Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitySoirée à la française. ▬ James
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    Soirée à la française. ▬ James
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    Lien du postSam 23 Juil 2016 - 1:39
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    Soirée à la française.
    nevajames
    Ce soir, c'était une soirée entre amis, qui devait normalement bien se passer. Cela faisait longtemps que je ne les avais plus vu, alors je leur avais accordé une soirée en boîte, histoire de se retrouver. Vu qu'ils étaient français, on ne se voyait pas bien souvent. Pour les vacances de Noël, la plupart du temps, ou pour notre anniversaire, à moi et à Sid. Cette année, je ne serais pas avec eux pour le fêter, alors autant en profiter maintenant. On était donc une petite bande de six à peine, comprenant deux filles et trois garçons, sans me compter. Une petite bande bien joyeuse n'ayant qu'un but : s'amuser. Mais personnellement, rien que de les regarder se foutre en l'air à la vodka m'amuse. Je n'aurais pas besoin de boire des masses pour rire aux éclats.

    Installé dans cette boîte, au comptoir, on venait à peine d'entrer. Les filles étaient déjà parties danser, et mes amis discutaient avec moi de choses et d'autres. Des discussions banales, à vrai dire, sur les derniers jeux sortis, les dernières conneries faites, les examens, ce genre de choses qui ne m'intéressaient pas forcément, mais je faisais un effort. Parce que ça faisait longtemps que je ne les avais pas vu. Une heure passe, la discussion a changé, on se lance des vannes et c'est beaucoup plus intéressant. En même temps, j'avais dû boire deux bières, et quelques shots de vodka. J'étais joyeux, niveau alcool. Et alors qu'on s'enfilait tous en même temps un énième shot, c'est en posant mon shooter que je vois à l'entrée un visage que je reconnais : James. Fronçant les sourcils, je me demande bien ce qu'il pouvait faire là. Je lui avais pourtant dit que tout allait bien se passer, qu'il n'avait pas à s'inquiéter. Mais je ne connais pas vraiment la raison de sa venue, alors je me contente de dire aux autres que je reviens, et je me faufile à travers la foule pour le rejoindre. Putain, même dans une boîte mal éclairée avec des tonnes de gens et des stroboscopes, j'arrive à ne voir que lui. Que ses beaux yeux, que ses tatouages, que son expression sérieuse qui le rend tellement sexy. Et je me demande pourquoi je suis venu ici sans lui.

    En m'approchant, je me plante devant lui, me penchant pour l'embrasser rapidement et diriger mes lèvres vers son oreille. « Salut, qu'est-ce que tu fais là bébé ? Tout va bien ? » Mes mains sur ses hanches, je me penche ensuite pour le regarder. Détailler son visage, son regard. Trouver quelque chose qui me dirait quel genre de problème il y a, si problème il y a. Mais visiblement, il n'y a pas l'air d'avoir un problème. En tout cas, son visage était détendu. Je pouvais sentir son parfum délicat, penché ainsi, et je me retrouve déjà enivré dans ses bras, par la chaleur de sa poigne, l'intensité de son regard, et la chaleur de son corps à proximité du mien. Ce n'était rien, comme temps passé séparés, mais il m'avait manqué.
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    Lien du postSam 23 Juil 2016 - 2:48
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    Soirée à la française
    Je n'ai pas arrêté de penser au fait que Nevada, actuellement, là, tout de suite. Se trouvait dans une discothèque. Alors, certes, il avait l'autorisation, et bon, il me l'avait simplement dit, ce n'était pas comme s'il me laissait le choix d'accepter ou non. Mais il était là-bas. Avec des amis, et à ce que j'ai pu comprendre, il était accompagné de plusieurs gars, et cette idée me fait pâlir. Non, je ne doute pas de mon petit-ami, je doute surtout des gens autour de lui. Il ne faut pas oublier que dans une discothèque, la plupart des gens ne viennent pas pour apprécier la musique, mais pour chauffer et boire. Contrairement aux idées reçus... Et aux paroles que j'avais échangés à Nevada, en exprimant le fait que j'allais tranquillement rester chez lui, et finir des dossiers importants, et bien.. Je me retrouvais plutôt devant l'entrée de cette dernière. Le regard rivé en direction des personnes qui m'entouraient, et leurs paroles dont je ne comprenais, mais même pas une seule syllabe. Quelques fois, je disais bonsoir, histoire de ne pas paraître pour un psychopathe qui regarde les gens complètement défoncés et qu'ils ne pensent pas que je vais les agresser dans un coin d'une ruelle sombre. Même si cette idée me faire plutôt rire. Je m'avance, et d'un geste assez brusque, une main s'impose devant mon torse, et en l'entendant me parler, j'hausse un sourcil, tout en réfléchissant à ce qu'il pourrait me demander à l'entrée d'une discothèque pareille, non, cela ne ressemblait en rien, à ce que nous avions en Amérique. Je fouille dans mes poches à la recherche de mon porte-monnaie, en retirant mes papiers tout en lui tendant. Il était bien trop curieux, puisqu'à la seconde où il a vu que je résidais en Amérique, il s'empressait de me bombarder de questions aux sujets des bars, des fréquentations que j'avais, mon travail. Poliment, et surtout lourdement, je lui répondais. Mais clairement, mon unique envie était de partir et qu'il me foute la paix. Je paye le billet, et dans un faible ricanement, je vois la femme poser un timbre sur le dos de ma phalange totalement tatouée. Comme si on allait y voir quelque chose. Je soupire, et je m'avance, je me faufile entre quelques hommes et femmes, qui s'attirent, s'embrassent, et hurlent à m'en faire péter les tympans. Ciel, c'est là-dedans où il se trouve ? Ils avaient tous l'air de jeune, bien plus jeune que moi, la moyenne devait virer entre dix-huit ans et vingt-cinq ans, alors autant vous dire que j'ai l'impression d'être un vieux.

