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I LOVE HARVARD
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    Soirée à la française. ▬ James
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    Lien du postMer 27 Juil 2016 - 0:48
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    Soirée à la française.
    nevajames
    Heureusement qu'il est là pour me rassurer. Honnêtement, s'il m'avait demandé de rentrer à la maison, on serait rentré. Au final, j'avais vu mes amis, j'avais passé un bon début de soirée, et le reste m'importait peu. Surtout que visiblement, certains de mes "amis" n'avaient pas l'air de vouloir arrêter de me chercher, et de chercher James. Je ne voulais simplement pas qu'il lui arrive quoi que ce soit, même si c'était déjà un peu trop tard pour ça puisqu'il était blessé, et surtout, en colère. Et je m'excusais près de lui, parce que je considérais que c'était ma faute. Oui, c'était forcément à cause de moi, puisque sans moi, il ne serait pas blessé. Enfin, il me rassure quelque peu avec ses paroles et je me sens déjà mieux, même si la culpabilité me ronge un peu. Ses caresses me donnent des frissons, et le reste de ses paroles, quand il me parle de faire l'amour.. Je sens directement mon bas-ventre se contracter délicieusement, et je me mords la lèvre en souriant légèrement. « Mhh bébé.. T'as toujours les mots pour me donner le sourire. » dis-je en laissant mes mains griffer son dos par-dessus son haut. Rien qu'avec quelques mots il a réussi à me chauffer. C'est dingue tout de même. Et la chaleur de son corps contre le mien m'embrase tout entier. En réalité, lorsqu'il prononce ce genre de paroles, je suis comme une allumette, et un rien peu me faire craquer. Je suis si faible face à cet homme qui est mien, mais bon dieu que j'aime cette faiblesse.

    Sentant son baiser, j'en profite pour suçoter sa lèvre inférieure de façon suggestive avant de le relâcher en souriant, lui adressant un clin d'oeil. Bordel qu'il est sexy. Mais bien vite, je me mords la lèvre de culpabilité en le voyant passer sa main sous l'eau. Je n'aime pas du tout savoir qu'il est blessé, même s'il s'agit d'une blessure mineure, c'est la même chose pour moi. Je prends sa main pour retourner dans la boîte avec lui, et nous sommes directement abordés par Sera et Aurélie qui lui demandent s'il va bien. Et je fronce les sourcils à l'attitude d'Aurélie, qui se colle presque à MON mec. Je la fusille du regard, je ne pensais pas qu'elle allait autant le coller, oui, il est magnifique. Mais il est surtout mien, et personne n'a le droit de le toucher ainsi. Mon regard noir s'attarde quelques secondes sur elle, puis il se radoucit lorsque je croise les pupilles de mon cher et tendre. Un sourire se pointe sur le bout de mes lèvres, et je hoche la tête, en haussant doucement les épaules, caressant l'intérieur de sa main. « D'accord, trésor. T'es trop mignon. » Je savais qu'il faisait ça surtout pour moi, parce que moi, à sa place, je n'aurais aucune envie de payer une bouteille à des gens comme eux. En fait, je me rends de plus en plus compte que j'ai gagné en maturité, mais qu'eux sont restés dans leur enfance, adolescence, à jouer avec le feu, à se battre pour deux galions, et à draguer comme des ados en chaleur.

    Alors que je pensais rester avec le groupe, James me tire avec lui, et je le suis tranquillement avant de lever un sourcil en le voyant faire. Je me penche vers lui, sourcils froncés. « On avait dit une bouteille.. Pas un tapis rouge ! » Je lui pince la hanche en plissant les yeux pour lui montrer mon mécontentement. Il le savait, que je n'aimais pas qu'on m'offre des choses. Et surtout lui. Je ne veux pas profiter de lui ainsi, je n'aime pas ça. Parce qu'en retour, je ne peux rien lui offrir d'aussi prestigieux. Mais cet homme est borné. Alors, je soupire et en recevant sa claque, je ne peux m'empêcher de rire. Je lui vole un dernier baiser, lui prononce un doux je t'aime et pars ensuite en direction de mes amis. « Eh les gars ! Ben.. Il est où Raph ? » Je les regarde un à un en fronçant les sourcils. Pas que je m'en soucie, mais je veux juste savoir s'il était juste parti pisser ou s'il était parti pour de bon, ce qui me soulagerait énormément. « Laisse tomber Raph, c'est un connard. » Me dit Jay en haussant les épaules. Je hoche la tête en soupirant, puis leur dit qu'on doit aller au coin V.I.P. puisque James les a invité. Ils ont l'air de se réjouir, mais je perçois quelque chose de mauvais dans le rictus d'Aurélie.. Je ne saurais dire pourquoi. Mais ça ne m'inquiète pas plus que ça, ça doit être la lumière. « Nev ! Raph est parti fumer dehors, il a dit qu'il t'attendait, pour s'excuser ou un truc dans le genre. » me glisse Aurélie en passant à côté de moi. Un truc dans le genre, sincèrement, ça me dit rien qui vaille. Mais poussé par le désir de le voir s'excuser, je n'attends pas en me disant que ça ne durera que quelques secondes, minutes tout au plus. Alors, je sors de la boîte en bousculant les gens.

    L'air est frais, ça fait du bien. C'est calme, dehors. On n'entend seulement les boum boums de la musique à l'intérieur, de façon sourde. En prenant une cigarette que j'allume directement, je soupire doucement, regardant aux alentours. Et je vois Raph, dos à moi un peu plus loin. Je m'approche pour me placer à côté de lui, il me remarque, mais ne bouge pas. Je laisse alors quelques secondes de silence planer avant de prendre la parole. « Depuis quand tu t'excuses ? J'te connaissais pas co- » Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il se retourne violemment vers moi et me prends par le T-shirt. Je lâche alors ma cigarette, tout va trop vite pour que je comprenne quelque chose, et je suis de nouveau tétanisé. Et lui, il me plaque contre le premier mur qui vient, assez violemment, si bien que je grimace lorsque ma tête heurte le mur. Il ricane, de façon mauvaise, je fronce les sourcils en tenant ses poignets, essayant de m'en défaire, mais rien n'y fait. Il a vraiment une poigne de fer, cet enfoiré. « Ouais tu sais que j'suis pas du genre à m'excuser sale petit emmerdeur ! T'croyais quoi hein ? T'croyais que t'allais revenir et faire comme si d'rien n'était ? Comme si t'étais jamais parti, hein ? T'croyais qu'tu pouvais revenir et reprendre ta petite place de leader dans le groupe ? Espèce d'enculé. T'as trop changé pour que j'te respecte de nouveau, p'tite ordure. » Je ne comprends absolument rien de ce qu'il me dit. Leader ? Je suis complètement paumé et il me secoue, j'enfonce avec panique mes ongles dans sa peau en lui ordonnant de me lâcher. « Crève, tarlouze. T'sais pas qui j'suis. T'sais pas d'quoi j'suis capable. Mais t'as d'la chance. J'vais t'montrer, et ton pauvre petit copain pourra même pas être là pour te défendre. » murmure-t-il entre ses dents, avant de, sans attendre, balancer son poing en pleine figure. Dans mon visage. Bordel. James. Et j'essaie de gueuler mais je n'y arrive pas. Même s'il y a peu de chances qu'il m'entende, il fallait que j'essaie, et je n'y arrivais même pas. Je voulais qu'il revienne. Je veux seulement qu'il revienne.
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    Lien du postMer 27 Juil 2016 - 2:01
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    Soirée à la française
    Nevada & James
    En quittant du regard la silhouette de mon petit-ami, je reprend mon attention sur la serveuse qui me laisse reprendre ma carte de crédit, en inscrivant mon nom et mon prénom sur une liste où était designer la salle de V.I.P, intérieurement, je ne désirais pas offrir cela aux gens qui entourent Nevada. À mes yeux, ils sont bien plus mauvais qu'il ne pourrait le croire. En tapant du pied, d'un air impatient, je les attendais sagement en me dirigeant vers la salle qui était finalement encerclée par deux sécurités, et quelques canapés. Franchement, rien de spécial, rien qui soulignait le fait d'être dans un coin privilégié, à part les canapés. Alors que je voyais Jay approcher, et Sera suivre, je haussais un sourcil par l'absence d'Aurélie, Raph, et Nevada. Ils sont où ? Je me disais que Raph était parti, et que Nevada a voulu parler avec Aurélie concernant son comportement qui était réellement désagréable. Je n'aimais pas qu'on me drague, pas de cette manière, et surtout venant d'une amie de mon partenaire. Ma main passait sur mon visage, et dans un faible soupire, la serveuse venait à notre rencontre, en posant la bouteille sur la table et les verres autour. Je n'ai pas envie de boire, j'ai juste envie de voir Nevada, et là, ça commence à m'inquiéter. Cela faisait à peine quelques minutes que je n'avais plus aucun signe de lui, et que personne ne me demande une seule information lui concernant. Bordel de merde, t'es où Nevi.

