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I LOVE HARVARD
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    GO AWAY, BUT NOT TOO FAR ♠ LOUVE
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    Lien du postJeu 4 Jan - 23:30
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    go away, but not too far
    louve et basile.

     



    Cette torture n'a pas de fin, on se bat à coups de mots, tous plus blessants les uns que l'autres, souvent sans en penser la moitié. Ça ne va donc jamais s'arrêter ? Ces putains de mensonges, ces putains d'espoirs, ces putains de coups. Notre histoire n'était qu'une foutue ligne de pointillés et c'était le plus douloureux, ne jamais savoir ce qui allait arriver ensuite. Monter toujours plus haut pour redescendre toujours plus bas. L’ascendeur de nos vies de merde. La vérité, la vraie, c'est que je n'ai que toi, que tout le reste c'est du vent, du remplissage, des trucs qu'on fait parce qu'on doit les faire, parce que ça se fait. Mais pas toi. Nan, vraiment pas Toi. J'sais plus. J'sais plus si j'ai envie de t'attraper et de t'emmener de force chez moi, qu'on en sorte jamais plus, qu'on reste enfermés là dedans juste toi et moi ou si je veux que tu crèves sur le champs pour que je sois plus jamais obligé de vous affronter, toi et ton regard amoureux qui bouge pas. Ouais, en fait c'est ça. J'veux plus te voir. Plus jamais. Parce que tu me fais trop de mal et parce que j'ai trop besoin de toi et moi, j'veux avoir besoin de personne.

    Tu dis que j'suis pitoyable, tu décris par a+b l'être minable que je suis et t'as la rage. T'as la rage parce que t'es folle de moi, parce que t'adores me détester. Tu m'insultes, tu vides ta hargne. Enfin. Enfin quelque chose sort de ce petits corps fragile. Enfin tu montres un peu d'humanité, de sentiments. Tu me prouves que si j'suis là, si t'es là, si on est là c'est pour une bonne raison. Mais ça suffit pas ou ça ne suffit plus. « C’est une caméra cachée, c’est ça ? C’est quoi ton putain de problème d’enculé de merde ? » Tu me balances dans le dos tes talons à 3000 balles, tu réagis comme une gosse à qui on aurait enlevé son jouet préféré. « Je vais t’expliquer, espèce de gros con. » Et tu t'approches, furieuse, les yeux noirs, consumés de ta colère. T'es là, à quelques centimètres de moi et je dois baisser les yeux pour pouvoir continuer à te regarder en face. Je te laisse faire parce que je sais que t'en as besoin, que t'as besoin de te vider, de sortir tout ce que t'as là, au fond de ton ventre, coincé depuis trop longtemps. Tu laisse ton poing s'écraser contre mon torse et je reste immobile devant toi.
    « Tu te rends compte à quel point t’es une merde ? T’oses me reprocher de TE DETESTER pour te taper d’autres nanas alors que cet été t’étais là à chialer parce que je t’ignorais ? Je dois te rappeler ce que tu m’as dit, peut-être ? Sale chien de la casse. » Mes mâchoires se serrent, mes poings se referment. Tu te fous de ma gueule et moi, j'ai envie de fracasser la tienne. « Je t’ai fait quoi pour que t’agisses de nouveau comme un connard ? Vas-y, dis-moi si tu portes tes couilles pour une fois. Ose me mentir encore une fois et je te jure, Basile, que cette fois-ci tu m’auras perdue pour de bon. Et tu pourras voir si tes grosses chiennes en chaleur en valent la peine, si elles te supportent, toi et ton égocentrisme à la con, si elles te connaissent aussi bien que moi et si AU MOINS, elles s’intéressent un minimum à toi autrement que par ta queue et par ton fric ! » Tu me frappes encore, une fois, deux fois. Tu laisses sortir ta rage, tu la transfère comme tu peux. Je recule d'un pas sous tes assauts, je regarde tes yeux se remplir de larmes, elles ont le goût de la haine autant qu'elles ont le goût de l'amour. - Ça y est, t'as fini ? J'attrape d'un main d'un geste brusque, plus pour te forcer à t'arrêter que pour te dominer. J'essaie de te contenir, de te calmer. Mais t'as été trop loin, encore une fois. - Tu vas arrêter de t'exciter comme une p'tite bourge capricieuse de 12 ans qui veut ce qu'elle a pas, mais qui veut pas de ce qu'elle a ? Parce que ton comportement de p'tite conne, j'en peux plus. J'sature. J'sais même pas ce que j'fous encore ici avec toi. Je laisse tomber ma veste sur le bitume humide et je resserre mon emprise sur son poignet. - Tu veux savoir ce que t'as fait, hein ? T'as rien fait. Justement. Zéro. T'as pas été capable de me faire changer, tout ce que t'as su faire c'est me faire fuir. T'es en train de faire ta crise d'hystérie alors que sans moi t'es rien, t'es quedal. Je relâche sa main, je fais quelques pas et puis finalement, revient vers elle. J'ai envie de crier, de hurler tout ce que t'es, tout ce qu'on est ensemble et surtout, tout ce qu'on est pas. - Tu veux que j'te dise ? J'pense pas à toi une seconde quand je les saute. Je te fais mal, autant que tu me blesse. Et c'est faux. Je pense à toi, tout le temps, à chaque fois. - J'en ai rien à foutre de toi, de ton p'tit cul de traînée, de tes manières, de tous les mecs qui te passent dessus. J'suis dingue de toi. Je plante mes yeux dans les tiens, je veux que tu en crève de douleur, que ce soit aussi insupportable que ce que tu me fais. - Ça m'fait rien. Ça m'fait plus rien. Connerie, ça me tue. Et ça va se terminer comme ça a commencé. Tu as ouvert cette putain de porte et moi, je vais la refermer. La boucle est bouclée.

