yeux qui se lèvent au ciel lorsqu’elle évoque l’élevage de chiens. vous avez déjà eu cette discussion tous les deux. tu veux bien un chien mais pas cinquante. petit rire qui brise le silence de l’endroit. sourire satisfait de sa réponse, c’est pile là où tu voulais l’amener. j’suis heureux avec toi, déjà. pupilles qui se plantent dans les siennes. tu sens sans doute que le moment est bon, propice. tu sais, jsuis pas très doué pour dire c’que je ressens. j’suis même à chier. j’trouve que je me suis surpassé pour cette journée. j’ai fait ça tout seul genre sans l’aide de personne, tu marques une pause pour rigoler. c’est grâce à toi, tu fais d’moi un homme meilleur. et pour rien au monde je laisserais filer ce qu’on partage tous les deux. tu m’as rendu addict à toi en quoi, à peine quelques jours. j’en reviens toujours pas de cette performance. c’est bluffant. j’pense que t’as raison quand tu dis qu’on doit être des âmes qui se sont déjà croisées. ça paraît évident avec toi. tellement évident que j’ai pas envie d’laisser un putain de contrat de merde nous séparer. j’ai pas envie que ça soit la 3eme personne entre nous. j’ai envie que ça soit l’amour et la vie. tu te lèves et t’approches d’elle. sourire non dissimulé. tu sais parfaitement qu’elle a compris. faudrait être débile pour ne pas comprendre ça. une fois devant elle, tu poses un genou à terre et sors la bague que tu gardais dans la poche avant de ton jean. avalon powell jobs, veux tu devenir ma femme ? et avant qu’elle ne réponde, tu hausses les épaules. de toute façon si tu m’dis non, j’te noie dans le lac, en rigolant. - @Ava Powell-Jobs

c'est ça ton vœux. toi heureuse, lui heureux. zizi qui cours partout et des bougies à foison. peut être pas si compliqué que ça comme bout de femme, finalement. peut être qu'ils avaient tous tords. ce n'était pas toi qui en demandait trop, c'est eux qui n'en donnaient pas assez. et tu l'écoutes. c'est long. c'est interminable. le visage qui se déforme à chacun de ses mots. livre ouvert, toi. les traits qui épongent toutes les syllabes articulées. il y a volonté de nuire, par achèvement lent. il suggère sûrement que le lac n'est pas assez pleins ? il veut remplir les nappes phréatiques de tes larmes ? celles qui menacent de couler, encore. les émotions trop à vifs. fleur de peau. tu vis son monologue. pourquoi c'est aussi long ? il dit tout ça pour quoi ? c'est le moment où il te quitte en te disant "cest pas ta faute c'est moi" ? toutes les pensées se bousculent. il se leve. myocarde qui vacille. c'est le moment où il part en courant ? il te laisse toute seule dans cette forêt ? mais tout s'arrête. le cerveau ne fonctionne plus. bug informatique de l'an deux mille en retard de vingt quatre ans. c'est maintenant, quand il pose genoux à terre devant toi. les azurs trop grandes, yeux qui s'ouvrent en grand. les iris qui aspirent toutes les poussieres de l'univers, paupières fixées. est ce que tu respires encore où t'as aussi oublié d'activer le fonctionnement des poumons ? il pose LA question. explosion. mort. heure du décès : 13h13. comble de l'ironie, l'heure miroir de la concrétisation, celle qui indique qu'un nouveau cycle démarre. de laisser ses bagages merdiques au passé, parce que le grand nouveau arrive. trop de temps à répondre, peut être deux secondes, cinq ou même trente. tu réponds pas. les azurs bleutées qui fixent les siennes. cette bague. tu reprends le contrôle de ton corps, une fraction de seconde. oui, OUI, BAH OUI ! les pieds qui s'avancent devant lui, le corps levé de cette chaise. un tour sur toi même, complet. excitation trop marquée. puis tu l'as prend cette bague. sa pierre noire qui s'arbore fierement sur ton doigt. redresses un regard vers lui. les yeux rouges. les larmes qui coulent enfin. l'oxygène qui revient. mais.. je m'y attendais tellement pas ? toi qui d'habitudes, se vante de ressentir les choses. t'as rien vu. aveugle. bras qui trouvent son cou, serrent fort, plus que tes bras n'en sont capables. murmures à ses oreilles. je t'aime... perles salées qui tachent le col de son vêtement. -- @Hugo Castellano

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

elle t’écoute avec une attention toute particulière. tu parles, beaucoup, sans arriver à déchiffrer les traits de son visage. tu ne sais pas ce qu’il se passe dans son esprit. si elle a comprit où tu veux en venir ou pas. peu importe. tu lui ouvres ton cœur avec une sincérité non dissimulée. tu fais preuve d’honnêteté. tu parles simplement, laissant les mots venir comme tu les ressens à l’instant. tant pis si ça ne veut pas dire grand chose. genou qui pli pour toucher le sol. ses yeux qui s’écarquillent. sourire malicieux en la voyant se décomposer. tu confirmes que non, elle ne s’y attendait pas. c’est un énorme oui qui sort rentre ses lèvres. corps qui se relève en la voyant se rapprocher de toi. ton cœur bat à la chamade en glissant la bague le long de son doigt. allez arrête, jsuis sur qu’au fond d’toi tu t’en doutais un peu, que tu lui lances en enroulant tes bras autour de ses hanches. la serrer tout contre toi. son parfum qui envahit tous tes sens. tu sais que c’est elle. depuis qu’elle a débarqué chez toi en furie en décembre, c’est elle. je t’aime aussi mon amour. tes doigts essuient délicatement les larmes sur ses joues. pleure pas, c’est sensé être un moment joyeux. tu la taquines. prenant sa main dans la tienne, tu regardes la bague autour de son doigt. elle te plaît ? ton futur mari a bien choisi ? - @Ava Powell-Jobs

