You can rough me up , Yeah baby you can hurt me too • Denys

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Lien du postMer 7 Sep - 23:51

You can rough me up , Yeah baby you can hurt me too
— Denys

Quand on prend le temps, on peut trouver un peu de chaleur à travers le froid glacial qui c’était posé entre nous. Il avait eu ce temps des confessions, car nous avions eu besoin de le dire, car tôt ou tard ses petits secrets auraient fait surface et sans doute pas de la bonne façon. On avait y déjà gouter et on était rester blesser et apeurée d’avoir tout brisée. Il me trouvait captivante, mais moi c’est notre relation que je trouvais captivante, on ne se posait jamais de questions, on était bien et c’est tout ce qui compte. On peut toujours espérer de ne pas se faire emporter par une autre tempête. Je me suis blotti contre lui, le rassurant en même temps que je n’allais pas m’envoler, non que ta petite fée allait bien rester sur terre, même si elle y avait pensé malgré elle. «Pardon…» Oui pardonne moi de t’avoir fait cette peur inutile, rien qu’à l’idée de peut-être t’avoir fait mal me chavire le cœur. Peut-être que sans doute tu vas trouver que je m’excuse pour rien, mais j’ai la forte impression que je devais le faire. Je réalisais à quel point il avait aussi peur de me perdre. Je relevais ma tête pour le regarder après sa question. Je n’allais pas réclamer de l’alcool, il fallait que j’aide un peu mon foie pour une fois. «Sers moi un baiser. » Je sourie de plus belle, j’ai besoin de ce baiser pour me rassurer pleinement après tout ça, puis tu le sais déjà ça m’a manqué et la dernière fois nous avons été interrompu si brusquement. Maintenant je voulais que l’image de Gabrielle soit effacée complètement de son esprit, elle n’avait plus le droit de venir le hanter pour le moment, c’était mon instant pas le sien.

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Lien du postJeu 8 Sep - 0:53

« T’excuse pas, c’est rien… » soufflai-je en resserrant un peu plus mon étreinte. J’avais eu peur mais à présent qu’elle était dans mes bras, que j’avais vu son sourire renaitre sur ses lèvres, j’étais un peu rassuré. Je me disais que je n’allais pas la perdre, et puis peut être qu’au final, cette discussion nous faisait du bien. Doués qu’on était pour entretenir les mystères, jouant à entretenir le côté énigmatique de notre relation depuis le début, on en avait un peu oublié de se dire les bases. Et après cette discussion, elle en savait un peu plus sur moi, je m’étais dévoilé, mais c’était pour mieux nous rapprocher. J’en avais oublié ma galanterie, avec ce froid polaire qui avait régné durant tout le début de nos explications, et j’avais oublié de lui proposer un verre. Je me rattrapais mais la demoiselle me répondit alors de lui servir un baiser. Un petit rire s’échappa de mes lèvres, croisant son regard, ne me faisant pas prier pour venir capturer sa bouche de la mienne. C’est avec délice que je savourais ce moment, ce contact, mes lèvres pressant les siennes, mes mains glissant pour s’ancrer sur sa taille, de savourer ce baiser, comme si le dernier que nous avions échangé nous avait laissé un goût d’inachevé. Je m’écartais ensuite pour reprendre mon souffle. « Voilà, mademoiselle est servie. Tu en veux un autre ? » proposai-je alors, petit sourire amusé aux lèvres.

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Lien du postJeu 8 Sep - 1:20

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— Denys

Il venait de tout me dire, mais dans mon cas il ne savait pas tout sur moi. Je n’osais pas trop lui dire que cet été j’avais eu un penchant pour les jeunes hommes de la Mather House et de savoir qu’il allait être aussi en vert à la rentrée ce qui me faisait sourire. C’était une coïncidence plutôt marrante que je ne pouvais pas nier. Après les excuses j’avais besoin d’un baiser à nouveau et à peine que je lui avais demandé il me le donnait aussitôt. Il était aussi délicieux que le premier que nous avions échangé près du lac, aussi fous et unique, comme si nous répétions à chaque fois cette expérience. Et comme à chaque fois qu’il s’écartait de moi après une étreinte, je restais sur ma faim et triste de ne pas continuer plus longtemps. «Si tu me le propose si gentiment … » Je ne le faisais pas attendre plus longtemps de mon cotée aussi en glissant ma main habituel au creux de sa nuque pour capturer ses lèvres de nouveau, prolongeant le baiser plus longtemps que le dernier, en allant avec audace chercher sa langue pour la caresser de la mienne avant de lui chuchoter presque silencieusement. «Moi je t’apprécie en Vert.. » Peu importe la maison qu’il choisirait je ne ferais pas une croix sur lui pour autant, car je savais qu’il en ferait sans doute de même pour moi. S’il a envie de rejoindre les fêtards de l’université et de se laisser aller un peu je n’y vois aucun mal, j’ai moi même changer ma route pour cette année.

