Madisson est une escort, voilà une vilain mot auxquel Athéna doit désormais assimiler sa meilleure amie. Ca la met franchement en colère de savoir ça. Comment avait-elle pu rater ça ? Elle décide d'aller à cette stupide soirée qu'a organisé le club de strip tease. Jamais elle n'aurait penser y mettre les pieds encore moins le soir de la saint valentin mais la soirée des Cabots commence dans quelques heures elle a donc le temps de faire un tour ici pour vérifier que Madisson n'y est pas. Ce serait le combre encore plus qu'elle soit une strip tease. Athéna ne l'embechera jamais de faire son métier, de faire ce qu'elle veut mais ça, elle ne peut pas la laisser faire. Elle arrive dans la salle masque sur le visage et regarde autour d'elle les invités et si Madisson était quelque part.

En route pour aller voir Kyla à l'hôpital – service pédiatrique.. ce que je ne comprenais toujours pas – je demandais au conducteur du taxi de s'arrêter devant le Nirvana afin de récupérer des affaires que j'avais laissé là après une soirée. Non, ce n'était pas une soirée de strip tease à laquelle j'avais participé. Les locaux avaient été loués pour une soirée beaucoup plus calme que cela. Simplement que j'avais laissé un sac et qu'autant passer devant la salle, autant le récupérer. Ayant oublié que c'était une soirée était masquée, je remerciais une jeune femme à l'accueil qui m'en prêta un afin de pouvoir rentrer, en passant par la salle. Élégamment vêtue, je me fondais totalement dans le paysage. Je me dépêchais de prendre mes affaires dans les loges avant de revenir.. et de bousculer une femme (un certain Koala). Mon sac tomba à terre et je me dépêchais de tout remettre dedans : maquillage, vêtements, sous-vêtements, … « Excusez-moi, je ne regardais pas où j'allais » dis-je en douceur avant de croiser son regard et.. Mon sang ne fit qu'un tour. « Athéna.. » murmurais-je, certaine de la reconnaître malgré son masque. Ok et là.. Que devais-je faire ? Au vue de notre dernière discussion par sms, je ne voyais pas de quoi parler. De plus, nous nous voyons de moins en moins et je ne savais même pas quoi lui dire. Lui raconter ma vie ? Pourquoi faire.. ?

Jamais n’avais-tu cru revenir dans ces lieux un jour. C’était un sentiment bien étrange que de pénétrer dans ton lieux de travail d’il y a maintenant trois ans. Tu n’avais jamais cru que tu y retournerais, mais comme quoi, il n’y a que le con qui ne change pas d’avis. Tu étais surtout venue pour Annalynne, pour la soutenir dans cet événement. Tu ne retournerai pas sur scène, et bien que tu reconnaissais plusieurs habitués, avec ta chevelure blonde, ils ne pourraient te reconnaître. Tu venais rejoindre ton ami au bar, la saluant, alors qu’elle t’avoua pensant que tu ne viendrais pas. « J’ai trouvé un baby-sitteuse pour la nuit. Je me suis dis que je pourrais profiter un peu de ma soirée. » Fis-tu avec un petit sourire mesquin. Toi, t’amuser? Oui, c’était un très grand mot. Tu regardais autour de toi, imprégnant chaque petit détail dans ta mémoire. « Ca change, mais c’est joli. J’aime beaucoup. On sent que c’est une nouvelle direction. » Lui répondis-tu alors que tu retirais ta veste pour t’installer au bar, ton endroit de prédilection. Avant qu’Annalynne ne te réponde, elle te quittait pour l’entrée. Il devait y avoir un soucis. Tu restais assise, attendant son retour, pendant que tu lances des regards en sa direction. Cela ne devait pas être facile d’avoir à gérer ce genre d’établissement, surtout la clientèle parfois un peu trop demandante. Un homme arrivait derrière Annalynne, tu ne le connaissais pas, mais tu restais perchée sur ta chaise haute, tes yeux rivés sur la scène. Si tu ne savais pas mieux, tu n’aurais pas hésité à monter sur scène, et t’amuser un peu, mais cette personne-là, ce n’était pas toi, et de loin, tu ne remonterais pas sur scène avant plusieurs années. Celui qui avait accompagné Annalynne jusqu’au bar vient alors t’accoster. Qui était-il? Etait-il l’homme de ses maux? Le père de son fils? « Cela dépend ce que j’en gagne. » T’as jamais joué les filles faciles, et qu’on te propose un verre, c’était assez minable, sachant que tu avais le tien devant tes yeux.

@Clay Fitz. Cooper @Annalynne Malcolm

Je parcours la boite de strip tease mal à l'aise d'être dans un tel endroit. Maxime va me tuer si il me retrouve ici mais peu importe Madisson est plus importante. Même si on s'est engueulées je m'en fiche elle reste elle ... même si d'après ses dires je ne suis plus rien pour elle. Je regarde un peu partout, prends une fille pour elle avant de comprendre que pas du tous, je ne sais plus vraiment où donner de la tête il faut le dire. Je m'en veux et en même temps je me dis que je ne suis pas la seule fautive quand même ? Une fille fait tomber son sac, je ne lui porte d'abord pas d'attention avant de la reconnaitre, elle me regarde et je la regarde sans savoir quoi dire, fière, surement un peu trop pour faire le premier pas et énervée d'avoir eu raison de venir je pense. Oui parce que j'aurais bien trop aimé avoir tord il faut bien le dire, ça aurait été tellement plus simple. Je retire mon masque pour la regardé triste de la voir là et énervée à la fois, énervée et blessée de la situation.

Le plan était pourtant simple et rapide : récupérer mes affaires et repartir. Pourquoi est-ce que cela ne marche pas comme je le voulais ? Après avoir pris mon sac, j'avais pris la direction de la sortie, mais le sort s'acharnant sur moi, je venais de percuter une personne et lâchais mon sac à terre. Tout aurait pu aller bien : je venais de présenter mes excuses et j'avais repris mon bagage. Sauf que le regard que je venais de croiser n'était pas celui d'un ou une inconnue. Des prunelles comme celles-ci n'appartenait qu'à une seule personne. Athéna. J'avais chuchoté son prénom, surprise de la trouver ici et encore mois de tomber sur elle. Comme si je ne pouvais pas bousculer une autre personne étrangère ! Elle retirait son masque et toute la tristesse et la colère que je lisais dans ses yeux m'atteint au plus profond de mon cœur.. Bien que je ne comptais rien laisser paraître. Enlevant le mien aussi, je soutenais son regard sans bouger et sans regarder ailleurs. Je ne me laisserais pas faire. « Ce n'est pas ce que tu crois » dis-je simplement. Je ne travaillais pas ici et je ne pourrais jamais me dénudée devant des personnes vicieuses. Mon travail n'était certes pas glorieux, mais je restais habillée et je gardais un semblant de dignité. « Tu penses réellement que je travaillerais ici ? » demandais-je, sur la défensive tout à coup, alors que je plissais des yeux. Car si elle était ici, ça ne pouvait être que pour ça. Me cherchait-elle dans tous les endroits dépravés de la ville ? Je le prendrais tellement mal si elle pensait que je serais capable d'être strip teaseuse.