One month ¦ Ange

16/04/2023

TW : Drogue

29 Janiver 2024

Son téléphone qui sonne soudainement, il le sort alors de sa poche, se demandant bien qui peut lui envoyer un message maintenant. Est-ce encore une menace ou bien un message d'un pote, ou encore mieux de son mec ? Il déverrouille rapidement l'écran et arque un sourcil en voyant le nom qui s'affiche sur celui-ci. Ange. L'ange porté disparu depuis décembre, celui qui ne donne plus signe de vie, qui est partit du jour ou lendemain sans faire de menace préalable comme à son habitude. Il est surpris le Martinez, pas en mal, parce qu'après tout il s'agit là d'une personne qu'il apprécie beaucoup au grand malheur de certains. Quelques échanges de textos et voilà qu'une rencontre entre eux est déjà planifié. Il remet alors son téléphone dans sa poche et se remet alors à étaler du composte sur les pieds des rosiers. Il lui faut encore une bonne dizaine de minutes pour ainsi terminé de s'occuper des rosiers et ensuite ranger le matériel utilisé dans l'abris de jardin. Il devrait dire à la proprio qu'il s'absente, il a une excuse toute trouvée, mais il se voit mal lui justifier le pourquoi il désire se laver avant d'aller au magasin. Alors il ne fait pas de détour par l'étage du haut, se contentant d'aller rapidement dans son appartement pour prendre une douche rapide et chaude afin de faire disparaître l'odeur du composte qu'il a surtout dans les narines pour avoir jouer la dedans depuis l'aurore.

Une fois prêt, il va dans sa chambre et fouille dans le fin fond de son armoire pour attraper une petite boite avec un peu de stocke de drogue qu'il garde toujours chez lui, mais qu'il planque plus que bien maintenant afin d'éviter que Lyssandre puisse tomber dessus par hasard. Enfouissant les grammes dans sa poche, il attrape un sac à dos, dans lequel il planque le sachet de semence de l'ail et d'autres graines pour faire mine qu'il est réellement partit les achetés et les avoir ainsi sur lui à son retour sans devoir passer par la case magasin. Il attrape alors son trousseau de clef et son casque de moto.

La route est rapidement faite, la moto garée sur le parking du bar et c'est le casque sous le bras qu'il entre dans ce lieu qu'il ne connait que trop bien. Il cherche alors le propriétaire des lieux dans la salle vie en vue de l'heure. Un signe de tête du gars derrière le bar pour lui faire comprendre qu'il est en haut dans son bureau. Il acquiesce et se rend ainsi dans cette zone privée normalement réservée au personnes, mais que les proches du Murray emprunte bien facilement. Trois coups sur la porte et il entre sans même attendre une réponse au risque de peut-être surprendre son ancien plan-cul, bien qu'il en doute fortement, le surprend étant donné qu'il est supposé l'attendre, mais avec Ange, on est jamais au bout de ses surprises.

@Ange K. Murray

(Florian Martinez)

02/08/2021

TW : drogue, alcool, sexe, langage cru, pensées sombres, cure de désintoxication, rupture

