i won't stop 'til i get where you are@Anastasia Miller — 13.04.2024
carson beach · boston, ma — tw : drogues
— Être contre elle, c'était de toute façon le meilleur remède pour se sentir mieux. De toute évidence, l'amour émanait à présent de notre spot. Sans aucun doute, on avait l'air d'un couple amoureux, bien que les problèmes soient toujours un peu présent. L'éléphant avait été tâclé mais le reste était bel et bien présent. Alors après un léger baiser échangé, je m'attaquais à ce sujet là, bien qu'un peu risqué puisqu'on avait tous les deux des opinions qui divergeaient. J'exigeais des excuses de sa part qu'elle n'avait pas été capable de me donner la semaine passée, et je les attendais toujours. Sûrement que si je ne les avais pas aujourd'hui, on repartirait dans une spirale incontrôlée. « oui oui... j'ai fait une erreur, j'le sais et je l'assume. et j'en suis désolé. ça se reproduira pas, promis » soufflais-je alors qu'on avait plus de contact physique, laissant ainsi paraitre le sérieux de la conversation. Me mordant l'intérieur de la joue, cherchant mes mots, je finissais par croiser son regard. « mais j'estime que je méritais pas la journée qui a suivi... j'me suis jamais senti aussi seul et abandonné » Et elle sait, avec toutes les discussions qu'on a pu avoir, que c'était un des pires triggers que je pouvais avoir.

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— tu t'étais lancée dans la discussion sérieuse. celle que vous deviez avoir depuis un moment mais qu'aucun de vous n'était capable de commencer. il fallait bien qu'un de vous mettent les pieds dans le plat et c'était bel et bien le moment, après vous êtes retrouvés. qu'il entende ton point de vue te faisait plaisir. ça te rassurait aussi, sur les prochaines fois, même si tu espérais qu'il n'y ait pas de prochaine fois. — je sais mon coeur.. il était assez rare que tu donnes des surnoms affectifs, aux gens en général, lui y compris. — j'aurai préféré que tout ça n'arrive pas et surtout ce moment là.. j'ai juste.. plus su gérer. j'te dis, c'était comme une noyade. j'avais la tête sous l'eau et faire machine arrière c'était.. impossible. et tu l'as encore la tête sous l'eau, bien plus que tu ne l'avait au moment du drame. — excuse moi.. soufflais-tu finalement baissant la tête, peu fière que vous en soyez arrivés là. — tu mérites pas tout ça.. tes cheveux tombaient devant ton visage et venaient cacher les larmes qui coulaient à nouveau. impossible de les retenir. le blesser t'avais fait un mal de chien et tu serais certainement inconsolable à ce sujet, mais les choses étaient faites et les réécrire était impossible. — ça m'a blessé que tu passes la soirée avec zayn.. avouais-tu. — je pensais qu'on serait ensemble.. malgré tout.. mais tu comprenais aussi qu'il ait eu besoin de souffler sans te voir, après ce que vous vous étiez balancé. — enfin.. je comprends ton choix tu sais.. à sa place, tu aurais certainement réagis de la même manière, pour sûr.

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— Sûrement que tout avait empiré parce que c'était mon anniversaire et que j'ai pris les choses bien trop à coeur. Si ça avait été un autre jour, un jour lambda, les choses se seraient clairement pas passées de cette façon. Mais trop tard pour y revenir de toute façon. Les paroles ont été dites, les actions ont été faites et deux semaines plus tard, nous y voilà à clôturer en quelque sorte cette dispute, avec le gros bagage qui va avec. Je hochais la tête à ses mots, avant d'avoir un sourire au moment des excuses. Un soulagement indescriptible, un poids qui s'évaporait d'un coup d'un seul. La libération, tout simplement. Ces mots que j'attendais depuis... presque deux semaines. Ma main vient décaler ses cheveux, tombant devant son visage, pour caresser cette joue humidifiée par les larmes. « pleure pas.. » Je cherchais à capter de nouveau son regard pour tenter de la rassurer comme je pouvais. « je sais... j'suis pas fier de ça, j'suis désolé.. » soupirais-je alors. « on peut refaire mon anniversaire juste tous les deux si tu veux ? » Une soirée ensemble, où je soufflerai une bougie et lui dirai à quel point je l'aime. « on est maudits de nos anniversaires, faut croire... » Entre mes deux anniversaires qui ont été pas très ouf, et le sien où son ex l'a recontactée... ouais, pas vraiment des anniversaires dont on aimerait se souvenir.

