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( along charles river ) la coloc

@Quincy Adler

ça tourne pas rond là d'dans les gars. que ce soit dans ta tête ou même dans la sienne. vous avez le même genre de petits habitants là haut. au moins, c'qui est cool c'est que vous parlez le même langage. tu t'sens même pas outrée de la voir se positionner d'la sorte du toi. il arrive à te maîtriser, qu'il le fasse. ça doit le satisfaire. et t'as plus de jus pour reprendre le dessus. il est épuisant. mentalement, physiquement. la totale les gars. arques un sourcil, quand il t'avoue qu'il pensait s'faire tej à coup de pieds. en effet, t'as les doigts qui démangent, l'envie d'aller l'pincer en bas. ou bien d'lui mettre un coup d'tête dans le nez. tu l'aurais fais si tu te pensais en 'danger'. mais c'monsieur est inoffensif. ― j'ai plus d'énergie je t'ai dis. tu m'épuises, dans tous les sens du terme. ça s'voit non ? t'es molle comme jaja. surement aussi le bédo de trop que t'as fumé avant d'arriver. d'ailleurs, possible que tes cheveux sentent encore la weed. ta chambre toute entière sent la weed. dès que tu l'ouvres, t'empestes l'appart et on sait d'où ça vient. d'ailleurs, toi qui est entrain d'éclater de rire à ta blague de 'pue du bec', tu ris encore plus quand il parle d'la tienne. et d'ailleurs, tu lui souffles même exprès à la tronche, rire qui raisonne dans la pièce, un peu plus. mais tu te stoppes direct quand il vient à se rapprocher de ta face un peu plus. regardes son coude gauche se poser contre le matelas, réduisant un peu plus la proximité de vos visages. sa main droite qui glisse le long de ton bras, jusqu'à venir se poser sur ta hanche. t'écarquilles les yeux, clignes plusieurs fois les paupières. il fait quoi l'vieux q là ? il va aller jusqu'où comme ça ? t'essayes de calculer à quel moment l'arrêter. plisses le regard, analyse la distance de sa main et le fameux ' un peu plus bas ' qu'il est pas loin d'atteindre. en vrai, t'arrives plus à calculer, il s'passe trop de choses en même temps là. dans ta tête, dans l'bas ventre, l'épiderme qui frissonne sous sa main. tututut, stop, stop, stooop. tu te dis qu'il faut lui faire passer l'envie de prendre ses aises comme ça, mais d'un côté, t'as juste envie qu'il continue. qu'il descende encore un peu plus bas. ― bouge, t'as la main froide. mais encore ? t'assumes pas d'lui dire clairement d'arrêter ? allez alix, faut le stopper. il a un air beaucoup trop fier aux lèvres, ça t'donnes des envies de violence envers sa personne. tu déglutis, fronces les sourcils, esquisses tout même un léger sourire espiègle aux lèvres, puis en l'espace de quelques secondes à peine, tu le fixes dans les yeux et te mets à crier sans bouger. tu restes figée. il y a juste ce cri strident qui sort ― AU SECOUUUURS !!!  VAL ! SIM ! YA VIEUX Q QUI M'AGRESSE. AAAAH ! tu sais que tout le monde est absent, sinon t'aurais pas eu l'idée d'faire ça. tu souhaites pas que tes frères le torture. la seule qui a le droit ici c'est toi. d'ailleurs, rien que le cri que t'es entrain d'pousser ça suffirait à le repousser peut-être. en tout cas, derrière ya bbq qui s'active dans les sens, regardant autour de lui. même pas capable de venir sauter sur vieux Q. faut dire que ton cri de détresse, c'est du raté complet. t'pourrais clairement pas être actrice alix. puis tu te stoppes d'un coup, sourire satisfait qui vient s'braquer sur tes lippes. c'était ça, où t'aurais agrippé son poignet pour venir placer sa main direct à l'endroit voulu. il faisait le malin, ça lui aurait fait bizarre.