    Vêtu d'un simple tee-shirt noir, un jean de la même teinte, mes cheveux parfaitement coiffé en arrière, parfumé, seules mes chaussures étaient bien plus voyantes, d'un rouge pétant, qui me permettais de ne pas passer inaperçus. En levant les yeux vers lui, l'homme qui partageait ma vie, je parcours la distance et je le vois faire la même chose de son côté. Je voyais bien qu'il était influencé par l'alcool, mais il était joyeux, et non hors de contrôle. Il m'embrasse, et je fais de même, en lui mordant discrètement la lèvre inférieure. < J'ai terminé mes dossiers, je voulais venir te rejoindre. > Mes mains passent toutes les deux dans ces cheveux en bataille, et je reviens vers son faciès, en plaçant mes lèvres sur les siennes, laissant ma muqueuse pénétrer dans sa cavité buccale en rejoignant sa jumelle, pour une danse brûlante, quelques fractions de secondes avant que je pose ma bouche près de son oreille. < Tu me présente à tes potes, bébé ? > Je reste joyeux, un immense sourire suspendu aux lèvres gonflés, et ma main se pose sur sa hanche, pour le suivre dans cette foule déchaînée.


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    Lien du postSam 23 Juil 2016 - 19:56
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    Soirée à la française.
    nevajames
    En vérité, j'étais très heureux qu'il soit là. Il allait pouvoir connaître mes amis, et discuter avec eux. Et passer une bonne soirée. Bien que j'aurais tout de même passé une bonne soirée avec mes amis, mais avec lui, ce serait une excellente soirée. Et puis, j'avais tout de même bien hâte de le présenter à mes amis, et eux pourraient s'entraîner à parler anglais. Tant de raisons pour être heureux qu'il soit là. Mais une seule suffit en réalité, j'étais content qu'il soit là. Et c'était tout. Souriant face à ses paroles, mes mains remontent le long de ses bras pour atterrir une main dans son cou, l'autre sur sa joue alors que je réponds à son baiser avec un léger sourire sur les lèvres. Je me sépare ensuite de lui et hoche la tête en arborant cette fois un large sourire. « Avec plaisir amour ! » Je le prends par la main pour ne pas le perdre dans la foule, et l'emmène au comptoir où les garçons se trouvaient. Heureusement, nous avions choisi un endroit un peu à l'écart des baffles, au moins, on pouvait s'entendre sans hurler. Je leur souris alors et me tourne pour faire les présentations.

