≈ ≈ ≈
{i think that i found
myself a cheerleader}
crédit/ tumblr ✰ w/pluson

Cet échange de SMS m'avait totalement fait vriller au point que je voulais voir Louison assez rapidement pour soulager cette frustration qui était née en moi, comme elle seule savait le faire. Et ouais, l'histoire de cheerleader, de policier - sans flingue merci - ça me rendait tout chose. Cette fille me rendait totalement fou et je m'en rendais compte un peu plus chaque jour. Je l'avais fait souffrir inutilement à plusieurs reprises et je voulais pas que ça continue, en toute honnêteté. J'étais bien en sa compagnie et j'espérais que ça allait continuer de cette façon. Elle et moi, on se trouvait un rythme, on avançait doucement mais sûrement, au point que ouais, je savais que je ressentais des trucs forts pour elle, au point de démonter un mec pour elle. Alors ouais, clairement, j'avais un attachement certain qui me poussait à ne penser qu'à elle à longueur de journée. Me précipitant vers le parking, je tenais ma veste devant mon entrejambe pour être sûr que personne ne puisse voir l'effet qu'elle a pu me faire via les messages envoyés. Arrivant sur le parking, je cherchais sa tête blonde, sûrement sortie de son véhicule et je slalomais entre les carcasses automobiles pour la trouver. Quand finalement ce fut le cas, sourire sur les lèvres, je me précipitais vers elle, non sans l'embrasser à pleine bouche. « Tu m'as manqué » que je disais entre deux baisers, attrapant ses hanches pour la coller à moi. « Tu veux faire ça comment ? » que je demandais en toute honnêteté, parce que pour le coup, je la suivais, elle dominerait aujourd'hui.

≈ ≈ ≈
{i think that i found
myself a cheerleader}
crédit/ tumblr ✰ w/pluson

Sourire en coin toutes les dix secondes. Joues rouges. Corps qui remue dans tous les sens. Tu as tous les symptômes de la femme en chaleur. La raison ? Ton copain et ses messages coquins. La température grimpe à travers vos textos. Tu ne peux pas l’abandonner alors que tu l’as fait bander, c’est inadmissible. Nan, tu dois le décharger, toi et toi seule. Alors que ton cours se poursuit, tu t’enfuis pour le rejoindre, guider par tes pulsions et ce manque terrible que tu ressens à chaque minute passée sans lui. Ta jupe patineuse virevolte autour de tes cuisses. Tu fais une halte aux toilettes pour vérifier ton reflet et tu reprends la route en sprintant vers le parking d’Harvard. Cet endroit est immense. Le reflet des bagnoles t’aveugle. Tu places ta main en guise de visière pour te parer de cette lumière et là, tu aperçois sa tête brune qui sautille entre les véhicules. Il t’a vu. Sa trajectoire est désormais linéaire. Il fonce sur toi et tu fonces sur lui. La distance se réduit, vous vous entrechoquez pour vous embrasser avec passion « Toi aussi » arrives-tu à répondre sous cette avalanche de baisers. Ses mains empoignent parallèlement tes hanches pour te ramener à lui. Ton souffle se coupe quand vos corps entrent en collision « Par derrière. Oh oui, j’opte indéniablement pour la levrette. Qu'en dis-tu ? » Tu te pinces les lèvres en apportant ses mains à tes fesses « Et dehors… » Tu regardes alors autour de toi pour trouver l’endroit l’idéal. Tes prunelles s’arrêtent sur un recoin du parking où une voiture est garée en marche arrière proche d’un mur « Là-bas, t’es chiche ? Désolée, j'ai pas la tenue qui t'a fait tant bander... » Tu grimaces et plaques au dépourvu ta main sur son paquet pour vérifier ses dires. T'façon pas besoin, à l'oeil nu tu vois clairement sa bosse qui tire sur son pantalon pour en sortir.

