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I LOVE HARVARD
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    Lien du postVen 9 Sep 2016 - 22:23
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    A ma vue et entre la toile se dévoile une peau dorée qui commence à se gorger en toute timidité d'un éclat étrange. Et lentement, la devinant déjà prête à une controffensive, vu le sobriquet affectif employé qu'elle n'a jamais encore utilisé, mes yeux dévient progressivement vers les siens. « Tu voulais dire Malcolm, je sais. » Si sûre d'elle qu'elle en rigole et  témoigne de son assurance en hochant de la tête. Un Malcolm conçu dans la totale illégitimité, elle souhaite vraiment entacher la réputation de son nom, elle qui n'en voulait pas au début de notre relation. " J'crois pas non. " Soufflé avec douceur et pourtant je suis sérieux lorsque je secoue également la tête. Il est hors de question qu'il porte le nom d'une famille qui n'a jamais voulu le voir naitre. Si son père avait été au courant plutôt de sa grossesse, je gage qu'il aurait tout fait pour le voir disparaitre. Alors qu'il puisse avoir une descendance par le biais du pauvre con qu'il a foutu dehors lors de notre première rencontre, jamais.  

    Petit aparté silencieux qu'elle brise d'un geste énamouré, des caresses pleines de délicatesse qui frôlent et m'entravent pour au final clore mes lèvres de son doigt. Et comme le genre humain incite à une éventuelle dimension sociale, je la laisse faire, lui offre le plaisir de les toucher. Elle s'amuse dessus un moment, aguicheuse avec l'option douceur incarnée, sans pour autant les embrasser avant de souffler: « Alyara ? » Séduisant, exotique et qui rappelle à d'autres contrées. A défaut que si sa peau est aussi blanche que la mienne et non cuivrée, cela pourra lui causer des soucis. Les gosses entre eux sont assez mesquins et la vie trop arbitraire pour se risquer à d'autres problèmes. J'aime ce prénom, je n'ai pas dit le contraire mais tout dépendra du brillant de son derme. Quittant le petit ventre qu'elle affiche, c'est à son pouce que se lient mes doigts pour venir le glisser là où elle refuse toujours de s'abreuver, en effleure de l'émail les empreintes avant de le consommer.

    Sens en éveil sous ses arômes distillés, épicés qui voilent subtilement ma raison, j'invite pourtant son ongle à revenir écharper ma lèvre et puis me quitter pour mieux pouvoir lui concéder: " Je l'ai vu ton dossier, tu sais... " par curiosité évidemment, durant notre séjour au cœur de son manoir hanté alors que le doute subsistait, prêt à être démobilisé pour les oublier. Son prénom je le connais tout comme ceux de ses parents qui l'ont abandonnée. Si elle veut s'adonner au jeu des petits noms étrangers... " Rama ?  " Le nom de sa mère biologique mais elle ne le sait pas. Le dossier a toujours été sous scellés dans le bureau de son père. Il m'en aura couté un mensonge et une bonne dizaine de minutes afin de le forcer mais j'y suis finalement parvenu pour y découvrir quelques papiers chiffonnés et cela: son acte intégrale de naissance estampillé de la mention " adoption",  document qu'il pensait garder précieusement pour le jour de son mariage très certainement.  

    Mais laissons de coté ces détails qui ne sont plus d'actualité, je les ai chassé depuis longtemps maintenant. Et rabaissant les yeux sur son ventre ma main écarte d'avantage sa robe de chambre pour une vision plus globale de son corps qui se transforme au fil du temps. " Ce serait pas une vergeture çà? " Et en profite pour caresser du pouce l'endroit où la chose est soupçonnée de s'être enracinée. Faux, encore une moquerie destinée à la faire gentiment chier parce qu'Annalynne supporte très bien le poids de cet enfant malgré ses nausées.


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    Lien du postMer 28 Sep 2016 - 17:50
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    En un battement de paupières, je prends son refus comme il me le donne, accepte en silence sans le lui avouer, parce qu'il faut croire que ça m'arracherait bien trop de morceaux de ma fierté. Le fait est que je me suis toujours démenée pour être encore plus Malcolm que vraie. Alors je ne renchéris pas, sur ce sujet lui laisse le loisir de gagner cette bataille qui n'en est pas réellement une, parce que c'est son enfant, pas de doute à cela, et qu'il veuille bien lui estampillé son nom me suffit. Il est étrange de constater l'effet que les sentiments peuvent provoquer, parce qu'il a teinté mes envies de liberté par d'autres couleurs desquelles je n'aurai jamais voulu – avant lui – m'approcher. Et sous forme d'esquisse, je le redessine en caresse avant de m'attarder sur le charnel de ses lèvres. Un aparté tendre s'étend alors, tandis que sa paume s'éloigne de ma hanche et va chercher mon pouce en train de le taquiner, c'est à son tour de s'amuser. De fins frissons s'étalent doucement de par et d'autres de ma cambrure, quand il souligne et me force à érafler une nouvelle fois sa bouche. L'action est subtile, pourtant, elle décuple mes besoins et dans son cou je loge mon autre main. " Je l'ai vu ton dossier, tu sais... " C'est soudain, comme ça me heurte.