    « Le gars au T-shirt rouge c'est Jason mais tout le monde l'appelle Jay par flemme. Lui c'est Raphaël, et celui aux cheveux longs c'est Corentin. » lui dis-je, avant de me pencher à son oreille. « Tous hétéros. » Je lui adresse un clin d'oeil avant de me retourner vers mes amis, et de leur présenter James en tant que mon petit ami. Ils lui sourient tous, lui disant bonjour l'un après l'autre, en lui faisant la bise, typiquement français, et je les laisse faire en commandant deux verres pour nous. « Ouah, c'est qui ce mec ? Salut ! Comment tu t'appelles, beau gosse ? » dit une des filles en s'approchant d'un peu trop près de James. Je me retourne vers elle et secoue la tête. « Arrête de draguer tout c'qui bouge, Sera. C'est mon mec. Il s'appelle James. » Dis-je d'abord en français, avant de reprendre en anglais à l'attention de James. « C'est Seraphine. Elle est célibataire depuis trop longtemps.. Elle peut pas s'en empêcher, c'est plus fort qu'elle. faut pas faire attention. Et elle c'est Aurélie. » Je lui montre une fille aux cheveux blonds en lui souriant doucement, reprenant sa main pour qu'il vienne s'installer près de moi alors que Sera se place à côté de lui, curieuse. « Tu viens d'où alors ? Tu fais quoi dans la vie ? » Dit-elle dans un anglais presque parfait, avec toujours ce petit accent français dont James avait l'habitude avec moi. Je prends mon verre d'ailleurs pour trinquer avec lui en le laissant un peu discuter avec eux, après tout, il voulait les connaître. Et j'en étais absolument ravi. J'espérais simplement qu'il les apprécierait autant que moi, même s'ils étaient jeunes. J'avais fait un peu les quatre cent coups avec eux, oh ouais, on en avait fait des conneries. A fumer des joints sur les toits, à se baigner dans des piscines d'inconnus trop bourrés pour en avoir quelque chose à foutre, à casser le lit de nos parents à trop sauter dessus.. Et à se faire engueuler par Sid qui nous retrouvais souvent étalés comme des merdes le lendemain matin dans le jardin. C'était cool, ce temps-là.
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    Lien du postSam 23 Juil 2016 - 20:34
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    Soirée à la française
    J'étais assez heureux de voir Nevada aussi comblé, en même temps, c'était normal, cela faisait un temps qu'il n'avait pas vu ces amis, et j'imaginais bien à quel point il était heureux de pouvoir les revoirs. Cependant, quand il vint à m'amener en direction d'un groupe de gars, je me vois me crisper, en fusillant les trois garçons qui étaient accoudés au comptoir. Ils me regardaient, comme s'il n'avait jamais vu un homme tatoué. Ce qui en soit, me faisait intérieurement rire. Nevi me présentait rapidement, et en redressant ma main comme un signe, j'ajoutais. < Heureux de vous connaître. > L'un deux, je ne sais réellement plus lequel, et sincèrement, je ne pense pas le voir souvent dans ma vie, avait un accent bien plus prononcé, et c'était limite si il mangeait les mots. J'hésitais entre ne pas savoir parler anglais, ou avoir trop bu. Bizarrement, je suis plus pour la première option que la deuxième. < T'as un problème avec ta langue ? > Je fronçais les sourcils en m'adressant directement à lui, je voyais bien qu'il paniquait et qu'il regardait les autres comme pour le délivrer de mes mains. Heureusement, Nevada n'avait pas entendu ma petite provocation, qui après tout, n'était pas si méchante, si ? Je n'ai pas l'habitude d'être autant entouré de mon, surtout des jeunes, j'ai l'impression d'être la nounou, et de devoir surveiller les gens. Vous imaginez ? Un vieux de trente ans, rentrer dans une discothèque pareille ? Si j'étais seul, et que j'allais me présenter aux filles présentes, et qu'elles m'annoncent tous qu'elles ont dix-huit ans, je vivrais sans doute en prison le restant de mes jours. Sorti de mes pensées un peu trop violemment, je pose mon regard sur une femme, qui.. Me parle ? M'insulte ? Elle dit quoi, là ? Je la regarde, sans vraiment la regarder. Elle parle vite, elle dit des mots, qui.. Ce sont vraiment des mots où elle est en train d'inventer une autre langue ? J'hoche tout bonnement la tête, en espérant qu'elle ne remarque pas que.. Je ne comprends rien. Et encore, quand Nevada vient à parler, je le regarde, en passant ma main dans mes cheveux tout en les rabattant en arrière. Histoire de paraître décontracté, et de faire style que je suis absolument d'accord avec les propos qu'ils sont en train d'échanger. Puis, au moment où l'anglais reprends, je tends ma main en direction de la jeune femme, en lui adressant un sourire polis. < Enchanté, Sara..Seraphi ? Seraphin ? > Non, mais quelle idée de donner ce genre de prénom à nos enfants. Je souris à Nevi, qui lui, est toujours dans son petit nuage. Alors que nous approchant du comptoir où résidaient les deux amis de mon petit-ami, et l'autre, qui ne sait pas aligner deux mots en anglais, mais qui joue le mâle suprême.

    Mon verre cogne contre celui de Nevi, et des autres, alors que la jeune femme s'installe à mes côtés. J'arque un sourcil, en plantant mon regard assombri dans le sien, tout en écoutant attentivement ces propos et ces questions. < Je suis avocat. J'ai mon propre cabinet. Et.. Je suis portugais, mais j'habite en Amérique depuis dix ans. > Je pince mes lèvres entre elles, alors que je me tourne vers Nevada, qui cause avec les autres. Je bois ma boisson, en tendant mes doigts pour faufiler sous le haut de Nevi, sans que les autres puissent le voir. Le taquiner, c'était plutôt ce que je savais faire, là. Enfin, je sais aussi narguer son pote, qui me regarde comme si j'étais une bête de foire.


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    Lien du postSam 23 Juil 2016 - 23:23
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    Soirée à la française.
    nevajames
    Les yeux rivés sur James, j'observe la moindre de ses réactions. Je n'avais pas stressé lorsqu'il m'avait demandé de le présenter à ses amis, et maintenant que nous y sommes.. Non, je ne stresse pas plus. L'effet de l'alcool me rend beaucoup moins nerveux, alors on peut dire que je ne stressais pas, même si en temps normal, j'aurais stressé comme un gros con, et certainement pour rien. En l'entendant écorcher le nom de Seraphine, j'éclate de rire, heureusement qu'elle n'était pas du genre à prendre mal ce genre de choses. « Seraphine. Mais appelle la Sera, c'est plus rapide ! » Je lui souris largement et viens lui voler un baiser. A vrai dire je me fichais de ce que pouvaient penser les autres autour de nous, et mes amis ne m'avaient jamais jugé, quand bien même je n'avais jamais présenté de petit-ami. Ils savaient que j'étais volage. Enfin, avant, je l'étais. Maintenant, je suis bien avec l'homme que je suis, parce qu'il me comble, il me suffit amplement, je n'ai besoin de rien d'autre, ni de personne d'autre.