    Lorsqu'Aurélie vient s'installer à mes côtés, je fus surpris de ne pas voir Nevada derrière elle. Merde. Je le sens mal, cette sensation est en train de me bouffer de l'intérieur. Silencieux, je tourne mon regard vers elle, qui me détaille sous ces longs cils. Elle colle sa phalange contre ma joue, et putain, j'ai envie de vomir. Elle pue l'alcool, la clope. J'ai pensé qu'elle était la plus naturelle, la moins provocante, surtout en aillant rencontrer Sera qui elle, ne se cache absolument pas. Alors qu'elle glisse ses doigts sur ma joue creuse, je viens subitement lui empoigner le poignet en la fusillant du regard. < À quoi tu joues ? > Ma main se serre fort, mon regard devient noir. J'ai horreur de ce genre de contact, même à l'époque, je n'autorisais personne à s'accoler de cette manière, sans que je lui autorise. Son visage devient bien trop proche, sa bouche frôle mon oreille, et je me fais violence pour ne pas céder aux nerfs qui menacent de sortir. Calme-toi, elle veut juste te parler. Respect là, pour Nevada. " Oh, mais maintenant, tu es tout seul.. Si tu veux, on peut aller aux toilettes.. Tu sais.. " Je me recule, je l'observe. Et son regard dit tout, il y a une merde, il y a quelque chose. Nevada putain, tu es où ?! En entourant sa mâchoire, je prends le risque de la faire taire en enfonçant mon regard dans ses pupilles dilatés. < C'est quoi ton putain de problème ? Il est où Nevada ?! > Elle ne dit rien, elle ricane, et j'entends Jay derrière moi, qui pose sa main sur mon épaule.

    Je me tourne jusqu'à lui, et je me lève du canapé que j'étais précédemment assis. " oh oh ! Je veux rien mec. Aurélie, il est où Nevada ? " Je vais la démonter, mes nerfs sont au bord de l'explosion. Je me mords la lèvre inférieure en pinçant le creux de mon nez, tout en l'entendant hausser les épaules, prenant un verre d'une de ces phalanges. " Oh.. Mais il est avec Raph, ils doivent être en train de tripoter.. " Ma main m'échappe, j'entoure sa gorge, et sans même laisser le temps, je traverse la foule, je percute des gens, mais je la tiens, elle s'étouffe, je le sens sous mes doigts. Mais je m'en fous tellement. Au moment où je traverse la salle, les sécurités me font lâcher l'étreinte, et je grogne entre mes dents, je crache sous cette sensation qui circule en moi. La rage, la haine. < Elle est avec moi. N'est-ce pas chérie ?! > Mon corps s'approche d'elle, ma main empoigne sa tignasse qui s'échoue sur la longueur de sa colonne vertébrale. Et elle acquise, les larmes aux bords des yeux. Je vais te tuer salope. Alors qu'ils me lâchent enfin, je pousse cette salope devant moi, pour qu'elle me montrer l'endroit où ils pourraient être. < T'es vraiment une salope. S'il est arrivé quelque chose à Neva.. > Mon regard se fixe. Mon sang me monte à la tête, et je loupe un battement. Je vois la scène.. Je suis le premier spectateur de ce carnage.

    Je ne vois plus rien, les lueurs ont prisonniers mes pupilles clairs, je ne contrôle plus rien, je suis sous l'influence de cette rage qui anime mon corps. Comme un robot, je cours jusqu'à eux. J'empoigne les cheveux de Raphael, et mon regard survole Nevada, qui lui, saigne au niveau du nez. Il a pris des coups.. Mon Dieu.. Je ne parle pas, je percute à l'aide de mon pied ces genoux pour le foutre couché sur le sol, et sans qu'il aille le temps de réaliser qui était là, je me pose sur son bassin, je le tiens entre mes jambes, et je le secoue, je fais cogner son crâne contre le béton, mes mains partent dans tous les sens en cognant sur son visage jusqu'à sentir quelques os craqués sous la force que j'utilise. Je suis absorbé par la vengeance, la soif de me battre, cette soif qui n'a jamais été réellement assouvie. En tirant sur les pointes de ces cheveux, je fais encore abattre son crâne ensanglanté contre le béton. Il me rend des coups, ces mains griffent mon dos, il arrive à planter ces ongles dans ma nuque au point d'y faire des trous. Mais je n'y prête guère attention, je le manipule à ma guise, je démonte son visage à plusieurs coups assurés, et des insultes sifflent en dehors de mes dents. Personne, personne n'a le droit de toucher la personne que j'aime.

    Au moment où je vois ces bras longés son corps, son crâne tâché de son propre sang, je n'arrive toujours pas à réaliser les choses. Mais au moment où je pensais que c'était fini, je sens ces mains entourer ma gorge, m'étrangler jusqu'à que je suffoque sous cette pression. Au même moment, il change de position, on roule, et je suis aveuglé, j'ai du sang partout, sur le visage, sur la gorge, sur l'intégralité de mon anatomie. Alors qu'il me renvoi des coups, mes jambes réussissent tant bien que mal à s'entourer autour de la taille de Raph, par je ne sais quel miracle il a relâché ma gorge, et je peux reprendre l'air, j'envoie de l'air à mes poumons, toujours aveuglé par la haine et ce désir de le tuer. Je sais comment je suis durant ce genre de moment, je n'entends plus rien, plus personne ne peut me toucher. D'une main, je lui donne un coup, qui lui fait s'échouer sur le côté, et je reprends les reines, je l'étouffe, je l'étrangle, il se débat comme il peut, il pleure, je le vois pleurer sous tout le sang qui tâche son visage. < Je vais te tuer.. Fils de pute.. > J'entends à peine les cries de Aurélie arrivé à mes oreilles, elle hurle, mon prénom, elle hurle celui de Nevada. Je sais que je risque ma vie, mon emploi, mon futur pour cet homme. C'est à cause de lui, rien que lui. Il est la cause de cette crise. J'avais oublié de côté. Et là, tout me revient en tête. Je suis envahie par la vengeance, la haine, l'envie d'anéantir ce type que je tiens entre mes doigts. Il me supplie, et je lui crache dessus. Je ne vois plus rien, je suis essoufflé. Il est inconscient. Et mon esprit l'est également.
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    Lien du postMer 27 Juil 2016 - 3:29
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    Soirée à la française.
    nevajames
    Tout est allé si vite, je n'ai rien compris. Je n'ai pas eu le temps de comprendre, de me poser les bonnes questions. Pourtant, je n'avais pas fait grand chose de mal, si ? Je n'avais rien provoqué. Je n'avais pas joué au con, pour une fois, je sais que ces coups n'étaient pas mérités; Mais je les encaissais. Comme d'habitude, j'encaisse, je ne dis rien. Seul quelques gémissements sortent de ma bouche, involontairement. Et mes pensées sont dirigées vers la seule personne qui m'est chère, le plus précieux, James. Je n'avais pas voulu tout ça. J'avais juste voulu m'amuser un peu, revoir des anciens amis, se rappeler de nos conneries passées, déconner, comme avant. Peut-être que oui, j'avais espéré que tout redevienne comme avant l'espace d'une soirée. Mais je m'étais lourdement voilé la face. Les gens changent, comme je l'ai dit à mon bourreau tout à l'heure, mais je ne pensais pas qu'il avait changé à ce point. Qu'il était devenu quelqu'un de méprisable, d'horrible, sans coeur. Je ne sais pas quelle mouche l'a piqué de me parler ainsi, ni même de m'attirer ici pour me frapper ensuite, et Aurélie.. Elle me déçoit elle aussi. Je ne comprends pas, je ne comprends plus rien. Ce voyage, il n'était pas censé être une catastrophe. Il était censé être mieux que ça. Je ne comprends plus rien. La seule chose que je comprends, c'est ce que mes yeux perçoivent et envoient à mon cerveau, James se tenait là. Il se tenait là, il avançait vers moi. « James.. »