    Et plusieurs questions valsent en mon esprit, tout étriqué, trop petit. Où ? Il a pu voir cela. Quand ? Aussi. A quoi cela pouvait lui servir de se mettre au courant de mon ancienne vie, quand moi-même j'ai bien voulu la délaisser. Ne m'étant jamais intéressée à ce qu'on pu être mes premiers mois. J'ai accepté le rôle que mes parents non biologiques ont bien voulu me donner. Peut-être par peur, sûrement par orgueil. Mais jamais je n'ai voulu en apprendre plus sur la vie à Bombay. J'en aurai été détruite de connaître les détails. J'en aurai ressenti de ces sentiments qui tiraillent. Et perdue dans ses curieux méandres, j'en loupe presque le prochain prénom proposé. " Rama ?  " C'est con, parce que maintenant je veux un garçon, par pur esprit de contradiction. Puis je me dois d'avouer, que j'ai encore l'âme tatouée par les paroles qu'il a précédemment prononcées. C'est donc d'un hochement de tête négatif dont je me contente pour lui répondre. C'est en explications que je voudrai qu'il se confonde.

    Même sa main peine à me faire revenir dans la réalité. A engendrer une véritable réaction en mes volontés, bien évidemment, je trésaille encore parce que je ne peux nier l'alchimie de nos corps, lorsqu'il ouvre les pans du peignoir que je porte comme seul vêtement, découvre l'ambré de ma peau. Et bien qu'on ne le devine que légèrement, tout a déjà changé, je suis dans une enveloppe corporelle que je ne reconnais pas, j'en ai bien du mal à être moi, et d'un autre côté, je ne me suis jamais autant sentie bien. C'est un drôle d'état, et c'est surtout son regard qui a raison de moi, qui fiche de côté les appréhensions, les interrogations. J'y reconnais des lueurs que le mien n'a de cesse de porter, cet amour et cette envie de rendre l'autre dingue. Quand on le sait déjà fou de l'autre. Une hérésie pour laquelle je plonge tête la première quand je l'entends. " Ce serait pas une vergeture çà? " Et son pouce marque l'endroit. Choquée, mon visage s'incline dans la direction désignée, s'accompagnant d'un « Quoi ? » Apeuré. Et mes mains farfouillent, étirent ma peau à plusieurs reprises, je m'assure bien des secondes qu'il n'y a rien, absolument rien. Un peu trop superficielle sur le coup, mais incapable de m'en empêcher. « Cooper. » Accusatrice, je relève le regard vers lui. Et aussi, un doigt dénonciateur. « Mon corps est parfait. » Parfait, oui, comme ce contraste avec le « dégueulasse » précédemment balancé à mon propre égard. « Radieuse. » je lui lance, en un sourire faussement arrogant. Reprenant son mot, forcément. Accusant le fait que je ne le pense pas vraiment, disons que j'en suis rendue au point d'accepter, les changements, les vomissements, c'est comme ça et pas autrement. De toutes les manières, je ne peux rien y faire …

    Comme ça traîne encore dans mes pensées, je me permets tout de même, après une baffe pas réellement donnée, puisque c'est en caresse qu'elle s'achève. Ce derme que j'aime tant, ce visage responsable de mes tourments, mais aussi de tout ce qui semble plus beau et plus grand. Je le contemple, un instant, avant de m'avancer sur une pente vertigineuse, je le sais. « Pourquoi ? » Tu es allé mettre ton nez dans mon histoire. Pourquoi t'as voulu savoir. Quand moi je me contente de ce que tu veux bien me donner au sujet du tien, cet étrange passif tout embué. Flou à souhaits. « Mon dossier. » Je précise. Parce qu'il me connaît, revenir dessus était une chose obligée.