    Je discute avec mes amis, pendant que je laisse le soin à James d'expliquer ce qu'il fait dans la vie. Et quand je sens sa main sous mon haut, dans mon dos, je frissonne, et je souris comme un con en le regardant. Son toucher m'électrise à chaque fois, et davantage quand j'ai un peu bu, je dois dire. Ca me coupe pratiquement le souffle, et j'entends Raphaël se moquer derrière moi. Je lui adresse un fuck et lui tire la langue avant de sourire de plus belle. « Mais Raph', laisse le tranquille. Arrête de faire ton jaloux, pour une fois, ça changera. » Je ris aux paroles de Jay en anglais, tandis que Raph, lui, se demandait ce qu'il avait bien pu dire. Lui qui n'était pas foutu d'aligner un mot anglais devant l'autre, c'était une situation bien comique. « Je ne savais pas que les portugais étaient aussi beaux.. Tu as de la chance, Nevada ! En plus, avocat, tu as tiré le gros lot dis donc ! » dit Sera en riant, toujours dans un anglais impeccable. Je lève les yeux au ciel, quant à moi, avec un sourire quand même. « En tout cas t'as l'air de t'être calmé. Il est où le Nevada qui faisait un feu de camping dans son jardin à quatre heures du mat' avec les affaires de son frère ? » Merde. Jason parle trop parfois, je fronce les sourcils et le regarde, puis regarde James en haussant les épaules. « Il s'en servait pas aussi.. » Dis-je un peu pour m'excuser alors que la brune, Sera, s'esclaffait à ce souvenir, rajoutant même qu'elle se rappelait que je m'étais endormi la tête dans la terre. Et je me mets à rire, aussi, involontairement, parce que quand même, quelle image ils allaient donner de moi à James..
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    Lien du postDim 24 Juil 2016 - 0:27
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    Soirée à la française
    Nevada & James
    Bon d'accord, je peux avouer le fait que je ne sois pas tellement sociable, normalement.. J'ai eu ma période où j'aimais parler avec des gens, mais là, je réalise juste que c'est du passé et que j'aime toujours parler, certes, mais pas avec autant de monde autour de moi, et surtout lorsque je me sens à l'aise. Là, ce n'est clairement pas le cas. Surtout en tournant mon regard et que j'entends la voix de l'autre idiot résonner dans ma tête. Il veut quoi lui ? Nevada lui envoi son majeur et il lui tire la langue, je comprends donc.. Que soit, il a fait une blague sur moi, et qu'évidemment il n'est pas trop intelligent pour remarquer que je parle pas la même langue, soit il est totalement débile de s'en prendre à Nevada, alors que je suis juste à côté. Je fais le vide, j'écoute à peine la conversation autour de moi. Je pose, seulement mon regard sur lui, intensément. Je le fusille du regard, en laissant mes traits du visage se durcir, et surtout mes sourcils qui se fronçaient. Joue pas au con avec moi, petit. Tu risques de te retrouver à l'hôpital plus vite que tu ne le penses. Puis, quand encore une fois, Sera, et l'autre, que je n'ai pas retenu le prénom, s'empresse d'ajouter quelque chose, je lui souris, mais s'en plus. Encore un, que je peux pas voir. Encore, s'ils avaient une certaine maturité, mais là, je me demande même comment ça ce fait que Nevada était leur ami. Mais cette question fut rapidement chassée. En écoutant attentivement les paroles de Jay, j'arquais un sourcil, en abaissant mon regard vers Nevi. D'accord. Cette situation commence réellement à me déplaire, et je risque fortement de m'énerver. Il est préférable, que je souris, comme un robot. Et que je regarde Nevada, on lui faisant vivement comprendre qu'il ne m'avait jamais parlé de cette période. Oui, je peux dire que lorsque nous nous sommes connus, il n'avait rien d'un ange. Mais j'appréhendais grandement ce sujet. Les mains sur le comptoir, je levais mon index pour signaler une autre boisson à la serveuse qui me détaillait de toute ma longueur. Ciel, mais où je suis tombé ? Dans une discothèque d'attardés ou quoi ?