≈ ≈ ≈
{i think that i found
myself a cheerleader}
crédit/ tumblr ✰ w/pluson

Ton cœur tambourine fort dans ta poitrine. Tu as l’impression de l’avoir quitté il y a des mois, alors que cela ne fait que quelques heures. Son être entier t’a manqué, s’il savait… Tu caresses son visage entre tes mains en l’embrassant au beau milieu de tas de ferraille. C’est bon, t’es plus à Harvard là, t’es au paradis, tu voles, t’as les ailes, t’as tout ce qui faut. T’as surtout lui, ton ange gardien qui veille sur toi… Néanmoins, ton petit ange se transforme tout à coup en petit démon avide de sexe. Tu lui proposes alors ton plan machiavélique avant de tâter son paquet. Tu pouffes de rire quand ta main baladeuse stoppe sa phrase. Il t’embarque ensuite au bout du parking, dans un coin reculé, mais susceptible d’être visité, ne serait que par le propriétaire de la BMW qui se trouve ici. Pluton prend rapidement les choses en main. « Ça me rend dingue quand t’es aussi autoritaire et brusque » Tu te retrouves les paumes sur la brique rugueuse, les fesses cambrées comme jamais pour qu’il vienne se faufiler entre elles. Ton excitation atteint des sommets, plus que le coup de la cabine d’essayage. Tout le monde pourrait vous voir ici en train de vous envoyer en l’air comme des bêtes. Y a aucun rideau. Ta culotte atterrie à la naissance de tes genoux. T’es carrément bloquée dans cette position, soumise à ton petit-ami. Tu mordilles ta lèvre inférieure lorsqu’il vient caresser ton intimité bien moite. Ta frimousse se relève d'ailleurs en direction du ciel pour lâcher un gémissement d’extase. Puis, tu te mets à zieuter vos mains côte à côte, et là tes yeux sont attirés par les phalanges bousillées de ton chéri. Tu fronces tes sourcils et passes ta tête par-dessus ton épaule  « Bébé…? » Tu le dévisages lourdement, comme s’il allait saisir la question qui flotte dans ta tête. Mais il ne fait pas gaffe, trop en transe par toute cette situation. Il entre en toi sans prévenir tout en soulevant ta jupe sur ta chute de reins. Ta tête se tourne de nouveau. Petit à petit, tu te détaches de ses coups de bassin pour fixer de nouveau sa peau abîmée. Merde… C’est comme ça qu’il gagne le fric que t’as foutu en banque toute à l’heure ? Il tabasse des gens ? Il… Il se met en danger ? Comme un pantin désarticulé, tu te laisses prendre, anesthésiée par toutes ces interrogations qui s’immiscent à ta conscience. « C’est quoi ça… Tu t'es fait mal ?» murmures-tu en priant pour qu'il t'entende ou qu'il perçoive ta perte de désir.

≈ ≈ ≈
{i think that i found
myself a cheerleader}
crédit/ tumblr ✰ w/pluson

Cette fois-ci, on est bien loin du mode « nénuphar ». L’expression tirer son coup est bien plus applicable, pour l’un comme pour l’autre. L’envie est à son paroxysme. Vous vous précipitez dans un endroit moins fréquenté du parking en espérant qu’aucune caméra ne parvienne à atteindre cet angle quasi mort. Pluton tire sur ta culotte et vérifie l’état de ton intimité. Ton rythme cardiaque se dédouble étrangement. Tu lui tends tes petites fesses le temps qu’il se déshabille pour sortir l’objet de tes désirs. Pas le temps pour les préliminaires, pas besoin non plus. Votre discussion a suffi pour t’exciter comme il le faut et l’accueillir sans difficulté. Ton petit-ami se montre directif pour ton plus grand bonheur. Ses mains empoignent tes hanches frêles et il entre, sans toquer, d’un coup sec. Tu te cambres plus fort en soupirant tout cet air emmagasiné dans tes pauvres poumons intoxiqués. Alors que tu prenais tout juste ton pied, Pluton pose sa main devant toi et tu ne peux absolument pas louper à quel point elle a morflé. Tu tentes par tous les moyens de ne pas te focaliser dessus, mais ta curiosité assassine prend l'ascendant. Tu tournes ta tête et interpelles faiblement le suédois qui s’en donne à coeur joie de te pistonner. Pour ta part, tu commences plus à subir qu’à prendre du plaisir. Tu fronces tes sourcils et le questionnes une fois de plus pour connaître l’origine de ses entailles et de ses bleus. Il s’est battu ? Lui ? Certes, ça ne t'étonne pas compte tenu de l’altercation qu’il a eu avec Enzo au Spring Break, mais… normalement il n’a plus aucune raison de jouer au coq. À moins que cela soit justement pour gagner du pognon d’une manière illégale… « Quoi ? Battu… » Son torse se plaque contre ton dos à la suite de son aveu. Tu te redresses par conséquent en écartant un peu plus tes cuisses. Ton appétit sexuel décline malgré ses efforts. Il a tout pour t’exciter, mais cette confession commence à beaucoup trop prendre de place dans ta conscience. T’es trop parasitée. Impossible de s’abandonner à lui. Pluton finit d’ailleurs par s’en rendre compte en se retirant de toi. Tu gémis de surprise quand il te quitte. Un regard à gauche et à droite plus tard, tu remontes ta culotte pour lui faire face. Quelque chose ne tourne pas rond. Tu croises tes bras sur ta poitrine et adoptes un regard inquisiteur. Le couperet finit par tomber sur ta nuque. C’est glacial. « Tu as frappé Liam ? Tu te fous de moi ? » Tu ris dans ta barbe -invisible- et le frôles pour poser tes fesses sur le capot de la bagnole. Merde, il t’a pas ramoné longtemps, mais tu te souviens encore bien de lui là « Arrête de me mentir… Liam serait venu se plaindre à moi si tu l’avais frappé… Admettons que c’est arrivé, c’était quoi le but ? Hein ? Faire un tour en prison ? T’éloigner de moi… » Tu ne peux pas le croire. Ce n'est pas possible. Et si ça l’était, tu ne comprends pas pourquoi ton ami ne t’en aurait pas touché un mot. Ton visage se ternit, érodé par la déception. Le ton de ta voix est cassant. Pluton n'est pas censé être un badboy, Pluton il est censé être clean.