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    Lien du postMar 4 Oct 2016 - 11:42
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    Toujours en pleine hilarité de ma précédente connerie balancée à l'encontre de sa fierté, et de la mienne par la même occasion, je l'admire elle et sa réaction, en proie soudainement à une panique sans nom. « Quoi ? » Elle abaisse aussitôt le visage et joue de ses doigts sur son derme tendu, en étudie le moindre pore avec application, envoyant valser les pans de ma robe de chambre de coté pour plus en avant s'exhiber à ma vue. N'a-t-elle pas encore relevé la tête qu'elle a déjà compris mon ânerie et persifle un mot sans que je ne puisse voir ses traits se durcirent: « Cooper. » « Oui? »  C'est mon nom... Mais là n'est pas la question. Elle capte mon attention d'un doigt levé. « Mon corps est parfait. Radieuse. » Le dernier mot a été rajouté après quelques secondes de silence, ce qui lui donne une force d’impact plus puissant surtout lorsqu'il est lié à ce petit sourire mesquin dont elle a le secret.  Pour l'heure il l'est, parfait, mais après l'accouchement ce sera peut-être autre chose... C'est un sujet que nous n'avons jamais abordé puisque j'estime qu'elle a jusque là suffisamment morflé, il serait ridicule d'en rajouter.

    Mes paumes s'amourachant toujours de la chaleur de son derme, j'ai pourtant cette sagesse de ne plus les y faire graviter, dévisageant celle qui me surplombe de moitié et qui s'aventure à une tendresse un peu grège. Le contact perdure, la légèreté du choc se draine en faveur d'une caresse qui lui plait de laisser s'échouer sur ma joue. « Pourquoi ? » Finit ta phrase et peut-être que j'y répondrais... Mais lorsqu'elle s'exécute, je conçois m'être fourvoyé sur le chemin d'un sujet qu'il n'est pas très aisé d’aborder, une pente que je ne suis prêt à dévaler. Je me suis vendu bêtement le cul en voulant l’amadouer sur son prénom avec lequel elle a cru m’amadouer. Mais il est hors de question de lui dire la vérité, pas maintenant, pas après la tentative ratée lors de ces mondanités où j’ai d’autant plus rencontré son amie d’enfance qui saurait m’identifier même si cette cruche me prend pour Suttler. Je décline le doux toucher de ses doigts des miens venus capturer sa main posée et détourne mon regard du côté contraire, vers la fenêtre d’où les premiers rayons matinaux se dispersent dans la pièce en une suave chaleur ionisante.  

    Lèvres entrouvertes, j’amorce une chute à laquelle je réfléchis en temps réel. « Par curiosité » , ce qui est en partie vrai même si dans un premier temps ce n’était que par pur intérêt. Et puisque lui mentir à elle, elle qui s’est tant sacrifiée pour porter ce que je lui ai implanté, me culpabilise plus qu’il ne devrait : « Dans le bureau de ton père le jour où je me suis ramassé le cul par terre. » C’était ce jour-là que j’ai, sans honte, profité de notre désaccord pour m’attarder et creuser les secrets qui depuis trop longtemps reposent sous les tombes. « Soit proche de tes amis mais encore plus de tes ennemis. » Ce n’est un secret pour personne que je ne sois pas très apprécié de sa famille, son père et sa mère m’ayant dès notre première rencontre pris en grippe. Enfin, il est vrai cependant que je n’ai rien fait non plus pour rentrer dans leurs bonnes grâces… Et pendant ces révélations, l’une de ses mèches venue se perdre dans le vallonné de sa poitrine est timidement repoussée du bout des doigts, redessinant avec envie le galbe parfait de son sein droit.  «  Et que dirais-tu si je choisissais le jour de sa venue ? » Ne nous prenons pas la tête pour une question de choix, je saurais le moment venu lui trouver le prénom adéquat.



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    Lien du postVen 21 Oct 2016 - 1:52
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    Le contact de ma paume sur sa peau perdure, et mon regard s'endurcit, prend en compte le sérieux de la conversation, d'ailleurs, je me dois d'avouer que sur le coup, ça me fout un peu les jetons. C'est un dossier que je n'ai, moi-même, jamais regardé, et dans son silence syncopé, je réalise que peut-être j'aurai du le survoler. De ses doigts, il vient retirer les miens, j'en fronce les sourcils, me renfrogne sans autre choix. Sans comprendre pourquoi ses prunelles me fuient pour s'allier à des rayons d'un soleil presque levé. « Par curiosité » Alors pourquoi je le ressens plus fautif que cela ? Je ne suis pas tout à fait dupe, et j'ai apprit à – du mieux que je le peux – lire en lui. Parce que Clay, ce n'est pas l'homme le plus bavard au monde, ce n'est pas le genre à s'épancher durant des heures sur les sujets, et si son silence la plupart du temps me plaît, ici, c'est loin de me charmer. On parle d'une errance que j'ai volontairement, de moitié, mise de côté. Une appartenance à un monde que je n'ai jamais eu le cran d'aller visiter. Et bien que la curiosité est un défaut qui m'incommode, j'imagine qu'il n'y a pas vraiment mort d'homme, que je ne peux pas franchement le lui reprocher, j'en sais rien, à la vérité.