    En voyant avancer une jeune femme, plus discrète, et la seule qui ne s'était pas vêtu d'un air provoquant, je lui souris, en inclinant mon visage sur mon épaule. < Tu parles anglais ? > Elle hochait. Super, une muette. Ma muqueuse passe rigoureusement sur la largeur de mes chaires masculines, alors que je commande un autre verre, histoire qu'elle se décoincer un minimum, et que je puisse parler avec une personne assez normal, pas comme les autres excités, ou encore l'autre puceau. < Aurélie, c'est ça ? Tu dois être la seule, que je me souvienne du prénom. > C'est vrai. Si, là.. On aurait eu des problèmes, j'aurai peine à dire qui et qui, sauf..Raph, celui-ci aurait été le premier à qui j'arracherai une dent par une dent. " Tu aimes Paris ? " Oh bordel, elle parle. Je la regarde, sérieusement, même si un sourire menace de faire son apparition. < Pas vraiment. Je n'aime pas cette ville. J'y suis uniquement pour Nevada. Il devait me présenter ces parents. > Je m'adosse contre le bar, et mon regard dévie à plusieurs reprises sur Nevada. Ouais, je le surveille. Mais je crois que j'ai de bonnes raisons.
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    Lien du postDim 24 Juil 2016 - 2:10
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    Soirée à la française.
    nevajames
    Au vu du regard de James, je devine qu'il n'est pas très heureux d'entendre parler de cette période-là. C'était du passé, et même s'il restait encore quelques résidus de mes conneries d'adolescents, genre, que je peux encore faire un peu le con en soirée - ou pas en soirée d'ailleurs - il savait bien que c'était terminé cette période. J'espérais juste qu'il ne se mette pas en colère par ce qu'il venait d'apprendre. Enfin, là, ce n'était rien encore. J'avais fait pire que de me retrouver dans mon jardin à faire un feu avec les affaires de Sid et à dormir la gueule par terre. Comme me réveiller complètement nu chez le voisin, par exemple.. Bon ça, on va éviter de lui dire. Je ne sais pas comment il réagirait, certainement très mal à mon avis. C'était vraiment le pire que j'avais fait mais je n'en étais pas très fier à vrai dire. J'avais vraiment trop bu cette soirée-là.. Enfin bref. Je passe les détails. Et James se retourne vers Aurélie pour lui parler, je souris, j'étais quand même content qu'il essaie tout de même de les connaître. Parce qu'à première vue ils n'avaient pas l'air de gens fréquentables, mais au fond, ils étaient supers. Ca faisait longtemps que je les connaissais, c'était des amis d'enfances, toujours là les uns pour les autres quoi qu'il arrive. Ca fait un peu naïf comme ça, mais c'était à peu près ça en réalité. C'est bien pour cette raison que j'étais si content de les retrouver.

    « Il a pas l'air de nous aimer ton mec. » me dit Raph en français en s'assurant que James n'entende pas. Je hausse les épaules, forcément, il n'appréciait pas ces anecdotes qu'ils faisaient sur moi, et ces commentaires sur nous deux. « C'normal, Raph. Evite juste tes commentaires, pis si on pouvait éviter les anecdotes sur mon passé.. Ce serait cool. » répondis-je alors, en m'adressant tout autant à Raph qu'à Jason, qui n'avait pas l'air contre. Lui il comprenait, en revanche, Raph, c'était une autre affaire. « Ca va c'était pour rire. Ton humour est parti en même temps que ton célibat on dirait. » Je fronce les sourcils. Je ne vois pas quel rapport ça a, et ça m'énerve un peu qu'il ne comprenne pas. En même temps, il ne s'était jamais casé, lui. Je jette un regard rapide vers James pour ne pas qu'il s'inquiète, parce que mine de rien, nous avions haussé le ton. Puis je me penche vers Raph. « Mon humour est resté mais les gens grandissent, figure toi. J'suis plus du genre à faire autant de conneries alors mets la en veilleuse et accepte ça. Y'a qu'ça à faire de toute façon. » Je soupire et termine mon verre avant de sourire à James qui avait l'air de bien s'entendre avec Aurélie. Tant mieux, au moins il s'entendait avec quelqu'un.. « Putain mec t'étais déjà con avant mais là j'peux te dire que t'es pire. T'as changé, t'es devenu un mec emmerdant bordel. En plus tu prends tout mal, c'est abusé. T'es devenu trop con. » Je grogne, soudainement épris de colère, et mes yeux se rivent dans son regard, jusqu'à ce que Jay intervienne. « Ta gueule Raph. T'es pas mieux j'te ferais dire. Tu vas t'en prendre une si tu continues. » Merci Jay. « Par cette tapette ? Il sait même pas frapper s'te plaît ! » Ah putain. Je ne sais pas frapper mais je sens que je vais lui mettre une dérouillée s'il continue. Je serre les dents, je ne dis rien, je serre mon verre vide, je ne veux juste pas gâcher la soirée. Je soupire, et tourne la tête vers James, inquiet. Je sais qu'on a parlé en français, qu'il ne va rien comprendre. J'espère juste qu'il ne comprenne pas que je suis énervé comme un dingue, même s'il lit en moi comme dans un livre ouvert.
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    Lien du postDim 24 Juil 2016 - 2:46
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    Soirée à la française
    Nevada & James
    Je parlais tranquillement avec l'amie de Nevada, jusqu'à que j'entende des voix plus élevées venir de la direction de mon copain. Je me stoppe, et la jeune femme en fait pareille en levant les yeux au ciel. En voyant son air, je me disais que c'était habituel, après tout, cela faisait longtemps qu'ils se connaissaient, et je me doute que quelques fois ça parte dans tous les sens. Mais en soit, je restais sur mes gardes. Le regard volant sur Nevada et Aurélie, je questionnais ce dernier en le signalant d'un geste de la tête. Le souci, là. C'était que je ne comprenais absolument rien, que je n'arrivais même pas à distinguer un seul mot, tant ils parlaient vite. C'était agaçant, j'avais horreur de me sentir coincé. Elle me parlait, mais j'écoutais à peine, j'étais absorbé par la situation que Nevada vivait. " Tu vas aimer cette ville, j'en suis sûre ! " Je hoche positivement la tête, en espérant que celle-ci comprenne que mon intention est virée sur les gars, qui sont en train de s'en prendre à mon petit-ami. Sincèrement, je sens mes nerfs monter, je sens l'adrénaline faire face, et surtout, je ne peux m'empêcher de braquer mon regard froid sur Raph, qui lui, ne m'accorde rien. Je déteste ce type, depuis le début, je l'ai très mal senti.