    Soudain, Raph me lâche. Et je retombe au sol en grimaçant dans un couinement d'enfant blessé. Mais je n'ai même pas le temps de ressentir la douleur dans mon visage, mes yeux suivaient James à la trace, ils le regardaient le frapper, s'acharner sur lui, de plusieurs coups, à plusieurs reprises. Il l'a bloqué, et je suis encore une fois tétanisé. Sous le choc. Je ne respire presque plus, mes yeux sont écarquillés, je le regarde avec stupéfaction, avec peur. Je n'ai pas peur de lui. Jamais je n'aurais peur de lui. Mais cette situation me fait peur. Tout ça, tout ce sang, cette haine, cette colère me fait peur. Et tout ça, c'est à cause de moi. Cette violence, c'est de ma faute. Je n'aurais pas dû sortir. Je n'aurais pas dû, j'aurais simplement dû rejoindre James et passer le restant de ma soirée avec lui. J'avais simplement espéré que l'on aurait pu reprendre le court d'une soirée un peu plus belle, un peu moins tendue. Mais je m'étais trompé. Lourdement. Et je m'en voulais. Tout comme je savais qu'il allait m'en vouloir. Mes intentions étaient bonnes, mais je n'ai pas eu ce réflexe de fuir, de ne pas en tenir compte. Et je me sens horriblement mal de le voir s'acharner ainsi sur lui, parce que c'est lui qui frappe, c'est lui qui trinque, et qui va être blessé. Je me déteste de lui faire subir une telle chose. Le pire dans tout ça, c'est que je le vois s'acharner, et je n'arrive même pas à bouger. Je me sens tellement mal, j'ai tellement honte. D'avoir trop peur pour bouger. Pour réaliser ce qui est en train de se dérouler sous mes pauvres yeux.

    Mais d'un coup, je sursaute. James avait arrêté de le frapper, il avait cessé tout mouvement, au-dessus du corps de Raphaël, mais ce dernier venait de l'attraper à la gorge, et j'en avais sursauté. Et je me réveille enfin. Il le touche, il l'étrangle, et dans mon corps, mon sang ne fait qu'un tour. Je hurle, je hurle à m'en casser la voix, il était en train de lui faire du mal et mon corps ne le supportait pas. Je ne le supportais pas, je ne supportais juste pas de le voir souffrir ainsi. Mes yeux s'embrument, j'ai du mal à voir autour de moi clairement, je dois cligner plusieurs fois des yeux pour que ma vue se dégage enfin. Et je me jette presque sur eux, je me fiche complètement de mes blessures. Raph l'a lâché, et James a repris le dessus. Il continue de le rouer de coups, et moi, je suis là, à côté, en le suppliant d'arrêter. De stopper cette violence. « James ! Arrête ! Ca suffit maintenant, il en a eu assez, c'est bon, arrête.. J't'en supplie.. Arrête, James, s'te plaît ! ET FERME TA PUTAIN DE GUEULE, TOI ! » La dernière phrase hurlée à l'attention d'Aurélie qui n'arrête pas de hurler comme une truie. Putain, je l'aurais tué, elle. Le corps tremblant, de rage, de peur, de tristesse mélangés, j'essuie rageusement mes larmes qui ne cessent de couler le long de mon visage, et je tente encore d'arrêter James. Mais il ne m'écoute pas, il est comme déconnecté, il ne fait attention à rien d'autre qu'au visage ensanglanté de Raphaël. On aurait dit qu'il est dans une sorte de transe de laquelle personne ne peut le faire sortir. Je n'aime pas le voir ainsi, et je me déteste davantage de l'avoir fait devenir comme ça. Je me haïs, je me maudis, je n'arrive plus à penser tellement je me déteste.

    Dans un accès de courage, je prend son visage entre mes mains, et de ma toute petite force je l'oblige à me regarder, dans une poussée d'adrénaline. Mes yeux sondent son âme à la recherche d'un James plus calme, qu'il retrouve le contrôle de lui-même, qu'il arrive à voir ce qui l'entoure. Je le supplie du regard, mais aussi de mes mots. « Arrête, s'il te plaît, James.. James. Calme toi. Reviens bébé, respire. Et arrête.  Je t'en supplie, je ferais tout ce que tu veux mais arrête.. Arrête, calme toi.. » J'essaie de rester calme, moi aussi, mais mon corps est secoué par la panique, et ma voix le trahit bien en tremblant. Mes pouces caressent ses joues, je retiens quelques hoquets de sanglots, mais jamais je ne lâche son regard. Il semblait enfin se calmer, reprendre ses esprits, en tout cas il ne frappait plus et j'en étais quelque part soulagé. Pas pour Raph, parce que sincèrement, pas que je ne l'aime pas, mais s'il était imbibé d'essence et qu'il appelait à l'aide, je m'en grillerais une. C'était surtout pour lui, pour James. Pour qu'il reprenne ses esprits, pour qu'il stoppe son accès de violence, qu'il respire et qu'il ne fasse pas de bêtise par ma faute, même si c'était déjà trop tard pour ça. J'étais certain que Raph ne dirait rien à personne de cette dérouillée qu'il venait de prendre, parce qu'il l'avait bien cherché. Mais je ne voulais pas que James soit mis en danger par une quelconque manière. A cause de moi. Tous ces risques qu'il venait de prendre pour me défendre.. Ce n'était pas ce que je voulais. Je sais qu'il va m'en vouloir, et je le comprends, parce que je m'en veux aussi, mais j'espère seulement qu'il puisse me pardonner un jour.
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    Lien du postMer 27 Juil 2016 - 22:44
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    Soirée à la française
    Nevada & James
    Mon corps est secoué, je ne sens plus mes mains. Elles sont pleines de sang. Mon regard lui, est hypnotisé par cette scène gravée dans ma mémoire. J'ai battu un homme, comme si ma seule intention était de le tuer. Au moment où je sens des mains s'approprier de mon visage, j'eus un réflexe de reculer, mais à la vue de Nevada, pleurant à chaudes larmes, suppliant comme jamais. Je reste ainsi, fixé, de peur, de tristesse et d'inquiétude. Il n'était pas si blessé que ça, peut-être qu'il allait avoir une fracture au nez, et encore quelques légers bleus. Mais en baissant mes yeux sur mes mains couvertes de se liquide rouge, sentant mon propre sang se mélanger à ce dernier, et sur mes blessures que je ne pouvais voir, mais que je pouvais ressentir. Au niveau de ma gorge, de mes bras, et de mon visage. J'étais abîmé. Je n'avais jamais été assez, à l'époque je réussissais à me retenir à réaliser l'état de la personne qui se trouvait entre mes mains, là, en cette soirée.. Cela ne fut guère le cas. En clignant des yeux à plusieurs reprises, revenant sur la terre ferme. Je vins à me relever, et dans un geste d'incompréhension, je vins à repousser Nevada. Je le pousse fort, pour qu'il ne puisse me toucher. Je ne veux pas que quelqu'un me touche, personne n'a le droit. < Ne me touche, pas. > Ma voix est grave, pâteuse. Mon regard est vide, et malgré tout, quelques lueurs viennent s'y mélanger. J'en voulais à Nevada, j'en voulais à celui que j'aimais tant. Il était au courant, il devait simplement venir me signaler qu'il parait rejoindre Raph, que je sois au courant, mais il n'a pas pris le temps de me signaler, il n'a pensé qu'à sa tête. < Tu ne penses qu'à toi ! Tu ne penses qu'à toi putain ! > Sous la colère, le désespoir, je me retournais vers Aurélie, qui était en panique, qui pleurait comme jamais, presque à genoux à côté de Raph, qui lui était toujours dans le coma, mais il respirait, et il montrait des signes. J'imaginais que je n'ai toujours pas assez cogné. Je tire sur le bras de la jeune femme, je l'impose face à ma carrure masculine, et je plonge sans égard mon regard dans le sien. < T'es qu'une sale putain, une merde dans ce monde. Personne ne voudra jamais de toi. Je n'aurai jamais couché avec toi, t'es dégoûtante. > Bizarrement, j'articule mes paroles en relâchant un faible ricanement. Les nerfs, l'angoisse qui parle. Elle ne dit rien, son visage est maculé de tâche noire, sans doute son mascara qui n'a pas su tenir aux émotions. Et je la relâche. Je dois aller me laver, je dois.. Me nettoyer, retirer ce sang qui cache pleinement ma peau. Je ne regarde toujours pas Nevada, je ne peux pas. J'ai imaginé le pire dans ma tête, j'ai imaginé perdre mon boulot, ne plus pouvoir rentrer en Amérique, ou pire, tout perdre. À cause de lui, à cause qu'il n'a pas pris le temps de m'informer, et surtout, parce que je l'aime trop, et que j'ai failli tout renoncer pour lui, tout ce que j'ai construit.