Bordel dans la pièce. Foutoir à l’intérieur de l’être. Mon bureau au Queer Lips avait été entièrement retourné et j’en étais le seul responsable. Les meubles avaient valsé dans la pièce laissant le désordre régner. Un désordre beaucoup moins impressionnant que celui qui régnait dans mon corps. J’étais de retour à Boston depuis la veille et rien n’allait comme je l’aurai souhaité. Je n’avais pas de petit-ami heureux de me retrouver. Je n’avais même pas de proches venus me chercher. Mais, peut-être que je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même. J’avais joué le mort si longtemps. Je m’étais enfermé dans le silence pendant de trop nombreux jours. Je m’étais noyé dans mes démons. Je m’étais laissé capturer par mon Enfer. Je m’étais éloigné. Purement. Simplement. Stupidement. Égoïstement, j’avais pensé qu’on viendrait me chercher. J’avais pensé que quelqu’un chercherait à me contacter ou à me secourir. Ce n’était pas arrivé et le retour à Boston n’était qu’une horreur. Plus de petit-ami apparemment et une première soirée… F*ck, je ne saurais même pas vous dire. Les souvenirs avaient déserté la tête. Je m’étais tellement foutu à l’envers hier soir que je ne me rappelais rien de la soirée. Rien. C’était le vide absolu. C’était l’incertitude totale. J’étais juste certain d’avoir bu et consommé. J’étais simplement certain de ne pas avoir quitté les lieux. Le reste je ne saurais vous le dire et ça importait peu de toute manière. Mes iris bleues parcouraient le chaos de la pièce avant que le soupir ne franchisse mes lèvres. J’étais en quête d’une quelconque substance miracle. Je me sentais redescendre et je détestais ça. Ange au bord du gouffre. Ange devenu peut-être encore plus dépendant qu’avant. Cependant, il n’y avait pas de stock dans la pièce. Il n’y en avait plus. Plus rien du tout dans ces lieux. Je ne pouvais plus plonger dans mon paradis que beaucoup qualifié d’Enfer. Je ne pouvais plus plonger alors que j’en avais tant envie. Non… Pas juste envie. J’en avais foutrement besoin. Ce chemin était trop douloureux. Cette douleur était bien trop intense. Le désastre faisait mal. Balançant un énième tiroir désespérément vide à travers la pièce, je finissais par tirer mon téléphone pour contacter celui qui pourrait peut-être me sauver de ce désespoir douloureux. Florian. Les messages s’échangeaient rapidement. Pas de reproches. Pas d’engueulade. C’était tant mieux pour moi. Le rendez-vous ne tardait pas à être fixé. Florian allait arriver. Florian allait me sauver. Je n’avais que quelques minutes à attendre. De longues minutes. Bien trop longues.

Téléphone entre les mains, je commettais une nouvelle erreur. Je lançais la conversation avec Yohan. Le copain. L’amoureux. L’homme qui avait réussi à me faire tomber alors que je me croyais blindé derrière mes murs de protection. L’homme qui me détruisait. L’homme qui devenait, au fil des mots échangés, un ex. Ouais… F*ck it. C’était officiel. Yohan était mon ex. Le célibat me gagnait de nouveau. Le téléphone était rageusement posé sur le bureau tandis que je descendais faire un tour au bar. Une bouteille de whisky récupérée, j’attrapais n’importe quel mec qui traînait là l’invitant à me suivre dans le bureau. Je savais que Flo’ devait arriver, mais je m’en fichais. Je savais que ma drogue allait arriver. Cependant, ça n’allait pas assez vite et la tête avait besoin de se vider. Maintenant. Je voulais cesser de penser à Yohan. Yohan et sa voix. Yohan et ses gestes. Yohan et son corps. Yohan et… Merde ! Grognant, j’ouvrais la bouteille descendant une longue gorgée de l’alcool qui piquait la gorge, mais ne venait pas endormir les démons. Mon tee-shirt valsait dans la pièce sans attendre tandis que je demandais à mon compagnon de l’instant de me sucer. Là. Tout de suite. Maintenant. C’était tout ce que je voulais pour l’instant. Je m’échouais sur le canapé pantalon descendu sur les hanches pour que l’inconnu s’occupe de l’objet des désirs. Bouteille à la main, je tentais de noyer mes douleurs dans ces gorgées d’alcool. Mais, ça ne suffisait pas. Et, bordel, même le plaisir n’était pas suffisant pour effacer SON visage. Yohan. Mon regard se tournait soudainement vers la porte lorsque trois coups se faisaient entendre. Je soufflais à mon compagnon présent de ne pas s’arrêter pour autant. Le temps avait filé plus vite que je ne pensais, mais il était hors de question que je me prive de contact dont je m’étais privé depuis le début d’une putain de cure qui n’avait servi à rien. Fidélité à la con. Histoire d’amour à la con. Perdu dans mes pensées, je n’avais même pas le temps de répondre que la porte s’ouvrait. Mes prunelles se posaient sur Florian lorsqu’il entrait dans le bureau et, sans me préoccuper de l’étranger qui m’offrait une gâterie, je demandais « Tu as ce qu’il me faut ? » Ange qui avait désespérément besoin de sa dose. Ange qui voulait plonger loin de cette horrible réalité qui se dessinait. Ange qui ne se souciait que de ça.