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Lien du postJeu 8 Sep - 1:43

Je me sentais presque plus léger, à présent qu’elle savait, pour ma nuit avec Hippolyte, pour les sentiments que je nourrissais toujours et malgré moi à l’égard de Gabrielle mon ex, Veïa était désormais au courant et pourtant, ça ne l’empêchait pas de me réclamer un autre baiser. La légèreté, la bonne ambiance, la complicité semblaient e nouveau planer entre nous, j’en oubliais presque que des confessions, la demoiselle en avait peut être elle aussi à me faire, trop occupé que j’étais à l’embrasser. Sa bouche retrouva donc la mienne, sa main glissa dans ma nuque, et nos langues s’amusèrent alors l’un avec celle de l’autre, baiser plus long, plus passionné aussi. La jeune femme me souffla que même sous les couleurs de la MH, elle m’appréciait. Mon sourire s’élargit. « Ca tombe bien alors… » Je fis un pas en arrière, mes mains toujours ancrées sur sa taille l’attirant avec moi pour ensuite la faire tomber sur mon lit, me laissant tomber près d’elle pour ajouter : « En plus ils ont des lits plutôt confortables à la mather house, t’en dis quoi ? » Mes lèvres se perdirent dans son cou un instant avant de lui souffler à l’oreille, avec une certaine curiosité : « Et toi Veïa ? Tu vas être de quelle couleur cette année ? »

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Lien du postJeu 8 Sep - 1:56

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— Denys

J'avais envie d'oublier pour le moment, de ne pas laisser cette ambiance froide plus longtemps dans l'atmosphère. Oui j'avais du mal avec ses confessions, mais j'oubliais très vite avec ses baisers, mais malheureusement je ne regarderais plus jamais ces deux femmes de la même façon. Non je serai plus méfiante malgré moi. Parce que oui je suis attaché à Denys il faut croire, à mon petit Peter Pan même s'il aime bien enchainer les erreurs, au final il me réchauffe toujours un peu le coeur et l'âme. Tu m'empêche de me noyer dans mes pensées et dans ma mélancolie passagère qui est beaucoup trop présente depuis quelques temps. Son sourire s'agrandissait en lui disant que j'acceptais sa couleur avant de m'attirer vers son lit. «Tu as raison ils sont plutôt confortables. Je n'ai aucune raison de me plaindre...» Il venait de me faire chavirer de nouveau avec ses baisers dans mon cou. Je fermais les yeux pour savourer avant qu'il ne me glisse une autre question à mon oreille. «Je vais être rose...sauf que moi je n'aurai pas de chambre là-bas.» Pas que je sois sauvage où quoi que se soit, mais je préfère avoir mon propre appartement. Je crois qu'aussi qu'à un certain moment j'aurai besoin d'une autre atmosphère que celle de la Cabot House. Je l'attire vers moi pour qu'il soit un peu plus près, il faut brûler chaque centimètres.