    Je soupire, et en regardant une nouvelle fois Raph, qui revient de son profond coma, il est défiguré, totalement. Aurélie n'hésite pas et arrive à sa hauteur pour lui tendre de l'aide. Et de rester auprès de cette merde. < Je peux savoir où tu habites, toi et ta pute. Si je sais que t'as parlé, crois-moi, je t'enverrais en enfers avec moi. > Cette fois, je plonge mon regard vers les traits fins de Nevada, je le scrute sans témoigner un respect ou un autre sentiment digne de ce nom. Je suis brisé, une fois de plus. Je n'ai pas mal au coeur, mais j'ai mal à mon âme. J'ai mal à cette conscience qui à tout donné, pour une bagarre, une bagarre contre une jeune de quasiment moins de dix ans. Je suis pitoyable. Une claque l'aurait suffit, j'ai démonté sans remords le visage de ce jeune adolescent. Mais après tout, peut-être qu'il l'a mérité..

    En bousculant le corps de mon petit-ami, je fourre mes mains dans les poches de mon jean afin de cacher les dégâts et éviter de me faire arrêter par la police. Je frotte quelques secondes mon visage sur mon tee-shirt, que je retire en le jetant dans la poubelle la plus proche. Il faisait un peu frais, mais je m'en foutais, je ne voulais pas avoir encore ce tee-shirt déchiré sur moi. Mon torse est inscrit plusieurs marques, profondes, et par change, quelques marques iraient disparaître avec le temps. J'ai des griffures sur la nuque, des trous où sortait encore quelques gouttes de sang. Qu'importe. Je sais qu'il me suit. Et je ne peux me résoudre de le laisser ainsi. En me stoppant, je lui tends ma main, tremblante, ensanglantée. Nous traversons Paris, à pieds, sans émettre un seul mot, sans le regard de mes yeux autrefois amoureux. Non, cette fois, je suis envahie de haine, de rage. De ces sensations qui ne m'avaient manqué.

    Alors que nous nous retrouvons vers l'entrée de ses parents, je relâche sa main, pour qu'il puisse ouvrir cette satanée porte. Je m'en foutais que ces parents puissent m'entendre, qu'ils puissent me foutre dehors. Je me précipitais en direction de la salle de bain, et sans la fermer à clef -pour Nevada, je sais qu'il n'irait tarder pour me rejoindre- je fonce sous le jet d'eau chaud, les bras tendues et les mains sur le mur. Vêtu de mon jean, et de mes chaussures. Je m'en fichais de rentrer de cette manière dans une douche qui n'était pas la mienne, mais j'avais besoin de relâcher les nerfs, de prendre sur moi, et ne pas exploser. J'ai presque tué un homme ce soir, je l'ai presque achevé de mes propres mains. J'éclate, en sanglots. Pour une fois, j'évacue la douleur à travers des plantes, des gémissements que j'essaie de faire taire en plaquant le dos de ma main contre ma bouche. Tétanisé, apeurée, capable de rien. Je ne suis pas mon père, je ne peux pas être comme lui.. Je suffoque sous mon hochet. Je prie Dieu qu'il me soulage pour ne plus sentir ce coeur se contracter. Déçu de moi, déçu de lui. Les yeux rivés au sol, où le sang était d'un rouge éclatant.
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    Lien du postSam 30 Juil 2016 - 22:14
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    Soirée à la française.
    nevajames
    J'avais peur. J'étais tétanisé par cette foutue peur. Tremblant, je le regarde, je cherche dans son regard le James que je connais, le James calme. Celui qui me reconnaît. Accroupi devant lui, je caresse ses joues de mes pouces avant qu'il ne réalise ce qu'il venait de faire. Il me repousse, je tombe sur les fesses, les yeux écarquillés. Je ne le quitte pas du regard, cependant. Évidemment, il m'en veut, c'était prévisible. Je le comprends, je le sais, c'est de ma faute, je n'aurais pas dû y aller, et encore moins sans l'en avertir. Alors je ne dis rien, je ne fais que de le regarder, en essayant d'étouffer mes sanglots. Bon sang mais qu'est-ce que j'ai fait ? Il a failli tout perdre pour me défendre, je le savais qu'il allait réagir ainsi, et pourtant, je n'en ai fait qu'à ma tête. Et putain qu'est-ce que je m'en veux. Il me le dit, il me dit que je n'ai été qu'un putain d'égoïste. Un sanglot m'échappe mais je baisse la tête, de honte. Je ne veux pas qu'il voit dans l'état dans lequel je suis, je ne veux pas qu'il s'apitoie sur mon sort. Je ne veux pas qu'il ait de la pitié. Pourtant qu'est-ce que je ne donnerais pas pour qu'il me pardonne.. Je dois relever le regard quand il s'adresse à Aurélie, je fronce les sourcils sous ses mots et me relève faiblement, couinant sous la douleur qui vient me foutre une baffe. Coucher avec lui ? Elle l'a dragué..? C'est pour ça alors, qu'elle m'a envoyé ici. Je serre les dents en la foudroyant du regard. Là, tout de suite, j'ai bien envie de la tuer. Je ne suis plus qu'un mélange d'émotions qui ne demande qu'à exploser, et pourtant, je me retiens. Je me retiens vivement parce qu'il y a eu assez de dégâts comme ça, pas seulement sur Raph, mais surtout sur James. Parce que je ne sais pas me battre, et qu'Aurélie fait de la boxe, elle me mettrait K.O. en moins de deux. En temps normal, je me serais bien jeté sur elle volontiers, mais pas dans ces circonstances. Je n'ai plus le droit à l'erreur.

    Mon regard se dévie sur James, qui adresse quelques mots, quelques menaces à Raphaël, en y incluant Aurélie dedans. Et puis, son regard me glace le sang. Il me transperce comme une épée en plein coeur. Il me déchire en deux et brise mon coeur en mille morceaux. Il n'y avait aucun amour là-dedans. Juste de la haine, rage, de la souffrance. Du désespoir. Le genre de regard qui me tue sur place, qui me fait énormément culpabiliser. Qui me brise, autant qu'il l'est. Et je me déteste, putain. Je me déteste de lui faire ressentir tout ça. Je me déteste parce qu'il aurait pu perdre toutes ces choses pour lesquelles il a travaillé dur, je me déteste parce que j'ai aussi failli le perdre dans tout ça. C'est peut-être égoïste de penser ainsi. Mais il est tellement mon âme soeur que l'idée seule de le voir partir me brise en morceaux, comme un cristal nécessitant uniquement quelques paroles pour être détruit. Mais pourtant, je ne détourne pas les yeux. Je lui renvoie un regard plein d'excuses, de peine. Je voudrais tant remonter le temps pour ne pas commettre cette énorme erreur, et ne pas le blesser comme je viens de le faire. Putain, j'ai tellement mal, pour lui. J'ai l'impression d'être déchiré de tous les côtés.

