Tu fais le tour de la pièce, une coupe de champagne à la main. Tu admires chaque peinture du lieu mythique, le plus beau musée au monde. ― J'ai l'impression d'être dans un rêve. Tu rayonnes depuis votre arrivée presque deux heures plus tôt. Tu te tournes vers Valentin et t'avances vers lui, un sourire aux lèvres. ― Merci pour cette surprise, et pour ce séjour. Je ne pensais pas qu'on viendrait ensemble après... tu sais. Après les disputes, les remises en question, la volonté de rester meilleurs amis. Et votre dernière conversation concernant cet endroit quelques mois plus tôt.

@Valentin Rothschild

SHE DOES NOT CARE ANYMORE

le verre de champagne à la main, j'arpente les murs du Louvre, prenant mon temps pour admirer les toiles, les merveilles historiques. mais le plus beau tableau, c'est celui de ton sourire. parce que t'es heureuse d'être là et après tout ce qu'on a traversé, c'était pas gagné. pince toi. c'est la réalité je sais que tu rêves de ce moment depuis des années et j'avais envie de faire la paix, enterrer la hache de guerre. je sais.. me remercie pas, ça me fait plaisir que je dis en me tenant devant toi. je te souris doucement, content de te montrer que je peux encore te faire sourire. alors c'est lequel ton préféré ? que je demande en quittant ton regard pour poser mes yeux sur la pièce remplit de peintures.

@Olympia Wolford

C'est la réalité, pourtant ça ressemble bel et bien à un rêve. Une visite nocturne et privée au Louvre, ça n'est pas donné à tout le monde. Valentin avait raison, cette escapade va vous faire du bien, tu n'en étais pourtant pas convaincue. ― C'est impossible de choisir. Chaque tableau est une pièce de l'histoire ! Je n'ai jamais pu m'approcher aussi près de la Joconde. Et celui-ci aussi est incroyable... Tu saisies la main libre de Val et t'approches du Sacre de Napoléon. ― Regarde les détails. Imagine le travail que ça a dû demander à Jacques-Louis David pour peindre un tableau de presque 10 mètres de long. Et le message politique et religieux est super fort, tu savais que... elle s'arrête et tourne le visage vers lui en fronçant le nez. ― Désolée, je m'emballe un peu.

@Valentin Rothschild

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je te regarde être totalement émerveillée comme une enfant. t’es tellement mignonne si tu te voyais. ça fait un bien fou, cette ambiance entre nous. de la bonne humeur, du partage, des sourires. ça me manquait. elle est pas si incroyable en fait là joconde. que j’ose dire. elle est toute petite et sous verre. je te laisse attraper ma main et je me laisse guider devant l’immense tableau, buvant tes paroles. non continue. j’aime bien t’entendre parler d’art et de peinture. que je te dis, posant mes yeux sur toi. 

@Olympia Wolford

Tu tournes le visage vers Valentin quand il ose dire que la Joconde n'est pas si incroyable que ça, tu prends même un air faussement choqué avant de rire doucement. ― Je t'avoue que j'ai été déçue aussi. On l'imagine plus imposante. Et encore, vous avez eu la chance de pouvoir vous approcher très près, ce n'est pas le cas quand une horde de touristes prend des photos devant. T'es largement plus impressionnée par le tableau devant lequel vous êtes là. Et tu souris quand Valentin te dit de continuer. ― Il est spécial parce qu'il ne représente pas Napoléon se faire couronner, comme les autres rois et empereurs avant lui. Il représente Napoléon donner le sacre à sa femme, Joséphine. Sur ce tableau il est comme une puissance religieuse, plus importante que le clergé, et donc que l'Eglise. En gros c'est comme s'il était la deuxième puissance, après Dieu. T'imagine bien que c'était énorme à l'époque, quand la religion était si importante. Tu hausses les épaules. ― Voilà, c'était la leçon d'histoire du jour. Tu ris encore une fois. Ça fait du bien d'être là, de parler d'art avec lui, de partager ta passion. Ça fait du bien d'être avec lui. ― J'aime bien pouvoir parler de ça avec toi.

@Valentin Rothschild

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je l'ai souvent vu dans les livre à l'école, ou dans les films et c'est vrai qu'on s'imagine quelque chose d'incroyable, alors que la réalité est bien différente. ça vaut pour tout. on se fait tout une montagne des choses jusqu'à les avoir sous le nez et se rendre que finalement, c'était pas si angoissant. je te laisse me guider vers un autre tableau et bois tes paroles quand tu m'expliques toute la symbolique. c'est fou comme les mortels comme moi, on voit pas du tout ça quand on le regarde. je le fixe encore un instant. merci pour la leçon. ça me fait du bien qu'on soit là tout les deux, comme avant. j'pourrais t'écouter pendant des heures. que je dis en rigolant. et c'est pas rien.