    En voyant Jay, s'incruster entre eux, je m'avançais, et je cognais mon torse contre la jeune femme qui se retient à mon tee-shirt. Je n'y fais pas attention, mais dès qu'elle me voit de cette manière, j'abaisse mon regard vers elle. < Tu peux me traduire ? > Sans poser de question, elle tourne son visage vers Raph et Nevada, qui échangent toujours des paroles dont je ne connaissais pas la définition. Elle fronce les sourcils, agacée ? Vexée ? Ou énervée ? Elle s'empresse de racler sa gorge, pour poser ses mains sur mes épaules de façon à reculer. " Il a insulté Nevada, c'est toujours pareil, il ne s'est pas se comporter. " Pardon ? Mon visage se crispe, mes mains posent violemment le verre qui éclate en morceaux contre ma paume. Personne, n'aie le droit d'insulter de cette manière, encore moins, quand la personne est celui que j'aime. C'est clairement une mauvaise idée, crois-moi. En quelques fractions de seconde, je quitte le champ de vision de Nevada, pour m'imposer de ma carrure dominante, face à lui. J'empoigne sans honte et sans retenu le haut de Raph, en accolant mon front contre le sien, sans lâcher son regard du mien. Tu t'en prends, réellement à la mauvaise personne. Je réfléchis, mon cerveau tourne vite, mon coeur est emballé, et mon sang pulsé dans mes veines à une allure folle. Je sais que j'ai appris quelques mots en français, je le sais putain. Au moment où ma langue se décolle de mon palais. Je fais cogner son dos contre le bar. Je parle en anglais, les autres vont comprendre, et ils vont sans doute lui traduire. < Moi, je sais frapper. La prochaine fois que t'adresse de cette manière à Nevada, je t'envoie à l'hôpital. Compris ?! Pauvre merde. >

    En le relâchant, je vois ma main tâchée de sang, mais contrairement à ce que je pensais, ce n'était pas si grave, et j'avais vécu bien pire. Je me tourne vers Jay, en lui disant de traduire, c'était un ordre, pas une question d'ailleurs. Mais cette fois, je me braque devant mon petit-ami, mon regard est d'un noir brillant, où quelques lueurs malsaines viennent s'y mélanger. < Quand quelqu'un t'insulte, sois gentil, et viens me le dire, que je ne passe pas pour un abruti qui ne comprend rien. Et qui ne peux pas être là. > Je n'étais pas énervé contre lui, ô grand jamais. J'estimais juste qu'il devait être sincère avec moi, et dès qu'un type viendrait à l'insulter dans la langue que je ne comprends pas, il me ferait signe pour que j'intervienne. Même si je me doutais qu'aux yeux de Nevada, cela n'aille aucun sens. " Oh, pas besoin de vous énerver. On te connaît pas toi, il ne faut pas agir comme ça ! " Dos à Corentin, je l'entends pour la première fois. Et ce n'était pas la meilleure des choses. < Je pense pas que tu veuilles me connaître, c'est mieux pas, pour toi, et pour le reste de ta santé. > Ma muqueuse passe entre mes lippes, et les deux femmes viennent se mettre entre nous, au moment où mon corps se déplaçait vers l'autre idiot. " Ça suffit ! On est là, pour fêter les retrouvailles de Nevada ! Ne soyez pas cons ! " Je la regarde, mais je ne bouge pas. Je suis toujours face à Nevada, et ma main se faufile sur son ventre, que je caresse habilement. Je suis en train d'exploser.
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    Lien du postLun 25 Juil 2016 - 22:00
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    Soirée à la française.
    nevajames
    Je n'avais pas imaginé une seule seconde que la soirée partirait autant en couilles. Bien sûr je savais que Raphaël était du genre à lancer des piques, à s'énerver facilement. il avait l'insulte facile, et je m'en serais complètement foutu si James n'était pas là. Lui, il ne riait pas avec ça, et je le comprenais. Si quelqu'un venait à l'insulter lui, je ne pense pas rester calme aussi longtemps. Et bizarrement, c'est justement quand Raph dit que je ne sais pas frapper que je sens bouger derrière moi. James était en furie. Je crois qu'une de mes amies a traduit les paroles de Raph, parce qu'il le prend par le t-shirt et je me lève rapidement pour essayer de le retenir. Mais c'est déjà trop tard. Il le cogne contre le bar, je vois ses yeux devenir noirs de fureur, et je commence à avoir peur de ce qu'il pourrait faire. Je ne veux pas que cette soirée tourne au vinaigre, juste à cause d'insultes balancées sans réflexion par un gars qui ne vaut pas la peine d'être écouté. Je ne veux pas que James soit blessé. Mais en le regardant de plus près, je constate qu'il est déjà trop tard pour ça. Sa main est ensanglantée et je ne peux absolument rien faire, je suis impuissant. Il est blessé et je me retrouve comme un con sans bouger d'un poil, alors que les coups pourraient bien pleuvoir d'une minute à l'autre. Bon dieu ce que je me déteste d'avoir aussi.. Peur. C'est dans ces moments-là que je me maudis d'être un putain de froussard. Voilà pourquoi je m'en prends à chaque fois plein la gueule. Je suis mort de trouille.

