You can rough me up , Yeah baby you can hurt me too
— Denys  

J'aurais peut-être mieux fait de me taire au sujet de mon coloc, sauf que s'il aurait la surprise de découvrir que je n'étais pas seule dans mon appartement n'était pas un des meilleurs scénario qui soit. Il y a une chose dont j'étais certaine c'est que je ne classais pas Denys dans la même catégorie que Camilo. Parce que Denys c'était quelque chose de magique et de merveilleux. On est deux âmes qui ont des blessures à panser et qui se guérisse mutuellement, mais à travers tout ça il y a plus, quelque chose qui nous empêche de se séparer de l'un et de l'autre. Maladroitement nous apprenons à nous connaitre en gardant toujours en tête que je suis sa fée et qu'il est mon Peter Pan, que mon coeur tambourine un peu plus quand il me prend dans ses bras, que je frissonne à chacun de ses baisers. Il venait de s'y faire prendre en essayant d'être subtile, mais je le voyais bien qu'il voulait en savoir un peu plus et peut-être même qu'il ne s'en rendait même pas compte. Il ne se bat pas contre une personne c'est moi qui se bat contre des formes humaines plus forte que moi. Non il n'aurait pu eu l'intention de nous déranger, mais je n'ai pas envie de perdre ce moment à nouveau, je l'ai déjà perdu une fois, ne répétons pas le même scénario. Je dépose un index sur ses lèvres en guise de réponse. « C'est juste toi et moi maintenant...» Que nous pour s'enlacer et s'embrasser par des baisers toujours plus empressés que les uns et les autres. Je ne voulais pas qu'il y pense comme je ne voulais plus penser à cette blonde trop agressive, parce que c'était ma chance ce soir. Je lui souffle doucement entre deux baisers. « Ne me blesse plus...» J'ai besoin d'être mieux qu'elle, de lui faire oublier son existence. Laisse moi rêver un peu naïvement avant de retomber durement sur terre. Il a encore cette chanson qu'il retourne un jour ou l'autre. Je le presse contre moi en glissant une main sur son torse. Mon Peter Pan...

You can rough me up , Yeah baby you can hurt me too
— Denys  

Et si pour mon plus grand malheur tu étais un simple mirage et que tu allais t'évaporer d'une minute à l'autre. Et si en fait c'est le dernier moment que je vais passer dans tes bras, il ne faut pas bouger d'un millimètre de peur de briser cette bulle de bonheur, ne parlons plus avant que nos mots ne soient source de conflits. Non ramène en été Denys, maintenant que nous sommes loin des marrées, tu es ma bouée à travers la marée et je vais sombrer si je te lâche. Tu es ma bonbonne d'oxygène au creux de l'océan. Je nous laisse dire adieu à toutes ces personnes qui risquerait de nous éloigner en te disant de te concentrer que sur nous deux. Je veux être ta seule source de pensée dans cette minuscule chambre, ce petit nid rien que pour nous deux. Je veux retrouver ton corps une fois de plus parce que même si je connais déjà chaque parcelle j'ai besoin de m'en imprégner une nouvelle fois, comme si j'avais peur de ne plus jamais le sentir. Je te souffle de ne plus abîmé ma pauvre peau de porcelaine, mes ailes invisibles qui me donnent cette apparence féerique. Tu voulais que je te donne la réponse pour le pardon, pendant que tu parcourais mon cou de nouveau te laissant libre cours à ta main sous mon t-shirt. Je me cambrais légèrement soupirant à tes oreilles « Fais moi l'amour Denys...»  C'était la première fois que je lui demandais aussi clairement, même si mon corps l'appelait, même si je couvrais son visage de baiser ne tenant plus. « Encore mieux que les autres fois...» Répare les petits morceaux, je fonds sur tes lèvres une nouvelle fois en te resserrant d'avantage contre moi.

You can rough me up , Yeah baby you can hurt me too
— Denys  

You can rough me up , Yeah baby you can hurt me too
— Denys  

 

You can rough me up , Yeah baby you can hurt me too
— Denys