Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityGO AWAY, BUT NOT TOO FAR ♠ LOUVE
I LOVE HARVARD
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    GO AWAY, BUT NOT TOO FAR ♠ LOUVE
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    Lien du postMar 2 Jan 2018 - 23:18
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    go away, but not too far
    louve et basile.

     



    Il m'aura fallut trois minutes pour prendre la décision de la suivre. Trois putain de minutes d'un combat mental et silencieux, partagé entre la haine et.. le reste Louve Vanille Perol, qu'est-ce que tu me fais.. Une fois de plus, la parisienne avait fait des siennes mêlant provocations et affrontements, une fois de plus j'étais rentré dans son jeu et une fois de plus, on avait été trop loin. D'abord, on joue et très vite ni l'un ni l'autre n'avons le contrôle sur la suite des événements, un tacle en enchaînant un autre et nos deux caractères fiers et impulsifs n'y sont pas pour rien. Il n'y a pas de juste milieu entre Louve et moi, il n'y en a jamais eu, nous ne faisons pas dans la demie-mesure. C'est tout ou rien et c'est ce qui peut nous amener à des soirées grotesques comme celle là : moi courant après cette pétasse qui venait tout juste de prendre lâchement la fuite, comme elle adore le faire.

    Je la rattrape très vite, titubante et pieds nus, je me doutais qu'elle ne serait pas bien loin. Elle tente en vain de suivre la ligne droite du trottoir, manquant de se casser la gueule tous les trois pas. Je secoue la tête avec un brin de pitié. - Alors ça y est, tu recommences ? Elle ne s'arrête pas. Bordel, ce qu'elle peut être têtue. Je la suis toujours dans la ruelle mal éclairée qui mène à la soirée qu'on venait de quitter. Pas de chance, tu sais je le suis tout autant que toi chérie. Je me contre-fous de son avis, de son égo blessé, de ses envies de liberté. Je ne la laisserais pas rentrer toute seule, la robe à moitié relevée, le mascara dégoulinant avec des vapeurs d'alcool émanant à 3km à la ronde comme pour donner libre accès à tous les connards qui n'hésiteraient pas à en profiter. Sans effort, j'arrive à sa hauteur et attrape son bras en la forçant à se retourner vers moi. - Je te ramène ! Ma voix est tranchante, symptôme de ma colère. Je ne lui laisse pas le choix. Elle a l'air tellement fragile là, tout de suite, à la lueur de l'unique lampadaire défectueux de la rue. Si fragile et pourtant si forte.. cette nana est une vraie tornade. Ma tornade. 

    @louve perol



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    Lien du postMer 3 Jan 2018 - 18:31
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    go away
    balou
    T’as pas réfléchi plus de cinq secondes avant d’attraper tes affaires et te barrer sans un mot de plus, sans un regard en direction de Basile. Il a voulu jouer avec tes nerfs et il a perdu, tu l’as lancé en plan sans aucune crise, sans même tirer la gueule jusque parterre, sans aucune insulte à son égard comme tu le ferais habituellement. Et qu’importe qu’il t’arrive n’importe quoi sur le chemin, t’es prête à marcher toute la nuit durant s’il le faut pour retrouver l’appartement de Marin. Peut-être qu’au fond tu te rends pas vraiment compte du danger de te retrouver seule à cette heure-ci et dans cet été. Ou peut-être que t’en as pas envie, en réalité. Mais ce qui est sûr, c’est que tu t’attendais pas à ce que l’autre abruti te rattrape. Toi qui pensais qu’il resterait à cette soirée pour baiser une par une chacune des meufs présentes, en tentant même un truc avec Ashleigh sans aucun respect pour Denys, tu te dis que tu t’es peut-être trompée. Ou alors, il te la met à l’envers comme il le fait depuis de trop longs mois à ton goût. Et dans ce cas, il le payera cher. Il se bouffera les doigts par jalousie et par possessivité, tu te le promets. Pourtant, quand il te dit que tu recommences, tu l’ignores. Tu continues de tenter de marcher droit, le nez en l’air par fierté, déterminée à ce qu’il te foute la paix. Enfin, jusqu’au moment où il t’attrape les doigts et se fait plus directif. T’aimes ça malgré toi, mais t’en veux pas de son caractère de merde et de sa bipolarité. Y a des fois où t’arrives même à te demander s’il serait pas schizo avec ses dix milliards de personnalités. Alors, les sourcils froncés, tu daignes enfin lui adresser la parole : « Pourquoi ? Je croyais que je valais pas mieux que les autres et pire encore ? Je croyais que t’en avais rien à foutre de ma gueule et de ce qui peut bien m’arriver ? Si tu fais ça pour Marin, fous-moi la paix. » D’un coup sec, t’envoies ton bras en arrière pour tenter de le faire lâcher prise, perdant à moitié l’équilibre au passage et manquant de te ramasser pour la seconde fois de la soirée. T’essayes de te stabiliser à nouveau en inspirant un grand coup au passage ; l’air sévère sur ton visage camoufle tout ce qui se passe au fond de toi. Parce que même s’il se comporte comme un connard avec toi, c’est plus fort que toi. Tu le supportes pas et pour autant tu pourrais pas vivre sans lui à tes côtés. Sans voir sa gueule d’abruti fini. Mais tu perds pas le nord, tu restes dure face à lui comme t’as toujours fait. « Je me suis toujours démerdée par moi-même et c’est pas maintenant que ça va changer, j’ai jamais pu compter sur le sale lâche que t’es. Alors fais-moi plaisir et dégage. » T’es sèche, rentrée dans son jeu un peu malgré toi. Ta fierté te tuera et peut-être qu’un jour tu le perdras pour cette raison. Ou qu’il te perdra pour exactement la même raison. Mais ce soir, tu comptes camper sur ta position et jouer à la forte tête face à lui, qu’importe que t’aies 3 grammes dans chaque œil.
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    Lien du postMer 3 Jan 2018 - 19:22
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    louve et basile.

