• J'suis là, dans la jungle, je cours entre les long arbres qui nous permettent que très peau d'apperçevoir le soleil, je suis en pleine chasse, en pleine journée de travail, un bandeau dans les cheveux, une machette dans les mains, des peintures de guerres sur le visage, je me cache dès que le moment se présente dans une touffe d'herbe. J'entends au loin des cris d'animaux, des chants d'oiseaux qui raisonne entre les arbres et qui heurtent doucement mes oreilles qui réagissent à chaque son que je pourrais entendre, que ça soit le craquement de branche quand je marche malencontreusement dessus ou bien ce putain de portable qui vibre dans ma poche pour me dire que ma batterie arrive à sa fin. Intelligent de partir sans batterie. Et là, j’entends un rugissement derrière moi, ma machette en main, je me retourne doucement pour faire face à un putain de jaguar. Bordel, mais j'suis en Amazonie ou quoi ? Je le vois commencer à courir vers moi pour me sauter dessus et... J'me réveil. "Bordel..." Laissant ce doux mot sortir de mes lèvres, d'une voix assez cassé, merci la voix du réveil, j’eus l'idée du siècle. Un rapide coup d’œil au réveil, seulement quatre heures du matin. Non, j'vais pas la réveiller maintenant, ça se fait pas. Du coup, j'me rendors, j'attends le petit matin pour mettre mon plan à exécution. Et, je me rendors... Huit heure du matin, le réveil sonne. J'me réveil facilement, ayant passé une nuit assez agréable, et, je décide de mettre mon plan à exécution. "Hey... Debout... Réveil toi..." Caressant doucement la joue de Neva pour la réveiller, j'attendais qu'elle ouvre les yeux pour lui expliquer mon plan militaire. •

• Aujourd'hui, les vacances n'étaient plus si simple que ça. Je ne pouvais plus prendre mon sac et partir, tout quitter du jour au lendemain sur un coup de tête pour aller me changer les idées dans un autre état, un autre pays. J'pouvais plus partir sans prévenir personne et revenir quelques jours plus tard pretextant une envie de changer d'air. Je n'y avais pu droit, j'avais choppé quelques responsabilités depuis un an. Lors du dernière spring break, je n'étais pas encore marié à Neva, et nous n'avions pas encore Quincy. Tout c'est enchainé très vite, car c'est ici, du moins, pendant le spring break dernier, que Quincy a été conçu, j'me souviens bien de cette soirée d'ailleurs, sur le toit d'un batiment. Du coup, maintenant, j'avais cette vie d'homme marié, mais aussi de père, je me devais d'être un minimum responsable, et puis, dormir toute une nuit n'était pas quelque chose de courant ces derniers temps, j'savais pas qu'un gosse ça pouvait autant te réveiller en une seule nuit, c'est genre des machines de guerres du pleurs, ils sont entrainé pour ça je crois. Alors pour le coup, je comprenais Neva qui venait d'écraser sa tête dans l'oreiller lorsque je la réveilla. Non non non, ont avaient assez dormi là. "Parceque j'ai une idée de malade ! Mon dieu, idée de malade, je sais pas, mais elle pouvait être pas mal. "J'ai fais un rêve cette nuit... Et du coup j'te propose qu'on aille dans la forêt pour la journée, parrait que y'a des cascades et des endroits de fou à voir..." Parrait aussi quand dans mon rêve j'me suis fait déboité la gueule par un jaguar, mais ça, c'était qu'un rêve. "Si tu veux, j'te laisse encore trente minutes, juste le temps que j'me prépare ?" J'étais pas non plus un chien à la réveiller comme à l'armée et à l'obliger à se lever maintenant. Trente minutes de sommeil, c'est trente minutes, et ça aide toujours. •

