Au fond, je connaissais très peu de choses de Brinley, de sa vie, de ses envies... et je me rendais compte que ça me frustrait. Je ne savais même pas pourquoi elle n'était pas allée fêter Noël avec sa famille, qu'est-ce qui faisait qu'elle se serait retrouvée seule, ce soir, si elle ne s'était pas jointe à nous. Mais non, je ne la prenais pas pour une chose fragile, contrairement à beaucoup de femmes que je jugeais facilement au quotidien. Et là à cet instant, ça ne m'écorchait même pas de le lui dire.
Le sujet de ma mère décédée était un sujet délicat avec lequel je n'étais clairement pas à l'aise et pour le coup, j'appréciais qu'elle respecte ça et qu'elle n'essaie pas de s'en servir contre moi. Ou bien pour une fois était-ce moi qui était en train de me faire embobiner ? Quelque chose en moi me disait que non... et tout en restant un peu sur mes gardes, j'avais envie d'y croire, là. Gêné je déviais le sujet de la conversation, allant même jusqu'à lui faire un compliment - un exploit. « Ne t'y habitue pas va » glissai-je avec un léger sourire en coin, appréciant sa répartie toujours cinglante. Je sortais de la salle de bain à sa suite, tâtant légèrement ma lèvre boursouflée pendant qu'elle attrapait une veste. « On va aller voir aux cuisines, il doit y avoir des restes » répondis-je car comme toujours si il y avait des mets à foisons, personne n'avait rien mangé. « Tu voulais pas aller fumer toi ? » C'est vrai qu'à la base, c'était pour ça que j'étais sorti de mon lit. Mais là bizarrement le besoin n'était plus aussi pressant. « T'occupe » répondis-je simplement en ouvrant la porte du couloir, passant devant. « Suis-moi » chuchotai-je alors qu'elle éteignait la lumière de sa chambre et que nous nous retrouvions à nouveau dans le noir total. Sans réfléchir je trouvais sa main et la gardais dans la mienne pour la guider. Mais rapidement je me demandais ce qui m'avait pris, mon coeur recommençant à s'emballer. Alors je me concentrais sur le chemin, descendant ainsi jusqu'aux cuisines.
Une fois arrivés j'allumais la lumière, relâchant immédiatement sa main. Combien de fois étais-je venu ici, gamin, pour aller gratter des sucreries auprès des domestiques ? C'était toujours déroutant de se retrouver face à ses souvenirs. Sans un mot j'ouvrais l'un des frigo, y dénichant le gâteau de Noël pratiquement intact. « Tiens » dis-je en le lui tendant. Elle se pencha comme pour le sentir et là... une pulsion de connerie incontrôlable me saisi. La seconde suivante, je relevais le gâteau d'un coup sec, si bien qu'il s'éclata en plein sur la tronche de Brinley. Mes lèvres serrées entre elles avec douleur, je luttais pour ne pas éclater de rire en voyant son visage couvert de crème fouettée. Mission impossible. Je pouffais avant de me mettre à rire comme un gamin, fier de ma connerie.