     



    Forcé d'avouer que j'aurais préféré qu'elle quitte la soirée des Mather en claquant la porte, en brisant des verres, en me giflant. Qu'elle hurle, pleure, m'insulte. Tout plutôt que ça. Nous relation est ponctuée de toutes sortes de sentiments depuis des lustres, souvent dans l'extrême, l'extrême colère, l'extrême désir, l'extrême besoin, l'extrême haine. Mais l'indifférence ? Jamais. C'est pourtant ce qu'elle tente de feindre ce soir, ce qui ne fait qu'accentuer ma rage. Elle me fixe, le visage fermé, les traits amers. Ne fais pas ça Louve. Je suis un homme de principe, jamais je ne lèverai la main sur une femme, même la pire, mais Dieu seul sait combien combien de fois j'ai du réprimer l'envie de lui remettre les idées en place. Son air suffisant m'exaspère, son attitude toute entière m'insupporte et pourtant.. Pourtant tout m'attire. Les femmes peuvent être belles, magnifiques, je suis le premier à ne pas résister bien longtemps devant un corps pulpeux, un généreux cadeau de la nature, mais Louve n'est pas belle. Elle est sublime. Elle a ce truc, ce truc rien à qu'elle que je n'ai jusque ici retrouvé chez aucune autre et ce n'est pas ma faute de l'avoir cherché chez toutes les autres, toutes celles qui sont passés dans mon pieu et dont je n'avais même pas eu envie de retenir le prénom, celles que je me tapais dans le noir pour ne pas voir que ce n'était pas elle, celles dont je forçais leurs parfums à s'évanouir dès que je les avais foutues dehors parce qu'ils n'étaient pas le sien. Bien sûr qu'elle ne le sait pas, personne ne le sait et personne ne le saura jamais. Parce que je suis un enfoiré et que c'est bien plus facile, bien moins risqué de se faire détester.

    « Pourquoi ? Je croyais que je valais pas mieux que les autres et pire encore ? Je croyais que t’en avais rien à foutre de ma gueule et de ce qui peut bien m’arriver ? Si tu fais ça pour Marin, fous-moi la paix. » Ses mots ne manquent pas de me rappeler combien je la déteste ce soir. Est-ce qu'elle est idiote ou trop inconsciente ? Sûrement les deux. - Ce que tu peux être conne Louve ! Elle s'arrache à mon emprise, frôlant de se casser une jambe sur le bitume avant de surenchérir. « Je me suis toujours démerdée par moi-même et c’est pas maintenant que ça va changer, j’ai jamais pu compter sur le sale lâche que t’es. Alors fais-moi plaisir et dégage. » Et voilà, on y est. Elle radote. Mais au moins, elle laisse sortir sa colère et ça, c'est une émotion qu'on connaît. Qu'on connaît trop bien. Je me mords durement la lèvre pour garder le contrôle, parce que je crève d'envie de la laisser planter là, toute seule comme la pauvre fille qu'elle est, de me tirer sans penser à ce qui pourrait lui arriver si elle rentrait seule. Mais j'en suis incapable. Je me bats avec moi-même une fois de plus en me battant avec elle. - J'ai pas envie d'avoir un cadavre sur la conscience ou de lire dans le journal demain qu'une traînée à moitié à poil s'est faite violée aux abords d'une confrérie. Je la regarde de haut en bas avec pitié. - Regarde toi.. Je quitte ma veste, les sourcils froncés et la lui pose sur les épaules. Qu'importe si elle râle. - Tu vas crever de froid avant d'avoir pu trouver un taxi. Je lui tourne le dos et inspire, j'essaie de trouver une issue, une solution. Je passe les mains sur mon visage, me concentrant pour ne pas lui cracher au sien. Je me souviens de ces mots sur Tinder avant d'atterrir à la soirée, de son horrible manie d'essayer de me faire dire des choses. Je me retourne vers elle, je la regarde un moment avant de me décider à parler à nouveau. - Ok, Louve. J'suis un lâche, un connard, un queutard. J'suis le putain de méchant de ton histoire. Mais je l'ai toujours été, depuis le début, depuis la première fois où t'as posé les yeux sur moi y'a des années à Paris. Et c'est pas une faille, c'est pas un délire qu'un psy va pouvoir régler en deux ou trois séances comme tous les pseudos mauvais garçons qui cachent un terrible secret et qui les forcent à se comporter comme des cons. NAN ! J'suis un con sans secret, sans rien derrière. Juste un con. Alors qu'est-ce que tu fous encore là ? Ma voix est plus calme, mais mes mots sont tranchants. Je ne la quitte pas des yeux, il faut qu'elle me réponde.