    Il finit par le lâcher, et un faible soupir sort de mes lèvres entrouvertes, mon regard écarquillé se détend. Et je me jette sur lui pour attraper sa main et regarder sa blessure. Mais je n'y vois rien avec tout ce sang, de plus nous étions dans un endroit pas super illuminé. Je ne peux quasiment rien voir, et j'en tremble tant j'ai peur de l'ampleur des dégâts. Mais je l'écoute, en plongeant mon regard dans le sien, je déglutis et secoue la tête, comme pour lui dire que j'étais désolé. Quant à Raphaël, il replace son haut en foudroyant James du regard, mais je n'en tiens pas compte. Je ne lâche pas James du regard. Je pensais que ça allait être terminé, mais non. Il fallait que Corentin s'en mêle. Putain de merde, cette soirée est un véritable désastre et je me sens tellement mal, pas parce que cette soirée vire au cauchemar, non, je m'en fiche de ça. Mais parce que James est dans tous ses états, et que c'est un peu de ma faute.

    Je regarde autour de moi, mes amis, les filles qui demandent que ça s'arrête. Je les remercie d'un coup d'oeil, et sans attendre, j'attrape la main de James contre mon ventre pour le tirer vers les toilettes de la discothèque. Je me fiche à ce moment-là de ce que les autres pouvaient penser, il fallait que je vois l'ampleur des dégâts dans sa main. Alors je traverse la foule, non, je la bouscule sans ménagement, sourcils froncés d'inquiétude, la respiration saccadée de panique. Jusqu'à arriver aux toilettes inoccupées. En lâchant sa main, j'attrape du papier essuie-main pour le mouiller un peu et je prends sa main blessée pour essuyer tout le sang. « Putain bébé qu'est-ce que t'as fait à ta main ? Et pourquoi tu t'es énervé ? On s'en fout de c'qu'il dit, il n'a jamais été rien d'autre qu'un gros con sans cervelle et les insultes sont le seul vocabulaire qu'il a depuis qu'il est en âge de parler. Sérieux, faut pas faire gaffe à lui. » En soupirant, je constate avec soulagement que ses coupures ne sont que des petites coupures sans profondeur. Et que ça a arrêté de saigner. Putain cette peur. Je m'adosse aux éviers et soupire une nouvelle fois, en passant mes mains contre mon visage. Puis je le regarde d'un regard un peu triste, avant de baisser les yeux et d'attraper sa main valide pour le faire venir contre moi. Mes bras entourent son cou et je caresse sa joue du bout de mes doigts. « J'suis désolé trésor, j'voulais pas que tu te mettes dans cet état, ou même que tu te blesses.. On aurait mieux fait de rester à la maison, tous les deux. J'suis désolé.. » dis-je en murmurant, posant ma tête contre son épaule. Si j'avais su qu'il allait finir ainsi, blessé, en colère, je ne serais jamais sorti. Je serais plutôt resté près de lui, comme je le fais toujours. Parce qu'on est bien tous les deux et qu'on a besoin de personne. Il faut voir où ça nous mène à chaque fois.. Mais bon. C'est simplement une leçon à en tirer.
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    Lien du postLun 25 Juil 2016 - 23:29
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    Soirée à la française
    Nevada & James
    Est-ce que j'aurai dû venir ? Je regrette ce moment, et je regrette d'avoir infligé ça à Nevada. Mais bordel, c'est normal ! On ne laisse pas son compagnon se faire insulter, surtout pas venant d'un petit puceau en chaleur. Je fusille le gars, derrière la jeune femme qui essaie en vain de calmer les choses. Cela ne sert à rien, je sais que désormais, s'il fait un geste qui ne me plaît guère, je vais passer à l'action, et qu'importe ce que dira mon petit-ami. En sentant la main de ce dernier attraper la mienne, violemment, je grimaçais par les picotements qui s'éparpillaient dans mon organisme. C'était loin d'être une partie de plaisir. Je sais que je devrais payer le verre que j'ai brisé de mes propres mains. Alors qu'il bousculait les gens, je fis valser mon regard sur les alentours en observant les gens qui s'y tenaient. Il y avait beaucoup de genre, mais bizarrement, les regards sont pesants, j'ai toujours imaginé la France comme un pays libre, un pays où la différence n'était plus à craindre, mais en cette soirée, je viens de me prendre un coup dans la gueule, tant je sais que tout cela était faux, depuis le début. Pénétrant dans les toilettes, je me plaquais contre le mur, alors que Nevada s'agitait à soigner mes blessures, il était paniqué, et dans un sens, je le comprenais. Il passait une excellente soirée, et j'ai tout bonnement foutu la merde. Mais après quoi ? J'allais me soumettre au puceau ? Non, aucunement, je ne fonctionne pas de cette manière. Je ne dis rien, lorsqu'il s'excuse, quand il vient à me dire qu'il ne faut pas faire attention à l'autre idiot, et qu'en général, il était tout le temps ainsi, avoir une attitude irrespectueuse était donc son quotidien. Super information. En ricanant, je reposais ma main valide sur l'épaule de Nevada, avant qu'il ne la prenne dans les siennes. J'estimais que nous devions mettre les choses au clair, concernant cette soirée qui.. Est très mouvementée, plus mouvementée que je n'aurai désiré. Après tout, j'ai simplement voulu connaître ces amis, mais encore une fois, je ne vis pas dans le même monde que ces jeunes. Il entoure bien vite ma nuque, et je le laisse se coller à moi, mes bras encerclent sa fine taille frêle, et je pose mon visage sur son épaule disponible. < Tu n'as pas à être désolé. D'accord ? On va s'amuser. On est là, pour ça. > Je faufile mes mains sous son haut, alors que je caresse timidement sa colonne vertébrale, en détaillant nos reflets dans le miroir. Ciel, que cette image me rend nostalgique. < Puis, quand on rentre, on fera l'amour. > J'en profitais un petit peu, certes, mais je sais qu'il le désire tout autant que moi. Même si l'idée de le faire alors que ces parents se trouvent dans l'autre pièce, n'a rien d'excitant.