Il passait à côté de moi pour aller vers la porte qu'il ouvrait, alors que je suivais ses pas de très près on va dire. Au moment où je fermais la lumière de ma chambre, il me chuchotait de le suivre. À vrai dire, j'allais même pas protester cette fois-ci. Je m'étais cognée contre un meuble, autant dire que je n'avais pas l'intention de réveiller la baraque au complet avec cette exploration nocturne. Plongés dans le noir, on n'y voyait rien. Je n'arrivais même pas à voir correctement la silhouette de Marcus, qui pourtant, était à deux mètres de moi. C'était comme une sensation de déjà-vu ça, quand je m'étais retrouvée avec mes potes dans une maison abandonnée au milieu du nulle part sans électricité. Pas que j'avais peur du noir mais voilà, les souvenirs remontaient à la surface. Je baissais mes yeux en sentant sa main prendre la mienne pour me servir de guide. J'me laissais faire, sans aucune tentative pour me défaire de son emprise. Ma raison, ma tête et ma logique étaient tous en fight dans l'espoir de savoir qui allait être le vainqueur de cette manche. Ce contact m'embrouillait l'esprit, sachant qu'il m'en fallait beaucoup pour que je sois déstabilisée comme ça. Ma main avait eu le temps de se réchauffer grâce à la chaleur que dégageait celle de Marcus et une fois arrivés dans la cuisine, il la relâchait en même temps que la pièce s'éclairait. Il s'éloignait de moi pour aller vers un frigo et moi, je faisais comme si c'était ma cuisine. J'ouvrais toute les portes des placards dans l'espoir de tomber sur une boîte de céréales. Je me désintéressais de ça pour retourner près de lui lorsqu'il me fit signe qu'il avait trouvé quelque chose. « Je parie qu'il est à la saveur de fraise » disais-je en me penchant pour venir sentir. Et làààà, le gâteau s'écrasait contre mon visage. J'avais de la crème fouettée dans les yeux, le nez, la bouche, partout quoi. Je relevais la tête, un sentiment de révolte commençait à monter. Quant à lui, il se marrait comme un gamin. « Tu vas prendre cher » Ce geste n'allait pas être sans conséquence voyons. Je prenais une poignée du gâteau avant de sauter sur Marcus, ne lui laissant aucune chance de s'en sortir. « T'es magnifique comme ça wouaaah » disais-je en riant, étalant le gâteau partout sur sa tronche, avec crémage et crème fouettée en bonus. Je lui en avais mis aussi dans les cheveux mais osef, je lui avais dit que la vengeance serait terrible.   

C'était venu tout seul, je n'avais rien prémédité et en y réfléchissant, jamais je n'aurait pensé faire ça avec elle. Mais la tentation avait été trop forte, le geste totalement spontané. Je ne m'arrêtai plus de rire en voyant la tronche de Brinley totalement recouverte de crème fouettée, devinant son air choqué en voyant sa bouche s'ouvrir dans un O parfait. « T'es... affreuse » lâchai-je entre deux rires, jamais je ne pourrais oublier sa tête à cet instant c'est clair. « Tu vas prendre cher » « Ah oui ? » répondis-je provocateur, en faisant un léger mouvement de recul. Et elle avait beau me prévenir, elle attaqua si vite que je ne pus esquiver, me prenant à mon tour une bonne part de gâteau sur la tronche. Je fermais les yeux en faisant la grimace, faussement dépité alors qu'elle étalait allègrement la crème sur mon visage. « Putain mais... mes cheveux ! » m'exclamai-je, et ce fut à mon tour d'avoir une mine outrée. Ni une ni deux je reprenais du gâteau et partait au front alors que Brinley elle se mettait presque à courir pour m'échapper. Je la rattrapais rapidement, la coinçant contre le plan de travail pour lui étaler la crème dans les cheveux. « Voilàààà qui est magnifique maintenant ? » lâchai-je en m'appliquant, le rire toujours aux lèvres et la cuisine dans un état lamentable.

Est-ce que j'étais en train de rêver? C'était la première fois depuis.. hm, depuis qu'on se connaissait lui et moi que j'avais le droit à un rire, un vrai qui sonnait pas faux. Moi qui avais eu que l'habitude de le voir grimacer, dévisager, entendre ses remarques cinglantes et j'en passe. Là c'était vraiment un rire d'enfant fier de sa connerie et pour le coup, c'est vrai qu'il m'avait prise par surprise. Quelques secondes s'écoulaient sans que je puisse expliquer ce qui était en train de se passer. Est-ce que c'était une sorte de trêve pour le bien être de noël? Pour me remonter le moral après la discussion qu'on avait eu? J'avais l'impression d'avoir enfin un humain devant moi et pas un robot sans émotion. « Arrête de faire ta diva von Habsburg ! Ça t'fait un beau masque pour les cheveux » disais-je en l'entendant râler une fois que j'avais étalé la part de gâteau partout sur sa tronche, y compris sur sa tête. J'avais mal au ventre à force de rire, nos rires remplissaient la pièce et à partir de ce moment, je pensais pu à rien. « AH NON ! Je t'interdis de faire ça » m'exclamais-je en fuyant, courant autour du plan de travail. Malheureusement pour moi il me rattrapait pour me coincer entre lui et le comptoir. « C'est pas fair play.. nooooon arrête » disais-je en essayant d'esquiver sa main mais sans succès. « J'pensais que j'étais affreuse? J'ai glow up en si peu de temps » poursuivais-je, sourire de gamine collé aux lèvres. Il venait de me dire que j'étais magnifique. Ça sera répété, déformé et amplifié promis croix de bois croix de fer. Et puis, je me rendais compte qu'on était très très proches, physiquement parlant en d'autre terme.  