    @louve perol





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    Lien du postMer 3 Jan 2018 - 21:14
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    Clairement, t’as une dent contre lui ce soir encore plus que d’habitude. Peut-être qu’il n’a toujours été qu’un gros con, qu’un enfoiré avec toutes les meufs qui ont croisé son chemin ; mais pour autant t’as jamais cessé d’espérer. Espérer que tu serais pas comme les autres à ses yeux et qu’il ferait des efforts, au risque de te perdre. Mais faut bien que tu te rendes à l’évidence : il est pas prêt de changer. Pourquoi est-ce que tu devrais, toi, te priver de tout pour lui faire plaisir ? Pour qu’il arrête de traiter comme la dernière des traînées ? Ca fait des mois que t’as vu personne d’autre que lui. Depuis votre première fois, en fait. T’as voulu d’aucun autre mec, parce que tu pensais que ça changerait quelque chose entre vous, que ce serait le début de votre histoire. Ben, faut avouer que tu t’es bien trompée et à l’heure actuelle, t’as un petit regret au fond de toi. Et pourtant. Malgré toutes ses crasses, tout ce manque de respect, t’es toujours là à lui courir après comme une pauvre bouffonne amoureuse. Chose que tu te refuses à lui avouer, et pour cause, il te rirait au nez. Il te prendrait encore plus pour la pauvre conne que t’es. Alors tu préfères t’armer de nerfs, de sarcasme et d’un dos suffisamment large pour tout encaisser, pour continuer de sourire face aux insultes qu’il te balance sans aucune honte. Et ce soir ne fait pas exception à la règle. Mais de ton côté, si. Tu t’es refusée jusqu’à présent de lui lancer une simple insulte pour ne pas le satisfaire à vous gueuler dessus comme des gros porcs. A te voir hors de toi, parce que tu sais qu’il aime ça. Il aime quand tu perds le contrôle et pas pour les bonnes raisons. Pas parce qu’il te rend folle amoureuse, folle d’envie de lui. Non, parce qu’il titille tes nerfs jusqu’à ce que t’aies envie de le buter avec un pieu.

    Tu refuses qu’il te touche, qu’il tienne ton bras comme si tu lui appartenais. Alors tu le fais lâcher prise d’un geste brusque, plein de rage. De toute cette rage que t’as accumulé par sa faute, pour sa gueule de con. « C’est moi la conne ? » que tu souffles sèchement. T’as clairement envie de lui en coller une, à te répéter sans cesse que t’es qu’une conne, qu’une traînée, que tu vaux pas mieux que les autres qu’il se tape sans même retenir leurs noms. Pourtant, le tien, il a jamais eu de peine à le retenir. Il a jamais eu de mal à te courir après comme il l’a fait ce soir alors que tu lui as rien demandé. Tu te serais barrée sans aucun remord et tu serais rentrée chez ton frère pour te glisser dans son lit en son absence, à la recherche d’un peu de réconfort. Mais t’as pas envie de craquer devant lui, il en vaut pas la peine. « Dis plutôt que t’as peur que Colin te tombe dessus et qu’il fasse disparaître ton corps sans vie pour m’avoir laissée rentrer seule dans cet été. » Tu sais très bien que ton frère laisserait pas passer ça, c’est pas Marin. C’est tout le contraire et c’est sans doute pour cette raison exacte qu’il t’insupporte, parce que c’est pas Marin. Et au moment où il dépose sa veste sur tes épaules, tu souffles. Tu profites du moment où il te tourne le dos pour la faire tomber au sol comme un vulgaire chiffon, dégoûtée à l’idée qu’elle puisse empester le parfum de l’une de ses pouffiasses. Puis tu restes là, sans un mot, le visage sans émotion, tu parais bien plus dure que tu ne l’es et c’est tout ce que tu recherches. Tu sais qu’il sait. Qu’il sait qu’il te fait du mal toutes ces fois où il agit comme un sombre crétin. Mais t’es trop fière, encore une fois, pour le lui avouer, pour le lui montrer. Tu t’es renfermée, clairement, et ce sera d’autant plus le cas lorsqu’il aura terminé son monologue. C’est qu’il l’assume pleinement et en est fier en plus, d’être un vrai queutard qui te manque un peu plus de respect chaque jour. « Je suis d’accord avec toi. T’as aucune excuse à ton comportement. Et justement, je fous rien, je te rappelle que je me cassais et que tu m’as couru après comme le gros canard que t’es au fond de toi. » Tu le piques, tu sais que ça lui plaira pas. Mais au fond, faudra bien qu’il se l’avoue un jour ; il est faible avec toi. Jamais il ne t’aurait couru après comme il l’a fait. « C’est bon, t’as fini maintenant ? Je peux me barrer sans que tu me cours après encore une fois ? Je crois que t’es attendu et que t’as mieux à faire que de t’occuper d’une traînée. » que tu balances en faisant un signe du menton vers la direction de la soirée. Il est attendu par ses petites chiennes en chaleur. Et la traînée ira faire ce que bon lui semble sans garde du corps.
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    Lien du postMer 3 Jan 2018 - 22:12
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    louve et basile.