≈ ≈ ≈
{i think that i found
myself a cheerleader}
crédit/ tumblr ✰ w/pluson

Et alors qu’elle faisait de même, se retournant ensuite vers moi, je lui expliquais exactement ce qui s’est passé. « Non, je me fous pas de toi » Et franchement, elle ne pouvait pas se plaindre de ça, c’était pour elle que j’avais fait ça, pour son honneur. J’allais pas le laisser impuni ce mec. « Non, parce que je lui ai dit de plus s’approcher de toi » Et c’était vrai. Il n’avait plus le droit de la voir, de lui parler, pour le simple fait qu’il n’avait pas à agir comme ça avec elle. Et je n’avais pas envie que ça se reproduise. Seulement, quand elle énonçait les buts de cette manœuvre qui lui passait par la tête, je secouais la tête négativement. « Si j’avais voulu m’éloigner de toi ou faire de la prison, je lui aurai coupé les couilles » disais-je assez froidement, alors que la déception se lisait clairement sur son visage. Elle ne comprenait pas, elle ne comprenait vraiment pas ? « Si j’ai fait ça, c’était pour lui faire comprendre de la manière forte qu’il fallait pas s’en prendre comme ça à la personne que j’aime » soufflais-je, avant de baisser la tête. « L’idée qu’il ait cherché à… ça me dégoûte. J’peux pas.. je peux juste pas »