C'était comme si tout à coup toute la tension accumulée ces derniers jours s'évaporait dans cet instant enfantin. Je riais comme un gamin, pris d'une soudaine légèreté sans me soucier du reste, sans pensées parasites qui me bridaient au quotidien. Brinley me faisait rire et à cet instant il n'y avait rien de plus sincère et authentique. On se courait après entre rires et cris, transformant la cuisine immaculée en scène de crime. J'en venais même à rire de moi lorsqu'elle me disait d'arrêter de faire ma diva parce que oui, en vrai, je m'en fichais complètement là de mes cheveux. J'avais juste envie que ce moment s'étire encore et encore, réussir à oublier que ça n'aurait pas dû se passer ainsi, que tout ça n'avait pas de sens. J'avais mal à la mâchoire tant je riais, étalant la crème dans ses cheveux malgré ses vives protestations. « J'pensais que j'étais affreuse? J'ai glow up en si peu de temps » commenta-t-elle sans même plus tenter de se débattre à présent. « Tellement répondis-je en riant alors que je terminais mon oeuvre en formant une espèce de crête sur sa tête. Je ne savais pas d'où ça me prenait, je n'avais jamais fait un truc aussi ridicule auparavant. Comme je ne m'étais jamais retrouvé aussi proche d'elle... dans tous les sens du terme. Je prenais tout à coup toute la mesure de la situation, de nos corps collés l'un à l'autre et... de cette attraction inavouable que j'avais pour elle, une fois de plus. Mais aussi de du piteux état dans lequel on se trouvait. « Non mais regarde nous » dis-je amusé. C'est à peine si on reconnaissait nos visage. Quant à nos fringues, no comment. Et cette complicité là qui semblait s'être installée d'un seul coup... Sans m'en rendre réellement compte l'une de mes mains glissa jusqu'à sa hanche et d'un seul coup, une bouffée de chaleur incontrôlable s'empara de moi. Je me reculais tout aussi vite, presque comme si de rien n'était, et me tournais vers l'évier de la cuisine. J'allumais l'eau et me rinçai abondamment le visage, retrouvant un peu de netteté. Puis je me décalais pour la laisser se rincer à son tour, tout en décidant de retirer mon sweat trempé de crème et de morceaux de gâteau.