(Ange K. Murray)

Clean et sobre depuis le 3 avril 2024.
Rechute le 9 octobre 2024.

I can be your heavenly or I can be your hell
I can say a prayer for you or I can cast a spell
I push you to the darkness just to pull you to the light

One month ¦ Ange C60695096f6bbae72c2cba87538d6789a7ab6e08

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16/04/2023

TW : Sexe, drogue

Il n'attends pas qu'on lui dise de rentrer, il sait qu'il est attendu alors après avoir donné trois coups sur la porte, il entre dans la pièce. Pièce en désordre, chaos apparu après le passage d'un ouragan. "Tu refais encore la déco de ton bureau ?" Il connait les moments de rage du noiraud pour le connaître depuis si longtemps, il ne s'en étonne même plus, se permet même ce genre de commentaire pouvant avoir l'air plus que déplacé... Peut-être pas autant que de débarqué et de se poser ses fesses sur le bord du bureau alors que visiblement le Murray ne la pas attendu pour se faire un certain plaisir. Fut un temps, c'est pas que pour la drogue qu'Ange l'aurait convoqué, pour baisé aussi et le Martinez aurait kiffé ce moment, mais depuis qu'il se la joue mec sérieux et fidèle avec Lyssandre, il ne répond plus à ce genre de demande et Ange semble avoir très bien accepté cela. "Tu crois vraiment que j'allais venir les mains vide ?" C'est mal le connaître, surtout quand c'est question de fric ou en lien avec le gang, même si avant c'était pour les Brotherhood, maintenant, c'est pour les Crimson Snake, au final, le job reste le même, juste le nom qui change, comme pour Twitter qui est devenu X.

Il laisse son regard s'attarder sur Ange et son amant d'un soir. "T'aurais pu trouvé un mec plus silencieux." Parce que les bruits de succion, clairement c'est pas glamour, pas excitant pour un sou et ce même si il se retrouve devant le corps quasi nu de l'un de ses anciens amant avec qui il a prit son pieds plus d'une fois. Pour sûr que Lyss le tuerait et lui ferait encore une crise concernant Ange en sachant ce qu'il se passe là dans ce bureau dans lequel il vient de rentrer. Enfin, même dans le cas ou la queue d'Ange serait restée bien rangée dans son pantalo,n les foudres du Wayne pourraient s'abattre sur le Martinez. Il la connait plus que bien l'animosité que son mec à pour son pote. Et clairement, il se rend bien compte que le Murray ne fait rien pour arranger son cas en agissant de la sorte. Enfin, Florian, ça ne le dérange pas plus que ça. "J'peux m'en griller une ?" Il a déjà la clope au bec et presque déjà allumée quand il pose la question à Ange, Il se décide d'ailleurs à aller prendre place dans le siège de bureau en cuir pour être plus confortable en matant Ange et le gars. C'est un peu comme mater un film porno non ? Sauf que dans le cas présent, il connait bien le corps de l'un des acteurs de la scène. "T'as jamais pensé à devenir acteur de film porno ? Tu s'rais payé pour baiser." Un kiffe que l'ancien chanteur pourrait bien avoir non ? Surtout qu'il a pas un corps déplaisant.

