elle pour garder un aperçu sur le groupe. Et comme le hasard fait si bien les choses, les demoiselles s’arrêtent autour de la caisse qui vous a supporté. Tu te mordilles la lèvre inférieure et zieutes à travers la vitre les trois jeunes femmes qui pointent le capot en grimaçant « Oui, ce sont bien mes fesses qui étaient là les filles.» murmures-tu en jetant un coup de coude complice à Pluton. Tu souris à peine et te focalises de nouveau sur le groupe qui fusille tout à coup les alentours. C’est quoi ce bordel ? La police anti-sexe du campus ? « Baisse toi bébé ! » Ce que tu fais aussitôt en perdant le contact visuel avec la scène se déroulant à quelques mètres à peine de vous. Te retournant en même temps, tu finis dos à la portière. Tu te laisses par la suite tomber pour t’asseoir sur le bitume « J’pense que le mode nénuphar aurait été préférable pour moi aujourd'hui… » Finalement, c'est peut-être lui qui est en train de te convertir. Ce sont surtout les mots qu'il a prononcé qui auraient mérité d'être célébré de cette manière plutôt qu'avec cet accouplement barbare « Chéri, je ne parlerais plus jamais mal pendant qu’on… voilà quoi. J'suis désolée. » Ouais, t’as bien perçu que c’était pas du tout son dada, fallait juste essayer, just in case.