    Il me bouscule, je ne dis rien. Je le suis, sans piper mot. Je n'ai le droit de rien dire, pas qu'il me l'interdit, mais moi, je me l'interdis. Je ne veux pas empirer la situation, alors je me contente de le suivre en silence. Il retire son T-shirt pour s'essuyer et le jeter ensuite à la poubelle, et mes yeux parcourent ces marques sur son corps. Je suis horrifié, parce que c'est moi qui lui ai fait ça. Mes sourcils se froncent, mais je ne le quitte pas du regard, je ne bouge pas d'un poil. Je grave cette image d'un James blessé, brisé, pour me punir encore et encore. Sa main se tend, tremblante, et sans aucune hésitation je la prends doucement dans la mienne, entrelaçant nos doigts. Je la serre légèrement, en le suivant, la tête baissée. Les larmes coulaient toujours, mais je m'étais considérablement calmé depuis tout à l'heure. Je ne fais qu'extérioriser mon mal silencieusement. Parce que je dois me taire. Je ne dois rien dire, et encore moins pour me plaindre. Oh non, je n'ai pas le droit de me plaindre alors que c'est moi qui ai provoqué tout ce malheur.

    Tout le chemin durant, je rumine. Je revois cette foutue scène où James s'emporte, où il le frappe, encore et encore. Celle où il me repousse violemment. Son regard dur et froid qui m'a cloué sur place. Je déglutis, nous sommes arrivés devant chez mes parents. J'ouvre rapidement la porte, je ressens une subite fatigue liée à toute cette soirée monstrueusement catastrophique. Je suis épuisé, mes membres tremblent, encore sous le choc. Tout a été bien trop vite, et je me remets à ruminer, alors que James part en direction de la salle de bain. Je passe mon visage sous l'eau, me le frottant avec énergie, comme pour essayer d'arrêter les larmes de couler. Bordel, je ne devrais même pas pleurer. Je ne devrais pas. Je m'essuie rapidement avec un torchon propre que je trouve dans un des tiroirs de la cuisine, puis soupire, et le silence assourdissant reviens. Je n'en peux plus de ce foutu silence. Il me ronge, littéralement. J'ai juste envie d'exploser. Mais le silence se fend lorsque j'entends les bruits des sanglots de James. Au début, je ne les reconnais pas. Il me faut tendre l'oreille pour que je m'aperçoive qu'il pleure. Il pleure. Bordel de merde. Il pleure à cause de moi, et je ne peux pas le laisser comme ça, alors je me rends dans la salle de bain dans un silence qui m'étonne moi-même, je retire mon T-shirt, seulement lui, ainsi que mes chaussures, avant d'entrer dans la cabine de douche. Dos à moi, je le regarde. Je n'ose même pas le toucher, je déglutis encore une fois, et dans un accès de courage, ma main se lève, mes doigts frôlent le bas de son dos, alors que ma tête est toujours baissée. Et mes bras l'entourent, je me colle timidement contre lui, ma tête se posant contre son omoplate, les yeux fermés. Je n'ose même pas le serrer. Et je murmure, de peur de le briser encore. « Je suis tellement désolé.. Je.. Je suis désolé, James.. » Je me confonds en excuses, parce que je ne peux rien faire d'autre. Je ne peux que m'excuser auprès de lui, jusqu'à ce qu'il arrive à me pardonner, si tant est qu'un jour il puisse le faire. Mais je l'aime, et je suis brisé de le voir ainsi. Totalement brisé.
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    Lien du postDim 31 Juil 2016 - 0:39
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    Soirée à la française
    Nevada & James
    En quelques minutes, je voyage à travers des émotions et des sentiments dont j'avais oublié l'existence. La rage, la haine, le dégoût, la tristesse, et le chagrin. Tout se mélange, et je ne sais plus où donner de la tête. Je ne suis qu'un vide néant, un gouffre dont je saute à pied joint, sans réellement hésiter. Mes mains, me font mal, mon coeur, lui, est déchiré en morceaux, cramée par la haine qui allumait mon être. J'avais toujours pensé, que ce genre d'événement ne viendrait jamais arriver. J'ai toujours pensé que j'étais protégé par ma conscience qui me dirait quoi faire, et au contraire, m'arrêter lorsque les dangers étaient bien trop présents. Et pourtant, j'ai déraillé, j'ai laissé tomber le masque. J'ai montré ma pire facette. Mes yeux, sont envahis de larmes salées, qui se mélangent aux gouttes d'eau qui dévalent sur mon visage en essuyant les taches de sang sur ma peau. Je me sens brûler de l'intérieur, je me sens disparaître, tomber en cendre face à ces sensations qui brutalise mon âme. Je ne suis qu'un soupir, et mes yeux s'ouvrent. Ils s'ouvrent sur l'image de mes mains, adossée sur le mur blanchâtre. Ces mains tatouées, et désormais abîmées. Je remonte progressivement mon regard sur mes bras, qui sont dans le même état. Et je réalise. Je réalise que ce n'était pas un cauchemar, je réalise que ce n'était pas mon imagination débordante. Mais la réalité : J'ai failli tout perdre.

    Alors, que je reprends petit à petit mes esprits, que mon coeur ne cesse son rythme saccadée. J'entends le bruit du rideau se tirer, et une présence se placer derrière moi. Je le vois, je sais que c'est lui. Son parfum vient me chatouiller les narines, et sans même m'y attendre. Il encercle ma taille, et son visage se pose en délicatesse sur le sommet de mon dos. Je peux sentir sa tendresse envahir mon corps, apaisé ces images d'horreur qui ne cessent de se montrer en boucle devant moi. Mais je ne peux pas. Je n'arrive pas à me retourner, je n'arrive pas à le faire face. Mon visage est souligné de mes traits neutres, je ne veux plus rien ressentir. Et pourtant, il témoigne une délicatesse qui me calme, qui fait naître une nouvelle fois un sentiment de réconfort. Mes mains, quittent leurs endroits, qui est désormais maculer de mon propre sang et celui de Raphel. Elles se posent instinctivement sur les siennes, et ce contact me retourne le ventre. J'ai une nouvelle fois peur, je suis apeuré par le pouvoir qu'il a sur moi. Tétanisé, parce que je ne peux pas m'échapper, et surtout.. Parce que je ne le veux pas. Je suis prisonnier de mes démons, de mes pensées qui me hantent depuis cet événement tragique. Sa voix surgit, comme une douce mélodie, il est désolé, sincèrement désolé. Je peux entendre sa voix trembler sous cet aveu. Et mon coeur, déjà fracturé, se pulvérise au fond de ma cage thoracique. J'ai mal, j'ai mal bon Dieu.

    Je trouve un courage surhumain, d'affronter cet homme qui m'a fait exploser. Je me tourne, mon champ de vision est occupé par son visage qui se place face au mien. Lui aussi, à reçu des coups, lui aussi est blessé. Je me permets de lever l'une de mes phalanges, pour que mes doigts, viennent effleurer cette zone meurtrie par les mains de l'autre enfoiré. J'y fais attention, seul l'embout de mes doigts dévale ces lignes qui partiront, du moins, je l'espérais. Puis, je me reprends, je cligne deux fois des yeux, et je réalise, que j'ai pu le perdre, que cet homme, face à moi, aurait pu être davantage achevé. Perdre Nevada, aurait été pire de perdre une partie de moi, il me maintient envie, il m'aide, il me secoue. Il est là, et il sait qu'il a commis une chose grave. Peut-être que pour le moment, je ne peux lui accorder le pardon qu'il quémande, mais j'essaie, j'essaie de me dire, que si je n'avais pas agi de la sorte, il serait probablement mort sous les coups. Et je m'accroche à ces pensées, j'entoure sa nuque de mes bras, et je le colle contre la paroi de la douche. J'appuie mes blessures contre les siennes, et sous une grimace. Je plaque subitement mes lèvres à sa bouche ouvertes de plusieurs égratignures. Je mets de côté cette douleur qui s'éparpille en moi, et je l'embrasse, je l'embrasse comme si c'était la dernière fois que nous aurions cette occasion. Mais je le relâche, bien vite. Et en une fraction de secondes, mes démons reprennent de l'avance. Je suis perdu, entre tout ça, entre le fait de considérer son pardon, de le comprendre et surtout d'imaginer le pire, si je n'avais pas entrepris cette attitude. Mais mon cerveau lui, il me dispose sur la table. Les pensées négatives. Il aurait dû me le signaler, il n'aurait jamais dû le retrouver et me laisser ainsi en plan. Et surtout, il n'aurait jamais dû me mentir.