     



    Je me souviens d'elle, de nous sur les toits parisiens quand elle faisait le mur pour m'y rejoindre, prenant garde de ne pas éveiller les soupçons de ses frères, quand notre fierté n'avait pas encore eu le temps de tout faire foirer. Quand je la séduisais, doucement et à l'époque déjà ma manière de l'apprivoiser n'avait rien de comparable à ce que je faisais pour les autres. Elle était déjà à part. L'unique. Je voulais devenir autre chose qu'un connard sans cœur et sans âme, mais ça c'était il y a longtemps. Maintenant, on en est là, à l'autre bout du monde, au beau milieu d'une rue déserte comme des cons qui hésitent entre s'entre-tuer ou ne plus jamais se quitter. Comme des cons.. mais toujours l'un avec l'autre et ça Louve, aucun de tes foutus mensonges ne pourra nous l'enlever.

    « C’est moi la conne ? » Toi, comme les autres. « Dis plutôt que t’as peur que Colin te tombe dessus et qu’il fasse disparaître ton corps sans vie pour m’avoir laissée rentrer seule dans cet été. » Elle essaie de se convaincre elle même plus qu'elle n'essaie de me convaincre moi. Pathétique. Elle sait qui je suis, comment je fonctionne et que je n'ai ni peur de Colin ni de personne d'autre. J'hausse les épaules, presque amusé d’entendre des conneries pareilles. Je suis là. Je l'ai suivi dehors alors que j'aurais aussi bien pu rester avec toutes ces chiennes qui n'attendaient que mon feu vert, je suis là et elle ne comprend toujours pas. Elle continue à me cracher son venin, à jouer inlassablement les rebelles. Je te déteste pour ça et pour tout le reste et je me déteste moi de devoir te faire mal, de devoir à chaque fois un peu plus remuer le couteau dans la plaie déjà béante, mais je ne peux faire que ça. Je ne suis pas apte à faire autre chose quand bien même j'en éprouverai l’envie. Tout ce que tu as là, devant toi Louve, tout ce que je fais, tous mes silences qui en disent pourtant tellement, tout ça c'est le maximum que je puisse faire pour que tu comprennes. S'il te plaît. « C’est bon, t’as fini maintenant ? Je peux me barrer sans que tu me cours après encore une fois ? Je crois que t’es attendu et que t’as mieux à faire que de t’occuper d’une traînée. » Mais elle ne comprend rien et ça ne fait que m’énerver un peu plus à l'écoute de chacune de ses phrases assassines. Elle ne devrait pas jouer à la loi du  plus fort avec moi, elle a perdu d'avance. Je n'en peux plus de l'écouter débiter les mêmes conneries, c'est trop. Je me retourne vers elle, sans aucune expression, vide. - Regarde moi.. Mais elle ne le fait pas, elle continue de marmonner je ne sais quelle débilité encore, enfermée dans sa colère et m'obligeant à me rapprocher d'elle. - Regarde moi j'te dis ! J'ai enfin toute son attention, ou presque. Je ne prendrai pas la peine de lui répondre, on pourrait continuer à se renvoyer la balle, à accuser l'autre d'être le pire des deux encore et encore et encore. Mais ça ne changerait rien. - Tout à l'heure, tu disais que j'avais peur. De quoi tu veux que j'ai peur Louve ? De te dire des trucs, des vrais trucs et d'apprendre après que tu tombes enceinte, que tu ne donnes plus de nouvelles sans aucune raison ou que tu vas bientôt te marier ? Ça, tu l'as déjà fait. J'ai plus peur. Il est grand temps de mettre un terme à ce petit jeu ridicule qui n'en n'est plus un depuis longtemps. - Maintenant dis moi que tu t'en fous, que je ne suis personne, que tu vis mieux sans moi, que je peux retourner là-dedans et finir la soirée avec n'importe laquelle de ces nanas et j'te donnerai ce que tu demandes : j'te foutrai la paix. Mes yeux noirs se plantent dans les siens, comme une lame acérée. Vas-y, dis le.

    @louve perol







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    Lien du postMer 3 Jan 2018 - 22:39
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    Plus les choses avancent, et plus tu souffres. C’est vrai que t’en as rêvé de ce mec, durant des nuits entières, des mois entiers, durant des années. Et aujourd’hui encore, il n’y a que lui pour toi. Il a beau de torturer, te faire du mal à te rendre folle, t’es toujours aussi accro à ce pauvre type. Et tu lui en veux pour ça en priorité. Pour te rendre faible face à lui, pour le contrôle qu’il a sur toi, toute cette emprise qui t’empêche clairement de lui tourner le dos définitivement et de filer à de meilleures occupations, de te trouver une meilleure compagnie. Et pourtant, c’est pas faute de te le répéter ; Willow, elle te le dit souvent que ce type te mérite pas. Au fond, tu te dis que ça doit être vrai mais tu veux pas l’accepter. T’es toujours là à penser qu’il a quelque chose de bien, qu’au fond, c’est un bon type plein de valeurs. Sauf que t’as beau creuser, tu le trouves pas, ce fond. Ce fond dont t’as pourtant besoin ; parce que qu’importe ce que tu peux dire, t’as besoin de preuves, t’as besoin de te sentir spéciale, de sentir que t’as toute l’attention du maître de ton cœur. Et là, c’est tout sauf le cas. Quoique. Quand il te court après comme ça, quand bien même ça peut t’énerver, ça a son importance avec un type comme Basile.