    J'en incline le visage, lorsque je cherche dans ses traits à comprendre les choses qu'il peine à avouer. « Dans le bureau de ton père le jour où je me suis ramassé le cul par terre. » D'accord, je remets mes souvenirs en place, cette étrange journée qui s'est déroulée entre guerre et sentiments opposés. Après tout, c'est vrai, que je l'ai laissé à sa guise errer dans le manoir, alors ça ne devrait pas m'étonner, ni même à ce point me perturber. Et même si je connais le lieu maintenant, j'avoue que j'aimerai plus d'explications, peut-être savoir vraiment où était ses raisons. Ce qui a pu le pousser à passer les barrières, à franchir ses limites que je n'ai jamais bafouées. « Soit proche de tes amis mais encore plus de tes ennemis. » Là, encore, j'ai un peu de mal à entendre ce qu'il souhaite me dire. S'il avait apprit sur mon père, pourquoi pas, mais le souci est que l'on parle de moi. Et même si être le centre de son attention est – sur cette terre – tout ce que j'espère, pour le moment, j'ai un peu de mal à m'y faire.

    Je me demande, ne serait-ce qu'une fraction de seconde, si je dois continuer l'interrogatoire. Si je me devrai de le questionner sur les autres choses que dans ce fameux dossier, il a pu voir. Je sonde son visage, une énième fois, tout en essayant de savoir, si j'ai réellement l'envie de voir se rouvrir ces cicatrices d'autrefois. Des songes enfantins, des rêves lointains. « D'accord ... » Et à nouveau, je choisis de le croire, et de mettre aux oubliettes ma naissance et ceux qui ont joué les protagonistes principaux dans ce scénario. C'est sa main qui me sort finalement de cet étrange état, elle souligne mon sein, provoque des frissons équivoques. Mes paupières s'abaissant, appréciant tellement ce qu'engendre le contact de ses doigts à l'intérieur de moi.  «  Et que dirais-tu si je choisissais le jour de sa venue ? » Mais la sensation s'amenuise après ces quelques mots, qui reviennent sur ce qu'était vraiment la discussion au départ, enfin je le crois, au moins, on ne parle plus moto et ça j'avoue que ça ne me déplaît pas. Cependant, il reste tout de même, un détail, des plus important. Et je ne me prive pas de lui offrir un petit sourire moqueur avant de poser mes mains au niveau de son torse, où se cache en dessous son cœur. « Dis moi. » Mes phalanges tapotent sur sa poitrine, mes paupières se plissent, mon sourire s'étire, s'esquisse. « Tu le fais seul cet enfant ? » Parce que j'aurai mon mot à dire, bien que je risque d'être dans les vapes à ce moment là. D'ailleurs, c'est justement pour cette raison qu'il faut qu'on se décide avant, parce que si c'est le jour même, il est clair que je ne pourrai pas y mettre mon empreinte sur son prénom, et étrangement, ce n'est pas envisageable selon moi. Pourtant … Il y a cette sensation, celle qui découle de sa phrase, qui prouve combien, il en a envie d'elle ou de lui, même s'il ne l'a jamais clairement dit.



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    Lien du postMar 1 Nov 2016 - 9:39
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    A sa place, j'aurais été un peu plus insistant parce que mes explications ne sont somme toute pas très claires, voulues évasives sans pour autant mentir, juste lui donner de quoi satisfaire à sa curiosité sans aller creuser d'avantage la vérité. De ma petite boutade elle en a pleinement saisit le sens et loin de s'en être offusquée déjà se moque de mon audace. Elle plaque vivement ses paumes sur moi, jette un frêle instant un froid quand les miennes quittent la chaleur de sa peau, interdit par cette force soudaine. Hey mollo, j'ai juste voulu plaisanter. « Dis moi. » Position forte peu gratifiante, soumis à ses ambitions dévorantes lorsqu'elle se fait tactile et narquoise, mais qui n'est pas pour me déplaire étrangement. « Tu le fais seul cet enfant ? »  Mes lèvres se fendent à leur tour mais ne sont inspirées d'aucune émotion sauf peut-être celle de l'incertitude avant de connaitre le léger soupir pour lequel j'opte. Certes nous nous y sommes mis à deux pour sa conception et c'est elle qui endosse le rôle le plus exténuant mais je sais très bien que ce dernier détail, un jour ou l'autre, ressortira et c'est un peu dans cette optique que je souhaite faire immédiatement valoriser mes droits.