    Mon regard se déverse sur les traits de mon petit-ami. Mes mains empoignent ses épaules frêles, et je le bloque contre le mur. D'une voix grave, puissante. Les dents serrées et la mâchoire bloquée. < Tu m'as humilié. Tu m'as humilié face aux gens que tu croyais être tes amis. Tu m'as menti, tu as dit que tu allais me prévenir, et tu es parti, tu es parti le rejoindre, et tu sais ce qu'Aurélie m'a dit ?! Tu le sais ?! " Ils sont en train de se tripoter " Et j'ai su, que c'était un mensonge, mais le pire dans tout ça, c'est que j'étais également conscient sur le fait que tu m'ailles mentis. > Ma muqueuse passe rigoureusement sur la longueur de mes chaires en récoltant son goût qui s'éternise dans ma cavité buccale. Mes doigts se pressent sur sa peau. < Et tu sais le pire Nevada ?! C'est d'être mis au courant par ta pote, qui depuis le début de soirée, voulait juste me tailler une pipe dans les toilettes. > Je lui crache ces paroles, en le relâchant. Méprisant, je le dévisage un court instant. Mais je l'aime, je l'aime tellement bordel de merde. Je regarde les marques que je viens de lui faire, des marques rougeâtres qui disparaissent rapidement. Je prends ces poignets, et je le mets sous le jet, avec une certaine fermeté. < Je.. Je suis désolé. > Je panique. Je ne veux pas lui faire du mal, c'est au-dessus de mes forces. Je passe mes doigts sur les traces, alors que mon corps s'approche de ce dernier. Mes mains retombent sur sa braguette, que je défais en plantant mon regard dans le sien. Je le veux. Je le veux maintenant. Je plonge sans égard ma main sous ces tissus, et j'empoigne sa virilité entre mes doigts. Je le serre, je le sens contre ma paume. < Pourquoi tu m'as fait ça ? > Je débute des mouvements autour de lui, je fais tournoyer mon pouce autour de son gland, alors que je ressort son membre dans l'espace de sa braguette. Toujours relié par le bouton de son jean. < T'as aimé, n'est-ce pas ? Me faire perdre la tête, sentir ce pouvoir en toi, tu as aimé ? > Mon sourire est malsain, et pourtant, je sens naître cette folle envie dans mon bas-ventre. Je me recule, mettant une distance entre nos deux corps en ébullition.
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    Lien du postDim 31 Juil 2016 - 1:50
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    Soirée à la française.
    nevajames
    Je voulais seulement tenter de l'apaiser. Je voulais lui donner toute la tendresse que j'avais pour le calmer, parce que le voir pleurer était une réelle épreuve pour moi. S'il savait à quel point ça me brisait le coeur, s'il savait à quel point je m'en voulais de tout ça. D'un coup, il se retourne, et je le regarde, d'un regard toujours aussi désolé. Mes blessures, je n'y fais même pas attention. J'ai nettoyé le sang dessus en passant un peu d'eau dessus mais bordel qu'elles me font mal, maintenant que j'y pense. Mais je me délecte de cette douleur parce que de mon avis, je l'ai mérité. En réalité, de mon avis, j'ai mérité bien pire que ces quelques coups. J'aurai dû prendre un peu plus, beaucoup plus, pour qu'il n'ait pas fait tout ça pour rien, et pour que je puisse me souvenir de mes erreurs longtemps encore, bien que celle-ci, je ne risque pas de l'oublier, jamais. Soudain, il me plaque, se collant contre moi et une grimace déforme mon visage en sentant quelques douleurs dans les côtés. Et puis, il m'embrasse, comme jamais il ne m'avait embrassé. J'en suis déstabilisé, et j'en ai le souffle coupé. Je m'agrippe à son dos, doucement pour ne pas lui faire mal, et je lui rends ce baiser, je laisse ma langue aller avec la sienne à une danse affreusement amoureuse. Mais il me lâche soudainement, et je fronce les sourcils, en le questionnant du regard. Qu'est-ce qu'il se passe..?

    Je ne tarde pas à le savoir. Il se déchaîne, il me plaque encore en me tenant fermement, et j'écarquille les yeux sous cet accès de colère. Je le regarde, et ses mots me blessent. Une boule se forme dans ma gorge à mesure que ses mots dévalent sa gorge. Et je me hais davantage, je hais davantage cette pute d'Aurélie d'avoir fait du mal à mon bonheur comme ça. Mais il me fait mal, il presse ses doigts contre mes épaules et je grimace légèrement, tout en l'implorant du regard, en implorant son pardon. Et je ne peux retenir un sanglot lorsqu'il m'avoue qu'Aurélie voulait le choper. Putain de merde, j'ai tellement mal. Ca me fait tellement mal, j'ai l'impression d'avoir été trahi. Qu'est-ce que je m'en veux d'être aussi con. Il me relâche, puis me place sous le jet, je ne dis rien. Je ne fais que pleurer, la tête désormais baissée, mes traits déformés par la douleur. Et puis je fronce les sourcils en voyant sa main s'immiscer dans mon pantalon. Je le regarde sans comprendre, je renifle et passe mes poings sur mes yeux avant de poser mes mains sur ses poignets, mais c'était trop tard : il était déjà en train de me toucher.

    Ses paroles.. Ses paroles me cisaillent le coeur. J'ai tellement mal, ses gestes brutaux me font gémir à travers mes sanglots, et j'essaie de me débattre pour le repousser. T'as aimé, n'est-ce pas ? Me faire perdre la tête, sentir ce pouvoir en toi, tu as aimé ? Je me retiens de hurler. Il se recule enfin, je peux reprendre mon souffle. Et mon regard qui l'implorait d'arrêter, et qui implorait son pardon se change. Il peut y trouver désormais toute la haine que j'ai envers lui d'avoir prononcé ces paroles. Je le pousse par les épaules, en haussant le ton. « T'es qu'un putain d'enfoiré ! » Je range quand même mon sexe, parce que bon, je veux vraiment être pris au sérieux. « Putain James tu crois que j'l'ai fait pour t'faire du mal ?! Tu crois vraiment que j'ai voulu te blesser ? Bordel de.. Merde, mais tu comprends rien ou quoi ?? C'est Aurélie qui m'a dit qu'il voulait s'excuser, j'y ai été pour arranger la soirée, et ouais, j't'ai pas prévenu, ouais j'ai fait une énorme erreur et putain ouais je m'en veux à crever d'avoir fait ça ! Mais ne redis plus jamais, plus jamais de toute ta vie que j'ai aimé te voir dans cet état là parce que bordel, te voir comme ça m'a brisé, j'suis putain de mort quand tu l'es tu comprends ça ?? Tout c'que tu peux ressentir j'le sens, bon comme mauvais alors fous toi ça dans ton crâne et viens plus jamais me dire ça, compris ? » Mon ton était monté haut. Je le regrette en sortant de la douche, en le foudroyant du regard. Je le regrette parce que j'entends la voix de ma mère dans les escaliers, et ces foutus yeux qui ne veulent pas s'arrêter de pleurer. Je prends une serviette et vais à la rencontre de ma mère pour la rassurer. Je fais tout pour qu'elle ne me voit pas. Absolument tout, je reste dans le noir, lui adressant seulement quelques mots en français, de loin. « Ne t'en fais pas, maman. C'est rien. Tu peux retourner te coucher, je vais bien. D'accord ? Je t'aime, maman. Dors bien. » Lui dis-je avant de l'entendre me rendre mon je t'aime et remonter. Je retourne ensuite dans la salle de bain, uniquement pour me déshabiller, encore en colère, en pleurs, en souffrance, en détresse, et me sécher avec la serviette que j'ai pris plus tôt. Putain de merde, qu'est-ce que je lui en veux d'avoir prononcé ces mots là. Et de les avoir pensé, aussi. Je me sens tellement.. Détruit, à cet instant. Par moi-même qui culpabilise à mort pour ce que j'ai fait, mais aussi par lui, qui en a rajouté en disant tout ce qu'il ne fallait pas dire. Je tremble, je tremble tellement, de détresse. Et je pleure, je ne fais plus que ça. Je suis tout bonnement détruit.
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    Lien du postDim 31 Juil 2016 - 5:14
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    Nevada & James
    Je le fusillais, il venait de me pousser d'une telle manière que mes blessures en prennent un sacré coup. À quoi il joue putain ? Je le regarde, silencieusement, complètement perdu dans cette pourrie situation. Il est vraiment en train de me crier dessus ?! Il croit qu'il a raison en plus de ça ? J'hallucine. Je grogne à travers mes dents, je lâche plusieurs injures, alors qu'il me crache littéralement dessus, il m'envoie des paroles, blessantes, touchantes. Et bien, ajoute voyons ! C'est pas comme si j'ai failli tuer un homme pour toi ! Je le regarde sortir de la douche, et j'entends les pas qui craquent dans la maison. Merde, j'ai complètement oublié que nous étions chez ces parents, et que nous n'étions évidemment pas seuls. Je me tais. Durant le moment où il parle avec sa mère. Au stade où j'en suis, je m'en foutais de ce qu'il disait. Nous n'avions guère terminé notre conversation mouvementée.