≈ ≈ ≈
{i think that i found
myself a cheerleader}
crédit/ tumblr ✰ w/pluson

C’est dingue. Être totalement à l’ouest pendant que tu te fais prendre ne t’est jamais arrivé. Encore une case à cocher dans ta liste des premières fois. Au moins, tes pensées sont quand même dirigées vers le mec qui te prend derrière toi. Vers "le mec" ? Que dis-je ! Vers lui, Pluton, l’gars qui commence sérieusement à t’interroger et pour qui tu en pinces cruellement. Qui est-il ? Que fait-il quand il n’est pas avec toi ? Des combats de rue ? Ainsi, alors que vous deviez épancher votre soif de sexe dans cet endroit lugubre, tout s’arrête assez vite quand tes yeux croisent sa paluche endommagée. Connaissant Pluton, niquer un pantin n’est pas son truc, il a besoin de réciprocité et de répondant, ce que tu ne lui offres pas sur le moment. Par conséquent, il se retire sans prévenir en te laissant les fesses à l’air. Tu te rhabilles vite pour lui faire face. Son aveu te fait froid dans le dos. Il a osé. Ses mains ont attaqué le visage de ton meilleur ami, Liam. Dans un premier temps, tu te réfugies dans le déni, parce que connaissant ton pote, il serait venu te gueuler dessus pour te dire à quel point l’homme avec qui tu sors est un tordu. Mais rien, silence radio. Tu ne peux pas croire que les menaces de ton copain aient fonctionné sur le Dunster, c’est insensé. Il est plus tenace d’hab. Qu’est-ce qu’il lui a fait ? Il l’a pas tué au moins ? « Ah, si tu ne lui as pas coupé les couilles, c’est qu’il doit être au moins vivant. Ouf. » répliques-tu aussi froidement que lui en croisant tes jambes. Merde, si t’avais tenu ta langue bien pendue, Liam ne serait pas avec une tronche défigurée à l’heure actuelle. La culpabilité te prend les tripes. Tu tournes ton visage, déçue par Pluton et son impulsivité toujours plus forte. Tu fixes l'horizon à ta gauche tout en écoutant le suédois se justifier. Soudainement, quelques mots soulèvent ton coeur. Tes yeux manquent de sortir de leurs orbites pour rouler sur l'asphalte. T’as bien entendu ou… t’as halluciné ? C’est toi la personne qu’il… Tu ne peux même pas le prononcer, c’est du délire. Ton visage revient à sa position initiale. Tu le bouffes du regard, incapable de réagir sur l’instant. « Tu n'as pas le droit de me dire ça sans le penser » murmures-tu avant de te relever pour aller soulever son visage en berne « Tu ne peux pas quoi ? Tu ne peux pas t’imaginer qu’un autre homme que toi aie envie de me faire l’amour ? Tu ne peux pas t’imaginer que quelqu’un d’autre puisse m’aimer ? C’est ça que t’as essayé de me faire passer comme message ? Détrompe-toi, j'suis bourrée de charme, je n'ai qu'à claquer des doigts pour qu'on s'entiche de moi » Tes doigts continuent de soulever son menton pendant que ton souffle caresse ses lèvres. T'y vas fort, mais c'est peut-être le seul moyen de le faire réagir à un moment donné « T’as fait un sale lapsus ou tu t’es trompé sur les mots ? » Pas question de prendre un risque pour des paroles dites sur un coup de jalousie ou autre. Alors ouais, tu joues à la tortionnaire, mais tu l’as bien mérité.

≈ ≈ ≈
{i think that i found
myself a cheerleader}
crédit/ tumblr ✰ w/pluson

Moi qui étais pourtant bien parti pour avoir un moment mémorable entre cette voiture et le mur avec ma petite amie, c’était vite tombé à l’eau quand elle s’est interrogée sur pourquoi ma main était abimée. Ah, oui. J’avais oublié de préciser ce détail dans nos messages. Mais qu’importe, je m’en fichais pas mal en fait parce que j’assumais totalement ce que j’avais pu faire à ce merdeux de meilleur ami de Louison. Ce connard sans vergogne. Je le détestais, vraiment. Pour ce qu’il avait fait, pour ce qu’il tentait de faire aussi. Depuis quand les meilleurs amis font ça en fait ? Non, j’étais pas d’accord et je lui ai fait savoir. « Qu’il s’estime chanceux » que je répondais à ma petite amie, qui semblait quand même froide malgré le fait qu’elle savait dans quel état ça m’avait foutu d’apprendre ce qui s’était passé entre eux. Et alors que je décryptais son visage totalement déçu et ouais, non, je lui expliquais le pourquoi du comment, même si je restais assez vague. Mais je pensais que le message était passé, faut croire que non. Elle était silencieuse avant de me sortir une phrase qui me surprenait, et me faisait froncer les sourcils. Et oui, je finissais par tilter ce que j’avais bien pu dire et sa réaction se comprenait. Alors je restais silencieux, parce que je savais qu’elle allait continuer à parler et ça ne servait à rien de dire quelque chose maintenant. Elle s’approchait même de moi, soulevant de nouveau mon visage par le menton pour que mon regard plonge dans le sien. Et non, elle ne comprenait vraiment pas mon point de vue et ça m’agaçait à force, parce que si ma meilleure amie venait me forcer à l’embrasser, commençant à me déshabiller, bien sûr qu’elle pèterait un câble elle aussi. « Arrête un peu… » que je grinçais entre mes dents. « C’est pas ça le sujet » C’était pas une question que personne ne pouvait tomber sous son charme ou veuille lui faire l’amour. C’est que là, le mec l’avait forcée à aller dans ce sens et je n’acceptais pas. « Aucun des deux » Parce que ouais, je tombais amoureux d’elle, je sombrais dans le puits de l’amour avec elle et j’étais incapable de remonter à la surface. Enfin, j’en savais trop rien mais à l’heure actuelle, je voulais encore descendre, toujours plus loin. Avec elle. « Je tombe amoureux de toi, et c’est pour ça que je supporte pas le fait qu’il ait pu poser ses sales mains de pervers sur toi, chercher à te… bref, à te forcer à faire des choses, sachant pertinemment que t’es avec moi, en couple, heureuse » Et même si elle aurait été célibataire en fait, j’aurais rien accepté du tout. « Je veux pas que ça se reproduise et j’ai du lui faire comprendre de façon brutale certes, mais nécessaire. Visiblement, les mots ne sont pas son fort à lui » soufflais-je alors, collant mon front au sien. « M’en veux pas s’il te plait… C’était pour toi »

