enrober le sucre le diable lui-même — Tout est bon à prendre pour fuir, sa table. Le plus possible. Elle s'excuse, pourtant, auprès de son cavalier. Cavalier qui ne se met pas trop dans l'ambiance et elle, elle a besoin de bouger et de se changer les idées. Elle ne compte pas rester à cette table, plus longtemps où sa jalousie la gagne un peu trop facilement. Alors, oui, elle est partout. Un coup, à la table numéro une, où un vert met un bordel pas possible et gâche ce début de soirée, un coup au bar plutôt agréable. Il faut bien l’avouer, le système du je t’embrasse, tu bois est une bonne idée. Pour une fois que les membres de cette maison ont une idée intéressante. Parce que ça peut l’aider, dans son plan. Le plan actuel, le plan de cette soirée. Et un coup sur la piste de danse, où elle échange un autre baiser. Même si c’était agréable, elle ne cherche qu’à provoquer et à faire réagir, une seule personne. La seule personne qui doit poser son regard sur elle. Et c'est tellement frustrant de le voir si indifférent. Nina n'aime pas cette sensation, donc, elle fait n'importe quoi. Un jeu dangereux, un jeu puéril mais tant pis, elle veut se faire remarquer par lui. Elle veut vraiment vivre ce bal. Celui de l'année dernière, son premier à Harvard n'a pas été une réussite. Alors, celui-là, doit être parfait. Parfait.. ça n'en prend pas le chemin. Prendre l’air et croiser des amis. Elle respire, pendant quelques minutes avant de sentir l’air frais sur sa peau nue et de rentrer. Son regard se pose sur les différentes tables. Elle remarque sa meilleure amie, d’une robe plutôt provocante mais celle d’Ashleigh les surpasse toutes. Un sourire amusé se dessine quand elle les voit. La table numéro une est déserte. La plupart des bleus sont au bar, mais ce n’est pas eux qu’elle rejoint, c’est seulement atteindre le comptoir pour prendre un autre verre. Oui, embrasser quelqu’un d’autre mais si elle ne veut pas ? Juste pour cette fois ? Peut-elle boire, en toute tranquillité, juste une fois ? Mais avant, une voix l’interpelle. C’est à moi que vous parlez ? Parce que la personne n’a absolument pas son regard sur elle et que le doute s’installe, pendant quelques secondes.

enrober le sucre le diable lui-même — Non, elle ne compte pas boire, jusqu'à se mettre la tête à l'envers. Parce que ce n'est pas son genre et que depuis son accident, il y a quelques années, elle se le refuse. préférant avoir le contrôle sur elle-même, sur son corps, sur ses gestes, sur ses paroles, sur tout. Même si parfois, c'est bien tentant de se laisser aller. Rien qu'une fois. Pour avoir cette sensation de légèreté. Cette sensation d'être dans un autre monde, d'être loin de cette réalité. D'oublier la journée, la semaine, le mois. Les soucis qui sont les raisons de cet excès. Mais non, elle ne doit pas flancher. Elle sait que c'est l'un de ses ennemis. Mais elle ne se refuse pas un ou deux verres. C'est pourquoi, elle se retrouve, non loin du comptoir, au moment où un inconnu prend la parole. Et le doute s'installe pour savoir si oui ou non, il lui adresse la parole à elle, ou non. Et dans un doute, comme celui-là, elle préfère toujours demander. Dans tout les cas, elle ne perd rien. Elle le détaille de haut en bas, pendant les quelques secondes d'attente. Professeur ou étudiant ? Elle ne saurait le dire mais ce qu'elle remarque, c'est ce bracelet qu'il n'arrête pas de toucher. Rouge. Sa cible pour avoir un verre ? Il est charmant, vraiment mais, son but n'est pas d'embrasser tout les hommes, qui passent. Certes, elle dépasse les limites, ce soir mais qu'elle n'exagère pas trop non plus. J'ai un autre jeu, en cours. qu'elle finit par lâcher d'un sourire en coin. Alors qu'il finit par payer sa consommation, évitant d'embrasser quelqu'un, de l'embrasser elle. Mais elle arque rapidement, un sourcil à ces quelques mots. Pas encore ? Vous comptiez apprendre à me connaître ? Et elle fit signe à la personne, de lui servir un verre de champagne. Qu'est-ce que vous aimeriez savoir ? C'est vrai, elle en joue un peu. Elle a bien besoin de se distraire, ce soir.

enrober le sucre le diable lui-même — Ce système ouvre à quelques avantages mais aussi, à des inconvénients. Il ne faudrait pas qu'elle joue, un peu trop, avec le feu, au point de se brûler les ailes. Parce qu'elle pourrait perdre beaucoup, si elle dépasse les limites. Quoique, les limites sont déjà dépassés.. juste à ne pas creuser un fossé. Même si certaines choses peuvent l'irriter, au cours de la soirée, elle ne va pas nier qu'elle passe un agréable moment. Elle prend plaisir, à ses petits jeux, elle profite de son second bal, qui est bien meilleur que le premier. Il n'y a pas de doute. Vraiment, les bals sont toujours aussi classe et magique, elle aime cette ambiance. Pour le nier ? Elle ne va pas cracher sur cet événement. Sinon, elle ne serait même pas présente. Nul besoin de perdre de temps. Au bar, elle fut intrigué par un jeune homme et ses réponses lui arrachent un sourire. Et quels sont mes critères, selon vous ? Parce que pour le coup, elle fut curieuse. Curieuse de la réponse qu'il peut donner. Son visage est si inconnu mais son apparence ne rentre pas dans la case étudiant. Bien qu'il peut l'être. Il est facile de reprendre ses études, maintenant. Mais, elle le verrait en professeur et encore.. elle en doute fortement. Il veut savoir son jeu, en quoi, il consiste.. mmh. Je ne pense pas que ça vous intéresse. C'est juste un jeu que je dois gagner. Mais gagner quoi, Nina ? Du pouvoir ? Peut être mais ça ne rime plus à rien, cette relation. Le truc, c'est qu'elle prend plaisir et elle ne veut pas que tout ça, se termine. Pourtant, les choses vont se compliquer, si elle ne fait rien et disons, que ce n'est pas le moment pour compliquer. Pas avant les vacances. Non, merci. Et vous ? Je ne dirais pas que vous êtes étudiant.. mais pas non plus, professeur. Il est facile d'y faire le tour... Alors, quoi ? La nostalgie des bals ? qu'elle lâche d'un petit sourire en coin.

