J'avais envie qu'il m'embrasse, en fait, j'avais surtout besoin qu'il m'embrasse pour me changer les idées. J'avais également besoin d'oublier la dernière personne à avoir posée les mains sur moi... De ne plus me dire ça, justement : Avalon est la dernière à m'avoir touchée. Je voulais faire référence à Marshall pour ça. Mes vœux s'exaucèrent. Mais j'aurais cru que ça le ferait sourire, ou rire que je lui réclame une telle chose... Il m'étonna en s'approchant de moi doucement, entourant mon visage de ses grandes mains pour finalement poser ses lèvres contre les miennes. Mon cœur s'emballa presque aussitôt pour tant de tendresses, ça faisais longtemps et ouais... Ça faisais vraiment du bien. Je prolongeais aussi tendrement, en remontant mes mains au haut de sa cuisse pour finalement venir les enrouler à sa taille. Je me déplaçais doucement pour venir m'asseoir sur lui, à califourchon.

Allez savoir ce qui me poussait à être si doux avec Apple. Elle semblait en avoir de besoin et, franchement, entre toutes les baises torrides auxquelles j’avais droit, ça faisait du bien de temps à autre d’avoir de la tendresse. Profitant de ses lèvres sur les miennes, je sentis mon corps s’embraser lorsqu’elle grimpa sur moi à califourchon. Depuis quand est-ce qu’Apple me faisait cet effet-là? J’veux dire… Elle m’a toujours fait de l’effet, là n’est pas la question. Mais cet effet là…? J’essayais de ne pas y penser, passant plutôt mes mains autour de sa taille pour la coller contre moi. J’avais envie de sentir son corps, sa chaleur se mélanger à la mienne. Mes baisers tendres se transformaient en baiser langoureux et avides bien qu’ils ne soient pas déplacés ni pressés. J’en redemandais, mais j’avais tout mon temps. Ma langue retrouva la sienne derrière la barrière de ses lèvres et je soupirai dans sa bouche à ce contact. Putin, mais qu’est-ce qu’elle me fait

C'était différent. M'enfin... C'était Marshall, il m'a toujours apporté un certain réconfort lorsque quelque chose n'allait pas. Mais là, oui, c'était différent. Il était doux avec moi, il ne cherchait pas à me forcer à quoi que ce soit. Et pour la première fois depuis longtemps, je me sentais bien, à ma place et je dirais même... bercée. Comme si je pouvais respirer librement, parce que peut-importe ce qui pourrait surgir, je serais protégée. Je m'étais assise sur lui à califourchon pour mieux atteindre ses lèvres. Je le serrais contre moi un peu plus fort, et eut des frissons en sentant la pression en plus sur mes lèvres. Il n'y était plus seulement question de devoir coucher avec lui, j'en avais envie. Terriblement envie. Je cessais tout contact pour venir lui retirer son boxer en deux-trois mouvements.