    Et parce qu'à ce jeu de force elle sera toujours perdante, mes mains retrouvent les rondeurs de ses hanches et la font basculer sur le coté, une contrainte qu'elle subit docilement sans savoir où mes desseins vont la mener. Le plateau tombe à terre dans murmure de porcelaine brisée mais qu'importe, la vue de ses coupoles suffit à mon esprit pour prendre possession de son corps, légèrement redressé au-dessus d'elle et admirant d'une caresse qui redécouvre son ventre le présent qui dans quelques mois pointera le bout de son nez. " Soit. Que dis-tu de Noâm? " J'en ai des prénoms à ma disposition mais pas certain que nous ayons les mêmes attraits. Pas de consonance atypique souhaitée même si je me doute qu'il lui ressemblera plus de peau qu'à moi. C'est étrange de se dire que bien qu'elle l'ait dès le début rejeté, c'est avec elle qu'il semble vouloir s'harmoniser. " C'est court, original et..." Fragile dans sa tenue d'Eve, elle se laisse admirer et faisant fi de ses impératifs, mes lèvres s'engorgent de son grain de peau, retracent la courbure de ses formes avant d'étaler sur son derme en un souffle chaud:   " facile à gueuler. " Parce que je ne suis pas sûr de pouvoir longtemps me maitriser s'il n'est ne serait-ce que la moitié de ce que nous sommes.

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    Lien du postSam 5 Nov 2016 - 22:24
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    C'est un argument que je sais en ma faveur, le fait que cet enfant repose dans mes entrailles, un droit sur lui que je peux à tout moment utiliser, revendiquer, même si je l'ai les premiers jours rejeté. Le fait que que malgré cette constatation, il est en mon être et depuis que je l'ai pleinement accepté je fais tout ce que je peux pour le conserver bien à l'abri, cajolé sans même être né. Bien que pour sa part, il aime par dessous tout me torturer, preuve en est l'épisode de ce matin. L'évidence se trouve là, on le fait à deux même s'il l'a par amont beaucoup plus voulu que moi. Cependant mes pensées s'étiolent lorsque ses mains reviennent taquiner les courbes de mes hanches et aliènent d'une façon qui n'est pas pour déplaire à mon âme si bien amourachée. J'en omets presque son allusion, et le voilà en train de faire tanguer la situation. A la force de ses paumes, de ses mouvements, je me retrouve sur le dos, lui me dominant. Les bruits de verres cassés m'arrachent un sourire, tandis que ses prunelles brûlent pour de bon mon derme totalement dénudé à présent, offert à toutes ses volontés. Des mes seins à mon ventre, toujours voluptueusement, effleurement de ses iris hypnotiques le lit de mon futur présent, le charnel aux bords de ses obsédantes lèvres quand il s'en revient à prendre la parole et reprend sur le sujet premier ; " Soit. Que dis-tu de Noâm? " Discussion que j'avais à la vérité, presque totalement zappée, comme c'est cuisant de constater à quel point je suis à sa merci si facilement. Comment les choses n'ont pas changées, avec le temps. Parce que si avant je me voulais revêche c'était toujours pour mieux en revenir à ses bras, à chaque fois. L'inclinaison d'une humanité que je possède et dont j'ai pourtant bien des fois doutée. Mes sentiments d'amour démodés. " C'est court, original et..." Quoi ? J'ai laissé de côté le court de ses mots, les autres prénoms, sachant que je perds la raison, et bien que j'ai Noâm en horreur, ma réaction verbale s'étiole en faveur d'une main délicate glissée dans son dos. Et mon pouce écorche le bas de son rein, quand sa bouche commence à picorer le grain ambré de ma peau exotique, et dans mon être ce sont des prémices chaotiques.

    Je me perds en soupirs, respiration en prélude de perdition, lorsqu'il expire ; " facile à gueuler. " et je me confonds en un rire. Cependant je ne me permets pas de le contredire, parce que je sais et plus encore – tout comme lui – que si ce mélange de nos deux êtres nous ressemble en caractère, nous avons bien du travail à faire, parce qu'il sera sûrement aussi borné que son père et obstiné que sa mère. « Je te vois bien, dans le rôle du père autoritaire. » Juste ce qu'il faut, rien qu'assez. Rien qui ne saurait rendre cet enfant aliéné. Aucunement ce qui pourrait laisser croire qu'il serait tyrannisé. Clay … il l'a désiré à l'instant même où j'ai posé les résultats sur la table basse il y a déjà bien des mois, c'est pour cette raison que je le sais capable de maîtriser son nouveau rôle beaucoup mieux que moi. Paternel futur gaga. Il sera l'inverse du mien, comme je sais qu'il saura ne pas faire trop d'amalgame avec le sien. « Noâm ... » Que je répète à ma manière, faisant mine d'hésiter lorsque mes doigts perdus dans le bas de son dos s'amusent à dessiner tout et n'importe quoi, monts et merveilles que me murmurent son corps, toutes les secondes où j'ai la chance de l'avoir contre moi. Pour au final les laisser s'aventurer jusque ses fesses qu'en riant de moitié, je presse avec générosité. « C'est laid. » Farouche dans mes minauderies qui tendent à le défier, à ce qu'il arrive à me surprendre avec un prénom qui pourrait m'impacter. « Cameron ? » Quand à la langueur de mon regard plongé dans le sien, je soulève un point qui ne semble pas le troubler. « Fille ou garçon ? » Ce qu'il aimerait avoir, évidemment, bien que je me doute de la réponse, et que nous ne pouvons pas le contrôler, il serait bon de le signaler. Et de ma main libre à son épaule, j'effleure l'encre parsemée en dessins que j'ai depuis le temps mentalement mémorisés.