C'était surréaliste ce qui était en train de se passer. On en venait à se bagarrer comme des gamins, créant une sorte de véritable complicité. En un claquement de doigt, j'oubliais qu'on était censés ne pas s'apprécier. J'oubliais qu'on s'aimait pas. Tout ça s'envolait pour faire place à quelque chose de plus doux.. de plus fun. Il y avait pas l'alcool qui rentrait en ligne de compte, tout ce qui était en train de se passer se faisait naturellement. J'essuyais le crémage sur mes yeux pour mieux le voir lui. Lui qui riait, son sourire qui était sincère. Marcus était un sacré bel homme mais à cet instant précis, je le trouvais encore plus beau parce qu'il y avait pu du tout de barrière qui cachait quoi que ce soit. « Si t'avais pas les mains dégueulasses, t'aurais pu immortaliser ton talent d'artiste avec ton portable. » disais-je en le sentant faire je sais pas quoi sur ma tête. Une nouvelle tendance de coiffure peut-être. Je riais à sa remarque, il ressemblait à rien sauf à une pâtisserie format humain et gigantesque. Okay comparer Marcus à une pâtisserie c'est vraiment... malsain comme pensée, stop it. « La faute de qui tu crois. » répondais-je gaiement. Je sentais mon coeur battre si fort face à cette proximité qui venait de damner nos corps. Sa main qui glissait jusqu'à ma hanche, nos parfums qui s'entremêlaient sans oublier l'odeur du gâteau. J'avais la tête qui tournait un peu mais une fois qu'il ait reculé, ça allait mieux. Je pouvais pas expliquer le pourquoi du comment, c'était juste.. sa présence qui me mettait dans cet état. Déstabilisant à souhait. Je le laissais se rincer à l'évier et une fois fait, il me cédait la place. Je rinçais mon visage, mon cou, mon décolleté. Je mettais de l'eau sur mon débardeur blanc sans m'en rendre compte, laissant entrevoir ma poitrine à travers le vêtement. Lorsque je me retournais, Marcus était torse nu. « C'est là que je suis censée tomber dans les pommes en voyant ton superbe physique? » lâchais-je en riant légèrement.

J'étais déstabilisé, encore une fois. Elle me déstabilisait. Tout semblait si doux, si simple à cet instant que j'en oubliait toute mon animosité et cette hargne que je m'évertuais à mettre entre elle et moi. En réalité là aussi déconcertant soit-il, j'avais cette envie de me rapprocher d'elle à nouveau. De l'avoir à nouveau presque dans mes bras. Cette pulsion que me dictait mon corps mais que mon esprit réfrénait avec véhémence. Je tournais pas rond, j'étais pas net mais là, je n'avais pas envie de me prendre la tête. Je retirai mon sweat à moitié trempé de crème, ravi de m'en débarrasser au vu du coup de chaud que je venais de me prendre. Puis Brinley fermait le robinet d'eau, se tournait vers moi le visage clair. « C'est là que je suis censée tomber dans les pommes en voyant ton superbe physique ? » dit-elle en se foutant de moi. Sauf que moi je buggais complètement, mes yeux tombant inévitablement sur sa poitrine mise à nu par son débardeur blanc trempé d'eau. Bordel. Détournant les yeux rapidement je me mordais la lèvre, à la fois gêné et amusé de la situation au vu de ce qu'elle venait de me balancer. « Mmh ouais mais jvois qu'on joue pas dans la même cours » glissai-je avec humour, préférant rire de la situation. « j'te permets de prendre mon sweat dégueu si tu veux » ajoutai-je toujours le regard ailleurs, en voyant qu'elle ne réagissait pas, me massant la mâchoire. Ne regarde pas Marcus.

Je savais que dans quelques heures la réalité nous rattraperait. Lui de retour dans sa vie parfaite et moi.. moi dans ma noirceur qui me rongeait depuis des mois. Chaque seconde, chaque minute, chaque heure étaient importantes. À chaque fois que je clignais des yeux, j'avais l'impression que le temps nous rattrapait. J'aimais pas la position dans laquelle je me retrouvais, mon corps allait dans le sens inverse de ce que ma tête voulait. Pourtant, j'aimais aussi le fait de pas avoir totalement le contrôle. Je laissais les choses se faire d'elles-mêmes. « T'es pas du bon côté, c'est peut-être toi le démodé ici. » disais-je suivi d'un clin d'oeil. Je haussais un sourcil en l'écoutant me proposer son sweat. Marcus von Habsburg qui me permettait de prendre un vêtement qui lui appartenait? Surtout que j'avais le choix, j'avais la possibilité de choisir. Il ne daignait même pas de me regarder, fuyant mon regard à tout prix. C'était plus fort que moi, je m'approchais de lui parce que j'voulais pas me faire ignorer de cette manière. « J'aime bien quand la personne me regarde droit dans les yeux pour me parler. » poursuivais-je en croisant les bras contre moi et je sursautais au contact du tissu mouillé sur ma peau. Je baissais mes yeux pour réaliser qu'on voyait presque toute ma poitrine, genre vraiment quoi. « Oh ! » ajoutais-je en riant légèrement, essayant de cacher la gêne. « J'vais prendre ton sweat avant que l'offre expire. » Il me le tendait et je me retournais pour changer de haut en vitesse V, galérant un peu à vouloir me dépêcher.        