(Florian Martinez)

02/08/2021

TW : drogue, alcool, sexe, langage cru, pensées sombres, rupture

Réalité douloureuse. Mur pris en plein visage. C’était un peu trop officiel. C’était un peu trop véritable. Yohan n’était plus l’amoureux. Il m’avait fait tomber pour lui. Il avait fait sauter mes murs. Il m’avait rendu vulnérable de nouveau. Il avait fait de moi celui que j’avais juré de ne plus jamais être après le décès de mon mari. Il m’avait rendu… Amoureux. Heureux. Addict. Prêt à tout pour lui au point d’en faire une cure même si ça avait manqué de me faire disparaître. Et tout cela pour quoi ? Pour me foutre encore plus en l’air. Pour me laisser me fracasser la gueule. Comme si je n’étais pas assez brisé et esquinté par la vie. J’avais des torts bien évidemment. J’étais devenu un fantôme pendant des semaines. Je n’avais pas su me comporter correctement à mon retour. Ange bien trop paumé dans son Enfer. Ange bien trop perdu dans sa douleur. J’avais des torts, mais ça n’enlevait rien à cette souffrance qui venait charcuter l’intérieur de mon corps. L’amour c’était de la merde. Je ne devais plus tomber. Plus jamais. Pour personne. Il fallait bâtir des murs plus haut encore. Il fallait garder une distance plus grande encore. La rage pulsant dans l’être, mes prunelles bleues ne cessaient de fixer la porte dans l’attente de la livraison de drogue qui devait arriver. Cette livraison qui me semblait bien trop longue. L’attente était compliqué pour moi. Aussi, je finissais par descendre au bar chercher les deux autres distractions indispensables pour un combo quasiment tout le temps gagnant. Je récupérais une bouteille et un inconnu. De retour dans mon bureau, l’alcool était le premier à passer entre mes doigts. Mais, il n’était pas miraculeux. Il ne suffisait pas. Et, bien trop vite, je me retrouvais dénudé sur mon canapé à demander à l’étranger de me sucer. C’était tout ce que je désirais. Je tentais de m’enfoncer dans un oubli qui semblait ne pas vouloir m’accueillir alors que le prénom de l’ex tournait en boucle dans la tête. Les coups à la porte se faisaient alors entendre et Florian entrait dans le bureau comme s’il était chez lui. Ce n’était pas moi que ça dérangeait. Et l’inconnu poursuivait sa tâche à ma demande alors tout allait bien. Je grognais lorsque la voix du dealer parlait de la décoration de mon bureau. Est-ce que je grognais pour lui répondre ? Ou est-ce que je grognais pour cette langue inconnue sur ma queue ? Allez savoir. Ça ne comptait pas réellement. Ces réponses n’avaient plus la moindre importance.