    Tu campes fermement sur tes positions, à lui balancer à la gueule quelques paroles que tu penses même pas parmi d’autres qui sont bien réelles. Toi-même tu risques de commencer à avoir du mal à délier le vrai du faux dans tout ce que tu lui contes. Et quand il te dit de le regarder, tu l’ignores. C’est la meilleure de tes attaques, tu sais que ça le rend dingue. Mais il insiste, le mec, il s’énerve, il se plante devant toi pour t’empêcher de regarder ailleurs. Alors tu le fixes d’un air déterminé, clignant à peine des yeux alors que Monsieur semble vider son sac à son tour. La grossesse, le mariage, l’ignorance ; il reste sur tout ça des mois plus tard. T’as la sensation qu’il a jamais rien compris. Alors tu souffles d’exaspération, les yeux baissés. T’en as marre qu’il ressasse sans cesse le passé, sans cesse tes erreurs alors que tu pourrais bien lui rappeler toutes les fois où tu l’as retrouvé avec d’autres, toutes les fois où il t’a laissée en plan, où tu t’es retrouvée démunie et terriblement seule, où t’étais enfermée chez toi à tourner en rond, les larmes aux yeux. Ces moments où t’aurais eu besoin de lui et uniquement de lui. « Tu m… » t’es coupée dans ton élan quand il te balance de lui dire que t’en as réellement rien à foutre de lui. Et là, tu sais plus ce que tu dois dire. Au risque de le perdre définitivement, est-ce que le jeu en vaut la chandelle ? T’en es pas certaine. Les narines dilatées, les joues chaudes à l’idée de le laisser filer, t’as perdu toutes tes certitudes. Et pourtant, va bien falloir que tu prennes une décision. Est-ce que ce serait pas mieux, au final, de tout laisser tomber ? Tu restes silencieuse, à fuir son regard de peur qu’il y voie toute ton âme. « C’est ce dont t’as envie Basile, pas vrai ? » Lui retourner la question, ta seule réponse possible. T’en as pas envie de tout ça, non. « Alors oui, retournes-y. Je te retiendrai pas. » Mais t’es certaine de connaître sa réponse, certaine qu’il va y retourner sans aucune hésitation. Par énervement et par envie sans doute. T’as fini par relever la tête, par planter ton regard dans le sien à la recherche d’une quelconque once de sentiment refoulés.
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    Lien du postMer 3 Jan 2018 - 23:13
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    louve et basile.

     



    Le temps s'est arrêté. J'oublie Harvard, Boston, Paris. J'oublie les Mather, Marin, les autres nanas. Il n'y a plus que Louve. Il n'y aura toujours eu que Louve. Je suis incapable de le lui dire, alors j'essaie de lui montrer, mais elle ne voit rien et je lui en veux pour ça, même si au fond, je ne peux qu'imaginer à quel point ça doit être éprouvant pour elle. Mais je suis ce que je suis, je le sais, elle le sait. Elle ne peut que composer avec ça.. ou abandonner. Ça aurait été tellement plus facile si on avait réussit à le faire, les occasions n'avaient pas manquées, elles s'étaient même multipliées. On aurait pu tout arrêter à de nombreuses reprises, oublier. Mais nous sommes encore là. Est-ce que ça en vaut la peine ?

    J'espère en silence qu'elle ne le fera pas, qu'elle ne me dira pas d'y retourner, qu'elle saisira une des très rares perches que j'ai pu lui tendre, qu'elle comprendra ce que mes yeux lui crient à défaut de pouvoir laisser les mots sortirent de mes lèvres. « C’est ce dont t’as envie Basile, pas vrai ? » Non. Mais c'est ce que je ferais, inévitablement, pour assouvir toute cette rage, cette frustration que tu causes, comme à chaque fois. J'irais en choisir une, n'importe laquelle dans le seul but d'oublier, de me plonger tête la première dans mes vieux démons. Je ne la rappellerai pas demain, parce que je m'en contre-fous comme du reste, de tout le reste sauf de Toi. Ses yeux soutiennent les miens, elle ne laisse rien transparaître et j'ai du mal à délier le vrai du faux. Je ne vois rien dans son regard, quedal, que du vide. « Alors oui, retournes-y. Je te retiendrai pas. » J'encaisse, impassible, froid. Et pourtant, il faudrait qu'elle me retienne. Maintenant. Parce que plus tard, ce sera trop tard, parce que je serais déjà parti et que plus rien ne pourra freiner la partie la plus sombre de mon âme. J'ai presque l'impression de la supplier du regard et pourtant, rien ne se passe. Je ne faiblis pas, impénétrable. Je reste là, sans rien dire pendant un court moment qui me paraît pourtant durer une éternité. J'attends et je ne sais pas très bien quoi. Qu'elle dise quelque chose, autre chose, n'importe quoi. Mais elle ne le fait pas. - C'est pas ce que je t'ai demandé de me dire. Mes mots résonnent comme une dernière chance, s'en est une. Je sais que ce moment, ce presque rien, ce minuscule moment dans nos vies peut tout faire basculer, d'un côté comme de l'autre. Je lui laisse l'entière responsabilité de "l'après", c'est lâche peut-être, mais c'est aussi ce que je peux faire de plus brave. Pour une fois, une seule fois, la laisser choisir. Elle qui jubilait en m'accusant d'être un canard alors que j'en ai été l'opposé, pathétique révélation de ce qu'elle aurait aimé que je sois. Je ne l'aide pas, je ne suis incapable de l'aider. Je suis Basile. Elle est là, droite devant moi, à moitié bourrée et je lui fous notre histoire dans les bras. Soit elle elle s'y accroche, soit elle la laisse tomber au sol. - Dis le.

