@Twiggy Jenson - Le comble, de t'adosser du rôle du sauveur quand t'étais déjà incapable d'sauver ta propre existence. Appelez ça un syndrome - du sauveur - avec un fond insoupçonné du syndrome du héros peut-être ; quand bien même le besoin de reconnaissance était loin d'être ta priorité. Ta priorité là ? T'oublier. Le bon déni à son apogée, s'plonger dans le gouffre d'autrui pour effacer le tien. Efficace ? Juste l'histoire de cinq minutes. Mais ces cinq minutes suffisent à invoquer les pensées nécessaires loin de tes maux et rien de plus rien de moins n'était exigé. Et celle qui balayait tes plaies d'un revers d'la main ce soir, c'était Twiggy. Très chère Twiggy, aussi menaçante qu'un homme quarantenaire célibataire en perdition en soirée, coincé dans son humour lourd en état d'ébriété. Twiggy, l'oiseau déchu de son perchoir d'élite que tu peines à localiser dans ce bar garni d'hommes et femmes à uniforme. - elle savait choisir son lieu, y avait pas de doute - avant que t'accostes le premier venu qui ne tarde pas à reconnaître l'identité, lançant quelques anecdotes sur leur spécimen du soir. Madame est une célébrité parmi ces héros. Le fin rire moqueur s'glisse entre tes lèvres et le baraqué t'emmène à son nouveau trône de prédilection Twiggy ; un chiotte dans le cabinet le plus enfoncé des toilettes pour femme. Comme ordonné par téléphone, elle jouissait de la même place et sans doute même position que vingt minutes auparavant, c'est-à-dire au sol, les jambes ballantes, étalée en étoile, la tête contre la cuvette. Sourcil arqué, tu t'abaisses à son niveau, accroupi. T'es au courant qu't'as proposé tes services d'escorting à un flic ? Le ton amusé prend le dessus sur une quelconque inquiétude quand son état t'était dorénavant dévoilé à grand jour. Paraît que t'as aussi proposé d'mettre le feu à ton appart pour qu'un de ces, je cite 'sexy pompier' vienne frapper à ta porte ? Le rire à deux doigts d't'échapper.

@Quincy Adler -l'envie de tout oublier, le temps d'une soirée. cette danse dans laquelle twiggy s'était lancée depuis plusieurs jours. comme si cela suffisait pour tout effacer: avoir louper ses examens, plus avoir de thunes, s'être fait larguée encore et encore. des déceptions elle en avait pleins au bout des lèvres. l'embarras du choix. à croire que c'était le seul but de son existence tout louper. nouvelle année au gout de désillusion. on lui avait vendu du rêve, on lui avait vendu un renouveau mais y'avait rien. tout ça c'était des conneries comme un jour sans fin. à se sentir si vieille et agacée par la vie. venant se réfugier dans l'alcool et ses sombres pensées. ici c'était un peu chez elle. refuge éphémère à attendre demain pour recommencer. opales aussi froides que la lune alors qu'elle demandait au barman un autre gin tonic. corps qu'elle continuait d'endommager soirée après soirée. rien à foutre de ses signaux de détresse. foie devenu endolori à la douleur, à ce jeu qu'elle entreprenait celui qui allait finir par l'emmener tout droit à l'alcoolisme sans passer par la case prison dans un jeu plus noir que le monopy. bouger dans tous les sens ,à l'image de ses pensées. à avancer de travers, un pas de coté, un tour sur soi-même et appeler ça danser. le bruit de la musique tapant déjà un peu trop fort dans ses oreilles. mal de tête, mal de coeur, même sentiment. elle regretterait demain. dans l'attente de sentir ce feu dans la gorge, celui qui l'empêcherait de respirer.qui l'empêcherait de sentir. à se contenter de fixer le sol en pensant au ciel. elle aurait aimer le rejoindre à cet instant, comme un peu tout le temps. décidant de texter josh ce con; elle avait pas fait exprès puis avait continué. juste pour le faire chier et lui faire perdre son temps comme il lui avait fait perdre le sien. toute une putain d'histoire. puis plus rien le néant il était con. elle l'était aussi. peut-être qu'elle avait un peu abusé, peut-être que l'abus était maintenant une partie entière de sa personnalité alors qu'elle gisait sur le sol comme une poupée cassée. "c'est pas comme si c'était en grooos en graaas sur sa tronche" qu'elle baragouine son haleine acide contre sa langue ne montrant aucune once de regret pour ses actes, quitte à aller en enfer autant passer par la grande porte. c'était pas josh qui se tenait devant elle, quincy. t'es pas d'josh mots qui s'écrasait dans sa bouche , constat. quinte de toux qui la rattrape alors que ses longs cheveux brins qui couvraient la moitié de son visage empêchait d'étudier complètement l'homme qui s'tenait devant elle. avoue t'es jaloux d'mon idée, c'est une su-per idée qu'elle répondait fière d'elle même ses mots peinant à sortir correctement, ça irait mieux quand elle aurait décuver. s'non c'esg un délire l'toilettes des femmes pour toi? c'est ta technique pou rpécho?