« ça en explique des choses. du coup, la prochaine fois réserve en moi un peu. » qu'est ce que tu racontes ? est ce que tu viens d'avouer à demis mots que tu veux le revoir ? est ce que le manque d'oxygène et la fumé de vos cigarettes viennent te tourner la tête ? peut-être bien. Mais tu profites de cette dose de nicotine, tirant toujours plus fort sur la cigarette avant de recracher la fumée. Une nouvelle fois l'ascenseur se secoue, mais tu ne réagis pas cette fois-ci. Lumière qui vient éclairer son visage, et le tiens. Les yeux qui piquent légèrement surtout que le brun crache sa fumée en pleins sur toi. « on dirais bien, c'est pas notre heure » lèvres qui s'étirent dans un sourire pour la première fois depuis une heure. Yeux qui le sonde sans plus aucune gènes sans faire attention à vos corps presque collés, la chaleur de son souffle sur ton nez.
@Redd Geddes

lumière qui dévoile la scène pathétique. vos deux corps inertes, assis au sol, déchets de votre passage entre emballage et cendre. sa cuisse collée à la sienne et vos épaules qui se touchent. veste posée sur elle, rapidement. les billes qui observent ses traits sans t'en cacher. lorgne sur ses yeux, ses lèvres. sans même parler. les lèvres qui tirent un nouveau coup sur la clope fumante sans la lâcher du regard. analyse les traits fins que tu n'as pas pu voir. tu ricanes, encore, sans rien dire, recrache ta fumée sur le côté, dans sa direction toujours. nargue la dame.

these violent delights have violent ends and in their triumph die like fire and powder which as they kiss consume.

« putain t'es insupportable » il cherche quoi au juste ? À t'étouffer ? Et toi pourquoi tu restes comme une idiote à l'observer ? Tu souris légèrement, envisage que le temps passerais plus vite si jamais vous profitiez un peu de la chaleur et du corps de l'autre, chasse immédiatement l'idée de ton esprit. C'est véritablement le moment de te bouger. Cigarette terminée, mégot écrasés au sol qui laissera une belle trace. Tu t'en fous un peu. Tu te redresses, visage de marbre parce que la cheville fait toujours mal. Le corps qui s'écarte un peu de celui du garçon, avance légèrement. Tu poses les yeux sur la veste, découvre enfin la maltraitance du tissu, ouvre la bouche comme choquée avant de la tourner dans tout les sens pour observer d'un peu plus près. « Aucune chance que jte laisse ressortir avec ce torchon. » les mains qui rassemblent les affaires de ton sac, fouille dedans pour en sortir ta boîte à fils et aiguilles qui ne te quitte jamais. « on est visiblement pas près d'être sauvés. Mais pour ta veste je peux toujours essayer » minutieusement tu l'installe sur tes genoux pour commencer le sauvetage. Là au moins tu râles pas. Et ça t'évite de penser à l'envie de soulever son tee-shirt, ou pire.
@Redd Geddes

trop observateur. pourquoi parler quand les gestes savent le faire sans effort ? t'aimes lire, les traits, les gens. deviner. parfois sans avoir raison, souvent. c'est pas grave. ça t'amuse, ce visage qui se crispe quand les billes tombent sur ta mâchoire. quand tu taquines le bout de femme sans un mot. mais tu l'as regarde faire, se redresser. trouver ta veste. quoi ? elle est belle ta veste. dans son jus. dans sa vie chaotique. oubliée partout et retrouvée, parfois pas dans le même état qu'avant. elle trifouille son sac pour trouver un fils, des aiguilles. il y a de tout dans ce sac, fascinant. t'oses imaginer ce qu'il s'y cache encore. mais tu l'a regarde faire parce que tu t'en fous, ça te plaît, ça te fait marrer. t'aimes pas le silence, toi. tes yeux ébènes qui continuent de la dévisager, ce sourire en coins de lèvres.

these violent delights have violent ends and in their triumph die like fire and powder which as they kiss consume.