    @louve perol





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    Lien du postVen 5 Jan - 0:00
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    go away
    balou
    T’en as marre de tout ça, de toute votre comédie. T’en as marre d’être trop attachée à lui, d’être littéralement amoureuse de lui et de pas pouvoir lutter contre ça. Pourtant, c’est pas faute d’avoir essayé, c’est pas faute de lutter chaque jour. Tu t’es souvent posée des questions sur toi, sur lui, sur vous ; et pourtant, à chaque fois, ça a été la même réponse. Sans lui, t’es plus rien, ton monde s’écroule. Et dans tout ça, le plus malheureux, c’est que Marin soit pas au courant. Ô Combien de fois t’aurais voulu courir dans ses bras pour t’y réconforter, lui poser tout un tas de questions pour avoir un coup de main, pour forcer le destin peut-être. Mais tout ça, c’est juste pas possible. Pourtant, c’est le mieux placé pour le connaître. Le mieux placé pour tout savoir de chacun de vous, le mieux placé pour vous dire à quel point vous êtes deux abrutis et que vous êtes en train de vous détruire à vous aimer comme deux tarés. Le mieux placé, surtout, pour arranger les choses et vous apaiser. Et là encore, c’est pas possible. Parce que malgré toutes les années passées à vous tourner autour, vous vous êtes toujours cachés de Marin, comme s’il s’agissait de votre petit secret. Alors qu’au fond, t’es certaine que quand vos regards se croisent, à Basile et toi, ça saute aux yeux. Les sentiments refoulés, l’amour pas assumé, la haine pour mieux se protéger, les insultes en armure ; tout ça, ça crèverait les yeux même à un aveugle. Mais pas à vous. Ou en tout cas, vous refusez de l’admettre. Parce que ça vaut mieux, sans doute ; peut-être de peur de vous voir au plus bas pour une raison externe à vous. Toi, tu supporterais pas de le voir mal à cause de n’importe qui d’autre. Tu serais sans doute prêter à te salir les mains pour le défendre, qu’importe que le mec puisse te soulever du bout de son doigt tellement tu serais minable face à lui.

    Mais là, ce soir encore, vous vous détruisez. T’as tenté de contenir toute la rage, toute la hargne en toi jusqu’au moment où il a osé te reprocher de ne pas être contente pour mille et une raisons. A croire qu’il veut pas comprendre, ce pauvre type, que la seule chose que tu lui demandes, c’est qu’il soit à toi et à toi seule. Et tu serais prête à tout, absolument tout, même partir à l’autre bout du monde dans la nuit pour ne plus avoir à subir cette relation. Au moment où il saisit ton poignet, tes sourcils viennent se froncer de plus belle. « Ca fait que commencer ! » que tu réponds hargneusement à sa première question alors qu’il enchaîne rapidement pour, à son tour, vider son sac et te déverser mille et un nouveaux mensonges. Et à chacun de ses mots, t’as l’impression qu’on te poignarde le cœur un peu plus. Mais ta réaction à tout ça, c’est simplement de monter un peu plus dans l’énervement. Sauf que quand il ponctue sa dernière phrase, après avoir tout encaissé, tu craques. Ta main vient violemment se plaquer contre sa joue avec toute la haine que t’as pu amassé aujourd’hui contre lui. T’as envie de le tuer, de l’étrangler sur place et de prendre son dernier souffle. « Tu t’es tellement fait sucer par des putes que même ton cerveau est parti en lambeaux, pauvre sous-merde que t’es ! » Dans tes yeux, les larmes auraient pu être remplacées par des flammes si seulement ça avait été possible. Si on remplaçait tes yeux par des flingues, il serait mort sur place de vingt-cinq balles entre les deux yeux. Mais puisque rien de ça n’est possible, ta seconde main vient se plaquer sur son autre joue dans un bruit qui résonne dans ta tête comme une détonation. « Dégage. » que tu balances incontrôlablement. « DEGAGE ! » Une seconde fois, sans une once de remord, le poing serré. Pourtant, tu sais qu’au fond de toi, c’est tout le contraire que tu veux. Mais là, tout de suite, c’est la seule chose qui te vient à l’esprit.
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    Lien du postVen 5 Jan - 0:39
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    go away, but not too far
    louve et basile.