enrober le sucre le diable lui-même — Toujours soigner son image, c'est important. Mais, fait-elle réellement attention ? Parce que son dernier acte lui donne une mauvaise image, même dégradante. Ce qu'elle a fait, à ce pauvre président de la Mather House. Pas du jolie, jolie. Peut être que dans le fond, elle se fiche un peu de cette image qu'elle peut donner. Parce qu'il lui arrive de se jeter dans la gueule du loup, sans pour autant réfléchir. C'est vrai qu'il n'y a pas de quoi être fière, pour ce qu'elle a fait, à ce couple mais, elle n'y pense pas, cela lui permet de ne pas avoir une certaine culpabilité. Qu'il soit bon, au lit, vous pouvez le rajouter. dit-elle d'un sourire en coin, jouant sur cette légère provocation. Mais si elle revient sur ses propos. Jeune, oui mais elle ne vise pas non plus, la vingtaine. Populaire, non pas spécialement. Friqué, c'est un plus pour certaines règles d'éducation, aussi. Mais je ne suis pas si difficile. qu'elle rajoute pour ne pas s'y méprendre. Le sujet dérive sur son jeu, son jeu de la soirée. Parce qu'il ne va pas durer, elle le sait.. Parce que la limite est déjà franchie, depuis quelques semaines, déjà. Mais le fait que l'inconnu sollicite une aide rend la chose plus intéressante. Le simple fait de me parler, est déjà un bon début. Qu'elle soit vu, en compagnie d'un homme, qu'elle flirt, etc. C'est déjà un bon début. Elle sait, avec qui, elle terminera sa soirée, de toute manière. C'est à son tour de s'intéresser et loin d'imaginer qu'il puisse être un étudiant.. bien qu'il peut reprendre ses études. Professeur ? Il y en a beaucoup, c'est une grande université mais vraiment, elle l'aurait aperçu, non ? Alors, elle opte pour une troisième option. Pas tous mais quelques uns. Surtout un, c'est vrai mais qu'elle ne s'aventure pas là-dessus. Bien qu'elle est loin de s'imaginer, ce qu'il se cache derrière tout ceci. Chaperon ? Et vous passez, quand même, une bonne soirée ? Parce que passer la soirée, à surveiller, ça ne doit pas être aussi intéressant.. quoique, elle fait presque pareil.

enrober le sucre le diable lui-même — Le simple fait qu'il lui parle, c'est déjà un plus. Qu'il soit remarqué en compagnie d'autres hommes. Parce qu'elle n'a pas forcément l'obligation de les embrasser. Non ça, c'est un plus qu'elle se réserve pour lui faire péter un câble. Mais cela dit, elle n'est pas contre à de nouvelles connaissances. Le bal est une soirée comme une autre, dans un sens et dans une soirée, il arrive de faire des rencontres. Parfois intéressantes, parfois pas du tout. Donc, à voir ce que lui réserve cette conversation. Elle ne révèle pas son plan, parce qu'elle pense que ça n'intéresse pas les autres. C'est juste entre elle et le rouge, pas besoin de spectateur ou même d'un avis. Bien que tout à l'heure, quelqu'un a tenté de la conseiller, sur sa façon de faire mais elle préfère faire la sourde oreille mais surtout, en faire qu'à sa tête. Oh oui, laissez-la faire ses erreurs, tranquille. Elle s'en mordra les doigts, plus tard. Oui, elle ferait mieux de penser aux conséquences, surtout dans un plan pareil. Vos chances avec moi ? qu'elle dit, en balayant son regard et le dévisageant de la tête aux pieds. Non, elle ne se gêne pas, pour ça. Pas le moins du monde. Vous avez un certain charme. Elle ne peut le nier. Oui, il a quelque chose et dans la catégorie des choses interdites. Non.. dit-elle en haussant les épaules. C'est vrai que l'âge ne lui pose pas de souci. Quand il y a cette attirance ou ce feeling qui passe. Le truc, c'est qu'elle n'a pas de genre ou de style particulier. Tu lui plais, tu lui plais. Tu ne lui plais, tu ne lui plais. C'est aussi simple que ça. Pas plus de quarante, je suppose. C'est genre un sondage ? Je ne dois pas être la seule à aimer les plus vieux, vu le nombre des relations entre professeurs et élèves. Même elle, elle y passe et encore, ce n'est pas vraiment une relation. Jasper est une relation du passé qui a finit par devenir professeur, ici. Mais c'est encore mieux, parce qu'elle aime jouer avec les règles. C'est toujours plus excitant, comme expérience. Je pense même que c'est l'expérience à faire, obligatoirement. Voilà qu'elle en dit, davantage.