    Il pénètre dans la salle de bains, et je sors de la douche en attrapant une serviette qui traînait par-là. Il est nu, face à moi. Il croit que ça facilite les choses ? Néanmoins, je prends sur moi, pour laisser la serviette s'éterniser au sol, et mes doigts s'entourer autour des frêles poignets de Nevada. Je le plaque, contre le mur froid. Mon corps lui, bouillonnant s'accole au siens, et je plonge sans égard mon regard dans ces pupilles azures. < Je ne voulais pas dire ça, je sais que j'ai abusé dans mes mots. Je suis désolé. > Ma température à chuté, et toutes mes émotions se sont remissent en place, surtout celle de la peur, qui clignotait toujours actuellement. L'unique pensé de le perdre m'était insupportable. Et je comprenais, à quel point je venais de m'acharner sur lui, que c'était idiot de ma part, surtout qu'il regrettait son comportement et qu'il était conscient du danger. Mes mains retombent sur ces hanches, je l'élance contre ma carrure, pour le faire prisonnier de mes bras protecteurs. < Je suis désolé.. > À ma voix, ma main remonte sur son crâne, je caresse ces cheveux en l'incitant à nicher son visage dans le creux de ma nuque. Je me sens triste, complètement à l'ouest, mais surtout, je l'aime. Je l'aime plus que tout au monde, et qu'importent les conneries, les mots utilisés. Je sais au fond de moi, qu'il sera toujours pardonné. En caressant sa colonne vertébrale de mes doigts experts. Je m'échappe de cette étreinte, pour venir lier mes chaires aux siennes, débordant d'un amour inconditionnel. J'anime mes lèvres, je mords à presque sang sa lippe inférieure qu'il me tend si généreusement. J'ai pas envie de revenir sur ça, même si intérieurement ça me rappelle la fois où il m'a soigné, où nous nous sommes avoués à quel point nous nous aimions, mais aussi, à quel point s'en étant flippant. En débarrassant de la barrière de sa bouche, j'infiltre ma muqueuse dans sa cavité, en parcourant son intérieur jusqu'à valser avec sa tendre jumelle. J'affectionnais tant, ce baiser. C'était une manière pour moi, de me faire pardonner, ou peut-être qu'il comprenne que désormais, je ne lui en voulais plus vraiment. Même si je restais sur mes gardes. < Il faut que tu me soignes. Mais, je dois vraiment nettoyer les plaies. Faut, je retourne sous la douche, et je veux que tu viennes. > En quittant ces bras. Je me plaçais devant son être, alors que mes mains ôtaient mon jean, mes chaussures et mes chaussettes. Ainsi que mon boxer que je giclais dans un coin de la pièce. Je sais, que j'ai une putain d'érection, mais c'est souvent durant nos disputes, que je me sens piégé par l'excitation. < Je vais calmer ça. Ta mère, elle a dit quoi ? > Ma voix reprenait son assurance habituelle. Et surtout, j'arrivais à calmer mes pulsions qui ont réveillés une chaleur insupportable en moi.

    En lui tendant une main, je l'accompagne sous le jet d'eau chaude. Alors que mes bras, viennent l'entourer, collant nos bassins l'un contre l'autre. Je fermais les yeux, en me laissant aller dans la douceur de ce moment. J'ai vécu une soirée de merde, moi qui voulais simplement connaître les amis de mon compagnon, j'ai juste l'impression que tout le monde ici, me déteste. Sans aucun raison. Ces parents, qui sont réticents à ma venue, ces amis, qui.. Essayent de m'éloigner de lui d'une quelconque façon. Je suis.. Attristé. Par tous ces événements. Mais j'évite, j'évite de le montrer, parce que je veux être fort, et je veux qu'il le soit également. Mes mains dévalent son dos, et mon visage s'incline sur mon épaule, alors que je l'examine, son visage légèrement gonflé sous les coups qu'il a reçu. Je viens poser mes lèvres, sur le sommet de son nez, puis de ces joues et finalement son front en signe de protection. < Je suis vraiment désolé Nevada. Je ne veux pas me disputer avec toi.. > Mes paupières sont abaissées, et je m’efforce de ne pas pleurer, sous cette tentation infernal, les mots que j'avais annoncé, et surtout la façon dont j'avais eu de blesser Nevada. Ce n'était pas mon but, je voulais.. Simplement qu'il comprenne qu'il avait fait quelques choses de mal, que je ne pouvais pas me permettre ce genre de comportement, et surtout, qu'il ne devait pas me mentir de cette façon. En soupirant, lourdement. Je plaque une nouvelle fois mes lèvres sur les siennes, quelques secondes. Mes mains glissantes sur ces hanches, puis sous son fessier afin de le soulever du sol, et qu'il entoure immédiatement ma taille de ces longues jambes. < Je suis désolé, que tu ailles perdu de la sorte tes amis.. >
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    Lien du postDim 31 Juil 2016 - 15:15
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    Soirée à la française.
    nevajames
    Ses mots si durs tournaient en boucle dans ma tête. J'essayais pourtant de les oublier, mais la question persistait : comment avait-il pu penser que j'ai aimé le voir ainsi ? Il le savait, la bagarre, ça me faisait peur. Ca me tétanisait. Et il avait pensé que j'avais aimé le voir hors de lui. Putain, qu'est-ce que ça me blessait, il ne se rendait pas compte. Je m'affairais à me sécher, complètement brisé. Cette soirée m'avait chamboulé, si bien que je n'avais même plus l'esprit clair. Panique, colère, tristesse intense et profonde, je crois que j'étais passé par toutes les émotions ce soir. Et James n'arrangeait rien, en prenant mes poignets me plaquant contre le mur. Je le regarde, je le fixe même si mes yeux sont plongés dans une fatigue émotionnelle profonde, dans une tristesse qui ne voulait pas partir. Mais je reste calme, il s'excuse et finalement je l'entoure de mes bras de façon tellement désespérée. Mon visage s'enfouit dans son cou, je ferme mes yeux en pressant mon corps nu contre le sien. J'avais besoin de le sentir contre moi, j'avais besoin de sentir sa chaleur réconfortante alors je le serrais aussi fort que je le pouvais, de ma petite force.

    Je me détendais, je me calmais dans cette étreinte jusqu'à ce qu'il vienne m'embrasser. Et je lui rends son baiser en gémissant dans sa bouche de surprise. Je m'accroche à lui, ma langue valse avec la sienne avec tout l'amour que j'éprouve pour lui. Je veux qu'il sache à quel point je suis désolé, combien je l'aime et je regrette ce qu'il s'est passé ce soir. Je voudrais juste oublier tout ça, mais la culpabilité me ronge, et elle me rongera encore longtemps de mon avis. Pourtant je me laisse aller dans ce baiser, et j'y mets tout mon coeur. Je soupire ensuite lorsqu'il quitte mon être et je me sens vide, mais je le regarde, cette fois-ci avec tendresse. Il se déshabille, mais à la place de le mater, je le couve de mon regard. Il a toujours ces blessures, et mes sourcils se froncent automatiquement. Ce souvenir va me hanter encore longtemps, je le sens. « Elle m'a juste demandé si tout allait bien. » Dis-je en haussant les épaules, remarquant son érection. Et rien que de la voir m'émoustille fortement.