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    Lien du postDim 6 Nov 2016 - 16:17
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    Loin de se laisser entièrement faire la précieuse captive fait pression sur une partie charnue, appuie ou retraduit je ne sais encore quels desseins pour le moment sur mes reins. Pourtant, je tiens à préciser comme pour redessiner les contours de mon caractère étiolé par ce moment le fait que je pourrais, vraisemblablement et à tout instant sur lui m’emporter. Et bien que je me veuille sérieux sur le coup, cette remarque lui arrache un éclat de rire désarmant. « Je te vois bien, dans le rôle du père autoritaire. » Et pourtant, je n’ai jamais eu la prétention de marcher dans les traces de mon propre père, trop strict sur la discipline ce qui n’a pas été si négatif cependant. De toutes ces longues heures passées à m’acquitter de mes erreurs, j’en ai tiré des enseignements très constructifs. C’est dans le lit de sa poitrine que mes lèvres trouvent repos et s’échouent en un murmure sur sa peau :  « Autoritaire, l’une de mes nombreuses qualités. » Que ce soit ici dans ce lit ou ailleurs, avec elle ou toute autre personne, je contrôle les situations quelles qu’elles soient. « Noâm… » Ah… Ce geste-là, par contre, je ne m’y attendais pas et me cambre à la sensation de ses doigts qui se faufilent sous le textile d’une déconcertante agilité. « C’est laid. » Et elle parvient tout comme ses phalanges à me faire trop aisément abdiquer, oublier, à briser les pans de mon ascendance sur elle et dont je viens de me vanter. « Cameron ? » Hors de question. Pas de prénom mixte, ce serait tomber dans la facilité.

    Et si mon choix était laid, le sien est d’un niais, une opinion personnelle que je me garderais bien de partager maintenant qu’elle exerce cette délicieuse emprise que je ne veux voir s'évanouir. Je tique seulement un bref instant, resserrant mes lèvres dans une moue contrariée. « Fille ou garçon ? » La question… Celle qu’il ne fallait surtout pas poser parce que contrairement à beaucoup qui se targuerait d’un « peu m'importe, je l’aimerais tel qu’il ou elle sera », un peu trop bercés par la magie du moment, je n’hésite pas quant à moi à faire preuve de sincérité et d’éloquence. Aria a eu deux jumelles, mon autre cousine une petite blonde alors ce sera à moi l’honneur de donner à cette famille le premier héritier de cette génération. Menton posé entre ses deux monts auréolés, je relève le regard vers elle afin de mieux jauger du sérieux de la situation. « Un p’tit gars. Pour être en supériorité numérique. » Mais surtout parce que l’idée d’avoir une brailleuse à la maison m’insupporte déjà. «  Puis dans une vingtaine d’années, lorsqu’elle fera dans l'bonnet C. Tu le vivras mal. » Fourbe dans le cheminement de mes pensées alors que je suis agréablement loti, calé entre ses deux rondeurs charnues dont il me plait de caresser l'infinie douceur et oublier le temps qui sublime ses formes jour après jour.
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    Lien du postVen 11 Nov 2016 - 0:28
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    « Autoritaire, l’une de mes nombreuses qualités. » Et je ne suis sûrement pas celle qui va le contredire sur ce point là. Parce qu'entre nous c'est – depuis le départ – une vraie guerre de pouvoir. Et si je me sais l'être, bien que cela s'assemble beaucoup mieux à un esprit de provocation, je ne peux nier que lui possède l'art et la manière de se faire entendre et respecter. J'en mordille mes lèvres, parce que ce trait de caractère n'est pas pour me déplaire, étant donné que j'ai toujours pensé que l'homme qu'il me fallait serait celui capable de me tenir tête, de parvenir à me la faire fermer. De prendre le contrôle, de me faire ployer. Mais sur le sujet du prénom de cet enfant, il est hors de question que je lâche les armes aussi facilement. Même si j'ai du mal à me concentrer alors qu'il s'amuse à jouer de son souffle sur mon derme perturbé. « Modeste n'en fait pas parti. » Vu qu'il les a qualifiées de nombreuses et que je tiens à soulever le point qu'elles ne sont pas tant … Le problème reste qu'il sait lorsque je mens. Il ne lui faudra que trois secondes pour savoir que je n'en pense pas le moindre mot, du reste, il sait que je l'aime pour ce qu'il est.

