" Juste un verre. Rien de plus, même si affinité. " Sauf que dans mon énervement de le voir s'intéresser à elle, j'avoue que ma folie devient quelque peu irréelle. Alors je me permets d'en douter … Oses dire que tu ne voudrais pas la toucher ? Bien qu'elle soit mon parfait inverse, j'ai déjà eu le loisir de constater – et ici même d'ailleurs – que le blond ne semble pas vraiment te déranger. Je fulmine dans mon corps tout entier, et m'en prends au pauvre idiot qui vient se perdre jusqu'à notre trio, qui me réponds et clairement intérieurement, me fait péter un plomb. « Ça va désoler, tu aurais pu très bien me parler d'un autre ton ?! » Excuse-moi ? Apparemment, il ne sait pas à qui il s'adresse celui là. Je suis Annalynne Malcolm, bordel, et jusqu'ici je te promets que ça signifie quelque chose. Bien que je ne suis plus l'héritière d'un empire tout entier, je suis la patronne des vices, et tu devrais te méfier, parce que ta Saint Valentin pourrait s'en devenir bien vite écourtée. Mais lorsque je m'apprête à prendre la parole, j'en reste surprise parce que c'est lui qui le fait, à sa manière, avec sa classe naturelle, son dédain justicier et pour le coup, j'en reste glacée. " Tu . Et toi tu t'crois où? Dans un bordel? Avant que la dame ne te parle sur un autre ton, toi, retourne apprendre l'utilisation des pronoms. " J'en suis totalement sciée, tandis que mon regard jongle de l'un à l'autre, que Clay fini son verre, heurte le comptoir, et parvient à presque provoquer un sursaut dans mon être dérangé. Je n'ai pas de mal à lire son visage, à en comprendre les traits, son énervement croissant qu'il tente de tempérer … le souligne d'un ;  " T'as toujours eu le don pour t'attirer les problèmes... " J'en crache un soupir, parce que je ne peux même pas nier. Il est d'ailleurs le plus beau que je n'ai jamais eu. Sauf que ce soir, dans le fond, je n'ai rien fait pour … Enfin ce n'est pas comme si c'était une nouveauté que je peux devenir exécrable quand quelque chose me fait royalement chier. Et bien qu'il ne m'ait rien fait, il est juste tombé au mauvais moment. « Calme toi un peu je n'es pas fait attention à cela, car bon cela n'est pas ma langue maternelle alors cela se peut bien que je me trompe et cela à adonner que c'était ce moment voilà! » Mais de ton explication, t'as l'impression qu'on en a sérieusement quelque chose à faire ? J'en crispe mes mâchoires. Une seconde, deux secondes, de tempérances, pour ne pas voir Clay sortir de ses gongs comme je le sais capable de le faire, pour finalement lui balancer. « Donc, que j't'explique. » Parce qu'apparemment il a besoin de ça. « La fille là bas, si tu lui demandes un verre, elle te servira, si tu laisses le billet qu'il faut. » Un sourire. « Ok ? » Le prendre pour un idiot, jusqu'au bout, malgré que mon humeur ne soit plus autant irritable que précédemment, c'est mon ancien amant que j'observe, toujours avec cette doucereuse rancoeur que je ressens. Je ne devrai pas avoir autant besoin de toi … Cette soirée, je suis à deux doigts de la regretter. Trop complice, je lui glisse « Quoi que ce n'est pas sa langue maternelle ... » alors mon explication, elle est peut-être passée à la trappe, qui sait.   

@Clay Fitz. Cooper @Maverick Horvath

J'ose donc la légèreté, mets volontairement de côté le fait que durant son escapade mexicaine je n'ai pas eu de nouvelles … Je tente d'effacer un brin de haine, puisque même si j'en voulais, il n'était plus dans l'obligation de m'en donner. Parce que cela fait déjà plusieurs mois que nous sommes séparés et qu'il a guérit bien plus vite que moi. Il ne faut pas être stupide pour le deviner, c'est toujours que je suis accrochée, faire bonne figure ne sert pas à grand-chose, dans ma fierté ébranlée je l'aime encore si ce n'est plus qu'avant, c'est d'un … dégoûtant. " Et en parlant de langue, celle de Shakespeare t'a inspirée? " C'est d'abord mon regard qui l'interroge, parce que je ne comprends pas, puisqu'il sait parfaitement que la grande littérature n'est pas de mes passes temps préférés. Loin d'être illettrée, mais c'est une chose qui ne m'attire pas, de beaucoup, j'ai toujours choisit les actes aux mots, ne comprenant pas le pouvoir que les livres peuvent avoir sur certains, mais là n'est pas le sujet. Etrangement, j'entends que c'est une nouvelle fois une énigme signé Cooper et plutôt que d'attendre quelconques explications, je me dis que c'est encore mieux de poser la question ; « De quoi tu par … ? » mais c'était sans penser à ce que l'autre imbécile vienne me couper. « Oui je suis Slovaque cela te dérange que je suis venue ici ! Parfait merci pour le verre je vais le savoir pour une prochaine fois. » Une prochaine fois, t'es trop optimiste toi. D'un roulement de prunelles, mon expression se tourne vers lui, atterrée. Tu n'as pas l'impression que nous sommes occupés ?

Est-ce qu'il est sincèrement en train d'insinuer que ses origines pourraient me déranger ? J'en ai concrètement rien à foutre du pays dans lequel il est né. Encore plus que n'importe quoi d'autre, d'ailleurs, parce que s'il avait assez de jugeote il pourrait remarqué le teint de ma peau et comprendre que je ne suis pas du genre à déterminer l'importance d'une personne à son lieu de naissance. Non, moi, je suis plutôt le style de femme qui juge … au pedigree. Souvent aussi, au porte monnaie. Ou encore à la spiritualité. L'intelligence. Le côté intéressant, mordant. Clay en étant l'exemple parfait. Il est l'inverse et le tout à la fois, celui que personne ne saurait être pour moi. Alors si lui même a un problème avec son appartenance à la Slovaquie, c'est simple, je ne peux rien pour lui. Et c'est bien pour cela que je le glisse dans le lot « emmerdant ». Enfin … lorsqu'il se met à rire sans raison apparente, je penche clairement pour la catégorie « dérangé ». En plus de la Saint valentin me donnant le bourdon fallait que le club attire un demeuré. « T'es à deux doigts de te faire sortir, à ta place, je me calmerai. » Ma patience, elle est extrêmement limitée.   

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