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( along charles river ) la coloc

@Quincy Adler

t'as plus de force pour le maitriser et l'tabasser, mais t'as encore d'la voix; et c'est sans retenue que tu t'en sers alors que son visage n'est qu'à quelques centimètres du sien. un genre de violence comme un autre hein ? qui a dit qu'il fallait utiliser la force physique pour s'défendre ? une vraie harpie quand tu veux. fallait le stopper. ça devenait trop dangereux son jeu. t'commençais à avoir un peu chaud. trop chaud. malgré les frissons qui parsemaient ton épiderme au passage de sa main. cet énergumène qui pensait que t'allais surement faiblir hein ? comme toutes les autres ? bahaha. non. et encore, il a d'la chance, quand t'as pas envie, tu serais capable d'mettre un coup de tête dans le nez du coup, ou un coup d'genou bien placé. t'étais en bonne position pour le faire. mais à la différence, c'est que vieux Q, t'aimais bien jouer avec. en tout cas bien tout honneur hein ? c'ton poto lui aussi. il dit qu'il n'est QUE ton coloc, mais en deux ans de cohabitation, quand même.. malgré toutes les fois où t'as eu envie d'le claquer parce qu'il venait envahir ta bulle de sérénité. et ô combien d'fois il l'a fait. des coups d'pieds dans le tibia il s'en ait prit. mais jamais t'as eu de coups mal placés. parfois il les auraient mérités. mais là, tout de suite, cette proximité, inédite, n'est pas si désagréable que ça. au contraire. n'empêche que tu l'connais le zozio. soit c'est un vrai sadique et il cherche vraiment à s'en prendre une en pleine troncheta, soit il s'dit que maintenant que t'es presque plus sa coloc, il peut essayer d'te bz et de faire de toi son prochain plan cul, soit il a fumé un de tes bédos qui trainaient par là et ça lui a monté direct au cerveau. en vrai, tu serais curieuse de savoir c'qui s'est passé là haut. et au lieu d'le mettre en rogne parce que t'as hurlé dans ses oreilles, il éclate de rire, tête qui retombe sur le matelas, dans tes cheveux. et toi, des bails comme ça, c'est trop. t'éclates de rire à ton tour. trop délire hein ? tu retires ta main vient lui frapper un coup contre le bras pour qu'il bouge parce que oh, il est pas léger l'coco. il ressort sa tête pour planter ton regard dans le tien, et malgré une pause de quelques secondes, t'éclates de rire de nouveau quand il t'dit que t'as un grain, à deux doigts d'lui postillonner à la tronche. mieux vaut rester dans c'délire hein. un vrai délire de deux barges, deux gosses. ― BAAAH MERCI NON ! JVEUX PAS TU M'DONNES TON HALEINE DE CHACAL ! que tu lâches pas vraiment convaincue de toi, quand il  te dit qu'il aurait pu t'embrasser tout ça tout ça. il a bien fait d'pas t'embrasser. ça aurait pu partir de coui*les l'histoire. il décolle sa main d'ta hanche et sans t'en rendre compte, tu viens d'mordiller la lèvre. c'était bien comme c'était, il aurait du la laisser. tg alix. il s'lève, et tu captes à dix mille toi. flemme en vrai. tu t'assois au bord du lit, puis lui claque une fesse . t'es qu'une lourde rothschild. tu sais jamais t'arrêter. ― t'abuses. on était trop biens là. j'suis morte moi. si t'es motivé, vas y mais j'te regardes. prenant appuis avec les paumes de tes mains contre le matelas, tu passes une jambe par dessus l'autre, balançant légèrement celle du dessus, tout en battant des cils. un mec qui t'fait ta valise ? tellement satisfaisant. pas sur que tu t'adresses à la bonne personne, mais eh, tu peux toujours tenter. quant à bbQ, accourt et viens sauter à tes côtés sur le matelas ― tiens regarde, bbQ il s'met au premier rang pour te regarder faire. tu glousses, prenant un petit air espiègle.