• Parfois, il m'arrive de rêver, de rêver du futur. Je sais pas comment je serais plus tard, si j'aurais toujours de l'argent, si je serais toujours aussi heureux que je le suis. Peut-être que je serais un peu moins con, plus réfléchis, peut-être que ma vie serait aussi parfaite que je l'aurais espéré. Peut-être bien qu'elle serait encore plus belle, parfaite à un point que je ne pouvais l'imaginer. J'savais pas trop. Peut-être bien que je serais mort même. Mais ça, honnêtement, ça me ferait royalement chier, car putain, j'ai encore pas mal de choses à faire sur cette putain de terre. J'aime la terre, j'aime cet endroit où je vis, j'aime les personnes qui m'entourent, j'suis peut-être pas au pays des bisounours, et heureusement d'ailleurs, mais, ma vie est cool putain, regardez, j'suis à Punta Cana, dans un bel hôtel, et, surtout, je me réveil après avoir passé une nuit parfaite aux côtés de Neva. J'ui avais soumis mon idée suite à mon rêve, et, j'ui avais pas trop laissé le choix en fait, j'voulais vraiment partir dans la forêt et visiter, se la jouer aventurier. "C'est parce que j'suis parfait, tu verras, un jour, tu l'admettras !" Un sourire sur les lèvres, je me dirigea sous la douche, histoire d'être bien reveillé. Une fois finis, c'est lorsque je commence à m'habiller que je l'entends me demander si ce n'était pas dangereux d'y aller seul. Hm. Non, du moins, dans mon rêve si, mais c'était qu'un rêve non ? Du coup, une fois prêt, j'avance en direction de la chambre. "Noooon t'inquiète ! J'serais ton Tarzan et tu seras ma Jane !" Quel abruti. J'me laisse tomber sur le lit, fixant le plafond, et, je reprend. "Et je compte pas laisser Quincy seul avec mes parents jusqu'à ces 18 ans hein... Tu veux pas qu'il finisse comme moi?" Bon, j'suis pas le plus mauvais gars, mais j'suis pas le meilleur non plus. •

• Et puis un jour, tout changea, toi, cet individu qui pensait avoir tout réussit tu te rendu compte que ta vie n’était peut-être pas aussi parfaite que ça, que cette petite vie paisible n’était peut-être pas ce qu’il y avait de mieux pour toi. Qu’après tout, tu ne voulais peut-être pas être cet homme père de famille, avec une femme aimante et toujours souriante. Peut-être que cette routine dans laquelle tu t’es installé ne te plaît pas autant que ça, se lever le matin à l’aide du réveil, l’éteindre, se lever, aller se doucher, préparer le café, réveillé les enfants, les faires déjeunés, réveillé ta femme, aller se préparer, préparer les enfants, les emmener à l’école, aller au travail, bosser, bosser, encore bosser, rentrer chez toi le soir, te poser devant la télé quelques minutes pour ensuite aller manger, aider ta femme à coucher les enfants, te mettre au lit sans pouvoir rien faire de plus tellement la routine t’aura fatigué, et puis, tout recommencer le matin, pour ensuite attendre le week end, qui lui aussi fait partie de la routine. S’accorder quelques heures de plus le matin, emmener les enfants aux sports où à un truc du genre le samedi après-midi, regarder cette activité ou bien rentrer. Aller faire les courses avec ta femme, rentrer, ranger les courses, préparer le diner, passer la soirée devant la télé avec ta femme pour t’endormir encore plus vite que la semaine car aujourd’hui tu n’auras pas eu les six café habituel que tu prends dans la journée pour tenir le coup au travail. Se lever le dimanche vraiment plus tard, pour voir que la journée est déjà presque finit étant donné que tu t’es levé à onze heures. Passer ton après-midi à jouer à des jeux de sociétés toute l’après-midi, et puis, aller se coucher tôt, s’endormant devant la télé qui aura décider une fois de plus de passer que des vieux films, de vieux programmes, rien de bien intéressant qui pourrait te tenir éveiller. C'est mort, j'veux pas de cette putain de routine qui donne envie de dégueuler sur le premier venue. J'fais en sorte que ma vie soit fun malgré les responsabilités que je peux avoir, comme celle d'être père de famille, mais aussi un homme marié. Pour le coup, ce matin, j'avais eu cette envie d'aller