Mon réveil est brûtal et surprenant, je crois que j'ai dû tiré une tête choquée quand l'odeur de brûlé est venue à mes narines. Et alors je m'active, j'enfile des baskets et un jean, je reste comme ça, torse poile, pas le temps de m'habiller plus. Je presse Ariana qui est lente, mais lente comme une tortue. Prêt a foncé dans la porte, elle me calme direct avec sa répartie Excuse moi j'ai pas du tout envie de mourir. Oh ça non. Je suis trop jeune, trop beau et séduisant pour mourir aujourd'hui et elle aussi. Visiblement, pendant que je tente de défoncer la porte a coup de pied, elle, elle a une idée et se ramène avec des serviettes de bain Ariana tu crois que c'est l'heure de prendre une douche ? Non mais elle en a des idées. Mais voila qu'elle m'annonce qu'il faut les mettre sous la porte pour bloquer l'air, elle me les balance et je m'exécute, aller, bim sous la porte. Quand c'est fait, je me retourne vers elle Et maintenant on fait quoi ? On saute par la fenêtre ? Je trouverai cette idée très mauvaise ... Mais alors quand à travers la porte qui nous sépare du couloir j'en entends une, Channing qui veut briser une fenêtre, je hurle de l'autre côté après avoir frapper sur la porte pour qu'on m'écoute NOOON ! Pas les fenetres, ça va faire un appel d'air et raviver les flammes ! Ouais les fenêtre c'est en dernier recoure, je préfèrerai éviter de finir en poulet griller perso.

@Ariana Von Liechtenstein @Channing M. Takahashi

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'INCENDIE' :

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'INCENDIE' :

Je me disais que peut-être c'était un signe...La mort venait nous souffler dans le cou comme une garce qui voulait nous voir effrayer face à ce qu'on affrontait. Je tentais de rester fort et surtout avec mon sac de survie que j'avais sur le dos avec mes biens les plus précieux que je possédais à la Eliot House, le reste importait peu vu que j'avais le tout en double au penthouse de Boston. J'avais réussi à me rebrousser un chemin pour aller chercher Willow, elle n'avait pas le droit de périr dans cette incendie, elle avait pas le droit de me faire sa. Je voyais son visage au loin avant qu'une planche tombe devant moi que j'avais réussi à esquiver. Je me faisais bousculer par les autres mais je me rendais devant la porte de sa chambre. ''WILL! Je t'interdis de mourir, je vais te sortir de la mon amour! Je quitte pas la Eliot sans toi.''. Je tentais d'ouvrir sa porte de l'extérieur mais tout semblait verrouiller?! La panique me gagnait et en tentant de ne pas respirer trop de fumée. Je donnais quelques coups dans la porte et pris la chaise pas trop loin: ''Recule Will!''. La porte allait céder sous la pression. Je commençais à me sentir faible mais j'allais tout donner pour sortir d'ici avec Willow.

Kyla ne m’écouta pas quand je lui soufflai pourtant avec conviction que Kali n’était pas là. « Je l’ai vu sortir ce soir, elle n’est pas là je te dis. » répétai-je donc avec agacement avant de voir la brune filer et disparaître dans la fumée faire je ne sais quoi. Darwin était avec elle pour la protéger, il était bien ce type. A aucun moment ça ne faisait un + un dans ma tête à tilter que c’était forcément lui qui l’avait fait entrer ici, et que ce n’était probablement pas pour faire une partie de cartes dans sa chambre… Non je n’y pensais pas, parce que de toute façon je n’avais pas le temps de penser à grand chose, il me fallait trouver une sortie. Hippo débarqua, Nina également. Je voulais garder les deux sœurs près de moi et chercher une issue, mais ces têtes de mules partirent mutuellement jouer les wonderwomans à la recherche d’Ayma pour l’une, Hadès pour l’autre. Hippo se retrouva rapidement entourée de flammes dans sa quête pour trouver sa BF et elle se mit à hurler. Je refusais de rester impuissant et de regarder la demoiselle se faire cramer sous mes yeux, alors, ignorant le danger, j'attrapai l’un des extincteurs accroché au mur. Je le saisis par le percuteur, avançai jusqu’au brasier en me protégeant le visage derrière mes avants bras avant de brandir le tuyau sur le feu comme je pouvais et d’appuyer sur la gâchette. Une mousse blanche sortit alors et étouffa un peu les flammes, juste assez pour que je me faufile jusqu’à ma meilleure amie, saisisse sa main et l’attire dans un coin plus secure. « Tu ne me lâches plus ok ? » Et je l'entrainais ensuite près de Nina et Channing qui semblaient avoir retrouvé Hadès, dont on entendait la voix. « Faut qu’on se tire d’ici… » répétai-je alors. Parce que dans le couloir ça devenait irrespirable.