Mes prunelles suivaient Florian tandis qu’il s’invitait un peu plus dans ce bureau qui en voyait tant. La demande passait aussitôt la barrière de mes lèvres. Ça, ça avait son importance. Je voulais une vraie réponse à cette question. Je désirais être certain de pouvoir me laisser plonger dans mon monde de substance. Flo’ se posait sur mon bureau et le sourire ornait mes lèvres lorsque sa réponse résonnait dans la pièce. Je le savais parfaitement. Il ne se présentait jamais les mains vide. Pas pour moi. Pas face à moi. Mes prunelles balayaient alors la pièce des yeux en quête d’une liasse de billets qui devait traîner dans le coin. Avec le bordel que j’avais foutu en pétant un câble, je ne parvenais pas à la trouver du premier coup d’œil. Elle ne devait pas être loin. Et, au pire, j’en avais d’autres dans le bureau. Mon attention revenait sur le dealer à sa remarque sur mon amant de ce début de soirée. Le lèger rire passait mes lèvres tandis que mes prunelles fixaient un instant cet inconnu. Soufflant « J’ai pris ce qui me passait sous la main… », je me fichais de sonner aussi connard. Je me foutais de passer pour ce genre de mec parce que, putain, c’était le genre de mec que je voulais redevenir. Effacer le passé. Totalement. Effacer l’ex. Véritablement. Je désirais redevenir celui que j’étais avant de connaître Yohan et peut-être même encore avant. J’avais envie de revenir celui que j’avais été lorsque mon mari était mort des années plus tôt. Je voulais être ce mec qui enchaînait les coups en ce foutant des autres. Je voulais être ce mec qui ne se liait plus. Je voulais être ce mec qui vivait de drogues, d’alcools et de sexe sans jamais avoir à subir les coups de l’existence. Ouais, putain, je voulais replonger dans cette période. La voix de Flo’ me poussait à me concentrer de nouveau sur lui et, d’un geste de la main, je lui donnais la permission de se griller une cigarette. Mes prunelles s’accrochaient à sa silhouette qui se posait dans le siège de mon bureau. Je ne le quittais pas des yeux tandis qu’il nous fixait. Je ne le quittais pas des yeux regrettant presque qu’il soit casé. Presque parce que, dans le fond je n’étais pas un salopard et j’étais heureux pour lui. Heureux qu’il soit heureux. Les mots m’arrachaient alors un rire franc. La moue de réflexion passait sur mon visage avant que je ne souffle « J’y ai pensé. Mais… Je n’ai pas besoin de fric alors je préfère baiser où je veux, quand je veux, comme je veux, avec qui je veux sans avoir à suivre des scénarios à la con. » Hochant doucement la tête comme pour confirmer mes propos, mes doigts glissaient dans les cheveux de l’inconnu. Je l’éloignais de moi. Je le coupais dans sa tâche. Et le casse-toi était murmuré à son attention. J’attendais qu’il disparaisse du bureau pour me relever du canapé. Je remontais mon pantalon gémissant lorsque le tissu frottait l’érection présente. Bougeant dans la pièce, je me plaçais face au dealer ne laissant que le bureau entre nous. Ce bureau sur lequel je me penchais en soufflant « Si tu étais célibataire, nous aurions pu faire des pornos ensembles. Je suis certain qu’on aurait récolé pas mal de fric avec. » Sourire amusé aux lèvres, mes doigts glissaient dans ma poche. Je me souvenais enfin où étais la liasse de billets. Cette liasse que je tendais à Florian. Et, à présent, j’attendais qu’il me l’offre. Ma drogue. Ma sauveuse. La seule que je désirais.

(Ange K. Murray)

Clean et sobre depuis le 3 avril 2024.
Rechute le 9 octobre 2024.

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I can say a prayer for you or I can cast a spell
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16/04/2023

TW : Mention de sexe, de drogue, d'alcool

Les bruits de succions dans la conversation, le blond en fait un commentaire et il rigole à la réponse d'Ange. Clairement à la place du gars, le deleur se serait tiré ou aurait sans faire exprès donné un coup de dent pour faire signaler que le commentaire était entendu et déplaisant... Mais bon, c'est un fait, le mec est bruyant. Après peut-être qu'il suce bien quand même, mais à voir comment le propriétaire des lieux n'est pas concentré sur la fellation, c'est probablement loin d'être le cas. "T'aurais réellement pu trouver mieux j'pense." Après, il avait pas mater les lieux plus que ça, venant directement dans le bureau alors peut-être qu'en bas, il n'y avait pas faut aujourd'hui ou alors que des couples à flirter ? Ce qui ne doit pas trop plaire au Murray. Flo, il vient de se répéter, ouais, mais parce que putain, il constate clairement que son pote est loin d'être prêt à prendre son pieds.