    @louve perol




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    Lien du postJeu 4 Jan 2018 - 18:32
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    Et ton regard plongé dans le sien, tu te remémores toutes ces années passées à vous tirer dans les pattes. Toutes ces années où t’as eu l’impression qu’on t’arrachait le cœur à chaque fois que tu l’as vu avec une autre, l’impression qu’on t’empêchait de respirer quand il partait sans regarder derrière lui. T’as envie que ça s’arrête, au fond de toi, même si c’est sans aucun doute l’une des choses qui t’a toujours faite rester. Parce que t’es certaine de ce que tu veux. T’es certaine de le vouloir pour toi, à tout jamais. Déjà gamine tu l’as senti, ce putain d’amour que t’as pour lui. Ce sentiment qui a toujours empêché à d’autres de prendre sa place dans ta tête et dans ton cœur. Tu sais que sans lui, t’as tout sauf envie d’avancer. Tu sais que si ce soir il part sans se retourner, ça va te briser encore une fois et tu t’effondreras dès qu’il aura disparu du paysage. Et pour tout ça, t’as la boule au ventre. La boule au ventre de lui dire de se barrer parce que t’en aurais l’envie. Ce dont t’as envie, c’est le supplier de rester, de pas se barrer, de pas te planter là dans cette ruelle de merde. De pas vous abandonner. Mais t’as cette fierté en toi qui t’empêche d’annoncer les choses clairement. Tu préfères faire mine d’être une forte tête face à lui, tes yeux plantés dans les siens. Et plus il parle, plus ton regard s’exprime pour toi malgré tous les efforts que tu fais pour camoufler ce que tu peux bien ressentir à cet instant précis.

    « Pour pas changer, t’es qu’un lâche. Alors je t’en prie, vas-t-en. T’auras plus à te préoccuper de la sale traînée qui sert de sœur à ton meilleur pote. T’auras plus à avoir pitié. » que tu balances froidement, comme si tu portais aucune importance à son départ. Et pourtant, si seulement il savait. T’as l’espoir au fond de toi qu’il refuse, mais faut bien t’avouer que c’est mal barré. Autant de ton côté que du sien. Parce que vous êtes deux esprits torturés qui sauront jamais s’avouer ce qu’ils peuvent bien vouloir en réalité. Alors vous vous contentez de tourner en rond et de vous aimer dans votre haine. « Mais fais-moi plaisir, joue pas au con avec la prochaine. T’en as suffisamment fait. » Rien ne correspond. Ta voix est modelée par ta gorge nouée, ton regard est plein de supplications. Mais tes mots, eux, sont tout le contraire. Bien sûr que s’il te pose des questions trop intrusives, tu nieras et tu mettras ta gestuelle sur le compte de l’alcool. Pourtant, après tout ça, t’as l’impression d’être claire. Dans ta tête en tout cas ; physiquement, dès lors que tu mets un pied devant l’autre, c’en est bien loin. Mais qu’importe. « Au moins, tu dois avouer que tu commences bien l’année. T’auras plus besoin de me suivre dans l’ombre pour t’assurer que je rentre chez moi sans encombre. T’auras bien plus de temps pour te vider les couilles. » Bien sûr que t’avais fini par le remarquer. T’as eu des doutes au début, avec cette sensation d’être suivie tout juste après ta libération du kidnapping. Tu pensais qu’un type allait te tomber dessus pour te faire on ne sait quoi. Et quand t’as compris que c’était lui, tu t’es contentée de sourire et de faire mine de pas avoir compris son petit manège. Parce que même s’il joue la carte de la fierté à te répéter toute la journée qu’il en a rien à foutre de toi et que t’es exactement comme les autres à ses yeux, t’y crois pas. Parce qu’il veille pas sur elles. Pas comme il le fait avec toi. « Apprends à être plus discret avec la prochaine. » que tu rétorques une dernière fois, ton expression faciale mêlée entre tristesse et arrogance. Et à présent, t’as plus qu’à espérer et à prier tous les Dieux qu’il va pas tourner les talons sans toi.
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    Lien du postJeu 4 Jan 2018 - 21:18
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    louve et basile.

     



    La tournure que prend la soirée prend des airs de dernière séance. Alors, c'est tout ? Tout ça pour ça ? Tout ce qu'on a traversé, supporté depuis des années pour se retrouver là comme deux cons et l'entendre me demander de me tirer et moi qui forcément, n'hésiterait pas. C'est pathétique. Injuste et pathétique, tout comme notre histoire. Et ça défile devant mes yeux, sans que je ne puisse rien faire. Les jours, les semaines, les mois, les années. Son regard, tous ses sourires, les sournois, les joueurs, les sincères et puis ceux qu'elle me réserve juste à moi. Ses cheveux qui tombent en cascade sur ses épaules, sa manie de froncer les sourcils quand elle essaie de se concentrer, sa façon idiote de remplir les tests dans les magasines féminins, son parfum, ses mimiques de gamine pourrie gâtée et celles qui prouvent qu'elle a vécu, qu'elle a subi peut-être plus que vous, peut-être plus que moi. Et puis son rire, celui qui fait s'arrêter la Terre de tourner. Je la connais par cœur, j'ai analysé et observer chacun de ses gestes, passant des heures à la regarder, mais elle n'en sait rien.