    En me reculant, je pose un dernier baiser sur le bord des lèvres de Nevi. Mon corps s'avance vers le lavabo, pour y passer ma main blessée, pour la sécher immédiatement ensuite. Je sais qu'il va rester quelques cicatrices, mais je priais que mes tatouages ne soient pas défigurés. Surtout pas à cause d'un imbécile. Faisant signe à Nevada, je reprends sa main, pour nous sortir du petit endroit où nous nous étions réfugiés. Pour en quelques minutes, retrouver le groupe d'amis, où les deux jeunes femmes venaient à ma rencontre. Oh bordel, je vais bien. " Tu vas bien James ? Raph est stupide. " J'hausse les épaules, totalement indifférent. < Ouais, je vais bien, sympa de demander. > Puis Aurélie, me regarde, et regarde Nevada, venant frotter mon bras de sa petite main. " Oh, Seraphine a raison, il ne faut pas vous fâcher pour ça. " Ouais, bon lâche moi, tu veux ? Je lui souris, en guise de réponse, jusqu'à qu'elle relâche son étreinte autour de mon bras. Je me tourne vers Nevada, en plantant mon regard dans ces pupilles bleutés, teinté d'une lueur noir par la noirceur de la pièce. < On prend un verre ? Je peux payer une bouteille, histoire de calmer les choses. > Je proposais cela, en désignant d'un simple regard les gens du groupe. Pas que je le désirs intérieurement, mais pour Nevada, je ferai le nécessaire, qu'il passe une bonne soirée, et sans encombre.

    En bousculant quelques personnes, je tenais fermement la paume de mon petit-ami, je ne voulais pas, que cette fois il soit avec l'autre con, et que je sois moi-même un con, parce que je ne comprends rien, et surtout s'il devrait avoir un autre problème, je veux directement être là. En passant jusqu'au comptoir, je sors de ma poche mon porte-monnaie, ainsi que ma carte gold. Je tends à la serveuse qui écarquille bien trop à mon goût, les yeux. < Je vais prendre votre plus grande bouteille, et j'aimerais qu'on soit placé dans le coin privilégié. Avec les sièges. > Elle sautille presque sur ces pieds, et je lui souris, poliment. Attendant que ma réservation soit prise. J'explique à Nevada ce qu'il va suivre. < On va aller dans le coin V.I.P, va informer les autres, et pour la bouteille aussi. > D'un clin d'oeil, je flanquais une bonne claque sur les fesses de Nevada, en ricanant, ce rire qui lui, fut masqué par le volume de la musique.
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