    Et comme il ne semble pas vouloir de Cameron en tant que future appellation pour ce que je porte, je me contente de froncer les sourcils le temps de le question sur un sujet que nous n'avons encore jamais abordé, le sexe de l'enfant. Bien que nous ne sommes pas en mesure de choisir, rien ne va nous coûter à nous projeter, après tout, les mois et les semaines vont bien vite passer. Il se dépose pour de bon dans le sillon de ma poitrine et j'en esquisse un fin sourire. J'en ai oublié l'instant où c'est devenu aussi naturel entre lui et moi. C'est si plaisant de ressentir tout ça … « Un p’tit gars. Pour être en supériorité numérique. » Ah. Vrai qu'à deux ils auront possiblement le dessus sur moi. «  Puis dans une vingtaine d’années, lorsqu’elle fera dans l'bonnet C. Tu le vivras mal. » Quand les mots atteignent mon cervelet je suis heurtée par leur portée. Comme s'il m'avait fallu plus de temps que d'habitude pour assimiler.
    Tu vois, la différence, c'est que moi, j'aurai juste dit un gars pour qu'il te ressemble à toi, parce que c'est vachement moche d'être moi.
    Et j'en crache un soupir dégoûtée quand ma main s'en vient à sentir de démangeaison, forte envie d'altercation, avec sa jouer, et peut-être l'autre par la même occasion. Mes phalanges d'ailleurs le délaissent, refusant catégoriquement de le toucher encore pour le moment. Faut que je digère, que je me dise que pour changer, j'exagère. Pourtant je le sais qu'il déconne, qu'il ne fait ça que pour me faire enrager, parce que je suis si simple à faire sombrer. C'est la tête la première que je me jette dans l'eau à chaque fois, impulsive comme peu d'autres et ça doit aussi faire parti de ce qu'il apprécie chez moi, sinon, il ne me supporterait pas. Non, pire, il ne serait clairement pas rester avec moi. « La planche à pain voudrait que tu te redresses. » Piquée dans mon égo, je sais que l'attaquer avec ses propres mots n'est pas très beau. Et même s'il m'a dit ce matin que j'étais radieuse, les compliments de la bouche de Clay ce n'est pas comme s'ils en sortaient en diarrhée. Au contraire. C'est sur une main que je peux les compter. Alors si mes seins ne lui plaisent foutrement pas, c'est une autre qu'il aurait du engrosser, parce que ce n'est pas comme si j'avais prévue de devenir siliconée. « Et quand il se rendra compte qu'il est mieux monter que son père, t'en penseras quoi ? » A la vérité, c'est juste en train de m’écœurer rien de parler à ça. J'en ai dit des merdes dans ma vie, des phrases voulant blesser, des choses faites pour écraser, mais jamais encore je n'avais eu cette certitude de dégobiller de telles insanités.
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    Lien du postMer 16 Nov 2016 - 16:16
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    Sa poitrine, un sujet qu'il est toujours délicat d'aborder même si bon nombre de fois et pour prouver de son attrait mes lèvres s'y sont abandonnées. C'est presque devenu trop facile de la vexer maintenant que je connais tous les points sensibles qui heurtent sa...sensibilité. Et qu'est-ce qui pourrait plus la vexer? C'est simple: les femmes que j'ai pu rencontrées, souffler leurs prénoms lors d'une simple conversation, mes expériences passées que je pourrais retracées lors de nos nuits blanches à se toucher, lui reprocher de n'être pas assez affectueuse...  Autant de thèmes qu'il vaut mieux passer sous silence si je ne veux la voir s'emporter. Un peu comme ce qui est en train de se passer... J'en perds la chaleur de ses doigts qui se retirent sans hésitation. « La planche à pain voudrait que tu te redresses. » Ah, c'est à ce point là... Alors certes je me redresse mais cherche vainement à me faire pardonner en tentant de l'embrasser, tentative qui se loue par un échec, fallait s'y attendre. « Et quand il se rendra compte qu'il est mieux monter que son père, t'en penseras quoi ? » C'est une probabilité à laquelle je n'avais pas songé parce que difficile à réaliser. Mais j'admets que la contre-attaque a fait mouche puisque je me roule déjà sur le coté et me laisse m'écraser dans les draps chiffonnés par nos précédents jeux pour visionner, soudainement très absorbé, le plâtre de mon plafond. Et ma main volant dans les airs parce qu'elle a balayé du revers de la sienne le peu d'entrain qu'elle avait éveillé à ce sujet, d'un monocorde assuré, j'étale au grand jour le fond de ma pensée. " Ce jour là, je l'emmènerais chez l'ophtalmo " et déserte finalement le lit, vivement, emportant quelques draps dans le sillage de mon empressement. L'élastique du caleçon est éprouvé des mes doigts qui le remontent, remettent en place ce qu'elle a vicieusement déplacé et me dirige vers la sortie lorsqu'un détail me fait me stopper.