     



    J'veux plus t'écouter. J'en peux plus. Je veux que ça se termine. Peu importe comment. J'veux que tu te taises, que plus aucune balle ne puisse sortir de ta bouche. Je te regarde et t'as l'air vulnérable, j'ai envie de te protéger autant que de t'asséner le coup de grâce, mais je suis incapable de faire l'un ou l'autre. J'suis coincé, bloqué au milieu de tous ces sentiments opposés qui se mélangent, s'entremêlent et me crame le cerveau. Tais toi, juste, tais toi.

    « Ca fait que commencer ! » Jusqu'à ce que je te fasse fermer ta gueule, ouais. Tu m'épuises. Je suis persuadé que tout le monde le voit, que ça crève les yeux tout cet amour, cette passion, cette fusion, persuadé que tout le monde sait qu'on s'aime. Tout le monde, sauf nous. Je me lâche à mon tour, vidé, fatigué de tout, fatigué de toi. J'enchaîne les mots, plus durs les uns que les autres et je sais qu'ils vont te toucher, là, en plein cœur et c'est exactement ce que je veux. Je veux que tu souffres, que tu me détestes de tout ton corps, de toute ton âme, parce que si tu continues à me courir après comme tu le fais, à me regarder avec ces yeux qui me rendent dingue, si tu continues à me provoquer, je vais finir par craquer. Je vais finir par te dire tout ce que je pense, toute la vérité ou en tout cas, je vais essayer de le faire, je vais avoir envie de le faire. Je veux pas de ça. Je veux pas te montrer mes faiblesses, parce que la seule que j'ai, c'est toi Louve. Si tu prends conscience de ça, je suis foutu, terminé, je signe mon arrêt de mort. Je te donnerai pas la possibilité de m'atteindre, la possibilité de me tuer comme tu l'as déjà fait avant, je prendrai pas le risque d'être avec toi pour prendre le risque de te voir te tirer un beau jour sans raison, parce que j'en crèverai. Alors, je me protège. Je replace le masque et j'encaisse la gifle que tu me donnes. « Tu t’es tellement fait sucer par des putes que même ton cerveau est parti en lambeaux, pauvre sous-merde que t’es ! » Et puis la deuxième. Peu importe, mets en deux, cinq, dix, ça fera toujours moins mal que d'être là, si près de toi, mais tellement loin. De toute façon, je suis déjà parti. - Va te faire foutre ! Je serre les dents pour ne pas te rendre tes coups et je crie presque en plantant mes yeux droits dans les tiens pour te blesser encore plus : - Tu me files la gerbe, je vais y retourner me faire sucer, ça effacera peut-être le goût dégueulasse que t'as laissé dessus quand tu l'avais dans la bouche. C'est moche, c'est faux, mais c'est plus facile que de te dire que je ne veux que toi. « Dégage. » Je peux pas, je veux pas.  « DEGAGE ! » Tu me bouscules, tu  hurles et j'entends dans tes cris que tu es au bord des larmes. Les sourcils froncés, je recule doucement, j'essaie de retrouver mon souffle, mais j'y arrive pas. Je te regarde, je vois ta poitrine se gonfler et se dégonfler vite, trop vite. Toi aussi, tu le ressens. J'arrive plus à respirer. Je recule encore. Tu ne me dis pas de rester. Tu changes pas d'avis. Tu cours pas vers moi. Tu t'écroules pas. Et je le sais, tu le sais, c'est terminé. La partie est finie. Alors, je me retourne n'en pouvant plus de te regarder et je marche lentement mais sûrement d'où l'on vient, sans ma veste, sans ma Louve et sans mon cœur. Je bascule la tête en arrière pour essayer de trouver un peu d'air, le ciel est noir, comme nos âmes. Et je crois que même les étoiles se foutent de ma gueule. Demi-tour Basile, fin du game.

    @louve perol






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