Ce serait mentir que de dire que je ne me sentais pas bien en cet instant. Certes, les derniers jours étaient compliqués mais je savais qu'on réussirait à aller mieux une fois face à face. Même si on était pas les plus doués en communication, il s'avérait qu'on arrivait malgré tout à désamorcer la bombe à chaque fois. « va falloir s'y faire alors » Si certains préféraient en discuter directement, c'était pas mon cas. Même si mon cerveau faisait cent mille scénarios, je préférais être seul pour gérer toutes mes émotions. Et ce recul, il te poussait à me repousser... Et à chaque fois, faudrait ramer pour se réconcilier. « pourquoi ? » Mes doigts commençaient à caresser tes formes au dessus des vêtements que tu portes. Pour me garder dans le calme et pour t'apaiser aussi par la même occasion.

tu soupirais. aucune réponse n'était bonne a donner à cet instant. vous ne seriez sûrement jamais d'accord sur la manière de gérer vos disputes et chacun de vos réactions étant propres à vos histoires, il fallait juste apprendre à faire avec. pas simple, mais tant que tu le retrouvais à la fin, c'était ce qui t'importais. tu ramenais le sujet zayn sur la table, histoire de clore ce chapitre une bonne fois pour toute. — ça t'aurais blessé, tu m'aurais vu différemment, tu te serais peut-être jamais intéressé à moi.. tu soupirais à nouveau et te recroquevillais un peu plus sur toi même, se serrant par la même occasion, un peu plus contre lui. — je veux pas que ça remette en doute quoi que ce soit entre nous.. zayn n'étant pas quelqu'un qui a compté pour toi, tu ne voudrais pas que cette histoire d'un soir entache votre relation.

falling forever, i'm falling deep in your arms, baby. i'm yours to keep me close 'til tomorrow and beyond.

Pas certain d'être serein à propos de tout ça mais pas le choix que de faire avec. Dans tous les cas, j'allais être celui qui allait devoir faire les efforts j'ai l'impression... Et peut-être qu'au bout d'un moment, ça arrivera à un point de non-retour. J'en sais rien, je préfère pas me prononcer. Mais ces dernières semaines, toutes ces disputes ont été pas mal éprouvantes et je voulais juste qu'on arrête de se prendre la tête pour un oui ou pour un non. « ça dépend quand » Le timing aurait possiblement évité que ça me blesse. Au début par exemple, quand j'ai du forcer pas mal pour avoir ton attention. « ça remet rien en doute... juste, vous saviez et vous avez préféré rien dire. c'est ça le plus blessant » Me cacher le réel aspect de votre relation, même si ça voulait rien dire, le cacher c'était pire que tout.

— on aurait du te dire quoi exactement? demandes-tu en te redressant pour le regarder. tu aurais préféré ne pas le vexer, réussir à lui avouer les choses. mais la réalité est bien différente puisque ni toi ni zayn n'aviez réussit à franchir le cap. à vrai dire, depuis ce jour, vous n'aviez jamais reparlé de vous. ça s'était fait, l'espace d'une fois, et vous ne vous étiez plus recroisés avant de savoir que vous aviez donovan en commun. tu n'as aucune idée de comment tu aurais pu dire les choses et surtout, tu avais peur de sa réaction. peur qu'il soit déçu, dégoûté et bien d'autres émotions que tu n'oses imaginer. tu ne veux pas lui attribuer des sentiments qu'il n'aurait pas eu, mais tu le connais maintenant, et tu sais pertinement qu'avant ou maintenant, il t'en aurait voulu.

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Je savais pas tellement si c'était une question piège ou pas, mais je ne le prenais pas comme tel. Il fallait que je donne une réponse et clairement, je sais que dans tous les cas, je l'aurais "mal" pris. Forcément, dans le sens où ma meuf et mon meilleur ami ont eu un truc. Mais à côté de ça, ça fait plus de six mois qu'on est ensemble, que tu sais que Zayn est mon meilleur ami et qu'on est tout le temps fourré ensemble. Ça fait que remuer le couteau dans une plaie que je ne savais même pas elle existait. « au tout début... quand on s'est mis ensemble. dès le début, ça aurait pas eu le même effet que maintenant. » soufflais-je en haussant les épaules. « là, ça donne juste l'impression que vous avez essayé de cacher l'éléphant dans la pièce pendant tout ce temps » Et que moi, aveugle, j'avais même pas vu l'éléphant en question.

— on a rien voulu cacher.. ça n'a jamais vraiment été un secret. les choses étaient délicates et tu n'avais même pas vu l'intérêt de lui dire car tu savais que ça pourrait le blesser. en fait, la seule fois où tu y avais réfléchi, tu n'avais pas trouvé de solution à ce problème. dans tous les cas, tu savais que lui dire ou non, il y aurait des conséquences. — on refera pas les choses de toute façon.. tu soufflais. — c'est fait et c'est du passé.. et ça n'avait aucune incidence sur toi, ta relation et la façon dont tu aimais donovan. ça n'en n'avait jamais eu et ça n'en aurait jamais. zayn était uniquement son pote et ce n'était même pas spécialement le tien en soit. — allez, on parle plus de ça.. s'il te plait. tu le regardais avec un petit regard de chien battu, tentant clairement de l'amadouer pour qu'il passe à autre chose.

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Tu avais voulu relancer le sujet et je te faisais part de ma vision des choses, de comment je vivais le truc. Forcément, ça n'avait pas changé, j'avais toujours cette impression que vous aviez caché quelque chose d'important. C'est comme si j'avais couché avec Aurea fut un temps et qu'on te l'avait caché pendant tout ce temps. C'est pas forcément agréable... Mais bon, c'est comme ça. « ouais, c'est du passé » Et heureusement, je savais aller de l'avant. Sinon, ça ferait des années que j'avancerai pas dans ma vie et ça serait bien malheureux. « c'est toi qui a relancé le sujet... » J'te volais un baiser, avant de coller mon front au tien. « mais oui, on en parle plus »

relancer le sujet n'était pas la meilleure idée que tu aies eu. à la base, tu voulais t'assurer qu'il sache qu'il pouvait te faire confiance, mais tu sentais bien vite que vous ne trouveriez pas un accord sur la question. il te volait un baiser et tu souriais doucement avant de venir le pousser pour t'allonger sur lui. c'était ce que tu préférais; être collée à lui. t'avais l'impression que plus rien ne pouvait t'attendre lorsque tu étais contre son étreinte. — je pourrais dormir là. pas étonnant, lorsque son coeur bats près de toi, c'est l'égal d'une berceuse. — je t'aime chuchotes-tu alors que tes doigts caressent tout le long de son bras.

F I N

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