    « Pour pas changer, t’es qu’un lâche. Alors je t’en prie, vas-t-en. T’auras plus à te préoccuper de la sale traînée qui sert de sœur à ton meilleur pote. T’auras plus à avoir pitié. » Et elle continue, elle s'enfonce dans sa puérilité pour ne pas avoir à répondre à ma question. Elle fuit. Elle fuit et c'est pourtant moi qu'elle vient de traiter de lâche. Ses yeux se taisent et ses mots m'accablent. - Ça à rien à voir ave.. Elle ne me laisse pas finir, d'ailleurs elle ne me laisse même pas commencer. Elle continue d'asséner ses paroles comme on assène des coups. « Mais fais-moi plaisir, joue pas au con avec la prochaine. T’en as suffisamment fait. » Je réprime un sourire, un point pour moi. Elle vient d'avouer involontairement que je l'ai blessé et donc qu'elle tient à moi, qu'elle tient à nous, à tout ça même si ça ne rime à rien. Mais je le savais déjà. - Y'a pas de prochaine s'il y a pas eu de première. Son regard change, je ne sais plus si c'est l'alcool ou si c'est moi qui embuent ses prunelles. A vrai dire, je m'en fous, pourvu qu'elle ressente les choses, qu'elle les ressente suffisamment pour les laisser sortir et arrêter de jouer à ce jeu débile. « Au moins, tu dois avouer que tu commences bien l’année. T’auras plus besoin de me suivre dans l’ombre pour t’assurer que je rentre chez moi sans encombre. T’auras bien plus de temps pour te vider les couilles. » Je me fige. Elle l'a remarqué. J'avais pourtant essayé d'être le plus discret possible, la suivant de loin, parfois de très loin mais de la suivre quand même. La vérité c'est que je m'en suis voulu de pas avoir été là pour éviter qu'elle se fasse attraper par je ne sais qui et emmener je ne sais où. Nan, je ne m'en suis pas juste voulu, je me suis détesté alors j'avais essayé de rectifier le tir ou en tout cas, de m'assurer que ça n'arrive plus, qu'elle ne soit plus jamais seule, que je n'ai plus jamais à imaginer ce qu'on pourrait lui faire. Et là, c'est elle qui marque un point, parce que si je la connais par cœur, la réciproque est vraie aussi et elle sait forcément que je ne ferai ça pour personne, pour personne sauf pour elle. Je serre les dents et j'encaisse, une nouvelle fois. Je n'ai rien à répondre à ça et je ne veux surtout pas lui donner sa foutue satisfaction alors, je garde le silence, froid, immobile. Je me contente d'enfoncer plus loin encore mon regard dans le sien pour qu'elle comprenne. « Apprends à être plus discret avec la prochaine. » Elle en revient à "la prochaine", décidément Louve, ça t'inquiète, hein ? Et c'est un nouveau point pour moi. - Jt'emmerde Louve ! T'es jamais contente. T'es pas contente quand j'en baise d'autres, t'es pas contente quand je cours après toi comme un con, t'es pas contente quand j'dis rien, t'es pas contente quand j'suis franc. Qu'est-ce que tu veux, putain ? Elle n'a toujours pas répondu, elle n'est pas capable de me dire qu'elle s'en fout, elle esquive, elle crache d'autres conneries pour tenter de s'en sortir comme elle peut. Mais c'est déjà une réponse. Sauf.. sauf que ça ne suffit pas. Elle dit rien et je ne dis rien. On est pas foutus de communiquer, de se dire les choses, les vraies choses. Alors, quoi ? On attend l'année prochaine, cinq ans, dix ans et on voit si on est toujours les mêmes abrutis qui se défoncent verbalement alors qu'on crève d'envie de se jeter l'un sur l'autre ? Sans moi Louve, le jeu est finit. Je rabats mes cartes, je retire mes pions. - Joue toute seule. Je m'abaisse pour ramasser ma veste, prêt à retourner à la soirée et je la regarde une dernière fois, juste pour être sûr, sûr qu'elle est bien consciente de ce qu'elle est en train de faire, des conséquences que ça aura sur elle, sur moi, sur nous.