Il se pose alors sur le siège derrière le bureau d'Ange, posant ses basket sur le bureau alors qu'il continue de regarder le duo devant ses yeux. Lyss lui fera la peau si il venait à l'apprendre, clairement, mais il n'est pas obligé de l'apprendre n'est-ce pas ? Ce n'est pas Flo qui lui en parlera et Ange encore moins, il en est certain et le troisième type, c'est très peu probable qu'il connaisse le Wayne, mais suffit d'un peu de malchance et voilà. Il glisse alors une clope entre ses lippes et l'allume quand il a l'accord d'Ange, tirant une longue bouffée de celle-ci avant de recracher la fumée et de regarder celle-ci monter vers le ciel. Il se permet d'ailleurs un nouveau commentaire en reposant son regard sur Ange, amusé. Il l'observe chasser le type. "J'vais pas te finir tu sais." Il tire une nouvelle fois sur sa clope. "Garde ça en tête alors, on f'ra une série d'film quand Lyss m'aura quitté." Parce que le Martinez, il ne compte pas le quitté de lui-même et ce même si il sait que ça serait bien mieux pour le brun de vivre sans lui, de vivre loin de lui et du danger qu'il apporte dans sa vie. "Tu veux que j'aille te chercher un autre gars ? Ou alors, tu termines tout seul ?" Il le fixe dans son entièreté. Non, il ne le touchera pas, non il ne fera rien, déjà juste regarder c'est trop, il le sait, mais il ne détourne pas le regard pour autant... Sa nature est quand même là et c'est déjà étonnant de sa part qu'il ne cède pas. Lyssandre est bien la seule personne capable de le rentre fidèle. "J'aurais jamais cru dire non en fait." Il le réalise lui-même à quel point il est sérieux et investit dans sa relation. Comme quoi tout peut arriver.

(Florian Martinez)

02/08/2021

TW : drogue, alcool, sexe, langage cru, pensées sombres, rupture

Amant inintéressant. Ange détaché. Ouais, j’étais foutrement détaché de cette fellation bruyante qui avait lieu dans mon bureau. En attendant ma livraison de drogue, je m’étais échappé des quatre murs de mon antre pour trouver quelqu’un qui saurait me changer les idées. Je voulais n’importe quel mec pour tenter d’oublier le nom qui s’invitait sans cesse dans ma tête et qui venait provoquer des souffrances atroces dans l’être. Mon dévolu s’était jeté sur le premier mec qui avait glissé entre mes doigts. Je n’avais pas cherché plus loin. Je n’étais guère sorti longtemps avant de ramener l’inconnu entre ces quatre murs. Cependant, la langue de l’inconnu sur mon membre ne me faisait rien. Rien du tout. Et je sentais la colère pulser dans mes veines face à cette désagréable réalité. Je détestais tant cette réalité où le sexe me laissait insensible. Je haïssais ce moment où le sexe ne parvenait même pas à m’entraîner dans l’oubli. Le prénom du sauveur cognait encore et toujours dans ma tête. Les pensées s’agitaient à son propos laissant l’âme se blesser à chaque seconde. J’avais envie de hurler. Je voulais juste mon oubli moi. Je voulais simplement l’effacer. Je désirais juste profiter de cette putain de fellation et je n’y parvenais même pas. La drogue serait ma seule sauveuse ce soir et c’était Florian qui me l’apportant. Florian qui réagissait aux bruits produits par l’amant avec son interrogation. Les mots s’enchaînaient alors sans la moindre réflexion. Ils glissaient sans la moindre hésitation. Je me comportais comme le dernier des connards et je m’en foutais totalement. L’autre ne semblait même pas réagir à mes propos ou peut-être qu’il le faisait sans pour autant que cela ne provoque quoi que ce soit chez moi. Moi qui me comportais comme le dernier des connards et ça j’aimais. Ne pas m’attacher aux étrangers. Ne pas me préoccuper d’eux. Ouais, ça je kiffais réellement. Les mots du dealer me poussaient à me concentrer sur lui de nouveau. J’haussais doucement les épaules en l’entendant tandis que le « T’es pas disponible » franchissait mes lèvres avec un sourire amusé. Ce n’était que de la provocation légère. Je n’attendais rien en retour. Mes prunelles le fixaient alors qu’il s’installait sur mon fauteuil et l’interrogation des pornos me faisait réfléchir un bref instant. Trop bref avant que la réponse ne tombe et que l’inconnu ne soit mis dehors. Ça ne servait à rien qu’il reste. Il ne servait à rien. L’oubli ne venait pas. Le plaisir ne s’animait guère. Aux mots de Florian, le rire m’échappait et je rétorquais un « J’sais bien » sans la moindre hésitation. Je savais qu’il n’allait pas me finir. Je ne comptais guère lui demander de toute manière. Il était en couple à présent et je respectais ces limites. Je pouvais le provoquer oralement, mais ça n’irait jamais plus loin. Je ne ferais jamais un pas pour inciter à la tromperie. Si l’autre le faisait en revanche, je me fichais bien d’être le connard qui ne dirait pas non.

