• Certaines personnes auraient pu comparer ça à de l’alcoolisme. Est-ce que vous avez vu toutes ces putains de pubs où la voie off va dire « Un verre de temps en temps, c’est déjà trop… » Mais ta race toi, va te faire enculer par un groupe de king kong ! C'est un mensonge, le jeune homme pouvait très bien s’en passer, faire autre chose, mais il n’en avait aucune avis. Il ne buvait pas comme un trou à en vomir tous les soirs où bien à rentrer à quatre patte, non, il était tout à fait conscient et pouvait très bien reprendre le volant sans aucun problème, mais il ne préférait pas, un accident était si vite arrivé de nos jours. Il préférait marcher, découvrir les paysages qui s'offraient à lui, sous ces yeux rouges d'alcool, sous ces pupilles bien dilaté. Rentré dans une routine où l'alcool était son seul but, sa seule envie le soir, on c'est souvent demandé ce qu'il allait devenir, retenant cette envie toute la journée, comme un lion en cage qu'on empêchait de sortir avant vingt heure, l'heure du premier verre, l'heure de ton premier battement de coeur. Et tu le croises souvent, ce gamin âgé d'une vingtaine d'années, tu ne le connais pas, tu l'apperçois seulement, un jour ici, celui d'après là-bas, et encore demain, continuant chaque jour, chaque soir où le sourire est présent sur son visage, chaque soir où sa vie, sa putain de vie merdique qui est rythmé par l'alcool, prend enfin un sens pour lui. Ce jeune, ça pourrait être toi, ça pourrait être moi, mais ça pourrait surtout être lui, on sait pas dans quoi on s'aventure, on sait pas de quoi notre vie peu être faite, alors faite attention, s'ils vous plaît, n'attendez pas que je parte pour réaliser que votre putain de vie vaux le coup d'être vécu. " C'est bon maintenant que j'ai mangé et que je me suis préparée mentalement on peut y aller. " Un large sourire sur mes lèvres, je rigole lorsque je la voix faire un signe de croix, comme si ont allaient y rester, comme si notre vie s'arrêtait après ce soir... "Ouais ouais Marie Madelaine nous protège t'inquiète !" Et, j'm'aventure donc en dehors de l'hotel, suivant le chemin de gravier qui nous mènerait dans ce fameux bois. "Tu réalises qu'en fait, on est dans un paysage de malade déjà, et que là, on va surement tomber sur des tribus maya et tout ça !" Bon, okay, j'avais peut-être trop regarder la télé ou jouer aux jeux vidéos... •

• J'me souviens de ce séjour en quarantaine où j'ai cru que j'allais mourir... La seule chose d'utile que j'avais fait était d'écrire une lettre, une lettre qui s'adressait à Neva, et, je vais vous la lire, car aujourd'hui, je compte bien lui donner. Cette fois ça va être cours, un petit truc pour te souvenir de moi si ça devait partir en couille dans cette espèce de prison et si je devais ne pas en ressortir. J'essai vraiment de rester optimiste, mais c'est pas facile, j'crois pas que j'y arrive. J'espère pouvoir sortir d'ici, seulement, je ne sais pas ce que je vais devoir donner en échange, ce que je vais devoir faire. Ma santé mentale ou ma vie ? Rester enfermer ici, c'est dur, c'est très dur, plus le temps passe et plus les gens changent, plus ils deviennent... Des légumes... Sauf que j'ai aucun moyen de le savoir, mais je sais une chose, mon amour pour toi restera éternelle, quoi que puisse abriter cette quarantaine, c'est pas terminé, c'est qu'un nouveau chapitre de cette histoire sans fin. Et, ça sera à toi, à Quincy, à Milena, à Jude de continuer à tourner les pages. Tu sais, j'arrête pas de penser à une phrase d'Orson Welles, si vous voulez une fin heureuse, tout dépend du moment où vous vous arrêter de raconter une histoire... Alors peut-être que c'est ça la réponse, peut-être que c'est ça qui permet aux gens de continuer d'avancer. Si jamais ça devais tourner mal là-dedans, si jamais il devait m'arriver quelque chose, quand Quincy te demandera dans quelques années qui j'étais, quel était mon histoire, raconte lui que j'me suis perdu, mais qu'une fois ta rencontre faite, j'ai retrouvé mon chemin juste à temps pour te conquérir, devenir quelqu'un de bien, et arrête toi là, n'en dit pas plus, comme ça il gardera le sourire, il aura une bonne image de son père. Au revoir Neva, dit bonjour à Quincy pour moi, dit lui que je l'aime d'accord ? Dit lui que je vous aime tous