faire un tour en forêt, chose que Neva avait accepté. D'ailleurs, elle me fait savoir qu'elle ne laisserait pas notre fils être un con avec les filles et être blond. Je secoue la tête, mon gosse sera blond, au moins une fois dans sa vie. Ma douche prise, c'est à son tour, et, se levant, elle laisse tomber sa nuisette, laissant son corps nue marché en direction de la salle de bain, me demandant d'aller lui chercher à manger. Pff, provocation, ça marche pas ! Ou juste un peu. Du coup, j'me lève d'un trait et je cours derrière elle pour lui claquer le cul avant de m'éloigner vers la porte. "Tu peux pas te mettre à poil devant moi sans avoir droit à une tape matinal ! " Bon, j'ai pas dit que j'acceptais pour la bouffe, mais, c'était logique, du coup, un sourire sur les lèvres, je regarde une dernière fois son corps avant de pousser la porte et d'aller chercher quelque chose à manger. C'est une quinzaine de minutes plus tard que je poussa de nouveau la porte de la chambre. "J'ai obéi, tu me dois un strip !" Avais-je gueulé tout en entrant dans la pièce. •

• Tout le monde c'est déjà posé cette question fatidique, la question qui remet en cause toute votre existence, celle de votre place sur cette terre, comment êtes-vous arrivé sur cette terre, à cet endroit, dans votre famille. Quel hasard a mené vos parents à se rencontre, quel même hasard à mener vos grand parents, vos arrière grand parents, vos arrière arrière grand parents à se rencontrer, quel hasard, qui a voulu qu'ils se rencontrent ? Comment tout ça s’est passé ? Puis surtout, qu'est-ce qui a fait que je rencontre Neva ? Après tout, on est loin d'être identique, j'veux dire, à la base, on avait pas vraiment de point en commun, on était pas fait pour se rencontrer à une soirée où j'aurais essayé de la mettre dans mon lit pour la jeter une fois ma semence craché, on c'est pas rencontré à un gala de danse où je ne sais quelle connerie du genre. On c'est pas rencontré à un congret de végétarien ou un congret de gros bouffeur de viande. On c'est pas rencontré à la Quincy House ni a la Winthrop house. On c'est pas retrouvé assis à un congret contre la vente de fourrure dans le monde. Vous voyez, j'veux dire, à la base, ont étaient pas destiné pour être ensemble, sauf que le destin ou je ne sais quelle connerie en a voulu autrement, à mon plus grand bonheur. Vous savez, j'pense que je n'aurais pas pu trouver mieux que Neva, elle représente à mes yeux la perfection, elle est tout ce que j'avais toujours voulu, elle est se rêve qui se réalise et s'aggrandit de jour en jour. J'ai vingt trois ans, j'suis marié, j'ai un enfant, j'ai un chien, des chats aussi, j'pouvais pas les refuser ces bestioles, et puis, j'ai l'impression d'être un Parrain de la mafia quand ils viennent se poser sur moi dans le fauteuil, j'ai juste envie d'allumer un gros cigare en fait, sauf que si je le fais, je sais très bien que Neva serait capable de me l'écraser sur la main. Bref, j'la vois venir pour dévorer la bouffe que je lui avais rapporter, ajoutant que si j'avais droit à un strip, ça serait peut-être, je dis bien peut-être, ce soir. J'hausse les épaules. J'attendrais. J'passe pas très loin d'elle, piquant par la même occasion un bout de pancake dans son assiete, avant de tourner dans la pièce pour aller m'assoeir sur le plan de travail, écoutant sa phrase. "Fais moi confiance ! Tu vas voir, en rentrant tu vas me dire "wha trop bien t'es passé par les plus beaux endroits possibles !" [...] Pis au pire, on a un nos portable, on risque pas de se perdre !" J'comptais pas vraiment nous perdre, de un, car j'avais envie de rentrer ce soir et dormir dans un bon lit, et de deux, car elle me devait un strip. Du coup, je la laissais finir de manger tout en balançant mes pieds du haut du plan de travail. •