ouais t'aime pas les silences, ça t'angoisse, ça te rappelle certaines nuits de pleurs. Certains soirs où tu n'entendais rien d'autre que ton paternel ronfler sur la table du salon, sa bouteille entre les mains. Parce que le seul moyen de te faire terre c'est encore de te donner de la couture a faire. Alors tu te contente de secouer la tête lorsqu'il parle, concentrée sur le boulot que tu fais. Repérer certains trous sans dénaturer l'ambiance du vêtement. Sourcils froncés pendant les points. Son regard posé sur toi, brûlant mais que tu ne calcules pas. Le nœud final que tu fais, veste que tu monte à hauteur des yeux pour l'admirer, grand sourire sur les lèvres. « là elle est parfaite » tu la montres fièrement au garçon, la secouant sous son nez. « me remercie pas.»
@Redd Geddes

tu regardes ses traits concentrés. la façon dont ses yeux bougent pour rester concentrée. la position de sa bouche quand elle fait un nœud. j'y comptais pas. t'as rien demandé toi. elle te plaisait avec ses trous cette veste, aussi. les phalanges qui attrapent le tissus pour regarder les détails sans vraiment y prêter une grande attention. c'est parfait, ouais. t'es douée. toujours mieux qu'avant. et tu le penses. mais garde là sur toi maintenant. t'as la chair de poule. les billes qui lorgnent ses jambes dénudées, la jupe relevée dans sa position.

these violent delights have violent ends and in their triumph die like fire and powder which as they kiss consume.

bien sûr que t'es douée. si y a une chose dont tu es certaine , sans modestie, c'est bien ça. tu pourrais faire des merveilles à partir de n'importe quoi et clairement le travail aurait été plus propre avec une machine mais ça tiendra le coup pour le moment. de toute façon, il te dis de la garder pour toi. t'es certainement entrain de lui faire pitié avec ton corps moitié dénudé contre le sol en acier. « j'ai pas besoin de ta pitié » les yeux de nouveau vers le ciel, tu glisse la veste sur tes jambes quand même. « tu veux vérifier si j'ai une petite culotte assortie à celle du sac ou c'est comment ?! » pas de chance avec les lumières on capte tout les regards maintenant.
@Redd Geddes

toujours. toujours cette réaction épidermique de ne rien vouloir de personne. elle prend ta veste, quand même. l'a garde que ses jambes dénudées. j'ai absolument pas pitié. réel. tu t'en fous qu'elle est froid, au final. tu pourrais la laisser trembler à côté de toi si elle ne voulait absolument pas cette veste. les billes qui remontent aux siennes quand elle te pique, sur ton regard. celui qui longe sa peau. je suis pas contre l'idée. mais je vais pas te proposer. j'aurais trop peur que tu prennes ca comme de la pitié de vouloir te tenir chaud. les phalanges qui jouent avec le paquet de clopes, presque vide. ce visage aux traits insolents qui continue de la fixer.

these violent delights have violent ends and in their triumph die like fire and powder which as they kiss consume.

les yeux qui se lèvent au ciel une nouvelle fois accompagné par une léger rire cette fois-ci. Il aura au moins réussie à te faire rire une fois en plus d'une heure. Ce n'est surement pas son charme qui commence à agir, mais plutôt la fatigue et le manque d'eau qui te font faiblir. être sarcastique et perpétuellement sur ses gardes ça ne tiens jamais sur la durée. « propose pas alors. tu peux peut-être juste m'expliquer comment tu t'y serais pris » lèvres insolentes qui s'étirent dans un sourire en coin, la tête qui se tourne de nouveau vers lui, capte ses yeux. Lueurs insolente.
@Redd Geddes

tu ricanes à ses mains en tournant le regard vers ton paquet de clopes, sourire en coin de lèvre. l'insolent. tu lui plais et elle ne le dira pas. t'aimes ça. mine qui réfléchis. pour te réchauffer ? les billes qui retombent sur son corps, détails les courbes sans t'en cacher. j'irais dans ton cou d'abord, embrasser la peau qui est chaude à cet endroit. ébènes qui descendent à ses jambes. une main chaude qui remonte le long de ta cuisse en même temps. t'as les idées très claires sur ce que tu pourrais faire.

these violent delights have violent ends and in their triumph die like fire and powder which as they kiss consume.