@Olympia Wolford

Tu parles toujours trop quand t'es lancée sur un sujet artistique. Tu t'emballes avec passion. Ça saoulerait beaucoup de personnes, mais pas Valentin. Lui il t'écoute attentivement, il semble s'intéresser à ce que tu racontes. Et tu l'aimes pour ça. Tu aimes pouvoir lui parler de tout, pouvoir être toi-même, ne pas avoir à filtrer ce que tu dis et ce que tu es. ― "Les mortels comme toi" ? Je croyais que t'étais un dieu grec. Je suis déçue. Tu fais allusion à l'une de vos récentes conversations, ne manquant pas de te moquer gentiment de lui. ― C'est faux, tu finirais par en avoir marre de m'écouter pendant des heures. Tu t'endormirais certainement entre le récit de la vie de Van Gogh et les explications sur l'énigmatique contradiction dans les oeuvres de Da Vinci. Tu lui tires la langue avant de te planter devant lui, sa main toujours dans la tienne. ― Je serais obligée de te porter jusqu'à ton lit, mais t'es beaucoup trop lourd. Tu avais raison, tu n'as pas grossi au summer express, tu as pris du poids. C'est faux, il a pris du muscle, il est plus en forme que jamais. Un sourire s'étend au coin de tes lèvres, taquin.

@Valentin Rothschild

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non c'est vrai, t'as raison. j'suis un dieu grecques. que je dis en levant la tête, le torse bombé comme si j'étais une de ses sculptures qu'on a vu à l'entrée. ouais je m'endormirais mais parce que ce serait de super histoires, et je serais bercé par ta voix. comme si moi je passais une soirée entière à jouer du piano. Van gogh c'est celui qui s'est coupé un bout d'oreille ? torturé en fait les artistes. ta main toujours dans la mienne, je la serre un peu plus fort, pour que tu la sente, que tu la retire si jamais t'avais juste oublié. même si j'aime quelle soit là. comment ça j'ai pris du poids ? cette fois c'est moi qui lâche ta main pour venir toucher mon ventre.. plat et musclé. vilaine que je dis en te poussant l'épaule délicatement.

@Olympia Wolford

Tu éclates de rire quand tu le vois bomber le torse. ― Fais gaffe, tu vas finir en statue dans un musée... tout nu. Comme celles d'Apollon que vous avez vu tout à l'heure. ― Je t'en raconterai pour t'endormir la prochaine fois que tu dors chez moi dans mon super atelier. Dans lequel tu t'es réveillée ce matin, dans ses bras, alors que c'est ce que tu voulais éviter. ― Oui c'est lui. Il était un peu dérangé mais c'était un peintre incroyable. La Nuit étoilée restera à jamais mon tableau préféré. Ou alors Terrasse du café le soir. Il serre ta main dans la sienne et tu sais que tu devrais la retirer, reculer d'un pas ou deux, mais tu ne fais rien. Tu continues même de sourire bêtement en l'embêtant, jusqu'à ce que ce soit lui qui arrache le contact physique qui te manque immédiatement. ― T'as vu, moi j'ai pris du muscle que tu dis en passant une main sur le ventre parfaitement plat qu'il vient de toucher. ― Par contre toi... bof. Tu hausses les épaules avant qu'il te pousse doucement. ― Hé ! Tu poses tes deux mains sur son torse pour tenter de le pousser aussi. Il bouge à peine.

SHE DOES NOT CARE ANYMORE

non j'pourrais pas. ils sculptaient que des petites bites, du coup ça va être compliqué pour moi que je lâche dans le plus grand des calmes. et tu peux même pas dire que tu sais pas, parce que tu l'a vu. je me mets à rire de ma connerie tout seul, comme un gamin. il est super confortable le clic clac de l'atelier, tu trouves pas ? ouais j'ai pas pu m'empêcher de t'arracher de tes draps et de Aimee, pour te serrer contre moi. l'ambiance était très étrange, elle était à la fois excitante et apaisante. ah ouais j'adore la nuit étoilée; et alors rien à voir mais le radeau de la méduse de Géricault aussi. je regarde autour de moi. oh tu te souviens quand on était gosse et que j'avais essayé de refaire le cri de Munch avec un bâtonnet de glace ? c'était moche. mais j'ai eu 15 pour l'idée. t'as rien pris du tout que je dis, en te regardant, de manière à te provoquer en soutenant ton regard. je dirais plus rien de gentil tant que tu le feras pas. tes mains sur mon torse, t'essaie de me pousser et je ne bouge pas d'un centimètre. j'attrape tes mains, les retire mais les gardes entre les miennes.


@Olympia Wolford