les deux, j'vous aime tous les deux. Devais y'avoir une ou deux traces de larmes sur cette lettre, c'était d'ailleurs lors de l'un des derniers jours que j'avais passé à l'intérieur de cet endroit que j'avais écrit cette lettre, c'était comme mes dernières faveurs, mes dernières paroles. Et je l'avais emmené ici, pendant ce voyage, car je devais lui donner, je n'allais pas la déchirer, juste, qu'elle la garde, car elle était pour elle. J'ai pas pu m'empêcher de sourire au moment où elle a commencer à me dire que si on était attrapé par des cannibales, c'était chacun pour sa peau. J'avança vers elle, la serrant dans mes bras et pinçant ces fesses. "T'as vraiment cu que j'allais les laisser manger ça?!" Et, m'éloignant, je continua mon chemin, pour ensuite me rendre compte qu'on était enfin arrivé dans la forêt. Je lève la tête un peu partout, et putain, les arbres sont grands. J'trouve un tron d'arbre ou m’asseoir, j'bois un coup, et je sors la lettre de mon sac. "Tient, te fous pas de ma gueule... J'pensais crever, et j'me suis dit que je devais te laisser un dernier truc avant de partir..." On avait bien droit à une pause ? Ont allaient pas marcher toute la journée sans pause ? •

• L'air, le grand air. La nature, les arbres, les fleuves, les lacs, les ruisseaux, les tribus qu'ont auraient pu rencontrer, vous savez, celle qui se ballade avec des sarbacanes accrochés à la ceinture. Des endroits magnifiques, isolés de toutes civilisations. J'voulais découvrir cette forêt, voir des animaux qu'ont verraient nul par ailleurs, entendre des chants d'oiseaux inconnus. J'voulais partager ce moment avec Neva, cette petite ballade qui nous mettrait en paix avec la nature. Bon, la nature aurait plus de faciliter avec ma femme hein, j'veux dire, personnellement, j'bouffe de la viande, je bois, je pollue et j'en passe, alors que Neva elle, elle est végétarienne ! Bref, passons sur toutes ces conneries là, on va juste profiter de cette journée pour découvrir cette forêt, j'suis certain qu'on va tomber dans des endroits plus beau les uns que les autres. Du coup, je m'arrête un instant, m'asseyant sur un tronc d'arbre pour lui donner cette lettre que j'avais écrite en quarantaine. Je vis ces yeux devenirs rouges lorsqu'elle s'asseya sur mes genoux, et, sa phrase m'alla droit au coeur. Vas'y, la séquence émotion c'est pas maintenant. "Dans le cas contraire j'serais venu te hanter !" Lui avais-je répondu avec un grand sourire pour ensuite l'embrasser. Une claque sur ces fesses et bim, on se leva pour ensuite repartir à l'aventure. C'est après plusieurs minutes de marche que j'entendis un bruit assez étrange, comme de l'eau qui tombait, sauf que le ciel était d'un bleu magnifique. "Ecoute... Y'a un truc là bas !" Attrapant sa main, je l'emmena avec moi en direction du bruit, passant entre des arbres, pour ensuite découvrir le paradis sur terre. Une énorme cascaque qui tombait dans un petit lac. "Han ça, je kiff !" Avais-je gueulé. J'savais que marcher ça allait nous faire tomber dans des endroits de fou, j'le savais ! Et, pour le coup, j'avais envie de me baigner... •

• En réalité, j'suis pas le genre de gars qui va aimer se ballader dans la foret, se perdre ou faire je ne sais quelle connerie du genre. J'aime pas non plus devoir suivre un guide touristique, j'aime juste, découvrir par moi même en évitant de me perdre, mais pour le coup, avec ce rêve que j'avais fait cette nuit, j'avais envie de découvrir un peu le coin en allant s'enfoncer dans cette foret. Après tout, ont étaient sur des terres paradisiaques, alors cette grande jungle, ça devait être pareil, mais en mieux non ? Alors on marcha, pendant plusieurs minutes, se déconnectant totalement de la réalité, ont étaient entre ces putains d'arbres, jusqu'au moment où j'entendis de l'eau tomber, j'savais qu'ont allaient finir par tomber sur un truc, mais sur quoi, je n'en avais aucune idée. J'voulais juste... Découvrir, découvrir l'endroit, me la jouer aventurier, et en plus, avec la femme de ma vie, celle que j'aime le plus au monde. J'voyais pas avec qui j'aurais pu le faire en fait. J'l'avais réveiller ce matin pour ça, sur un coup de tête, elle aurait très bien pu refuser, mais non, elle avait accepté sans trop réfléchir, putain, elle était parfaite en fait, j'aurais