HJ : C'est pas Sam le pompier, c'est Cole le pompier

@Channing M. Takahashi @Nina B.-Dunford @Kyla Carmichael-Jobs @A. Hades de Belgique-S.

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'INCENDIE' :

IN

Gabrielle, mon amour. Je m'en voulais tellement de lui avoir infligé les demi-sommeils sur le fauteuil instable de l'hopital, l'appréhension, la peine. Elle avait été là tout du long, il a fallut que j'insiste plus d'une fois pour qu'elle ose sortir de ma chambre, aller se changer, prendre l'air, me lâcher un peu. C'était douloureux dans le sens où j'imaginais aisément ce qu'aurait pu me faire la situation en sens inversée. Gabrielle entre la vie et la mort ... j'crois que je serais allé tuer la mort moi-même. J'étais sur mon lit à contempler le mur, mesurant à quel point on pouvait souffrir d'ennui, quand la plus belle apparut derrière la porte qui semblait s'envoler. Aller récupérer des affaires ? D'accord. J'appréhende un peu, ma dernière sortie n'avait pas été des plus sympathiques : les fusils de paintball pointés sur nous par les Mather, le trauma, la crise d'angoisse ... J'ai l'impression qu'une force surnaturelle essaye de me montrer à quel point je suis mieux dans ma bulle, loin, très loin de la réalité. Mais voilà, je n'ai jamais résisté longtemps à Gabrielle et il est vrai que l'air asceptisé me donne une nausée continuelle depuis que j'me suis réveillé. A l'Eliot House, on s'endort. On s'endort, je ne sais pas trop comment. J'crois que c'est la première fois depuis longtemps que j'dors aussi bien, tout mon corps enlacé au sien, comme si enfin, il nous était possible de nous reposer. Et y a ce bruit sourd qui cogne dans mes rêves, il est étrange, il parait si réel. Mes yeux peinent à s'ouvrir, finissent par se laisser faire quand je sens la main de Gabrielle me tirer. Je regarde autour de moi, un peu perdu et ... Putain, mais c'est une blague ! De la fumée, des cris, et ce bruit horrible d'alarme. J'vais pêter les plombs, la panique me gagne sans que je ne puisse la contrôler et pour ne pas en faire pâtir Gabrielle, je me fige instantanément. J'tourne un visage effrayé vers elle : "Ga ... Gabrielle ...". Je me lève péniblement avant d'attraper la béquille qui me sert à me déplacer depuis que je n'utilise plus de fauteuil roulant. Je regarde la fumée sous la porte pendant quelques secondes sans pouvoir bougé, complètement ... tétanisé. Enfin, je réussis à parler avec un calme déconcertant étant donné le livide de mon faciès : "Passe moi tes serviettes et de l'eau, on va bloquer le passage sous la porte". Je panique sans paniquer, c'est ultra troublant, je sens que j'vais péter les plombs comme un ordinateur saturé. Je tourne le visage vers Gabrielle, toujours cette même posture de fantôme effrayant : "Mon coeur .... Des serviettes et de l'eau", avec ce sourire putain de faux, comme si mon esprit essayait de prendre l'ironie du sort comme un jeu.

@Gabrielle.L Ferguson