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( along charles river ) la coloc

@Quincy Adler

bof bof. tu grimaces, secoues doucement ta main signe de ' j'aurais espéré mieux en t'claquant le cul '. un peu plus rebondit quoi. c'est ironique. il a un petit cul rebondit. ça manque un peu de fermeté et de volume cependant. passable disons. assise sur le bord du lit, jambes croisées à la sharon stone dans basic instinct - c'est plus classe sur sharon - bbQ à tes côtés, tu joues la petite princesse, attendant que ton sujet te fasses ta valise. si divertissant. non, en réalité, t'as juste la flemme; tu veux pas la quitter cette chambre, mais est ce que t'as vraiment le choix ? y a une vie solo qui s'offre à toi dans un futur appartement hyper classe avec des moulures au plafond; pas super chaude pour vivre seule, tu sais que la présence de bbQ te seras indispensable. bon, en vrai, tu serais pas là s'il n'était pas dans ta vie. c'est un peu à cause - grâce plutôt - à son adoption que t'en es là. mais tu regrettes pas. tu regrettes pas de quitter cette coloc en sachant qu'il est dans ta vie maintenant. le seul qui aura le droit de venir envahir ta bulle de sérénité sans que tu menaces d'lui casser les dents. bbQ il t'as adopté au même moment où toi t'as jeté ton dévolu sur lui. un vrai coup de coeur réciproque. mais ya vieux Q il l'entend pas de cette oreille là. si tu bouges pas ton cul, yaura pas de valise de faite et du coup, tu partiras pas. et c'est pas des paroles en l'air, puisse qu'il s'laisse tomber en tailleur au sol, résigné à ne pas t'faire ce plaisir de le regarder jouer les sujets. vraiment pas drôle vieux Q. ricanes quand tu vois que bbQ reste à tes côtés. regard qui se braque sur ton futur ex coloc ― j'te trouves bien patient et calme. t'as fumé un de mes joints ou quoi ? bah oui. il t'as toujours pas renvoyé bouler en t'disant de te démerder avec ta valise et semble être plutôt étonnement calme. attendant patiemment que miss rothschild finisse son petit caprice de star. allez, le sketch a assez duré. tu tapes d'un coup de chaque côté sur le matelas pour te donner de la motivation, de l'élan, peu importe, faut s'bouger le cul ― ALLEZ ON SE MOTIVE ! rooh ! non mais, insupportable aujourd'hui elle. t'attrapes son avant bras puis l'tire pour qu'il s'lève.

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( along charles river ) la coloc

@Quincy Adler

t'éclates de rire quand il t'imites sur ton bof bof en regardant tes boobs, tout en lui faisant un doigt. non en vrai, tu lui en veut même pas. t'as appris à les aimer tes boobs quasi inexistants. c'est loin d'être un complexe chez toi comme ça peut en être un pour lui quand tu lui parles de ses fesses par exemple. c'pas la première fois qu'il te dit que ses fesses sont bombées. tu sais sur quel 'complexe' tu pourrais l'attaquer, si jamais. regard qui se plisses, sourire léger aux lèvres. après avoir retrouvé ton calme, tu pouffes légèrement en roulant des yeux. comment ça t'es hystérique ? ouais bon... parfois, un peu, tu pètes des câbles comme ça. mais ça reste rare non ? bizarrement, c'est toujours quand il est dans l'coin. allez savoir pourquoi. allez, pas l'time pour la flémingite, faut se motiver. tu t'envoles presque de ton matelas, faisant sursauter bbq à tes côtés, puis viens attraper le bras de vieux q pour qu'il se relève. mais tel un mauvais bougre, il résiste. tu prends une pause, en soupirant, exaspérée. vous êtes pas dans l'bon timing à chaque fois. quand c'est toi qui est motivée, il veut pas et inversement. ― mais biensur que t'as d'gros biscottos. les plus gros, qui existent même. quand on t'regardes c'est ce qui ressort le plus même; tes biscottos bien durs. c'est bon ? mr est heureux ? apparemment ouais, puisse qu'il se lève, non sans rechigner. de toute manière, il avait pas l'choix. t'allais pas le lâcher avec ça. et toi, sourire victorieux aux lèvres, tu regardes le bordel sans nom qu'est devenu ta chambre ― euuh, bah en fait, on va juste en mettre un peu. le reste, je viendrais le chercher quand j'emménagerais à côté. là, on met juste ce qui me servira quand j'serais chez mon pote et autant te dire que j'vais pas porter beaucoup d'tissus. tu te dandines à ses côtés, faisant un clin d'oeil un peu beaucoup trop exagéré. la grosse beauf dans toute sa splendeur.