    Voilà comment avorte un début de tendresse, signé de la main du père Malcolm qui l'a érigée à son image, très susceptible lorsqu'il s'agit de faire face à ses défauts qui n'en sont pas moins des petits détails, des qualités. Ses seins, j'aime en éprouver la fermeté dans le creux de ma paume, au plaisir visuel de son corps jouissant de mes caresses, au brillant de ses lèvres qui échinent les miennes. Mes phalanges se délient en sa direction, paume ouverte et lui intime de me rendre ce qui me revient de droit. " Mon peignoir, j'te prie. " Parce qu'il ne me déplairait pas de caresser du regard à nouveau et dans une totale transparence ces mêmes arrondis qui la tourmentent.

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    Lien du postDim 11 Déc 2016 - 10:10
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    Cette obsession envers ma poitrine me rend quelque peu extrémiste, un brin excessive, mais je n'en démords pas, pour le moment, avec mon corps et ses récents changements, je ne suis pas des plus encline à me prononcer sur le sujet. Crachant au monde entier cette perfection que ma mère et mon père ont si bien façonné. Fierté qui peine à se remettre de critique, lorsqu'elles sortent de sa bouche même quand ce n'est que pour s'amuser. Alors il me retire son emprise et je me dis que j'ai gagné, qu'après tout, moi aussi je sais où taper pour un tantinet l'ébranler. Sa main brasse du vent avec que sa bouche ne s'active et révèle la suite de ses pensées. " Ce jour là, je l'emmènerais chez l'ophtalmo " Comme on dit, aux grands maux … Et de façon mesquine un sourire, mes lèvres, ovalise. Il se redresse pour de bon, je le devine à son tour piqué mais c'est de cette manière que j'aime encore plus – avec lui – jouter. Plus il est agacé, plus j'ai envie de l'avoir à moi. C'est une bataille sans fin, sans foi, ni loi. Je l'aime si bien que l'on sait se détester, experts hors pair dans cette matière.

    En biais mes prunelles le détaillent, l'apprécient, jamais un homme ne m'a autant … envoutée et c'est grisant, parfois, de le constater. Alors que je m'attends à le voir sortir, théâtralement bercée par mon brin d'amusement, il se retourne et tend sa main vers moi, tandis que la mienne, coude plié contre l'oreiller va soutenir mon visage alors que je me cale plus correctement sur le côté afin de mieux le contempler. " Mon peignoir, j'te prie. " En un soupir mes paupières se plissent pour mieux juger de ses intentions, et c'est avec des gestes volontairement traînant que je me décide à accéder à ses volontés. Je ne suis qu'un pauvre pantin entre ses mains, mais je me plais à penser que l'influence est mutuelle et que lui aussi à mes désirs bien souvent se soumet. Les draps sont écartés sur le côté, et je me redresse lentement, joue de mes jambes, une fraction d'instant. Délicate quand mes ongles les éraflent volontairement afin de capter son attention sur ces dernières … Tu vois combien je te veux quand tu es dans cet état ? Renfrogné et si sur de toi. Je me glisse jusque sur le rebord du lit, m'y assois et lui lance un regard provocant alors que de sa hauteur il me domine. C'est une ribambelle d'envie qui soudainement se décline.

    Quand c'est le défi qui me prend, électrisée par les amorces de caresses précédemment partagées, je me redresse et fais deux trois pas, pour arriver à son hauteur, quand mes doigts vont souligner le tissus qui cache encore ma peau nue. « Soit. » Parce que je sais aussi feindre l'énervement malgré mes volontés de le voir s'aliéner en ma faveur. Sur mes épaules je fais descendre le coton, il poursuit sa chute jusque mes bras, et dévoile cette même poitrine que je cache sans le faire, et mon bras droit se libère de la douceur tandis que ma main gauche récupère son Graal matinal. Avant de reculer d'un pas, et dénudée tendre l'étoffe en sa direction, mais ce n'est pas cette dernière que j'observe, ce sont ses prunelles, ce bleu dans lequel je me perds, et dans les lueurs qui se trouve à l'intérieur. Et ma langue passe sur mes lèvres quand avec nonchalance je fais volontairement tomber ce qu'il m'a demandé. Renforce le silence, puisque mes mouvements parlent d'eux-mêmes, nos respirations berçant l'ambiance, quelques secondes de plus, et tout en moi quémande son être avec violence …

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