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— tu appréhendais cette discussion et pourtant, maintenant que vous vous disiez les choses, tu te sentais réellement soulagée. ça n'a jamais été votre fort la communication. peut être par ta faute. tu as cette tendance à te braquer, à fuir quand les choses ne te plaisent pas, par peur de ce que cela peut engendrer. trop habituée à ce que les choses dégénère, c'est ta manière d'éviter le pire. mais en ne parlant pas, le pire vous tombait quand même dessus. tu sentais ses doigts dans tes cheveux et malgré sa demande, tu n'arrivais pas à arrêter tes larmes. — non, j'crois que c'est pas notre fort les anniversaires.. on va éviter de faire perdurer la tradition.. à tout moment, une nouvelle guerre était déclenchée et il valait mieux pas prendre de risque. — et puis on l'a déjà fêté ton anniversaire, tricheur ! disais-tu sur un ton plus enjoué. t'avais quand même organisé une grosse soirée, ce n'était pas rien. tes doigts glissaient entre sa manche pour la remonter un petit peu. tes lèvres s'étiraient, malgré les perles d'eau qui glissaient sur ta peau. — il te plait ? tu parlais de ton cadeau bien évidement. ce petit bracelet gravé que tu lui avait offert. contente de voir qu'il le portait, tu étais plutôt fier de ça.

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— C'était une sensation nouvelle qui s'emparait de moi à présent. Une sensation qui était agréable et addictive : le bonheur. Les choses ont enfin était mise à plat, on repartait sur de nouvelles bases et c'était sûrement le meilleur scénario. Forcément, ça aurait pu être mieux si elle avait dit qu'elle ferait tout pour arrêter sa consommation dès maintenant.. mais bon, une étape à la fois. Déjà, on se réconciliait et c'était sûrement la plus grosse étape. Doigts qui glissent sur son visage pour tenter de la calmer, mais ça n'était pas chose faite, au contraire. Les larmes continuaient de couler, mais je savais qu'une part était parce qu'elle était soulagée que ça s'arrange. Tout du moins, je l'espérais très fort. « pas juste toi et moi, en tête à tête... et la chambre ça compte pas ! » Même si se retrouver à moitié ce matin là m'avait fait du bien, la suite avait été difficile à avaler puisqu'elle s'était enfuie. Je sais pourquoi maintenant, mais ça ternissait pas mal le souvenir. Regard qui déviait sur le bracelet qu'elle m'avait offert, et que je portais depuis une semaine maintenant, sans l'enlever. « le plus beau cadeau qu'on m'ait jamais offert... je l'adore » Mon bras venait se glisser dans son dos et je l'attirais contre moi pour une étreinte simple, le regard qui déviait vers le soleil qui tombait vers l'horizon, derrière les nuages. « tu veux faire le resto ou on passe la soirée dans une chambre, à manger des sushis et à s'embrasser pour rattraper tous les bisous manqués depuis deux semaines ? »

i won't stop 'til i get where you are@Donovan Joyner — 13.04.2024
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— t'es sûr que c'est une bonne idée..? balbuties-tu entre deux sanglots. toi tu ne l'es pas, mais si c'est ce qu'il veut, bien sûr que tu feras ce pas vers lui. il n'y a aucune raison que cela se passe mal à chaque fois, mais les superstitions sont tenaces. après tout cela, il n'avait peut-être pas tord et vous aviez peut-être besoin d'une soirée pareille. tes mains se serraient entre elle. un sourire s'affichait sur ton visage, malgré les perles coulant sur tes joues. — je suis contente qu'il te plaise.. et c'était sincère. tu n'étais pas vraiment sûre de ton coup en lui offrant ça. tu n'es pas la meilleure lorsqu'il s'agit de faire des cadeaux, tu le trouve d'ailleurs bien meilleur que toi dans ce domaine. dans beaucoup de domaines. — je trouve que passer la soirée dans la chambre c'est la meilleure chose à faire là tout de suite. en plus, il fait froid et je dois avoir une tête horrible ! pas vraiment dans le mood d'aller au restaurant se pavaner, tu préfères te blottir sous la couette et contre lui à manger des sushis devant une émission télé à la con que vous ne regarderez sûrement pas. main qui venait chercher la sienne tout en se levant. — tout de suite! dis-tu avec un peu plus d'entrain, le tirant vers toi pour te réchauffer un peu, le temps de retourner à sa voiture et de rentrer passer la soirée au chaud, ensemble.