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Lien du postJeu 8 Sep - 21:54

Prétextant donc vouloir lui faire tester le confort de mon matelas, je l’attirai sur mon lit et elle acquiesça, approuvant mes dires. Et mes lèvres glissèrent alors dans son cou, le parsemant de baisers, la questionnant sur sa couleur à elle. Parce qu’avec tout le remue ménage de l’autre fois, le froid du début de notre discussion, je ne savais rien de sa rentrée, des nouveautés de son côté, et j’avais aussi soif de m’enquérir de tout cela que de la dévorer de baisers… Alors autant faire les deux en même temps. Elle me répondit donc avoir rejoint la Cabot House, mais ne pas y vivre, elle n’y avait pas pris de chambre. « Pourquoi ? » demandai-je aussitôt avant d'ajouter : « Ca veut dire que l’adresse que tu m’as donné au SC est toujours la bonne alors ? » Elle me l'avait donné lors de notre pique nique sur la plage, l'un de nos derniers moments là bas, à Cap Breton, et à l'époque ça avait sonné comme une promesse implicite de continuer à se voir une fois la rentrée faite. Mais, chez elle, est-ce que j’y étais toujours le bienvenu ? Ca, c’était une autre question. « Tu m’inviteras un jour chez toi ? » me risquai-je donc à prononcer alors qu’elle m’attirait un peu plus contre elle, que mon pouls s’accélérait alors que je réalisais que cette proximité entre nous m’avait terriblement manqué.

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Lien du postVen 9 Sep - 0:14

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— Denys

Peut-être que d'accepter de pardonner Denys, de me blottir contre lui ainsi de nouveau en voyant valser toutes ces énergies négatives c'était d'accepter qu'il pouvait me blesser. J'étais vraiment masochiste malgré moi. Je gardais encore une crainte au fond de moi, une peur qui n'était plus du tout au rendez-vous maintenant qu'il avait déposer ses lèvres sur mon cou. Je m'attachais à lui à mes risques et péril. Il voulait savoir pourquoi je n'avais pas de chambre à la cabot . « Parce que j'ai besoin d'être loin parfois et aussi que j'habite avec un ami dans mon appartement. On vie bien ensemble tous les deux je voulais pas le laisser tomber.» Je ne lui avais jamais vraiment parlé de Camilo avant aujourd'hui, mais c'était la pure vérité je n'habitais pas seule, mais il n'était pas aussi agressif qu'hippolyte. « Oui c'est encore la bonne adresse.» Jamais je n'aurais osé lui refiler une mauvaise, j'avais vraiment envie de l'inviter dans univers. « Et si tu venais tout de suite chez moi...» lui dis-je dans un souffle en le gardant contre moi encore si proche. Mon dieu que tu m'as manqué, si nous avions pas été interrompu la dernière fois tout ça aura fini autrement. Nos lèvres se touchaient presque, comment arrive-tu à me donner cet envie constante de toi, ce besoin si important de t'avoir contre moi.

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Lien du postVen 9 Sep - 0:44

Je l’écoutais, entre deux baisers, me répondre et m’expliquer les raisons de son choix : rejoindre une confrérie oui, mais pas pour y vivre. Elle préférait garder ses distances, raison premièrement évoquée et puis deuxième raison : elle vivait avec quelqu’un. La colocation se passait bien, et donc elle n’aurait pas imaginé le lâcher. « Oh… Ok je vois. » Je n’avais pas imaginer que la demoiselle vivait avec quelqu’un, mais après tout, moi même, quelques jours auparavant j’étais également hébergée chez une amie… Sauf que je savais bien que de cohabiter avec quelqu’un, ça impliquait une certaine proximité. Peut être que si on n’avait pas vécu ensemble avant le SC, nous n’aurions pas dérapé le temps d’une nuit Hippolyte et moi. Alors naturellement, je m’imaginais que peut être il régnait la même ambiguïté entre Veïa et le garçon avec qui elle partageait son logement. « Un ami tu dis ? » repris-je donc, l’air de rien, ne voulant pas qu’elle aille s’imaginer que je jouais les jaloux dans un domaine où j’aurais été bien mal placé pour donner des leçons. Et quand ensuite, je la questionnais sur la justesse de l’adresse qu’elle m’avait confié, cherchant à savoir si j’y étais toujours le bienvenu, restant toujours tout proche d’elle sur le lit, elle me prit de cours en m’invitant à m’y rendre sur le champ. « Tout de suite maintenant ? » Mon visage s’approcha un peu plus du sien, pour réduire à néant les quelques millimètres qu’il restait entre nos deux bouches, écrasant mes lèvres à nouveau sur les siennes, doucement, ne m’écartant que pour lui souffler : « Je suis pas sûr d’être capable de bouger de ce lit… » Et pourtant j’avais envie de le découvrir son appart, son univers, son chez elle. Sauf que là, tout contre elle, retrouvant ses lèvres, ses baisers et sa complicité, j’étais juste trop bien…