    @louve perol




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    Lien du postJeu 4 Jan 2018 - 22:45
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    Alors c’est comme ça que doit s’arrêter ton année, en perdant le seul mec dont t’aies toujours été raide dingue ? Ce type pour lequel tu n’as jamais trouvé de remplaçant à la hauteur, aussi beaux et aussi gentils qu’ils ont pu être ? Ca te fout les boules, et si ça tenait qu’à toi sans ta fierté, tu hurlerais là, au beau milieu de cette ruelle et tu l’empêcherais de se barrer. Peut-être même que dans un élan de psychopathie, tu l’enfermerais dans une cave et tu l’enchaînerais pour ne plus le voir avec une autre, pour être certaine qu’il n’appartiendrait qu’à toi. Mais tout ça, t’en es incapable. Qu’importe combien t’as envie de vider ton cœur, de lui dire toutes ces choses que t’as toujours eu envie de lui dire mais dont t’as toujours été incapable par peur. Par peur de sa réaction, de moqueries, de te faire mettre à la porte comme une moins que rien. C’est pas faute pourtant de savoir au fond de toi que t’es pas comme les autres à ses yeux. Mais, tu peux pas. T’es pas certaine d’y arriver un jour. Pas dans l’intégralité en tout cas. Alors que lui, cet été, il s’est livré à toi, au Laos, en partie tout du moins, au détour d’une ruelle étrangement similaire. Et les semaines qui ont suivi auraient presque été parfaites s’il n’était pas retombé dans ses travers. T’as d’ailleurs du mal à comprendre le pourquoi du comment, à croire que t’as fait un pas de travers. Alors est-ce que c’est à toi cette fois de t’ouvrir ? De faire un pas vers lui au risque de te retrouver seule, comme une pauvre conne ?

    T’enchaînes les phrases qui te font toutes un peu plus mal au cœur, à croire que t’apprécies de te torturer toi-même. Et bien sûr que tu fuis la décision qu’il te demande de prendre. T’essayes d’être subtile, de le repousser pour mieux le voir se rapprocher de toi. Mais rien n’y fait, il ne comprend pas et ne veut pas comprendre. Il continue ses pics ; et tu dois avouer que lorsqu’il te dit qu’il n’y aura pas de prochaine car il n’y a pas eu de première, ça te fait mal. Tu le détestes pour savoir autant où te toucher. Et t’as envie de le gifler, de lui refaire le portrait à ce moment-là, de lui déverser toute la colère qui grandit un peu plus en toi chaque seconde et à chacun de ses mots. Mais tu te contiens, chose étrangement inhabituelle. Tu joues la carte du calme, de la froideur, tout ce que tu n’es pas. Car t’es cette meuf aussi brûlante que la braise, dans tous les sens du terme. T’es aussi ravageuse qu’un incendie en pleine forêt, t’as pour habitude de provoquer des dégâts et pas uniquement par tes mots. T’as les coups un peu faciles, en réalité. « Ce que je veux ? » Tu fronces les sourcils, de plus en plus agacée par la situation. « T’as vraiment jamais rien compris Basile. T’es le mec le plus ridicule et pitoyable j’ai croisé ! » Ca y est, vous y êtes. La tension commence à monter au fond de toi. Parce que selon lui, t’es jamais contente. Et tu devrais être contente du fait qu’il couche avec chacune des meufs qu’il croise et qu’il vienne ensuite te courir après. C’est une blague ? Tu tournes subitement la tête de droite à gauche quand il récupère sa veste au sol et se met à repartir dans la direction opposée. « C’est une caméra cachée, c’est ça ? C’est quoi ton putain de problème d’enculé de merde ? » Ton bras se soulève avec au bout des doigts tes talons et, pour accompagner ta faible insulte, t’en arrives à lui balancer tes godasses. « Je vais t’expliquer, espèce de gros con. » que tu balances, furieuse, en te rapprochant brusquement de lui, pratiquement déterminée à lui foutre ton mini poing au centre de sa gueule d’ange. Et à ce moment-là, t’as l’impression de flotter ; tu sens pas la douleur du macadam sous tes pieds nus, ni l’effet de l’alcool qui te faisait jusqu’alors tanguer. Et quand bien même il fait une bonne tête de plus que toi, ta main vient s’éclater contre son torse. Un geste plein de hargne, cette hargne que tu contenais jusqu’à présent en toi. « Tu te rends compte à quel point t’es une merde ? T’oses me reprocher de TE DETESTER pour te taper d’autres nanas alors que cet été t’étais là à chialer parce que je t’ignorais ? Je dois te rappeler ce que tu m’as dit, peut-être ? Sale chien de la casse. » Des choses, il t’en a dites. Et il t’en a prouvées aussi en quittant le Laos sur un coup de tête pour te rejoindre par surprise à Paris, toi seule. « Je t’ai fait quoi pour que t’agisses de nouveau comme un connard ? Vas-y, dis-moi si tu portes tes couilles pour une fois. Ose me mentir encore une fois et je te jure, Basile, que cette fois-ci tu m’auras perdue pour de bon. Et tu pourras voir si tes grosses chiennes en chaleur en valent la peine, si elles te supportent, toi et ton égocentrisme à la con, si elles te connaissent aussi bien que moi et si AU MOINS, elles s’intéressent un minimum à toi autrement que par ta queue et par ton fric ! » Tu ponctues ta phrase d’un énième coup de main sur son torse pour le faire reculer un minimum. Dans tes yeux se mêlent colère et larmes. Quoique pas spécialement incompatibles, des larmes de colère, t’en as connu. Mais qu’importe, cette fois-ci, tu te fais la promesse que s’il s’en va, il t’a perdue à jamais. Et tu supplieras même Willow s’il le faut de ne plus te laisser tomber dans ses bras pour quelques belles paroles et quelques promesses qu’il ne tiendra même jamais.
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