≈ ≈ ≈
{i think that i found
myself a cheerleader}
crédit/ tumblr ✰ w/pluson

Personne n’en est arrivé à ce point pour sauver ta dignité. C’est palpitant. Vraiment. Pluton marque secrètement un point de plus, pire, il plante ses racines dans ton coeur et c’est pour l’instant sur le ton de la colère que tu lui rends. Est-ce qu’il est comme ça avec chacune de ses conquêtes ? Est-ce que cela peut empirer ? Est-ce toi qui a mauvaise influence sur lui ? Parce qu’il se pourrait que tu aies le don de pourrir les gens et de les embarquer dans des relations toxiques… Pluton vient littéralement de produire un raz-de-marée en toi. Tu te sens désemparée et dans ce type de situation, tu te laisses envahir par la provocation qui t’est propre. Son menton soutenu par tes doigts, tu le laisses réagir en remuant ton visage. Ses mâchoires se crispent. T’as faux sur toute la ligne. Il s’ouvre plus clairement et c’est à présent un vrai calvaire pour ne pas étirer tes lèvres en un large sourire. Ce qu’il te déclare est précieux. Tu ne veux pas le lui faire regretter ou soulever sa déclaration pour le taquiner. Malheureusement, tu ne peux plus rester de marbre, c’est impossible. Plus il continue à se livrer, plus ton visage s’illumine. Tes doigts quittent son menton. Tu baisses ta tête et sens son front se plaquer contre le tien. Tu relèves aussitôt ta frimousse pour plonger ton regard dans l’sien. Tes mains viennent chercher les siennes entre vos corps. Tu en caresses le dos de tes pouces, submergée par l’émotion. Tu restes silencieuse, ne sachant pas quels sont les mots les plus appropriés après tout ça. Il t’a cloué le bec, c’est le cas de le dire. « J’me sens nulle à côté de toi » parviens-tu enfin à prononcer tout en effleurant ton nez contre le sien « Pluton, tu ne peux savoir à quel point j’suis heureuse de t’avoir choisi. Je ne t’en veux pas du tout. C’est peut-être horrible, mais j’suis tellement fière de toi. Fière d’avoir opté pour un homme qui me protège et qui me défend au péril de sa vie, j’sais j’abuse, mais laisse moi y croire » Tu souris tout en apportant sa main droite près de ta bouche « Tu es le plus courageux des hommes avec qui j’suis sortie jusque-là. J’suis pas habituée à faire de bons choix tu sais. Depuis plusieurs semaines maintenant, j’ai ton nom bloqué dans ma tête. Il tourne en boucle. Tu m’as ensorcelé et je ne peux plus me passer de toi. J’ai juste peur de t’entraîner dans quelque chose de malsain, c’tout… » Du bout de tes lèvres, tu parsèmes sa peau recouverte d’ecchymoses « Mon amour… » murmures-tu sur un ton de lamentation trahissant forcément ton désir pour lui. Sur le coup de l'excitation, tu le pousses en arrière et l'entraînes à heurter le mur de son dos « Tu peux me répéter que j’suis avec toi, en couple et heureuse ? Juste une fois de plus. Ça sonne tellement bien quand ça sort de ta bouche » Bordel, tu meurs d’envie de lui balancer son combo fatal de cinq mots, seulement, tu crains qu’il te prenne pour acquise ou trop niaise. Un mélange des deux quoi.