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Lien du postVen 9 Sep - 2:11

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J'écoutais sa petite réponse, il semblait un peu surpris de savoir que j'habitais avec quelqu'un. Un mince sourire apparaissait sur mes lèvres, parce que oui j'étais proche de Camilo, il m'arrivait même de dormir avec lui parfois quand j'avais besoin d'être rassurée,telle une enfant, mais jamais je n'avais couché avec lui. Nous avions pas ce genre dérapage, nous avions plutôt une amitié fusionnel que certaine personnes n'ont pas la chance d'avoir. Il prononçait une question plutôt étrange en me demandant si c'était bien un ami, comme s'il avait envie de se rassurer. J'aurais pu avoir l'audace de me demander s'il était jaloux, mais je n'avais pas envie qu'il me renvoie la question, parce que je n'allais pas mentir je n'étais pas très à l'aise avec la relation qu'il partageait avec Hippolyte,mais je ne peux pas décider pour lui. Je ne peux pas lui donner de leçons si je ne sais pas faire mieux moi même. « Oui un ami, rien de plus... on couche pas ensemble si tu veux savoir.» Je ne cherchais pas à lui faire de reproches, simplement à être honnête. Je l'invitais à venir tout de suite chez moi. « Oui tout de suite!» Il écrasait ses lèvres doucement sur les miennes réduisant à néant les derniers centimètres qui nous séparaient. Moi aussi j'avais plutôt du mal à bouger, mais s'il avait tant envie je lui avais proposé de suite, il ne pourrait pas dire que je ne l'aurais jamais inviter dans mon univers. «Moi non plus, j'ai trop peur qu'on soit dérangé..» Maintenant que je suis assuré que nous sommes seuls et tranquille, que rien ne peut déranger notre bulle de bonheur je ne veux plus m'envoler. Je ne quitte pas son regard en l'attirant au dessus du moi, comme si je l'invitais à abuser un peu de la magie de sa fée.

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Lien du postVen 9 Sep - 2:28

Quand elle me parla de sa colocation avec un –ami- forcément, toute sorte de scénarios me passèrent par la tête, et à fortiori le même que celui qui nous avait fait déraper Hippo et moi. Alors, malgré moi, la question s’échappa de ma bouche, cherchant à clarifier ce terme vague d’ami, terme sous lequel on pouvait un peu tout englober. Les amis c’était quoi ? Des proches, des connaissances, des collègues… Ca pouvait être un peu tout le monde les amis. Et nous, on était quoi Veïa et moi ? Un peu amis, un peu amants, mais encore un peu des inconnus aussi… Il me restait beaucoup à découvrir sur ma mystérieuse fée. Et la demoiselle clarifia pour moi, comprenant surement les interogations sous entendues par ma question : ami, rien de plus, ils ne couchaient pas ensemble. « Oh, c’était pas ce que… » Si c’était ce que je voulais savoir, et donc je me dus, la fin de la phrase mourant sur mes lèvres… Pris en flag’ de curiosité un peu trop poussée… Mais après tout, moi, j’avais été sincère en lui avouant toute la nature de ma relation avec Hippo, sans lui cacher la partie plus ambiguë de notre lien, alors c’était normal qu’elle se confie également à moi sans filtre au sujet de son coloc non ? Et c’est d’ailleurs dans son monde, son univers, qu’elle m’invitait, sur le champ, maintenant… Mais j’avais juste envie de rester là, de prolonger ce moment, de m’enivrer de ses baisers… Et au final, elle n’avait pas envie de bouger non plus, de risquer d’être dérangé… « Parce que ton coloc nous dérangerait tu crois ? » Il serait du genre à se pointer au mauvais moment lui aussi ? Pourquoi fallait-il que je fasse une fixette sur ce type ? Peut être parce que je savais que ma relation à moi avec mon ancienne hébergeuse était un peu floue… Je chassais ce garçon qui partageait sa vie de mon esprit pour me laisser attirer au dessus d’elle, trouvant de nouveau le chemin de sa bouche, pour reprendre nos baisers avec passion…

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