    Pourtant, je prends sa main tranquillement et je reviens contre lui, posant ma tête contre son épaule. mes mains parcourent son dos le plus tendrement du monde, comme pour le rassurer. Cette soirée avait été un désastre, j'espérais seulement que désormais, notre voyage se passe bien mieux qu'il n'avait pu commencer. J'espérais que cette foutue tristesse qui nous hantait tous les deux nous quitte demain, lorsque nous nous réveillerons. Que tout redevienne simple, facile et naturel. Alors que je savais très bien que ça n'allait jamais plus être aussi simple. Il me regarde, je le laisse faire. Je vois bien qu'il essaie de rester fort. Et je m'en veux beaucoup de ne pas parvenir à faire de même. Il embrasse mon visage, je ferme les yeux, en savourant la douceur de ses baisers. Qu'est-ce que je l'aime putain. Il ne peut pas savoir l'ampleur de mes sentiments envers lui, j'espère seulement qu'il le saura un jour. « T'excuse pas.. J'veux pas que tu t'excuse. Je t'en veux pas.. C'est à moi que j'en veux. » Je baisse la tête, il ne sait pas à quel point je suis rongé par la culpabilité. J'ai tellement mal de lui avoir fait subir tout ça. De l'avoir blessé, involontairement, mais je l'ai blessé. Je ne veux plus jamais le blesser.

    Je réponds à son baiser, et mes jambes s'accrochent autour de lui, mes mains partant sur ses épaules pour m'y soutenir. Il s'excuse encore, mais cette fois-ci ses mots m'enragent. Je le coupe presque, en prenant son visage entre mes mains. « Ce sont pas mes amis. » dis-je durement. « S'ils avaient été mes amis, jamais ils se seraient comportés de la sorte. Dans mon souvenir, ils étaient plus matures.. Ou alors c'est moi qui était plus con qu'eux. » Je soupire. C'est vrai que j'étais con, c'était moi, je le savais. Mais je les pensais beaucoup moins enfoirés que ce qu'ils venaient de me montre. Et bordel qu'est-ce que je leur en voulais d'avoir réagi de la sorte. Ils n'ont pas vu à quel point James comptait pour moi. Ils s'en foutent, tout ce qui compte pour eux c'est de s'éclater, peu importe si un couple vient à se briser. Je me rends compte de mes stupidités passées. Heureusement que je ne suis plus comme ça. « James, je veux plus que tu t'excuse. Parce que c'est pas à toi d'le faire, mais c'est à moi. Et j'suis désolé.. Vraiment. Pour tout. J'suis désolé d'avoir été aussi con, désolé d'avoir cru que tout allait bien se passer, désolé que t'ai dû faire des efforts pour des gens qui n'en valent même pas la peine.. Je m'en veux tu sais.. Terriblement.. Et j'veux pas te perdre. Je t'aime, et j'veux surtout pas te perdre. »
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    Lien du postLun 1 Aoû 2016 - 2:13
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    Soirée à la française
    Nevada & James
    Je voulais lui offrir de la douceur, que c'est événements soient parti du passé. Que désormais, je ne voulais plus parler de ça, que même si j'avais mal, je ne voulais plus y penser. Alors que je le plaquais contre la paroi fraîche du mur, je sentis une faible souffrance au niveau de mes côtes, et surtout mes cuisses et le sommet de mon torse. Il m'a littéralement blessé, et peut-être que je comprenais. Après tout, j'étais tout bonnement en train de le tuer. En écoutant attentivement les propos de mon petit-ami, je hoche la tête, en lui signalant qu'il avait raison, dans un sens. C'était un peu de sa faute, sans vouloir être désagréable. Il avait causé énormément de choses, et j'espérais que désormais, il soit averti. Mais, à mon avis, cela est fait. Je pouvais lire à travers ces yeux qu'il regrettait grandement son comportement, et qu'il s'excusait d'avoir agi de telle manière. Dans un faible soupire, je le reposais sur le sol, alors que je prenais un peu de temps, pour me passer sous le jet, et de frotter faiblement les cicatrices et retirer si possible son sang. Bon Dieu, je prie qu'il n'aille aucune foutue maladie. J'irai faire un test, c'est nécessaire. < Je sais que tu es désolé, et je l'accepte. Je ne veux plus que ce genre de choses arrivent. Tu devras me consulter avant, avant d'agir, d'aller parler, même si à tes yeux, tu pensais quoique ce soit. Je veux être informé. Il aurait pu te tuer, tu le sais Nevi ? > En penchant mon visage en arrière, je passe mes mains sur mes cheveux en bataille, tout en prenant l'un d'un gel douche situé au-dessus du robinet. Il fallait que je me lave. Je sais que c'est juste psychologique, mais intérieurement, je me disais que cela pour me retirer le poids que j'ai sur les épaules. < Mais, j'ai une part de responsabilité. Je n'aurai pas dû te parler de cette manière, et de te pousser comme je l'ai fait. J'étais en colère. Et.. Je crois que si tu n'avais pas eu le courage, je l'aurais tué. Tu le sais, que je l'aurai tué. > L'idée qu'il puisse faire du mal à Nevada, m'avait fait péter un câble, et je ne mesurais plus la force et la puissance que je détenais entre mes mains. Et, heureusement pour moi, comme pour mon compagnon, que personne n'avait été présent durant ce laps de temps. Même si Aurélie avait été présente, je me doute que cette salope puisse ajouter quoique ce soit. En coupant l'eau, je regarde Nevada du coin de l'oeil. Je sais qu'il observe mes marques, qu'il dirige son regard sur mes anciennes cicatrices. Au niveau de ma gorge, de mon bas-ventre. < Tu regardes laquelle ? > Demandais-je en redressant mes bras, je posais mes doigts sur mon bas-ventre en détaillant cette ligne qui faisait malgré tout la longueur de ma peau. < Ce sont toutes des cicatrices de bagarre. Celle que j'ai à la gorge, un gars à sorti un couteau. Et celle que j'ai au bas-ventre.. Une nana, n'a pas franchement aimée notre situation, que je la prenne pour une salope. Alors elle a appelé son frère, et ils m'ont trouver. > Je haussais les épaules, de manière détaché. C'était des faits qui appartenaient au passé. En sortant de la douche, je tendais ma main en sa direction, l'enroulant dans une serviette, et enroulant ma taille.

    En revenant dans la chambre de Nevada, je le relâchais, pour m'avancer vers ma valise en retirant un boxer. Je scrutais toujours mon petit-ami, qui était près de moi, et qui faisait la même chose. Je sais qu'avant, j'avais été excité, influencé par cette adrénaline qui circulait dans mes veines, mais maintenant, je ne voulais plus que cette tendresse que seul lui, avait les gestes pour me les donner. Me séchant, habillant le bas de mon corps, je me faufilais dans le lit de ce dernier, en l'incitant à venir s'accoler à moi. Les couvertures sur nous, et mon bras sur son ventre. Je me tortillais à peine, tant les douleurs me capturaient le reste de courage que j'avais. < Demain, faudra que tu me mettes de la crème, et je t'en mettrais aussi. > Je liais mes jambes aux siennes, ma main caressait son ventre plat, tandis que l'autre se nichait dans ces cheveux. Je fixais, son profil, la beauté de ces traits bercés par la noirceur de la nuit, seul un lampadaire éclairait un minimum la pièce. < Je suis heureux, que tu sois avec moi. Que tu ne sois plus ici, avec ce genre de personne. Nevada, tu es quelqu'un de bien, et je suis amoureux de toi. C'est ton passé, et je t'accepte avec ce dernier. Mais.. Depuis quelque temps, tu as évolué, tu as changé, tu es devenu mature, tu es devenu ce que tu es désormais.. Et je suis fier, tellement fier d'avoir cet homme entre mes mains. > Je n'avais clairement pas l'habitude de parler de cette manière, et franchement, je ne me sentais pas vraiment à l'aise. D'habitude, je lui envoyais des pics, ou même quelques blagues pour qu'il essaye d'y comprendre la signification, mais ce soir, je voulais qu'il sache que je l'aime, et ce, malgré tout. Qu'importe ce qu'il pourrait se passer, je serai toujours présent. Toujours.
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