Il se jouait de toi, de la situation. Tu l'avais cherché il faut l'avouer mais t'étais pas le genre à lui laisser avoir le dernier mot. Pas le genre qui se contente d'un cunnilingus et qui va dormir sur ses deux oreilles. Si tu aimais qu'on te fasse plaisir, tu aimais également faire plaisir à ton partenaire, encore plus quand il s'agit de lui, de Denys. Et son jeu du 'je vais me coucher' c'était parfait pour te pousser au vice. Pas question qu'il te laisse en plan, sur ta faim. T'avais peut être eut un orgasme mais tu voulais plus. Tu en voulais encore, le sentir plus proche, plus en toi. Alors tu le chauffais, jouant à ton tour avec ses nerfs, ses envies, ta main se faufilant dans son caleçon pour y commencer des vas et viens bien appuyés sur son membre. Sensations bien présentes, effets immédiat, tu constatais en plus de la bosse précédente, qu'il était réactif à tes gestes. Ouais, ouais... Pas crédible, encore moins avec l'expression de son visage qui le trahit. Ses pupilles dilatées, son regard coquin et cette impossibilité de faire comme s'il n'éprouve rien à cet instant, ta main en agitation entre ses jambes. Il cède donc, s'avouant vaincu et tu profites bien vite de le faire basculer sur le dos pour à ton tour le satisfaire. Tes lèvres glissant sur son corps, délicatement, sensuellement, finissant la course sur son sexe, bien vite prit en bouche. Tu joues de celles ci contre sa chair, appuyant fermement, faisant tourner ta langue autour de son sexe, des vas et viens contrôlés. Tu y prends ton pieds et savoure les soupirs que tu entends, la crispation de son corps, ou la dureté de son membre qui augmente à chaque accentuation de tes lèvres. Un sourire se dessine sur ton visage quand il affirme ne pas tenir si tu continues. Tenté de le pousser au bord du précipice, tu continues pour deux trois autres mouvements avant de lui rendre sa liberté. Tu veux plus t'as dit. Remontant vers lui, avec son aide, tu redeviens vite la victime, soumise à lui, sous son corps, à sa merci. J'adore quand je te rends fou... C'était un réel plaisir de le mettre dans tous ses états, de lui faire autant d'effets. Si bien qu'il allait tout casser pour attraper un simple préservatif. Rigolant de sa maladresse qui cache peut être de l'alcool mais surtout une envie urgente de te faire l'amour, il était plus rapide pour enfiler le latex et venir en une fois aussi rapide vous unir. Corps cambré, tu gémis, encore une autre fois à cette nouvelle union. Il essaye de se venger, de te punir, en te faisant narguer, ou t'excitant encore plus. Car t'aimes ça, qu'il te rende folle, qu'il veuille avoir le contrôle et qu'il te fasse languir de désir. Les coups de rein s'accentuèrent, plus intenses, plus profonds, plus rapide. Suivant la cadence, l'aidant même de ton bassin pour approfondir chaque mouvements, tu prenais autant plaisir que lui. Tu n'entendis même pas le lit grincer, trop occupé par cet instant charnel et l'assemblage de vos deux corps et intimité. Jusqu'à que tu sentes que le moment arrive, que ça titillait encore plus en bas de ton ventre, entre tes cuisses. Le voir succomber, s'effondrer de plaisir, te fit faire de même. Exténuée, tu relâchais la pression, détendant tes muscles, tes bras le serrant juste autour du cou pour un câlin positif, de fin. Un baiser au creux de son oreille, tu rigoles en l'écoutant. On devrait peut être mettre le matelas au sol directement que tu commentes riant, trouvant ça plus drôle qu'autre chose. C'était bien la preuve qu'entre vous c'était explosif, dans le bon sens du terme. Mais t'es quand même apte sous l'alcool... et CA ça signifiait pas mal. Un baiser sur ses lèvres, tu vins te poser contre lui, apaisé, détendue, relaxé. Tellement que tes yeux se fermèrent dans la foulée, à ses côtés...