parce que tu ne fais que ça toi. depuis le début de la journée, pleurer. liquide salé qui s'extirpe de ton corps. témoin direct de tes émotions incontrôlables. et ses doigts qui essuient les larmes qui coulent. c'est pas de la tristesse c'est de la joie. les sentiments débordants, trouvent le moyen de s'exprimer. la joie de l'avoir lui. même si c'est court. même si c'est comme ci c'était hier, littéralement. l'impression d'être éternel. que la dernière pièce du puzzle était là, que c'est lui qui te fais sentir complète. l'évidence même. elle est parfaite. parfaitement noire. t'en demandais pas tant, toi. mais qu'est ce qui t'a fait changer d'avis ? tu voulais pas de base.. curieuse, en fin de compte. les billes qui l'observent, brillantes. ta main qui reste dans la sienne, les corps collés. -- @Hugo Castellano

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

alors fais moi ton plus joli sourire si t'es heureuse, lui demandes-tu, plongeant tes yeux dans les siens. tu comprends l'origine de ses larmes. leurs intensités. elles te vont droit au coeur. c'est beau. jamais tu n'aurais pensé vivre une histoire d'amour aussi forte. aussi intense. et elle est là, avalon. seule ombre au tableau, son statut social bien différent du tien. déglutir devient difficile en entendant sa question. inspiration prise au dépourvu. j'voulais me marier, c'est cette histoire de contrat qui m'a rebuté. tu l'sais... mais j'me dis que je n'ai pas envie de passer à côté de la femme de ma vie pour un contrat de merde. j'dis pas que j'vais le signer tout de suite, il va m'falloir du temps. moi aussi j'veux poser mes conditions mais c'est absolument pas le moment de parler de ça. on a ce moment à vivre tous les deux. t'as déjà ma promesse qu'un jour - très proche - on va se marier. et ça, c'était pas gagné d'avance. - @Ava Powell-Jobs

ce contrat, toujours. celui du mariage. celui qui protège les partis, les comptes en banque, tout le reste. celui qui pose problème depuis le début. pas le même monde, vous deux. tu l'écoutes attentive. un regard qui se perd sur le lac. les azurs qui se mélangent aux reflets de l'eau douce. dans l'hypothèse où on se mariait jamais, j'serais quand même restée, tu sais ? il n'allait pas te perdre, pour ça. hors de question de la laisser s'échapper, ton âme sœur. phalanges qui jouent avec la bague, les traits pensifs. l'administratif. papiers en rejets. l'tue l'amour des deux coeurs qui s'animent. sourire qui revient sur tes lèvres. les pas qui s'éloignent de lui, les escaliers pour descendre de la petite terrasse. il faut marquer le coup castellano. malice sur le visage. chaussures que tu retires habilement. les pieds nus, qui trouvent le sol, l'herbe qui chatouille els orteils. -- @Hugo Castellano

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

dans l’hypothèse où tu n’aurais jamais fait de demande, elle serait resté. peut-être mais tu sais à quel point elle le désirait, ce mariage. t’aurais eu du mal à avancer en sachant que tu ne lui apportes pas ce qui la rendrait heureuse. que son bonheur ne serait pas complet sans une bague autour du doigt. bague qu’elle fixe avec attention. est-elle heureuse ? t’espère en tout cas. mise tout sur ses réactions. sur les traits de son visage qui se sont illuminés. j’suis assez d’accord, excitation qui naît dans ta voix. dans la lueur de ton regard qui ne se détache pas d’elle. de ta future femme. tu proposes quoi ? peu importe, t’es partant pour tout. - @Ava Powell-Jobs

les pieds qui touchent la nature. la peau frétille sous les tiges d'herbes, les quelques marguerites qui osent pousser. écrasées par tes pieds qui s'avancent sournoisement vers la rive du lac. le dernier dans l'eau il est pas sexy ! gamine qui s'avance avant même de finir sa phrase. les bras retirent ton hut, trouve le sol sur ta course. c'est de la triche, déjà, il mesure la taille de la tour eiffel et toi, t'es une figurine vendue sur la parvis. -- @Hugo Castellano

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(tw) jeu qui ne vous quitte jamais vraiment. ça fait parti de vous. de votre relation. ava coche beaucoup de cases, dont celle d'acolyte, de meilleure amie. votre couple ne connait pas la monotonie, pas encore en tout cas. il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. deux gamins. deux irresponsables. et elle qui court vers le lac. t'es mort de rire, hugo. tu te lances à sa poursuite et la rattrape bien vite. main qui saisie son bras pour la freiner dans sa course. - @Ava Powell-Jobs

son bras qui t'attrape. triche de ses longues jambes comparés aux tiennes. les lèvres qui t'embrassent, passionnés. orage des émotions qui gronde dans les entrailles. âmes qui fusionnent un instant où les langues dansent ensemble. son corps qui s'éloigne, soutient gorge entre ses doigts. poitrine dénudée face à lui. t'as pas de courage. que tu ricanes. les pas qui s'avancent vers lui. l -- @Hugo Castellano

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