J'avais eu beau n'avoir regardé que quelques secondes, l'image de la poitrine de Brin était déjà bien ancrée dans ma tête, ajoutant encore un peu plus de tension à la situation. J'avais du mal à gérer tout ce qui me traversait à cet instant, ne reconnaissant même pas mes propres réactions. Il y a encore quelques semaines de ça, je me serai probablement foutu de sa gueule ou pire, j'aurais même été capable de la prendre en photo. Ou peut-être pas. Je ne savais, je ne savais plus, décontenancé par la proximité de nos corps et la tension physique qui s'emparait de moi sans crier gare. « J'aime bien quand la personne me regarde droit dans les yeux pour me parler. » Elle l'avait dit en s'approchant encore, si bien que quand je plantais mon regard droit dans le sien, je réalisais que nous n'avions jamais été consciemment aussi proches. Elle voulait vraiment que je la regarde comme ça, là, alors qu'elle était presque à moitié à poil devant moi ? Mais tout à coup alors qu'elle croisa les bras sur sa poitrine, elle sembla enfin saisir ce qui était en train de se passer. « A toi de voir après hein » ajoutai-je encore avec une fausse désinvolture pour la taquiner, alors qu'elle attrapait finalement mon pull avant de se retourner pour changer de vêtements. Je restais bouche bée quelques secondes, mes yeux tombant sur son dos nu alors qu'elle virait son débardeur. Elle était... incroyablement sexy. Comment avais-je fait pour ne le réaliser que maintenant ? Me passant la main sur la nuque je finissais pas me détourner et m'éloigner, tentant de briser toutes ces pulsions qui semblaient vouloir s'emparer de moi. D'un bon je m'asseyais sur le plan de travail, sortant une clope et mon briquet. Mieux valait s'occuper les mains. Brinley finissait par se tourner vers moi, couverte. « T'en veux une ? »

La situation était embarrassante, j'avais réalisé une fraction de secondes plus tard qu'il m'avait vu à moitié à poil. J'étais pas vraiment pudique en soit, j'étais trop dépravée et délurée pour ça. Je sais pas qu'est-ce qui me prenait de lui dire de me faire face pour me parler. Perdue de mon côté, il s'exécutait à ma demande. Nos regards plongeaient l'un dans l'autre, créant une sorte d'ambiguïté incontrôlable dans l'atmosphère. « A toi de voir après hein » Pardon? On parlait de quoi? Voyez vous, il réussissait à me faire perdre le fil de la conversation. Le temps que mon cerveau rassemble les informations, je captais qu'on parlait de son pull. Sans réfléchir, je décidais de me changer dos à lui. Je posais le débardeur sur le comptoir, après m'être totalement couverte. Lorsque je me retournais, Marcus était posé sur le plan de travail avec une clope et son briquet. « S'il te plaît. » répondais-je, en m'approchant de lui pour prendre la cigarette qu'il me tendait. « Tu m'allumes? » demandais-je en attendant une réaction de sa part. Ça m'amusait un peu de jouer sur les mots, soit il allait me suivre dans ma connerie soit il allait l'ignorer mais ça serait pu marrant si il décidait ça. Je le regardais innocemment, histoire de créer la confusion de sa vie dans sa tête. Mes yeux baissaient sur son torse, gad il voulait que j'meurs sur place c'est ça? « Ça t'arrives souvent d'offrir tes vêtements comme ça toi? » demandais-je malgré moi, ou si c'était la vue de ma poitrine qui l'avait mis dans cet état.