Me relevant du canapé où j’étais échoué, je remontais mon pantalon gémissant lorsque le tissu venait frotter mon érection douloureuse. Cette érection que l’autre avait su éveiller sans savoir provoquer quoi que ce soit d’autres. Pas de désir. Pas de plaisir. Pas de soulagement. Pas d’oubli. Venant me planter face au dealer, je soufflais des mots à propos d’un porno que nous aurions pu faire ensemble s’il était célibataire. Lui et moi dans un porno… Ça pouvait rapporter du fric. J’en étais persuadé à cent pour cent. Secouant doucement la tête aux mots du dealer, je rétorquais sans attendre « Mmmh. J’garde ça dans mes fantasmes irréalisables alors… » avant d’hocher doucement la tête comme pour me donner raison. Je refusais de croire en une fin possible entre Lyssandre et Florian. Je refusais d’imaginer un monde où ces deux-là n’étaient pas ensemble. Je refusais de penser qu’un jour cela pourrait arriver et ainsi donner vie à ces pornos. À mes yeux, il était foutrement impossible de quitter quelqu’un comme Florian. Mais, c’était peut-être parce que moi je connaissais sa part d’ombre et qu’elle ne me gênait pas. Ange qui avait bien trop de démons à son compteur. Tendant les billets à Florian, je fronçais les sourcils en entendant son interrogation. Je ne répondais guère sur le coup et une autre remarque ne tardait pas à résonner à l’intérieur de mon bureau. Tendant la main, je venais lui piquer sa cigarette pour une taffe avant de lui tendre de nouveau. Me hissant sur le bureau, ma voix résonnait alors « Par amour, on est capable de tout… Même des pires conneries… » Et là, je ne parlais pas pour Florian qui disait non à mon être. Là, mon cerveau se connectait de nouveau à mon histoire. À cette histoire que je voulais tant oublier. Par amour, j’étais allé en cure de désintoxication alors que j’avais parfaitement conscience du fait que cela pouvait me détraquer. Ça n’avait pas manqué d’ailleurs. Ça m’avait foutu en l’air. Ça avait fichu ma vie en l’air. Sans cette cure, Yohan et moi serions sans doute encore ensemble parce que je n’aurai jamais quitté Boston. Le soupir passait mes lèvres. Je ne voulais plus penser à tout ça. Je venais m’asseoir en tailleurs sur mon bonheur. Mes prunelles se posaient sur Florian à qui je répondais enfin « J’pas besoin d’autres gars. J’baiserais plus tard. Là, veux juste ma sauveuse. » Ouais, juste elle. Simplement cette drogue qu’il venait me livrer. Simplement cette drogue dont j’avais tant besoin. Si le sexe échouait à effacer la tête, la drogue n’échouerait pas. Agitant la main devant le dealer pour récupérer ma drogue, je rajoutais « T’es pas obligé d’rester là. » Oh non, il pouvait juste livrer et partir. C’était le principe d’une livraison de toute manière. Juste donner le bien. Simplement récupérer le fric. Et hop c’était terminé. La solitude me convenait parfaitement. Encore plus au vu des excès que je comptais commettre.

(Ange K. Murray)

Clean et sobre depuis le 3 avril 2024.
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