jamais pu trouvé mieux qu'elle, j'sais pas vraiment ce qu'elle pouvait me trouver d'ailleurs, car parfois, moi même j'avais envie de me baffer. Bref, du coup, on marche, peut-être un peu rapidement vu le moment de folie que j'suis en train de me tapper pour suivre ce bruit, et là... Moment d'extase, j'reste choqué par ce qu'on vient de découvrir, et je ne crois pas être le seul. "Han c'est parfait, en plus je commençais à avoir chaud. " Ah tient, j'suis pas le seul à avoir envie d'y aller, sauf qu'elle, elle le fait direct, elle cherche même pas à discutter ou à comprendre, non, elle avance normalement tout en se déshabillant et va dans l'eau. "Allez vas'y fait la sirène, genre secoue tes cheveux en mode mannequin en sortant de l'eau !" Sauf que pour le coup, elle remontait pas. Merde, elle foutait quoi ? Y'avait un trésor ? Elle était réellement devenue une sirène ? Bordel, j'sais qu'elle est en train de se foutre de ma gueule, j'le sais très bien, mais, j'sais pas, faut quand même que j'aille vérifier. Du coup, j'enlève mes vêtements pour me retrouver en boxer et j'vais dans l'eau. Oh putain, elle est bonne en plus, s'te pied. Merde, j'suis pas là pour ça, j'dois me la jouer sauveur. Du coup, j'plonge dans l'eau jusqu'attend de la voir, sous l'eau à attendre. Genre normal la fille, elle se fout de ma gueule, j'le savais. Du coup, je nage vers elle et je commence à essayer de la gicler... Sauf que sous l'eau, bah ça marche pas. Tu bouges tes mains, mais l'eau, elle part pas... Espèce de con va... ••

• L'intelligence, si l'on cherche la définition dans un dictionnaire, une multitude de définition s'offrira à vous sans que vous sachiez vraiment la qu'elle choisir, celle qui pourrait le plus correspondre à vos attente, à vos besoin. Pour certaine personnes, l'intelligence se réduit au fait d'avoir des connaissances et d'arriver à pouvoir résoudre des équations, pour d'autre, ils pourront vous répondre que d'être intelligent commence tout d'abord par un savoir, apprendre, pratiquer, et que après tout ça, l'intelligence sera avec vous, d'autre personne pourront aussi vous répondre tout simplement qu'ils ne sont pas intelligent, donc par conséquent, ils ne savent pas ce que c'est, ils ne connaissent pas, donc ils ne pourront pas vous éclairez à ce sujet. Alors, la question était, est-ce que je suis con ? Ouais, j'pense que la réponse c'est un putain de gros ouais dans vos gueules. J'veux dire, ouais j'suis con, ouais je dis de la merde, ouais je fais des trucs débiles et sans aucun sens, comme essayer de gicler Neva alors que j'suis déjà dans l'eau, comme inventer des mots, comme... Comme faire des conneries qu'un adolescent attardé de douze ans aurait bien pu faire, comme rigoler de ces conneries, et vouloir recommencer, comme penser que... Comme rien penser en fait, j'ai des moments d'absences parfois, vous me voyez fixer un point, complètement perdu, et... C'est tout, plus rien, un vide intercidérale dans mon regard, comme si j'étais totalement déconnecté de la réalité. Mais putain, bande de con, c'est qui le plus con d'entre nous ? J'veux dire, j'suis peut-être un pingouin, mais j'ai quand même quelques connaissances qui m'ont permis d'étudier à Harvard, et quand je parle de connaissances, je souligne bien ce qui se trouve dans mon cerveau, bien caché au fond, le truc qui s'appelle le savoir, l'intelligence. J'dis pas tout savoir, loin de là, y'a pas mal de truc que je ne connais pas, mais, j'arrive à m'en sortir, j'arrive à réussir mes études même si parfois c'est dur, et, je compte bien continuer. J'fais un mélange des deux, de la connerie et des études, comme quoi, ça marche plutôt bien ensemble, pour l'instant, y'a pas trop eu de court circuit, prions pour que ça continue comme ça. " Je savais bien que j'ai épousé l'homme le plus bizarre sur Terre. " Je secoue la tête en la regardant aller là où elle a pied. J'suis pas bizarre, j'suis juste spécial quoi. Du coup, je m'avance vers elle et je commence à lui montrer mes faux muscles, contractant ce que je pouvais contracter. "Le plus bizarre, mais le plus beau !" Avais-je ajouté, tout en tournant sur moi même et me passant les mains dans les cheveux plusieurs fois d'affiler. Putain, j'crois que y'a un peu d'eau qui est entré dans mon cerveau. •